Actualités :: Formation en coiffure de mariée : Séduction coiffure et Parfait design (...)

Débutée mercredi 28 septembre 2022, la formation de renforcement de capacités des professionnels en coiffure de mariée a connu son épilogue le vendredi 30 septembre. Organisée par le centre de formation professionnelle Séduction coiffure et l’institut Parfait design, cette formation a outillé une trentaine de participantes sur les chignons afro et chignons européens.

Au Burkina Faso, Régina Kadiogo et Parfait Nikièma sont de grands noms de l’art capillaire. Désignée Yennenga de l’année de Canal+ Burkina en 2021, la première a une expérience de 24 ans dans le domaine de la coiffure et possède deux salons de coiffure et un centre de formation professionnelle à Ziniaré dénommée Séduction coiffure. Le second, lui, fait partie des rares hommes respectés pour leur professionnalisme dans le métier de la coiffure depuis 2008. Ces deux figures emblématiques de la coiffure au Burkina ont uni leurs forces afin de partager leur savoir-faire avec une trentaine de professionnelles.

La représentante des apprenantes, Madeleine Dabiré, a salué la qualité de la formation

Une formation fortement demandée

« Les modules proposés par les deux formateurs sont des modules en vogue. Il s’agit des chignons afro et des chignons européens. Ce sont des choses que tout le monde veut apprendre. Nous avons la chance d’avoir eu l’information assez tôt. La formation s’est bien passée et nous ne regrettons rien. Ce que j’ai appris hier à la formation, je l’ai déjà mis en pratique en me coiffant le même soir », a témoigné Madeleine Dabiré, la représentante des apprenantes venues des quatre coins du Burkina.

Les apprenantes ont renforcés leurs capacités sur les chignons afro et les chignons européens

Une formation à 65 000 F CFA grâce aux partenaires

La formatrice Régina Kadiogo, par ailleurs présidente de la Chambre des métiers et de l’artisanat du Plateau central, s’est dite satisfaite du niveau des participantes et de leur volonté de toujours se mettre à jour. « Nous avons donné le meilleur de nous-même et partagé notre savoir-faire. Les participantes ont également apprécié le contenu des modules », s’est réjoui le co-formateur Parfait Nikièma. Il a joint sa voix à celle de Mme Kadiogo pour remercier les différents partenaires qui ont permis de subventionner cette formation à 65 000 francs CFA. Il s’agit de Canal+ Burkina, de la Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina et de l’Agence de financement et de promotion des petites et moyennes entreprises (AFP-PME). Sans cette subvention, ce type de formation coûterait au bas mot 250 000 francs CFA.

Les participantes ont salué la qualité de la formation

Une synergie d’actions saluée

Présente à la cérémonie de clôture, Mme Alimata Sawadogo du ministère en charge de culture et des arts, a encouragé l’initiative. « Cela montre combien la synergie d’actions peut donner des résultats probants. Cela montre également combien deux formateurs avec des connaissances diversifiées peuvent se mettre ensemble pour partager leur savoir. Nous ne pouvons que les féliciter et les encourager à poursuivre dans cette lancée. Nous demandons également à celles qui ont été formées de perpétuer ce qu’elles ont appris », a indiqué Mme Alimata Sawadogo, précédemment directrice générale des arts.

Mme Alimata Sawadogo (au milieu) a exhorté les deux formateurs à mettre en place un projet commun

L’art capillaire, un art qui compte désormais

L’art capillaire est un art qui n’était pas beaucoup valorisé au Burkina. L’on a longtemps ceux qui pratiquent cet art ont été considérés comme de simples artisans. « Depuis quelques années au ministère de la Culture, nous avons pu démontrer que c’est un art qui demande de la créativité. Aujourd’hui, l’art capillaire occupe une place importante au sein du département de la culture notamment au niveau de la direction générale des arts où il a été créée une direction technique réservée aux arts appliqués. L’art culinaire et l’art vestimentaire sont regroupés au sein de cette direction », a indiqué Mme Alimata Sawadogo. Elle a exhorté les deux formateurs à mettre en place un projet commun, projet qui pourra bénéficier d’un appui de la part du ministère en charge de la culture et des arts.

À l’issue de cette formation de haut niveau, les formateurs comptent assurer le « service après-vente » en assurant le suivi des participantes. Toute chose qui leur permettra de renforcer leur savoir-faire et de sublimer les futures mariées qui feront appel à leurs services.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

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