Actualités :: Revalorisation des pensions françaises : Nos anciens combattants ont (...)

Les anciens combattants burkinabè, pensionnés de la France ont commencé à passer, mercredi 12 mai à la Caisse pour percevoir le rappel de leurs pensions récemment revalorisées par l’Hexagone. A Ouagadougou où 1000 anciens combattants doivent toucher leurs pensions à la Paierie de l’ambassade de France, l’affluence était faible, hier dans la matinée.

Les bénéficiaires dont les plus jeunes ont 70 ans environ et les plus âgées, 90 ans arrivaient au compte goûte à la Paierie de l’ambassade où des éléments de la gendarmerie assuraient le maintien de l’ordre.

La presse tenue à l’écart (il faut une autorisation spéciale pour accéder à l’enceinte de la Paierie) suivait les opérations devant le grand portail de la Paierie gardée par deux gendarmes et deux agents de sécurité de l’établissement.

Toutes nos tentatives de bénéficier de la précieuse autorisation d’accès au niveau de l’Office des anciens combattants qui délivrait le fameux document resteront vaines. Le Lt-colonel Roger Ouédraogo, patron des lieux était fort occupé et ses services montraient des signes de nervosité à notre insistance de pouvoir disposer du laissez-passer.

Le président de l’Association des anciens combattants, Mamadou Sanfo promettra d’examiner notre requête avant d’y renoncer finalement. Nous n’avons pas eu d’explications de sa part. L’attaché de défense de l’ambassade de France, le Lt-colonel Patrick Praud qui était venu constater l’état de déroulement de l’opération de retrait de numéros de paiements à l’Office des anciens combattants situé à quelques portées des bureaux de la Paierie de France nous apprend que c’est par "mesure de sécurité que seuls les anciens combattants sont autorisés à accéder à l’espace de paiement". Toujours est-il que nous pouvions d’après lui, les interviewer à la sortie ou à l’entrée de la Paierie.

A l’Office des anciens combattants, la joie se lisait sur les visages et c’est dans une relative discipline que les pensionnés vérifiaient leur ordre de passage sur les listes affichées sur un mur de la bâtisse principale puis pénétraient dans le bâtiment pour entrer en possession de leurs numéros de paiement. En effet, les pensionnés de Ouagadougou ont été répartis en groupe de 150 par jour pour faciliter les opérations de paiements. Hier c’était le tour du groupe 1 dont nombre d’inscrits n’étaient pas présents au moment de notre passage. Ceux qui étaient-là, se sont acquittés rapidement des formalités. ce qui a contraint les organisateurs à décider de prendre d’autres inscrits sur d’autres listes afin de gagner du temps. "L’affluence est faible pour le moment. Nous avons donc décidé de prendre ceux qui sont présents quelque soit le groupe afin de ne pas avoir des bousculades lors des prochaines journées", nous a confié le président Sanfo.

Le Lt-colonel Praud se réjouissait en plus de voir l’opération se dérouler sans difficultés majeures. "Des chaises et des bancs ont été installés pour faciliter le passage des anciens combattants à qui nous recommandons de se faire accompagner par des proches qui les aideraient à accomplir les formalités", a indiqué le Lt-colonel Praud.

Les sommes perçues ? Les bénéficiaires étaient avares en mots quand on évoquait la question. "Le montant n’est pas exceptionnelle. Il nous permettra de régler tout au plus quelques problèmes. Le plus important, c’est que ma femme bénéficie désormais de la réversion si je venais à mourir", commentera l’un d’eux, Norbert Bambara qui ajoute que comme bon nombre de bénéficiaires, il a droit à la pension proportionnel. "Quand je quittais l’armée française, je ne remplissais pas le nombre d’années nécessaires pour une retraite complète. J’ai eu droit à la proportionnelle. j’ai eu la chance de poursuivre ma carrière à la gendarmerie nationale burkinabè. Je suis heureux d’être encore en vie pour voir se réaliser cette revalorisation des retraités", renchérira notre interlocuteur. Cette opération qui se déroule concomitamment sur toute l’étendue du territoire national avec le soutien des bureaux du Trésor public nécessitera la bagatelle somme de 2,4 milliards de FCFA et est prévue pour s’achever le mercredi prochain.

Victorien A. SAWADOGO (visaw@yahoo.fr)
Sidwaya

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