Actualités :: "Les ARV d’accord, la nutrition d’abord"

"Les ARV d’accord, pouvoir les éviter c’est encore mieux" C’est sous ce titre que le naturothépeute Siaka Sy place le thème de cette longue analyse sur les effets bénéfiques d’une bonne alimentation pour l’organisme des personnes infectées par le VIH.

Les décideurs et les autorités sanitaires, après avoir longtemps privilégié la sensibilisation, le dépistage et sous’’ estimer’’ la prise en charge, prennent de plus en plus conscience du rôle très important de cet aspect de la lutte contre la pandémie. Si la volonté de prise en charge thérapeutique est réaffirmée, sa concrétisation connaît des problèmes.

Ces problèmes ont des répercussions sur un aspect très important de la lutte : celui du dépistage. L’après dépistage au regard des difficultés d’accès au traitement complique le problème.
Comme le confirme le Pr. Luc Montagnier dans une interview (cf. la revue de l’intelligent/ janvier/février 2004) ‘’pour inciter les gens à se dépister, il faut leur donner tout de suite un espoir de traitement’’. Pour être concret dans sa logique, il préconise l’utilisation des antioxydants. Pourquoi les antioxydants, il s’en explique ‘’Il existe ce que l’on appelle un « stress oxydant », c’est-à-dire un déséquilibre entre, d’une part, les radicaux libres produits par l’infection virale et par les réactions des cellules immunitaires et probablement aussi par d’autres agents infectieux et d’autre part, l’insuffisance des antioxydants absorbés ou fabriqués par l’organisme’’.

Par ailleurs dans le cadre d’une émission sur RFI diffusée le 28/08/2003, le Pr Montagnier reconnaît que la stratégie de lutte contre le SIDA en Afrique est incohérente et insoutenable sur le plan éthique, parce qu’on met plus l’accent sur les malades et on ne fait rien pour les personnes infectées non malades. Il estime qu’on devrait faire en sorte que les personnes infectées non malades n’évoluent pas vers le SIDA. C’est à ce stade qu’il faut les ARV.

En clair autant il faut tout mettre en œuvre pour que ceux qui ont besoin d’ARV puissent en avoir, autant il faut faire en sorte que ceux qui n’ont pas besoin d’ARV aujourd’hui, n’en aient pas besoin demain, ou le plus tard possible.
Il vient d’être démontré par des chercheurs de HARVARD que des multivitamines peuvent retarder la mise sous traitement antirétroviral. Pourquoi retarder la mise sous traitement antirétroviral ; c’est parce que les effets bénéfiques des ARV ont un coût que tous les patients ne peuvent pas’’ payer’’.

Par ailleurs, nos pays n’ont pas le potentiel humain, le plateau technique pour une bonne administration du traitement. La mise en œuvre du THREE BY FIVE semble être confrontée à ce problème particulièrement du potentiel humain et du plateau technique. Même si l’objectif de la gratuité était atteint, le problème des hommes pour une bonne administration du traitement, du suivi biologique nécessitant un plateau technique, et son coût se pose. Ce qui nous fait dire : LES ARV D’ACCORD, POUVOIR LES EVITER, C’EST ENCORE MIEUX.

LA PROBLEMATIQUE DU VIH/SIDA

Le VIH/SIDA est le plus grand défi auquel les scientifiques à travers le monde sont confrontés de nos jours. Contre ce ‘’ tueur aux mille visages’’ tout doit être utilisé pour l’attaquer sous tous les angles.

Les PVVIH et les malades du SIDA peuvent maintenant vivre longtemps grâce aux ARV mis au point ces dernières années. Ces antirétroviraux permettent de baisser la charge virale, et de restaurer le système immunitaire pour réduire la fréquence des maladies opportunistes afin de prolonger l’espérance de vie des personnes infectées par le VIH/SIDA.
Ces traitements antirétroviraux posent des problèmes dont le premier, quand commencer le traitement a fait l’objet de débat.

Avec le temps, un certain nombre de constats sont venus alimenter le débat :
- Le premier est celui de l’apparition de résistances du virus aux ARV
- Le deuxième est celui de la toxicité et des effets secondaires ou délétères sur l’organisme. Les plus clairement établis à ce jour sont : certains troubles métaboliques, l’augmentation de risques cardio-vasculaires, la décalcification osseuse, les atteintes neurologiques et la grande variété des lipodystrophies.
- Le troisième problème est la durée du traitement avec les deux problèmes précédents.

