Le Syndicat des travailleurs de l’action sociale (SYNTAS) a tenu, les 1er et 2 avril 2005, son deuxième conseil syndical ordinaire au Centre d’éducation ouvrière de Ouagadougou. Les militants ont, à l’occasion, décrit la situation au sein de leur ministère, marquée par le règne de la terreur.
"Affectations-sanctions, coupures abusives des salaires, négation du droit syndical, mauvaise gestion, misère des travailleurs, nominations de complaisance d’agents de moralité douteuse..."
Les mots n’ont pas manqué au secrétaire général du SYNTAS, B. Sansan Victor Hien, pour décrire les maux qui minent le ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale. "C’est le règne de la terreur" , a-t-il dit.
Face à cette situation, "Les militants du SYNTAS se dressent courageusement contre la paupérisation et la vassalisation des travailleurs".
Ainsi, la nécessité de la mobilisation a été réaffirmée pour poursuivre la lutte.
A la fin des travaux, le conseil a adopté des motions de soutien au bureau national, au camarade Albert Wendlarima Ouédraogo dans la lutte pour la réhabilitation de sa situation administrative et sur le renforcement de l’unité d’action.
Enfin, pour mettre fin à la mauvaise gestion au sein du ministère, le SYNTAS appelle le gouvernement à plus d’égards dans les nominations aux fonctions techniques.
Adama Ouédraogo
L’Observateur
