Actualités :: Job de vacances : Sabané et Aboubacar préparent leur rentrée scolaire à (...)

Pour certains élèves les vacances scolaires riment avec loisirs ou voyages, pour d’autres c’est une période de travail intense. Que ce soit à leur propre compte ou pour une tierce personne, ces jeunes élèves n’hésitent pas à se donner à fond pour se faire de petits sous. Les frères Lessamba ont choisi la friperie comme job de vacances. Baluchon de fripes au dos, ils parcourent Ouagadougou chaque jour à la recherche de potentiels clients.

Business de plus en plus florissant au Burkina, la friperie est un commerce de vêtements, de sacs ou de chaussures d’occasions importés. Sabané et Aboubacar ont choisi cette activité car c’est un travail qui était à leur portée. Ayant un oncle qui possède une boutique de vente de friperie, ils ont décidé de l’aider à écouler son stock moyennant un pourcentage des recettes journalières. « Pendant les vacances, mon petit frère et moi vendons des vêtements. C’est avec notre oncle que nous prenons chaque jour un lot de vêtements à commercialiser », indique l’aîné Sabané.

Ce dernier qui est âgé d’une quinzaine d’années fera la classe de CM2 avec son petit frère Aboubacar car il a connu des retards académiques. Aboubacar a embrassé cette carrière temporaire de vendeur de fripes par mimétisme. « L’an passé j’ai vu mon grand frère vendre les vêtements et c’est ainsi que j’ai demandé à le suivre pour faire comme lui les vacances. Mon grand frère et moi avons commencé en fin juin mais cela fait deux ans qu’il mène cette activité pendant les vacances scolaires », confie le petit frère Aboubacar du haut de ses 11 ans.

Les frères quittent le domicile familial aux alentours de 7h du matin pour rentrer dans la soirée. Les jours les plus heureux, les frères Lessamba peuvent faire une recette de 10 000 FCFA. Mais il y a des jours où ils rentrent bredouilles. Les deux compagnons remettent chaque soir le pactole lorsqu’il y en a à leur oncle. « Notre oncle nous remet chacun en moyenne 1 000 F par jour et parfois plus en fonction de nos recettes », indique les frères Lessamba qui précise que leur déjeuner est assurée par cet oncle. Ils économisent le fruit de leur travail afin de s’acheter des fournitures scolaires. « Notre argent va servir à acheter les cahiers et les livres dont nous aurons besoin car c’est notre père qui va payer la scolarité », ont-ils ajouté. Lire la suite

Farida Thiombiano
Lefaso.net

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