Actualités :: Action sociale : Lancement du mois de la solidarité 2004

Chers Burkinabè,

Chers étrangers vivant au Burkina Faso,

Nous nous accordons tous aujourd’hui à reconnaître que notre monde est marqué par la montée des inégalités entre Etats d’une part et entre individus d’autre part à l’intérieur des Etats.

L’une des caractéristiques de ce monde également est la pauvreté notamment dans les pays en développement considérée comme l’une des plus grandes menaces pour la stabilité du monde.

C’est pourquoi l’exigence d’une nouvelles solidarité mondiale pour relancer l’aide au développement s’avère nécessaire.

Au Burkina Faso, Son excellence M. le président du Faso a placé son programme politique sous le signe de la solidarité. En effet, un des axes stratégiques de ce programme est, je cite, "construire une société encore plus solidaire qui affirme le leadership national, assure plus de qualité dans la vie des Burkinabè, tout en partageant plus équitablement les fruits de la croissance" fin de citation.

Toute chose qui traduit l’importance particulière accordée par les plus hautes autorités de notre pays à cette valeur humaine.

En traduction de ce programme et dans le cadre de sa mission, mon département a initié "le mois de la solidarité" comme un moment d’interpellation, d’invite à une prise de conscience sur la question de la solidarité, facteur de cohésion sociale.

Les actions publiques qui sont menées dans le cadre de notre politique de solidarité ont pour finalité d’exprimer et de réguler les interrelations sociales, c’est-à-dire les obligations des individus d’un espace social donné, les uns envers les autres, et chacun à l’égard de tous.

En ce sens tout Burkinabè, ou toute personne vivant sur le sol burkinabè doit s’impliquer dans la promotion de la solidarité nationale.
La première édition organisée en novembre 2003 a, au delà de l’adhésion dont elle a fait l’objet de la part des populations, permis de mobiliser des ressources au sein de la communauté au profit de la communauté. En effet, les conditions volontaires obtenues ont servi au financement d’actions au profit des groupes défavorisés : personnes âgées, personnes handicapées, enfants orphelins de Sida et autres enfants vulnérables.
Cette expérience témoigne à souhait que la solidarité entre Burkinabè d’abord et ceux vivant au Burkina Faso ensuite, est à même de résorber la souffrance et les privations multiformes que connaissent de nombreux groupes sociaux vivant dans le dénuement.

C’est fort de la conviction que la solidarité sociale est déterminante dans notre pays, quête quotidienne de paix, de sécurité humaine et de cohésion sociale et, au regard des acquis de la première édition que mon département, avec l’appui des plus hautes autorités de notre pays, organise du 16 décembre 2004 au 15 janvier 2005, la 2e édition du mois de la solidarité.

Placé sous le thème "solidarité et partage pour le bien-être de la communauté", le mois de la solidarité 2004 sera particulièrement marqué par une semaine de partage. Elle sera l’occasion pour chaque citoyen burkinabè ou l’étranger vivant au Burkina Faso de poser un acte de générosité et d’amour envers autrui ou vis-à-vis d’une tierce personne ou d’un groupe défavorisé.

A la veille de ce mois de la solidarité, je lance donc à tous, un appel de solidarité et de responsabilité pour faire bannir l’individualisme, l’égoïsme dans notre société et venir en aide aux plus démunis. Il s’agit là d’un devoir citoyen en même temps qu’un acte de raison, de paix et de renforcement de notre désir de vouloir vivre ensemble dans l’entraide.

Naturellement, je forme l’espoir qu’au terme de ce mois, chacun se sente utile à l’autre, à son semblable, et intimement concerné par la souffrance de certains de nos concitoyens.

C’est sur cet espoir que je déclare lancé, le mois de la solidarité édition 2004.

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