Actualités :: Affaire des 33 ex-travailleurs de la SOTRAO : Me Fahiri Somda attaque Me (...)

L’affaire des 33 ex-travailleurs de la RNTC 9 (SOTRA0) continue de défrayer la chronique. Les représentants des ex-travailleurs ont tenu une conférence de presse au cours de laquelle ils accusent Me Sankara de multiplie "les obstacles et de refuser de se soumettre à la décision judiciaire", depuis que "la justice leur a donné raison".

Invité à la conférence de presse "pour donner des précisions techniques sur le dossier", Me Fahiri Somda, conseil des ex-travailleurs, a enfoncé le clou.

Les 33 ex-travailleurs de la RNTC 9 (SOTRA0) attendent toujours que leurs droits leur soient payés. Ils accusent Me Sankara "de multiplier les obstacles et de refuser de se soumettre à la décision judiciaire", depuis que la justice leur a donné raison. C’est du moins ce que leurs représentants ont déclaré hier, 10 février 2005, au cours d’une conférence de presse à la Maison de la Presse Mohamed Maïga. Les 33 ex-travailleurs réclament le payement de la somme de 57 O 26 01O F CFA à Me Bénéwendé Sankara qu’il devait leur reverser depuis 1998. Pourquoi le dossier traîne-t-il depuis cette date ?

Invité à la conférence de presse "pour donner des précisions techniques sur le dossier", Me Fahiri Somda, conseil des ex-travailleurs, a indiqué que "toutes sortes d’astuces ont été utilisées pour bloquer la procédure". Des astuces qu’il qualifie de "subtilités juridiques" ou de " juridisme" pour faire croire à toute autre chose que la réalité". L’affaire est-elle instrumentalisée par des politiciense, comme se défend Me Sankara ? Les représentants des 33 ex-travailleurs précisent qu’en ce qui les concerne, "leur action n’est guidée par aucune motivation politique". "Ce sont nos droits que nous réclamons, un point c’est tout !" ajoutant que s’il y a quelqu’un qui veut politiser l’affaire, "c’est plutôt Me Bénéwendé Sankara".

La même question a fait réagir Me Somda, qui estime qu’il a été attaqué par Me Sankara dans ses écrits dans la presse. En plus d’être le conseil des 33 ex-travailleurs, il est secrétaire général de l’ADF/ RDA. "Dire aujourd’hui que Me Fahiri veut s’en prendre à Me Sankara, sur le plan politique, est faux .

Nous ne sommes pas de la même région. Je n’ai pas besoin d’aller dans sa région pour battre campagne afin d’être être député. Je n’ai pas besoin d’aller voir un politicien pour lui demander de m’appuyer par rapport à un dossier purement judiciaire. Cette affaire est purement juridique", a-t-il soutenu.

Il a accusé Me Sankara de tirer une couverture politique sur lui pour tout simplement " masquer des infractions pénales". "Si j’avais l’intention de nuire à Me Sankara, indique-t-il, j’avais la possibilité d’intenter une procédure pénale contre lui".

Pour Me Somda, l’affaire aurait pourtant pris une meilleure tournure si le collectif des avocats de Me Sankara lui avait répondu après qu’il a proposé audit collectif une exécution à l’amiable de l’affaire .

Me Somda accuse par ailleurs Me Sankara d’avoir instrumentalisé les délégués du personnel. Me Sankara avait soutenu avoir "établi les chèques, après avoir perçu l’argent et les a tous remis entre les mains des délégués du personnel qui se sont chargés de remettre à chaque travailleur son chèque ; que ce faisant, il a respecté l’esprit du protocole d’accord du 12 août 1998 et celui de la convention d’honoraires qui le lie aux délégués des travailleurs.

Selon le point 5 de ce protocole d’accord, "les travailleurs percevront leurs règlements entre les mains de leur avocat qui indiquera, à cet effet, une banque auprès de laquelle seront virées les différentes tranches de paiement". "Mais cet accord, affirme Me Somda, ne dit aucunement que l’argent doit être remis aux délégués, encore que ceux-ci et les 33 sont en conflit ouvert". Les représentants des ex-travailleurs disent s’en remettre à notre justice et le dossier se trouve en ce moment devant la Chambre de Cassation.

Par Cheick Beldh’or SIGUE
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