Actualités :: Gestionnaires des ressources humaines : "Notre raison d’être ? La (...)

Dur, dur pour une entreprise de réaliser ses objectifs sans
une bonne gestion des ressources humaines. La machine finit
par se gripper et l’entreprise pourrait même péricliter.
L’Association burkinabè des gestionnaires de ressources
humaines (ABGRH) semble l’avoir bien compris. Elle
organise des journées de réflexion, les 17 et 18 juin, à
Ouagadougou.

Le président de l’ABGRH, Seydou Marcel Konkobo, a décrit le
mécanisme global de recherche de la performance dans les
entreprises et institutions : "La raison d’être, l’essence de
l’existence de notre fonction est de rendre nos structures
compétitives", a-t-il déclaré. Mais cela suppose d’abord
"l’existence de ressources humaines compétentes". M. 
Konkobo s’empresse cependant d’ajouter que "ces
compétences à elles seules ne suffisent pas". "Il faut que
les ressources humaines les utilisent à bon escient afin
d’être performantes".

Mais "performer" nécessite une
synergie de plusieurs facteurs...
Les 2e Journées burkinabè des ressources humaines
ainsi ouvertes s’affichent comme "un cadre adéquat" pour
ausculter la donne actuelle, très souvent sujette à problèmes,
et tracer les sentiers de l’excellence. Deux conférences et
sept communications. Un panel d’experts venus de l’Algérie,
du Bénin, du Canada, de la France, du Sénégal et du
Burkina. Un défi aussi pour l’ABGRH : avoir un ancrage
national et continental.

Aujourd’hui, les entreprises sont "obligées d’être
compétitives si elles veulent avoir leurs parts de marchés
ou survivre", a déclaré le ministre de la Fonction publique et
de la Réforme de l’Etat, Lassané Sawadogo. Sous peine de
végéter à la périphérie de la mondialisation et des politiques
sous-régionales.

L’initiative de l’ABGRH apparaît ainsi
comme une soupape de sécurité pour les entreprises et
institutions qui évoluent dans un contexte socio-économique
et politique pas toujours sécurisé. Lassané Sawadogo a, à
ce sujet, rappelé un petit morceau du discours du Premier
ministre lors de la dernière assemblée générale des
sociétés d’Etat : "L’exigence de la bonne gouvernance au sein
des entreprises passe aussi par le développement des
ressources humaines". Selon le ministre de la Fonction
publique et de la Réforme de l’Etat, le gouvernement s’attelle
à intégrer le volet ressources humaines dans toutes les
activités de planification".

Après les premières Journées burkinabè des ressources
humaines, organisées en juillet 2002 à Ouagadougou, l’ABGRH
veut, cette fois, susciter un intérêt national sur "la gestion de la
performance dans les entreprises et institutions de
développement". En fait, "notre volonté de valoriser notre
fonction commence à s’ancrer dans nos préoccupations
quotidiennes", a constaté Seydou Marcel Konkobo. Reste à
donner une nouvelle impulsion à cette dynamique. La devise
de l’ABGRH s’inscrit d’ailleurs dans cette logique :
rassembler, former, valoriser, professionnaliser... pour que le
développement soit une réalité.

Par Hervé D’AFRICK


Abdelaziz Dali :"Il faut motiver les travailleurs"

Le président de l’Association algérienne des gestionnaires
des ressources humaines, Abdelaziz Dali, a animé hier, une
conférence portant sur "Compétences et management de la
performance en entreprise". Il donne ici des maillons
susceptibles de créer l’excellence.

"Il faut motiver les hommes et les femmes qui travaillent
dans les entreprises. Sans motivation, il ne peut y avoir de
performance. Cela implique évidemment que l’entreprise
s’inscrive dans un processus managérial correct. C’est -à-dire
avoir une vue précise de ses ambitions, confier la vision de
l’entreprise au personnel afin qu’il la prenne en charge. Il faut les
rémunérer, les mettre dans une spirale de progrès constant,
les aider à développer leurs compétences. Cela permet à
l’entreprise de gagner en terme d’efficacité, d’organisation et
de compétence.

Les travailleurs doivent également se sentir engagés dans
l’entreprise. Pour cela, ils doivent être en contact avec deux
types de personnes : le chef immédiat et le chef suprême. Si
ces derniers ne sont pas des leaders, c’est-à-dire que s’ils
ne savent pas conduire des hommes, pardonner, apprendre
aux autres, il sera difficile de réaliser les résultats envisagés
par l’entreprise.
Le management est très important dans la conduite des
affaires et dans la recherche de la performance".

Propos recueillis par Hervé D’AFRICK
Le Pays

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