Heureusement la recherche a démontré que divers facteurs influencent le rythme auquel l’infection à VIH progresse vers le SIDA.En tête de ces facteurs, la nutrition et les déficiences en micro nutriments. Le stress de l’infection à VIH entraîne un besoin nutritionnel accru pour l’organisme.
Lutter contre tant la primo infection à VIH et les infections opportunistes occasionnent beaucoup de stress oxydatif qui en particulier a un effet certain sur les lymphocytes. Le stress oxydatif affecte de manière significative la capacité des lymphocytes à développer une réponse immunitaire. Le facteur nutritionnel offre de très bonnes perspectives de prise en charge pour les PVVIH et malades du SIDA du BURKINA FASO.

Dans le contexte des difficultés d’accès aux ARV et du fait que tout n’est pas réglé avec l’administration de ce traitement, que faire ?

En effet selon des chiffres publiés en France et aux USA, environ 78% des séropositifs sont aujourd’hui porteurs d’un virus résistant à au moins un médicament antirétroviral et, dans la moitié des cas, à plusieurs médicaments, 5% des personnes chez qui la résistance est totale à tous les traitements existants et ne peuvent donc pas à l’heure actuelle être soignées. Que faire ?

Nous n’avons pas en Afrique le plateau technique pour faire par exemple l’équivalent à ‘’l’antibiogramme’’ pour les ARV. Pour tout le territoire américain, une centaine de Laboratoires seulement peuvent faire cette analyse au coût de $500 dollars us. Mettre dans la trithérapie une molécule qui n’a pas sa place peur accélérer le développement de la résistance. Par ailleurs certains aliments affectent l’efficacité de certains ARV. Des raisons pour éviter les ARV.

Il faut faire quelque chose en Afrique subsaharienne la plus frappée par la pandémie ou à moins de la gratuité qui est difficilement réalisable dans le contexte économique actuel, l’immense majorité ne pourra accéder à ce traitement. Si l’on ne guérit pas du SIDA, ce n’est plus une sentence de mort grâce aux avancées de la recherche scientifique.

L’accès aux traitements antirétroviraux qui permettent de prolonger l’espérance de vie des malades du sida est un gros problème particulièrement dans les pays en développement à cause du coût, toujours hors de portée de la grande majorité des personnes concernées, malgré les baisses très substantielles des prix.

Si l’intérêt de ce traitement est incontestable, il serait à notre avis suicidaire de faire du seul accès une fixation, et ne rien mettre en œuvre pour que les personnes infectées non malades n’évoluent pas vers la maladie. Les conclusions de recherches scientifiques offrent dans ce sens des pistes de solutions.

C’est le cas des conclusions des études qui confirment l’intérêt et l’importance de la nutrition et des micro nutriments(vitamines, minéraux et oligo-éléments). pour le bon fonctionnement du système immunitaire
‘’Les aspects nutritionnels du virus VIH/SIDA ont été longtemps ignorés. L’attention s’est toujours centrée sur les médicaments’’ ’‘dixit Kraisid Tontisirin, Directeur de la division de l’alimentation et de la nutrition de la FAO’’.

De la réalité des chiffres.

Avant la grande offensive actuelle en matière de traitement antirétroviral , il y a deux ans en Afrique sur 4.000.000 de personnes éligibles aux ARV seules 50.000 y avaient accès ; une goutte d’eau. Le drame est que même avec le THREE BY FIVE on ne pourra prendre en charge que la moitié des 6000 000 qui ont un besoin urgent d’ARV. Rappelons qu’environ 3.000.000 de personnes meurent du SIDA.
Dès lors qu’à l’heure actuelle près de 3.000.000 personnes meurent chaque année du SIDA en Afrique subsaharienne, on ne peut que se rendre à l’évidence que ce n’est pas l’accès aux ARV qui sera la seule et vraie solution de l’équation de la pandémie, si rien n’est mis en œuvre pour que les personnes infectées non malades , n’évoluent pas vers la maladie.

