Actualités :: SAMAB : Jean-Claude Birika Bonzi, nouveau secrétaire général

Le Syndicat autonome des magistrats burkinabè (SAMAB) a tenu son 6e congrès ordinaire du 4 au 5 mars à Ouagadougou. Ce congrès a été marqué par un renouvellement du bureau du Comité exécutif. Jean-Claude Birika Bonzi, conseiller à la Cour de cassation, remplace Abdoulaye Barry au poste de secrétaire général.

C’est dans la salle d’audiences des hautes juridictions à Ouagadougou que s’est tenu du 4 au 5 mars 2005, le 6e congrès ordinaire du Syndicat autonome des magistrats burkinabè (SAMAB). Ce congrès était placé sous le thème : "le Conseil supérieur de la magistrature". Les militants ont approuvé le rapport moral et financier du comité exécutif sortant dirigé par M. Abdoulaye Barry. Après la démission de ce bureau, un bureau de séance composé de M. Abdoulaye Barry et de Mme H. Marguerite Ouédraogo Ayo a été mis en place pour organiser les élections du bureau du comité exécutif entrant. Après consultations et tractations, les militants du SAMAB ont mis sur pied un bureau "consensuel", dont les membres ont été votés à l’unanimité. C’est M. Jean-Claude Birika Bonzi, conseiller à la Cour de cassation qui a été placé à la tête du SAMAB, comme secrétaire général.

Le respect des règles comme boussole de la profession

Le secrétaire général entrant a remercié le "camarade" Abdoulaye Barry pour son œuvre à la tête du Syndicat. Pour M. Jean-Claude Birika Bonzi, le SAMAB lui doit beaucoup aujourd’hui. "Après tant d’années de léthargie et de coma syndical, il a eu le courage et les ressources nécessaires de remettre le SAMAB sur orbite", a souligné M. Bonzi. Pour lui, la présence massive des magistrats burkinabè à ce congrès témoigne de la confiance que la majorité des magistrats place au SAMAB. Et cette confiance exprimée à travers les nombreuses inscriptions sur le registre des militants interpelle le bureau sur la responsabilité du SAMAB dans le renforcement de l’institution judiciaire et la confiance du peuple en sa justice. Selon le nouveau secrétaire général, M. Jean-Claude Birika Bonzi, "Le Comité exécutif travaillera avec tous les militants et les magistrats de bonne volonté et toutes les personnes ressources pour que de par notre comportement de tous les jours, en tant que premier syndicat regroupant la majorité des magistrats, nous redorions le blason de notre justice". C’est pourquoi, dit-il, "nous invitons tous les militants à faire du respect des règles de notre profession leur boussole de juge ou procureur".

Les Saintes Ecritures reconnaissent à Dieu seul le pouvoir de juger. Les hommes dans l’organisation des institutions républicaines reconnaissent au juge le pouvoir de juger son prochain, même de le faire mettre à mort. Pour le secrétaire général entrant du SAMAB, "ce pouvoir qui nous est reconnu ne fait pas de nous des dieux, mais au contraire il exige de nous en contre-partie, la compétence, la probité, la loyauté, l’impartialité et le respect des règles déontologiques dont l’épicentre est le respect de la hiérarchie".

Faire preuve de solidarité

Le SAMAB, selon le nouveau bureau du Comité exécutif, doit tirer la leçon du défaut et du manque de solidarité qui a prévalu à un moment donné, et mieux que de par le passé, faire preuve de solidarité. Cela exige de chaque militant, un travail individuel interne, se respecter et respecter les autres, mais aussi chaque fois que cela est nécessaire, de défendre comme un seul homme, les intérêts du corps et les intérêts des militants. Pour le nouveau secrétaire général, le SAMAB n’acceptera pas les querelles de clochers, les règlements de comptes, les bagarres de roturiers. "Nos problèmes devront être discutés et réglés dans le cadre des règles établies. Le SAMAB sera toujours aux côtés de ses militants en difficulté. Pour toute attaque contre ses militants, il opposera la riposte appropriée", a martelé le secrétaire général. Il invite les militants à travailler individuellement à affronter leurs propres défauts et à les vaincre. Ceci, pour permettre au syndicat de toujours réagir dans l’approbation des hommes honnêtes et sincères du peuple.

Le nouveau secrétaire général, M. Jean-Claude Birika Bonzi a galvanisé les militants. En guise de dernier mot, il a lancé aux camarades militants, "Nous avons trop dormi. Nous avons un peu parlé. Nous devons agir et maintenant pour une justice digne, une magistrature à l’attente de notre peuple, pour tendre vers la justice du peuple pour le peuple".

Bachirou NANA


Les membres entrant du bureau exécutif

1°) - Secrétaire général : Jean-Claude Birika Bonzi, conseiller à la Cour de cassation ;

- Secrétaire général adjoint : Etienne Sombié, juge au siège au Tribunal de grande instance de Ouagadougou ;

2°) - Secrétaire à l’Organisation : Issa Kindo, commissaire du gouvernement adjoint près le Conseil d’Etat ;

- Secrétaire à l’Organisation adjoint : Adama Ouédraogo, Substitut du procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou ;

3°) - Secrétaire aux Relations extérieures : Jean-Emile Somda, membre du Conseil constitutionnel ;

- Secrétaire aux Relations extérieures adjoint : Ibrahim Nana, procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Fada N’Gourma ;

4°) - Secrétaire à l’Information et à la Mobilisation : Latin Poda, président du Tribunal de grande instance de Koudougou ;

- Secrétaire à l’Information et à la Mobilisation adjoint : Emmanuel Ouédraogo, juge au siège au Tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso ;

5°) - Secrétaire aux Affaires sociales : Madame Ilboudo née Sawadogo R. Clémence, Conseiller à la Cour d’appel de Ouagadougou ;

- Secrétaire aux Affaires sociales adjoint : Boukary Diallo, Conseiller à la Cour d’appel de Ouagadougou ;

6°) - Trésorière générale : Madame Toé née Lori Fatimata, Conseiller à la Cour d’appel de Ouagadougou ;

- Trésorière générale adjointe : Madame Zombré née Zida Léontine, présidente du Tribunal de travail de Ouagadougou ;

7°) - Directeur du journal : Mathieu Kohio, Conseiller technique au ministère de la Santé ;

- Directeur du Journal adjoint : Elie Sandwidi, juge au siège au Tribunal de grande instance de Kaya ;

8°) Commissaires aux comptes :

1°) Monsieur Sibila Franck Compaoré, Premier président de la Cour d’appel de Ouagadougou ;

2°) Monsieur Kalilou Sérémé, procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Tenkodogo.

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