Actualités :: Le pouls de la cité : Des larrons dans les maquis de la capitale

Ils foudroient les clients avec les regards d’envie ou de mendicité quand ceux-ci mangent et boivent dans les maquis, les buvettes ou les bars. Ce sont soit des mendiants, petits ou grands, soit des marchands ambulants ou de simples vendeurs de "Lotus".

Ces individus qui demandent sans cesse, la générosité des clients peuvent se révéler dangereux à tout moment. Il suffit d’une petite inattention pour que le portable ou la monnaie déposés sur la table soient emportés. Des clients du bar "Terminus" à l’intersection de l’Avenue Charles-De-Gaulle et du boulevard Tensoba l’ont appris à leurs dépens. Faisant semblant de poser un paquet de lotus sur leur table, le petit qui rodait autour d’eux a "chipé" un téléphone cellulaire.

N’eût été la vigilance de leur voisin, le gamin serait allé avec cet objet si précieux pour les affaires.

La course-poursuite qui s’en est suivie a permis de rattraper le larron. Mais le risque était grand pour le propriétaire : traverser en courant une grande voie sans précaution. Lorsqu’il a été rattrapé, l’enfant après une bonne bastonnade, a dit être envoyé par un "aîné" tapi dans le noir de l’autre côté de la voie.

Pour éviter des "goûts amers" dans les maquis, leurs propriétaires ou gérants devront prendre des mesures pour "filtrer" l’accès de ces larrons ambulants déguisés en enfants de rue, en mendiants ou en marchands.


* Un homme pourchasse des femmes au secteur 28

Des témoins furieux ont dénoncé à la police l’attitude peu catholique d’un chauffard. Il aurait pourchassé, tôt dans la matinée du 11 avril dernier, deux femmes en partance pour la messe.

Cet individu aurait eu le culot de proposer 500 000 F CFA au principal témoin contre son silence. Révoltés et scandalisés, les témoins ont alors pris la résolution de le conduire à la police. Surprise ! Là-bas "le chasseur de femmes" aurait affirmé aux agents de sécurité qu’il plaisantait avec ces dames.

Il aurait ainsi été purement et simplement relâché. Dans ce climat actuel d’insécurité grandissante, les témoins avouent ne pas comprendre cette "complicité" des services de sécurité à l’égard "bandit d’un genre nouveau".

D’autant plus que celui-ci n’aurait même pas été enregistré dans le fichier du commissariat. Le comble est que le chauffard serait même sans permis de conduire. Il a pourchassé les dames à bord d’un véhicule fond rouge immatriculé 11 GG OO.. IT/BF. L’acte se serait produit aux alentours de Rigla-Rigla yard (un lieu de vente de dolo) au secteur 28, Dassasgho à Ouagadougou.


* Il faut sauver le drapeau de la Cour de cassation

C’est un drapeau déchiqueté qui flotte au-dessus du mur de la Cour de cassation de Ouagadougou. Déteint, déchiré par endroits, le drapeau de la Cour de cassation est dans un état peu enviable. Le mieux serait de changer ce symbole de la Nation. A dire vrai, il ne représente plus les couleurs nationales.

Les usagers de la voie publique constatent que c’est un "drapeau fatigué". Ils ne comprennent pas pourquoi les maîtres des lieux continuent de le laisser flotter. Il faut donc sauver ce drapeau-là. Il doit traduire l’image de la Nation burkinabè : l’intégrité dans la fierté. Ne dit-on pas que les emblèmes constituent le soubassement, la référence commune d’un pays, d’une Nation ?


* 30 millions pour le renforcement du pont Martin-Luther-King et la digue du barrage N° 3

Une entreprise de la place vient d’entamer les travaux de réhabilitation de la digue du barrage N° 3 sur une distance de plus de 1,6 km.

Elle va les exécuter pour le compte de l’Office national des eaux et de l’assainissement (ONEA) pour un délai de 45 jours à compter du 19 avril 2005 date de démarrage du chantier. Les travaux visent à assurer la pérennité de l’ouvrage devenu vétuste au fil du temps. Le barrage N° 3 présente aujourd’hui, un état de dégradation avancé qui préoccupe l’ensemble des usagers : l’effritement de la digue constituant la voie sud, les nombreux nids de poule sur le côté nord, jouxtant l’hôtel Silmandé.

Le pont Martin-Luther-King, inauguré voilà à peine vingt ans, plus précisément en juillet 1986 risque de "s’affaisser" suite à l’action de l’érosion, des intempéries et des eaux usées. Trait d’union entre les arrondissements de Baskuy et de Bogodogo, ce point revêt une importance dans la circulation inter-quartiers.

Fortement sollicité par les poids lourds de la zone industrielle, le pauvre pont souffre de fissurés avancées. Il était donc temps de venir à son chevet pour que le pont Martin-Luther-King continue d’être un raccourci.


* Gérants de télécentres ou chargés de rendez-vous ?

Goûter à ce qui est la propriété d’autrui ou sous le coup d’une interdiction est devenu la trouvaille favorite de nombreux citadins en quête d’extases et de sensations. Pour arriver à cette fin, ils agissent dans la "clandestinité’’ et passent par des subterfuges pour fixer les rendez-vous. Soit avec l’épouse ou l’époux d’autrui, soit avec une mineure jalousement gardée par ses parents. Dans ce jeu de cache-cache à la "Tom and Jerry’’, les télécentres sont venus favoriser les contacts et arranger les choses.

Prêter sa voix pour faire croire à un conjoint que c’est un homme ou une femme qui appelle son époux ou son épouse est une activité qui rapporte de plus en plus aux gérants (filles comme garçons) de télécentres plus que leur salaire de fin de mois. Ils louent également leurs services à ceux qui sont "avides de crudité" c’est-à-dire la chasse aux filles mineures.

La stratégie est simple, le gérant ou la gérante du télécentre compose le numéro, introduit la communication et demande si monsieur, madame ou mademoiselle est là. Si oui, la cliente ou le client prend la relève et le tour est joué. Le conjoint ou le père est pris pour "un nez percé’’. Après le client dit simplement au gérant : "garde la monnaie’’. Tout souriant, l’argent fait oublier au gérant la complicité à mettre le feu à un foyer ou à détourner une mineure.

Sidwaya

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