Au niveau du Burkina Faso c’est le même triste constat qu’au niveau africain où on estime à 60 000 le nombre de personnes éligibles aux ARV dont 3000 sous traitement en fin décembre 2004, avec l’objectif de 7000 patients supplémentaires en 2005 selon le Dr Bigirimana (SIDWAYA du jeudi 13/01/05, page 15)
En clair en 2005 nous serons à 10.000 patients sous ARV, pendant que 50.000 autres seront en attente si la situation est gelée. Dans ces conditions l’accès tous aux ARV reste posé. Dans le même contexte des difficultés d’accès de tous aux ARV, l’initiative THREE BY FIVE en est une illustration parfaite. Sur 6.000.000 de personnes éligibles aux ARV, la communauté internationale se fixe comme objectif au niveau mondial de mettre sous traitement la moitié, soit 3.000.000 en 2005.

Progrès et limites des traitements antirétroviraux

Selon le professeur Jean François Delfraissy (CHU Bicêtre)’’ l’infection à VIH a connu une véritable révolution thérapeutique depuis la prescription des traitements antirétroviraux en association. Aucune discipline médicale n’avait vu jusqu’ici un changement thérapeutique aussi rapide et efficace qui, en quelques années, a transformé le SIDA, maladie mortelle, en une maladie chronique.’’
Par ailleurs la problématique du traitement antirétroviral tel qu’il ressort dans un dossier SIDA (Sciences & Vie, décembre 2002) est, qu’avec les multithérapies tout n’est pas réglé.

En effet si l’on ne guérit pas du SIDA, on n’en meurt plus forcément aujourd’hui grâce aux traitements antirétroviraux. Les traitements antirétroviraux ont permis une réduction spectaculaire de la morbidité et de la mortalité à l’infection à VIH, la transformant en une infection chronique. Aujourd’hui les trithérapies parviennent même à baisser cette charge virale à un seuil presque indétectable.

Si beaucoup de patients infectés par le VIH ont vu leur état s’améliorer avec les multithérapies certains n’y répondent pas correctement. Malgré le traitement, le taux de CD4 ne remonte pas d’une manière satisfaisante.
En effet deux critères permettent de mesurer l’efficacité des traitements : la remontée du taux des lymphocytes CD4, les globules blancs, piliers du système immunitaire, et la baisse de la charge virale.

Ainsi, un des problèmes émergeant du traitement antirétroviral est l’immunocompétence limitée. L’immunocompétence limitée est l’incapacité du traitement à obtenir une remontée significative ou satisfaisante du taux des CD4, qui concrétise la restauration du système immunitaire.

Cette immunocompétence limitée des multithérapies dans certains cas expliquerait le fait que le patient soit obligé de prendre le traitement toute la vie.
De toutes les façons aucun scientifique ne s’hasarde à faire des projections sur le résultat à long terme du traitement antirétroviral au regard de sa morbidité propre.
Le rôle incontournable du système immunitaire dans la lutte contre le VIH est établi. Tous les essais de vaccin ont pour objectif la stimulation du système immunitaire, seul capable de lutter contre le virus. C’est connu que les lymphocytes-T cytotoxiques sont capables de détruire les cellules infectées par le VIH. Le cas des prostituées de Nairobi confirme l’importance de ces lymphocytes. Ces dernières auraient un taux anormalement élevé de ces lymphocytes T cytotoxiques.

Un des objectifs du vaccin thérapeutique selon le professeur Michel Kazatchkine (Directeur de l’Agence Nationale de Recherche sur le SIDA une interview publiée dans JA l’Intelligent n° 2197 du 16 - 22 février 2003.) est ‘’qu’il soulagera les séropositifs dans un premier temps, en leur permettant de suspendre les trithérapies, qui sont très contraignantes et entraînent de lourds effets secondaires parfois très mal supportés’’.
Cette suspension sera possible parce que le vaccin thérapeutique permettrait une bonne restauration du système immunitaire contre le VIH.

Le professeur Luc Montagnier qui était l’invité du Journal de 13 h de la RNB le 16 décembre 2001 après la CISMA confirme le même constat. Au cours du même entretien il a également reconnu l’immunocompétence incomplète du traitement antirétroviral.
Par ailleurs le professeur Montagnier confirme l’immunocompétence limitée du traitement antirétroviral dans une interview parue dans NUTRANEWS Juin 2002. Parlant de l’immunocompétence de la trithérapie, il dit ‘’la trithérapie seule même après plusieurs mois ne fait pas remonter ces paramètres du système immunitaire ou le fait très lentement ‘’.

