Actualités :: "Le Burkina Faso a besoin des forces et des énergies de tous les (...)

Le 28 février 2004, l’Eglise de l’Alliance chrétienne (EAC) faisait la dédicace de son temple central de Ouagadougou sis Boulevard Tensoba, à côté du lycée scientifique. Son pasteur principal, Yacouba Sanon présente ici cette église protestante, se prononce sur le rôle du chrétien et évoque les malversations commises par deux pasteurs de l’Eglise de l’alliance chrétienne l’année dernière.

Sidwaya (S) : Présentez-nous l’Eglise de l’alliance chrétienne de Ouagadougou dont vous êtes le pasteur principal.

Yacouba Sanon (YS) : L’Eglise de l’alliance chrétienne s’est implantée à Ouagadougou en 1985 bien que cette dénomination existe depuis 1923. Elle est essentiellement basée à Bobo-Dioulasso. Le district de Ouagadougou est composé de cinq (5) églises. Il y a quatre (4) pasteurs et des missionnaires au niveau de l’église principale dont la dédicace a eu lieu le 28 février 2004. On peut évaluer à environ 550 fidèles, l’ensemble des membres de l’Eglise de l’alliance chrétienne du district de Ouagadougou. Nous comptons au fil des ans, nous implanter dans les différents quartiers de la ville.

S. : Sous quel signe l’Eglise de l’alliance chrétienne de Ouagadougou a placé la célébration de la Pâque 2004 ?

YS : Nous avons placé cette célébration sous le signe de la victoire et de la délivrance pour l’Eglise, Pâques signifie la libération de l’homme par le don du salut en Jésus Christ. En ce jour, tout chrétien doit se souvenir que Dieu l’a sauvé en rachetant ses péchés sur la croix et en lui donnant la vie éternelle. Ainsi, nous devons marcher dans la sérénité à la suite de notre Seigneur qui est ressuscité. Tout chrétien doit donc cultiver une nouvelle de vie. Partout, il doit incarner le Seigneur Jésus Christ. Je profite pour appeler tous les chrétiens à l’unité afin que nous puissions ensemble travailler au salut des âmes. Le Burkina Faso a besoin de leur force et de leur énergie sur tous les plans.

Les chrétiens sont appelés à participer au développement spirituel, social et économique du pays. Ils doivent s’engager pour le bien-être des populations et lutter contre la misère qui sévit autour d’eux.

S. : Quels sont les rapports de l’Eglise de l’alliance chrétienne avec les autres dénominations protestantes ?

YS : L’existence des différentes dénominations protestantes est un fait historique et il faut le prendre comme tel. Dans notre pays, il y a assez de dénominations. L’Eglise de l’alliance chrétienne ne perçoit pas cela d’un mauvais œil. Elle croit que celles-ci sont appelées à travailler ensemble. Chacune d’elles insiste sur un aspect particulier de la parole de Dieu. Leur enseignement permet à l’Eglise protestante ou évangélique d’accomplir son œuvre. L’Eglise de l’alliance chrétienne est membre de la Fédération des Eglises et Missions évangéliques (FEME). Elle collabore étroitement avec les autres dénominations au sein de cette structure. Ainsi, elle prend part aux différentes rencontres et activités prévues par la fédération. Notre église entretient également des relations avec des églises qui ne sont pas membres de la FEME.

Nous partageons nos expériences et nos compétences dans le cadre de l’évangélisation et de l’édification des fidèles.

S. : Il y a deux pasteurs de l’Eglise de l’alliance chrétienne qui ont été arrêtés l’année dernière pour escroquerie. Comment votre Eglise a traité cette affaire et quels sont les enseignements de ces tentatives matérielles de plus en plus récurrentes ?

YS : Ce problème d’escroquerie a non seulement choqué l’Eglise de l’alliance chrétienne mais au delà, tous les évangéliques. Il s’agit des pasteurs Narcisse Tamini et Abdias Bonzi qui ont été incriminés pour escroquerie.

L’affaire a été réglée au sommet de l’Eglise de l’alliance chrétienne. Ces deux pasteurs ont été radiés de la liste des pasteurs de notre Eglise. Ce qui veut dire que leur action n’est pas cautionnée par l’église et ne le sera jamais. Les pasteurs sont des serviteurs de Dieu, par conséquent, ils doivent se contenter d’exercer leur ministère. Ils ne doivent pas chercher à s’enrichir et surtout par des voies détournées. La parole de Dieu est claire là-dessus et combat cette manière de se conduire.

Cette malversation interpelle l’Eglise à la prudence dans la gestion et dans la conduite des biens de ce monde. Si chaque pasteur se contente de ce qu’il a et compte sur la fidélité de Dieu, ses besoins seront pourvus.

Sidwaya

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