Le Syndicat national des enseignants africains du Burkina (SNEA-B) a ouvert hier, à Ouagadougou, son premier conseil syndical de l’année 2005.
Deux points de réflexion sur la table de discussion : "Bilan des revendications du SNEA-B et examen des textes portant organisation du MEBA". Les délégués, venus de plusieurs provinces, exposeront les temps forts de la lutte syndicale durant les six derniers mois. Les acquis et les insuffisances mais aussi des perspectives d’action. Ils devront en outre ausculter le fonctionnement de leur ministère et proposer des alternatives pour de meilleures prestations dans le secteur de l’Education.
Hier, à l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du SNEA-B, Jean Kafando, a fait un tour d’horizon de certains problèmes brûlants de l’heure.
Le syndicat dit avoir "condamné énergiquement la décision anti-travailleur du gouvernement, de renvoyer les 500 élèves-policiers" de l’Ecole nationale de police. Leur reprise par la suite a été bien appréciée par le SNEA-B. C’est un acte de "courage" et de "sagesse", reconnaît son Secrétaire général, Jean Kafando.
Il estime par ailleurs que "les récentes augmentations de salaire de 4,5 à 8% est un pas appréciable". Le reste se résume en des appels pressants : "Que les Américains quittent l’Irak ! Que les "jeunes patriotes" ivoiriens arrêtent de mettre le feu aux poudres dans leur pays ! Que la démocratie triomphe au Togo !".
L’élection présidentielle du 13 novembre au Burkina a aussi parachuté dans le conseil syndical. "Vive le dynamisme démocratique afin que l’expression plurielle soit une réalité", a conclu le Secrétaire général du SNEA-B. Mais bien avant, il a invité les délégués des régions et des sections provinciales à "tenir bien haut le flambeau de (leur) organisation".
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