Actualités :: Promotion de la médecine traditionnelle : Frayer avec le moderne

Pour la deuxième année consécutive, le Burkina Faso célébrera la Journée africaine de médecine traditionnelle le 31 août 2004.

En prélude à cet événement, une conférence de presse, qui a consacré le début d’une série d’activités, a été animée par la Direction générale de la pharmacie, du médicament et des laboratoires le 24 août 2004 aux environs de 9 heures dans ses locaux.

Le secteur de la médecine traditionnelle se caractérise par un manque d’organisation efficiente au sein de ses acteurs. Pourtant l’unanimité se dégage autour de son apport considérable dans la lutte contre les maladies dont souffre nos populations. Nos chefs d’Etat réunis en 2001 à Lusaka l’ont relevé avec insistance. C’est ainsi que l’OMS et l’Union africaine ont conjointement institué la célébration de la Journée africaine de médecine traditionnelle tous les 31 août. Après celle de l’année précédente, notre pays célébrera à nouveau cette journée qui est placée cette année sous le thème : "Développer avec la médecine traditionnelle, les programmes de santé en Afrique".

Il va sans dire que les promoteurs des substances organiques souhaitent trouver une place de choix dans notre système sanitaire. Cette conférence de presse, qui a consacré le début d’une série d’activités, a été animée par le directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires, Mamadou Compaoré et deux de ses collaborateurs notamment le directeur de la Promotion de la médecine et de la Pharmacopée traditionnelle, Jean-Baptiste Nikièma et le représentant de l’OMS, David Kyelem.

Ne pas tradipraticien qui veut

Citant l’OMS, le docteur Jean-Baptiste Nikièma a tenu à relever que le tradipraticien est une personne reconnu par la société comme compétent pour dispenser des soins sur des connaissances transmises par les ancêtres et reprises de génération en génération. A la lumière de cette définition, le dépositaire du savoir médical traditionnel doit avoir un domicile fixe et reconnu comme tel par sa société de laquelle il tire sa légitimité. Selon le docteur Compaoré, son institution s’est engagée dans une démarche participative avec les différentes structures des tradipraticiens pour mieux organiser le secteur de la médecine traditionnelle pour le rendre plus efficient. Entre autres objectifs on peut citer l’harmonisation des prix, la résolution du problème de dosage, la rupture avec des pratiques tenaces mais contre-productives et l’homologation des produits.

Hormis la célébration proprement dite de la journée du 31 août au cours de laquelle des exposés, des échanges et des remises de prix auront lieu. Deux autres grandes activités sont au programme. Il s’agit de l’atelier de formation des tradipraticiens de santé sur les bonnes pratiques de récoltes et de séchage des plantes médicinales qui se tiendra aujourd’hui et une exposition sur la médecine traditionnelle du samedi 28 au mardi 31 août 2004.

Si nous sommes inondés des produits de la médecine traditionnelle d’autres pays lointains comme la Chine, c’est parce que ce secteur reste au stade informelle dans notre pays. Dans un domaine où chacun veut rester fidèle à sa technique gardée dans le plus grand secret, l’accent doit être mis sur la formation pour que les uns et les autres réalisent la nécessité d’inculquer d’autres valeurs à même de les rendre plus compétives devant la modernisation effrénée de la médecine.

Abdou Karim Sawadogo
Observateur Paalga

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