Il n’est assurément pas prudent de traverser la zone de la ZACA, la nuit tombée. Une jeune fille l’a appris à ses dépens le week-end dernier, alors qu’elle rentrait à domicile après une visite à un proche.
En effet, elle circulait lorsqu’un jeune homme sorti de la prénombre se jeta sur elle sans autre forme de procès.
Le mauvais garçon lui a arraché son sac qui contenait une petite somme d’argent, un portable et des papiers. Il ne se faisait pas tard, mais ses appels à l’aide sont restés vains car les usagers de la voie publique étaient plutôt rares et il n’y avait aucun riverain.
La jeune fille n’avait donc que ses yeux pour pleurer. Mais on peut dire qu’elle a eu beaucoup de chance quand on sait que le malfrat aurait pu jeter son dévolu sur sa mobylette P.50 Ninja, flambant neuf.
La demoiselle peut s’estimer veinarde d’avoir échappé au pire.
Au-delà de ce fait banal de vol à l’arrachée se pose encore le problème des agressions nocturnes dans la zone de la ZACA.
Les citadins doivent garder en tête une fois pour toutes que tant que la zone ne sera pas sécurisée, il faudra éviter de s’y aventurer.
Ouaga 2000 : Le bitume sera bientôt "charcuté"
S’il y a bien quelque chose que les occupants de la zone commerciale ne sont pas prêts d’oublier, ce sont les désagréments qu’ils ont dû subir lors de la pose du réseau d’égouts.
Après les grands détours qu’ils ont eu à effectuer pour rejoindre leur service, ils ont été confrontés à des bitumes très mal refaits qui ont causé leur lot de malheurs.
Heureusement qu’il ne s’agit plus que de mauvais souvenirs. On apprend qu’en son temps, le premier responsable de l’ONEA et ses plus proches collaborateurs furent convoqués au ministère des Infrastructures pour s’expliquer.
Ils avaient alors jeté la pierre sur l’autorité, qui n’avait jamais songé à une éventuelle planification quant aux différents réseaux souterrains (SONABEL, ONATEL, ONEA).
S’il n’y a plus véritablement problème pour ce qui est du réseau d’égouts du centre-ville, les résidents de Ouaga 2000 doivent trembler, car dans leur zone, il est prévu que le bitume soit "charcuté" au milieu.
Car, les autres réseaux ayant déjà occupé les bas-côtés, il n’y a plus d’autres solutions.
Par contre, du côté de la ZACA, il semble que toutes les précautions aient déjà été prises, et tant que tous les réseaux ne seront pas mis en place, aucune autorisation de construire ne sera délivrée. On comprend alors pourquoi rien n’est dit jusque-là aux bénéficiaires qui s’impatientent d’investir, dans la zone.
6e édition de la fête de la bière : Les mineurs ne seront pas les bienvenus
Du 28 avril au 8 mai 2006 se tiendra la 6e édition de la fête de la bière à Ouagadougou. Un rendez-vous auquel les disciples de Bacchus ne se font pas prier pour prendre part.
Malheureusement, à leurs côtés, on a souvent remarqué la présence de nombreux mineurs, ce qui a parfois gâché la fête, et il y a eu de nombreuses critiques comme l’année dernière par exemple.
Prenant en compte ces avis, les organisateurs de ce rendez-vous du malt et du houblon ont décidé de se retrouver cette fois-ci sur le site du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO).
En ces lieux, ils espèrent verrouiller les entrées et empêcher ainsi l’accès aux mineurs, qui ne seront pas les bienvenus.
Si cela venait à se réaliser, ce serait une très bonne chose, car on n’a pas idée de permettre à des mineurs de fréquenter des lieux où ils n’ont pas leur place.
Maintenant, ce qu’il faut craindre, c’est que la fête ne connaisse pas son engouement habituel avec ce changement de lieu, car quoi qu’on dise, le site du SIAO n’est pas la porte d’à côté et ce ne sont pas les organisateurs du festival de viandes de Ouagadougou (FESTIVO) qui diront le contraire, eux qui après avoir débuté leur rencontre sur le site sus-cité, ont dû rappliquer à la Maison du peuple. Mais comme chacun a sa chance...
A la BNSP 18 alertes motivées
La première compagnie de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) a enregistré dix-huit alertes motivées au cours de la semaine du 3 au 9 avril 2006.
Par alerte motivée, il faut comprendre qu’il s’agit d’un appel à la BNSP et lorsque les hommes arrivent sur place, ils se rendent compte que les accidentés ne sont plus sur les lieux.
Les statistiques nous apprennent qu’il y a eu 23 évacuations sanitaires, avec 2 décès. Dans le registre des accidents de la circulation, nous avons repertioré :
21 cyclomotoristes victimes d’accrochages avec des automobilistes ;
61 propriétaires d’engins à deux roues ont eu des chocs entre eux ;
1 piéton a été écrasé par une voiture ;
26 individus sont tombés tout seuls de leur monture ;
une voiture a percuté un objet fixe, blessant ses trois occupants.
L’Observateur
