Actualités :: Promotion des droits humains : "Le Burkina, un exemple de volonté (...)
Monique Ilboudo

Monique Ilboudo a présenté, le lundi 24 mai 2004, un rapport sur la situation des droits humains au Burkina devant la 35e session de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples, qui s’est tenue à Banjul.

Du 23 au 25 mai 2004, Madame Monique Ilboudo, ministre de la Promotion des droits humains, a pris part aux travaux de la 35e session de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples à Banjul, en Gambie, avec pour objectif essentiel de procéder à la présentation du rapport périodique sur l’état des droits humains au Burkina Faso.

Le Burkina Faso a ratifié la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples le 06 juillet 1984. L’article 62 de cette Charte oblige chaque Etat Partie à procéder au dépôt, tous les deux ans, devant la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples, d’un rapport sur la situation des droits de l’Homme dans chaque pays. C’est à ce titre qu’en 1998, un rapport initial fut déposé auprès de la Commission en mai 1999. Le rapport présenté le lundi 24 mai 2004 à partir de 9h30 est le 2e. Il fait le point des évolutions intervenues en matière de promotion et de protection des droits humains au Burkina Faso depuis octobre 1998.

Sur les 53 pays membres, 39 ont déposé leur rapport initial et 9 seulement, dont le Burkina Faso, sont à jour de leur obligation à ce niveau.

Pour la Commission africaine, l’objectif recherché à travers ces rapports est d’amener les gouvernements à toujours avoir en vue la problématique de la protection des droits humains dans leur politique gouvernementale.

Le Rapport du Burkina Faso est structuré en quatre parties : les droits civils et politiques, les droits économiques, les droits économiques sociaux et culturels, les droits des peuples et les devoirs stipulés dans la Charte africaine.

Le débat interactif qui a suivi la présentation du rapport a permis aux commissaires de l’apprécier et de poser plus d’une centaine de questions. La séance de travail consacrée aux réponses aux questions posées a permis à la ministre de la Promotion des droits humains d’édifier davantage les commissaires et les participants à la session sur le travail accompli et les immenses espoirs suscités par l’approfondissement de l’Etat de droit et de la démocratie au Burkina Faso.

Il en ressort que le Burkina Faso est un exemple en terme de volonté politique d’asseoir définitivement l’Etat de droit et d’accomplir au mieux les droits humains. Malgré la faiblesse des moyens disponibles, les résultats sont remarquables en termes de libertés publiques et de la transparence démocratique. Il est établi aujourd’hui qu’il n’y a aucun prisonnier politique ou d’opinion au Burkina Faso, que la liberté de presse a atteint des niveaux jamais égalés, que le multipartisme est intégral et que le débat politique est mené de façon démocratique au sein de l’hémicycle et dans les autres tribunes.

De manière générale, le rapport a décrit dans quelle mesure le Burkina Faso a mené sa politique afin d’apporter une plus grande garantie à ces droits, notamment à travers les réformes institutionnelles tendant à améliorer l’Etat de droit et le processus démocratique, les réformes des institutions de la justice, la lutte contre l’impunité, la lutte contre la corruption, etc.

Pour ce qui est des droits économiques, sociaux et culturels, le Burkina Faso est un pays aux ressources limitées et ne dispose pas toujours de moyens adéquats à ses espérances en matière de promotion des droits humains de ce secteur. S’il ne satisfait pas immédiatement à tous les droits économiques, sociaux et culturels de ses citoyens, on peut toutefois considérer les efforts constamment déployés par l’Etat burkinabè pour promouvoir ces droits, notamment dans les secteurs de l’éducation et de la santé.

Convaincu que la pauvreté est la non-satisfaction des droits humains fondamentaux, le Burkina Faso a adopté un Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté, et travaille à satisfaire les besoins essentiels de ses populations en eau potable, en service de santé, d’éducation..., à réduire leur vulnérabilité face aux crises de toutes natures, et l’inégalité entre les différentes régions et les différents groupes socio-économiques.

La présentation de ce rapport est un acte majeur dans la mise en œuvre des engagements internationaux souscrits. Outre cela, il s’agit d’une introspection, d’une évaluation critique de notre système de promotion et de protection des droits humains. En cela, et convaincu que l’œuvre humaine reste toujours perfectible, les observations utiles de la Commission permettront d’accomplir davantage les droits humains au Burkina Faso.

La directrice de la Communication et de la Presse ministérielle

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