Actualités :: Filière miel au Burkina Faso : Bientôt des référentiels de formation

Le Secrétariat technique de l’agriculture (STA) tient ce lundi 6 février 2023, à Ouagadougou, un atelier de démarrage de l’élaboration des référentiels de formation au profit des métiers de l’apiculture. L’élaboration de ces référentiels permettra de renforcer les capacités techniques et opérationnelles des centres de formation à travers l’appui au développement de curricula, la mise en place d’incubateurs dans les métiers de l’apiculture.

Le gouvernement burkinabè à travers le ministère en charge des ressources animales a placé au cœur de ses actions le développement du secteur apicole. La mise en œuvre du Projet d’appui au développement du secteur de l’élevage au Burkina Faso (PADEL-B) s’inscrit dans cette dynamique. Pour ce qui concerne la filière miel, le gouvernement a mis en place un plan de surveillance des résidus de pesticides et d’antibiotiques dans le miel.

Il a obtenu un agrément de la commission de l’UE pour exporter le miel vers les pays membres de l’UE, a réalisé un répertoire d’apiculteurs et la caractérisation de leurs exploitations, mis en place l’interprofession miel et élaboré un référentiel technico-économique de la filière apicole, une stratégie nationale de développement durable de l’apiculture assorti d’un plan d’action qui a été validé, etc.

Avant de se retirer, le secrétaire général du ministère en charge de l’agriculture a sacrifié à la traditionnelle photo de famille

En dépit des efforts consentis, force est de constater qu’au niveau national, il n’existe pas encore à l’instar des autres filières, un document de stratégie et de référentiel technico-économique. Sur proposition de l’interprofession miel et des services techniques de l’agriculture, il a été jugé nécessaire d’élaborer quatre référentiels de formation (curricula) qui seront implantés dans les centres/écoles de formation.

L’atelier de ce jour, qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’appui à la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest-volet Burkina Faso (PACAO-BF), marque le top départ de l’élaboration de ces curricula. Selon le représentant du projet, Seydou Namangué, l’élaboration de ces curricula et la mise en place d’incubateurs dans les métiers de l’apiculture permettront de renforcer les capacités techniques et opérationnelles des centres de formation professionnelles. Ils seront d’un grand bien pour les centres et écoles de formation professionnels au Burkina Faso qui excellent dans le développement du secteur agro-sylvo-pastoral.

La CCI-BF a co-financé à hauteur de 500 millions de francs CFA le PACAO-BF, a informé le représentant du coordinateur, Seydou Namangué

Le secrétaire général du ministère en charge de l’agriculture, Wendné Victor Bonogo, a rappelé l’importance de la filière miel dans l’économie du pays. En effet, a-t-il fait savoir, au jour d’aujourd’hui, environ 16 000 personnes sont engagées dans cette filière et parmi ceux-ci, il y a 28% de femmes. Près de 1000 tonnes de miel sont exportées par an pour environs trois milliards de francs CFA de chiffre d’affaire.

« Quand on regarde ces chiffres, on se rend compte que l’apiculture est une activité qui peut nous apporter beaucoup de revenus et qui peut contribuer énormément à notre économie. Je pense que c’est conscient de cette réalité que les plus hautes autorités ont, à un moment donné, décidé de mettre en place le STA qui doit travailler pour donner de l’impulsion à ce secteur de l’élevage pour que nous puissions mieux nous organiser afin d’avoir des produits qui soient suffisamment compétitifs sur le marché », a-t-il déclaré.

Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, Victor Bonogo, a demandé aux techniciens de la disponibilité et de l’assiduité pour sortir un référentiel de qualité

Au regard du grand espoir porté en cette filière, M. Bonogo espère qu’à l’issue de cet atelier, on ait un programme et une ingénierie pédagogique afin de préparer les candidats aux examens à titre professionnel. « Pour terminer, je m’adresse particulièrement à vous pour la mission et le travail que vous avez à faire. Cela va nous demander de la disponibilité, de l’assiduité pour pouvoir nous consacrer à cet exercice pour nous permettre d’avoir un référentiel de qualité et dans un délai acceptable au regard de tout ce qu’il y a comme urgence », a-t-il terminé.

Obissa Juste MIEN
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