Actualités :: Université de Ouagadougou : Le dernier virage de la refondation (...)
Joseph Paré

Le président de l’Université de Ouagadougou a prononcé le message ci-dessous à l’occasion de la rentrée universitaire. Il fait le bilan de l’année écoulée et trace les repères pour l’année académique qui commence.

La rentrée universitaire 2004-2005 m’offre l’occasion de m’adresser à toute la communauté universitaire (enseignants, chercheurs, étudiants, personnel ATOS et partenaires au développement) afin que tous ensemble nous envisagions, avec sérénité, l’année académique nouvelle qui commence.

Je voudrais avant tout, rendre hommage à tous les acteurs de notre institution qui, tout au long de l’année écoulée , ont contribué d’une manière ou d’une autre, au bon déroulement de l’ensemble des activités pédagogiques et académiques de la maison commune.

Je tiens à saluer l’abnégation et la disponibilité de tous, qui nous ont permis d’enregistrer une fois de plus d’importants acquis, marqués par des résultats internes satisfaisants.

Lors de ma prise de fonction à la tête de notre institution, j’annonçais que je ferai en sorte que, dans la complémentarité des efforts, nous puissions bâtir une université au sein de laquelle la gestion des rapports se fonde sur la place que chacun occupe. Je constate aujourd’hui , que grâce à la stabilité et à la paix retrouvée et grâce aux efforts fédérés des uns et des autres , nous sommes sur la bonne voie pour le parachèvement de la refondation.

Malgré les efforts considérables et remarquables déployés tant par l’Etat que par nos partenaires , l’Université de Ouagadougou demeure toujours confrontée à beaucoup de difficultés, caractérisées par l’insuffisance des moyens humains et matériels, mais aussi et surtout par des problèmes de gouvernance, de reconnaissance et de valorisation de sa place et de son rôle dans le développement de notre pays. Nous en sommes conscients et c’est pourquoi nous nous attelons à trouver les solutions idoines et durables aux facteurs limitants de l’épanouissement véritable de notre institution commune.

" Un outil de gestion rationnelle"

Ainsi, au plan administratif, nous avons pu déterminer des dysfonctionnements et des goulots d’ étranglement et travaillons sans relâche au renforcement et à l’enracinement de la bonne gouvernance au sein de l’université. Nos différentes instances de décision nous permettront sans nul doute d’atteindre nos objectifs en matière de renforcement de la bonne gouvernance et de meilleure maîtrise des programmes de formation et de recherche.

A cela il faut ajouter les multiples efforts consentis pour le renforcement de la capacité institutionnelle avec la finalisation du plan stratégique quinquennal de développement de l’université. Ce sera un outil de gestion rationnelle au double plan de la mobilisation des ressources et du fonctionnement démocratique de notre institution.

Au plan académique, la généralisation du système d’enseignement modulaire à tous les cycles de formation nous a une fois de plus permis d’enregistrer de bons résultats. Cela ne doit pas empêcher d’examiner le fonctionnement de l’ensemble du système d’enseignement modulaire, d’en détecter les dysfonctionnements éventuels afin de le consolider.

Ces résultats très encourageants sont également à mettre au compte des efforts déployés aux plans humain et infrastructurel par les autorités gouvernementales et les partenaires de la coopération au bénéfice de l’université. Après les amphithéâtres Syrte et de l’Union Africaine acquis grâce à la coopération libyenne, l’Université de Ouagadougou bénéficie dès cette rentrée 2004-2005, de deux autres de 1000 et 1200 places construits sur fonds propres de l’Etat burkinabè. Toutes ces infrastructures viendront, à coup sûr, résorber un tant soit peu les difficultés de plus en plus récurrentes en matière de capacités d’accueil.

La remarquable performance de nos enseignants aux sessions 2004 du CAMES atteste , si besoin en était, de la qualité, maintes fois reconnue, de la formation et de l’emploi par la création de filières professionnalisantes et de pôles d’excellence à vocation régionale. Tout cela nous conforte dans notre volonté de travailler davantage pour garantir l’efficacité de notre système d’enseignement supérieur.

" Recherche utilitaire pour le développement du Burkina"
Certes, nous avons enregistré des acquis , mais beaucoup reste encore à faire. Aussi nous engageons-nous à préserver ces acquis et à poursuivre les efforts déjà entrepris à tous les niveaux dans le cadre du parachèvement du processus de la refondation à travers le dialogue et la concertation de toutes les composantes de la communauté universitaire.

L’année 2004-2005 qui s’annonce sera riche en activités, marquée par l’organisation de plusieurs manifestations et rencontres internationales parmi lesquelles le Sommet de la Francophonie auquel l’université prendra une part active, l’installation de la chaire de la Francophonie, la remise du diplôme de docteur Honoris Causa au Secrétaire général de la Francophonie, la pose de la première pierre de l’IBAM à Ziniaré... Toutes ces activités coïncident avec la déclaration du 30e anniversaire de notre université. J’invite par conséquent toutes les composantes de notre institution, à s’impliquer pour donner à tous ces événements une chance de succès.

Chers enseignants, chercheurs et étudiants, l’année qui commence viendra certainement avec son lot de difficultés aussi bien au plan académique, pédagogique qu’administratif. Je vous exhorte, une fois de plus, à vous armer de courage, car seuls votre engagement, votre esprit de dialogue et de responsabilité, votre sens de discernement et votre volonté d’aller de l’avant seront déterminants dans la résolution des problèmes auxquels nous serons probablement tous confrontés. Pour ma part, je m’engage, dans la limite de mes moyens, à mettre tout en oeuvre et prendre toutes les dispositions nécessaires pour un bon déroulement de l’année 2004-2005.

Je reste convaincu, qu’en fédérant nos énergies pour la cause commune, nous parviendrons à la réalisation de nos objectifs qui sont, entre autres, de garantir à la jeunesse burkinabè sa chance d’accéder à un enseignement de qualité et à la société tout entière des résultats importants d’une recherche utilitaire pour le développement du Burkina Faso.

Bonne et heureuse année universitaire 2004-2005 !

Le président de l’Université de Ouagadougou

Pr Joseph PARE

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