S’agissant spécifiquement des problèmes du traitement antirétroviral, le professeur Jean François Delfraissy dit que ‘’l’efficacité des multithérapies a un coût que l’on apprécie quotidiennement en termes de tolérance, de toxicité et d’acceptabilité du traitement par les patients’’. Comprendre les éléments déterminant de ce coût est un enjeu essentiel.
‘’ En effet le prix à payer peut se traduire par des effets secondaires plus ou moins importants à supporter, en particulier au niveau des anomalies métaboliques qui rendent difficile la perspective d’un traitement continu sur de nombreuses années, mais aussi par un certain nombre d’échecs thérapeutiques’’.

Les anomalies thérapeutiques associées aux antirétroviraux ont un impact important du fait de leur fréquence, de leur sévérité et des risques cardiovasculaires à long terme qu’elles font craindre. Elles concernent le métabolisme des glucides et/ou des lipides.
Le traitement antirétroviral des patients infectés par le VIH est devenu complexe et il implique la prise en compte de multiples facteurs selon les patients d’où la nécessité de l’individualisation au traitement ; est-ce le cas en Afrique ?

S’agissant précisément de la complexité du traitement antirétroviral , selon le Dr Cécile Goujard de L’ANRS(Agence Nationale de la Recherche sur le Sida en France) la difficulté est de trouver la bonne combinaison- 3 molécules sur 15 , ou sur les 13 de la nomenclature de l’OMS. La bonne combinaison ! c’est tout dire.Ces propos du Dr Goujard ont été tenus dans le cadre de l’émission Allo Docteur sur RFI.

A l’heure actuelle, l’objectif du traitement antirétroviral est de diminuer la mortalité et la morbidité grâce à une prévention et/ou une restauration du déficit immunitaire induit par l’infection à VIH. Or les traitements antirétroviraux eux-mêmes exposent à une morbidité propre notamment à moyen et long termes.

L’utilisation au long cours des traitements antirétroviraux induit fréquemment des effets indésirables (en particulier des anomalies métaboliques et lipodystrophies) qui diminuent la qualité de vie des patients. Ces effets indésirables peuvent entraîner une adhésion incomplète au traitement, ce qui favorise la sélection des souches virales résistantes et limite considérablement les options thérapeutiques.

Cependant, le prescripteur et le patient ne doivent pas oublier que l’infection à VIH reste potentiellement létale et nécessite un traitement continu au long cours pour obtenir un contrôle virologique et immunologique.

SIDA et pauvreté

Il est clair que la problématique du SIDA est liée à la lutte contre la pauvreté, au regard du rôle clé reconnu de la nutrition. La caractéristique majeure de l’Afrique subsaharienne où sévit la pandémie du VIH/SIDA, est la pauvreté.

La lutte contre la pauvreté par contre peut permettre une avancée significative avec l’amélioration du statut nutritionnel des personnes séropositives ou malades du SIDA. 70% des PVVIH et malades du SIDA vivent en Afrique subsaharienne dont, la grande caractéristique est la pauvreté. 45% des burkinabé vivent en dessous du seuil de la pauvreté.

Le premier pas dans la lutte contre la pauvreté commence par l’accès à une alimentation saine et équilibrée pour tous, et particulièrement pour les PVVIH et malades du SIDA.
Il est scientifiquement établi que la malnutrition d’une manière générale affaiblit l’organisme et favorise le développement de n’importe quelle maladie, particulièrement l’infection à VIH.

Si certaines personnes semblent privilégier la lutte contre la pauvreté, la déclaration conjointe de la FAO et de l’OMS publiée le 25 février 2003 Genève/Rome confirme le bien fondé de cette approche, puisqu’il est fait état du rôle clé de la nutrition pour contrer le VIH/SIDA http://www.who.int/mediacentre/releases/2003/p218/fr/print.html.

La déclaration parle de freiner la progression de l’infection. Pourquoi ne pas opter pour la supplémentation nutritionnelle pour contrer le VIH/SIDA ?
Rappelons que dans le cas spécifique du VIH/SIDA qu’on est d’abord infecté et que l’infection progresse vers la phase maladie dénommée SIDA. Ainsi en clair on n’attrape pas le SIDA. On est infecté, et c’est l’infection qui progresse vers le SIDA.

A défaut de pouvoir accéder aux ARV, pourquoi ne pas ralentir la progression de l’infection ?
Les études confirment sans ambiguïté l’importance de la nutrition et de la supplémentation en micro nutriments. C’est d’ailleurs du fait de la malnutrition, qu’en Afrique le délai entre l’infection et la maladie est très court.

Siaka SY,
Naturothérapeute

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