Actualités :: Région du Sahel : Des femmes leaders renforcent leurs capacités sur (...)

L’Union fraternelle des croyants de Dori (UFC-Dori), à travers le projet Revalorisation des valeurs du vivre ensemble dans la région du Sahel « Projet ReVIVRE » a organisé ce 13 juillet 2022 un atelier à Dori au profit des femmes leaders de la région du Sahel. Cette formation qui porte sur l’identification des signes de radicalisation chez les jeunes pour prévenir l’extrémisme violent a réuni des femmes leaders de la région, issues d’associations féminines, de la coordination des femmes régionales, provinciales et départementales.

La radicalisation amène un individu à un changement de comportement. Elle modifie le comportement de cet individu qui peut aboutir à l’extrémisme violent. Cet extrémisme violent engendre alors l’insécurité et met à mal la coexistence pacifique. Le Burkina Faso et particulièrement la région du Sahel, est en proie à cette radicalisation des jeunes depuis 2015. Des sensibilisations de ces jeunes ont été faites à cet effet par l’Etat burkinabè et ses partenaires pour les amener à se départir de ce comportement. Au-delà des sensibilisations, des renforcements des capacités, de prévention de radicalisation chez les jeunes, la société dispose d’une forme de sensibilisation à la base. Celle que peut donner une mère à son enfant.

Tenant compte que cette mère est la première éducatrice de la société, d’une nation, l’UFC-Dori met au centre des activités de sensibilisation ces mères éducatrices capables d’influer, de guider, d’inspirer et d’amener les jeunes à se départir de la radicalisation. Ce 13 juillet à Dori, à la faveur d’un atelier sur comment identifier des signes de radicalisation chez les jeunes pour prévenir l’extrémisme violent, des femmes leaders issues d’associations féminines, des coordinations des femmes de la région du Sahel renforcent leurs capacités sur le sujet.

Cette activité est portée par l’UFC-Dori grâce au financement de l’ambassade de royale du Danemark. Pour Pegwendé Frédéric Sandwidi assistant du projet ReVIVRE et par ailleurs représentant du coordonnateur de l’UFC-Dori, « l’objet du projet ReVIVRE est de contribuer à prévenir l’extrémisme violent. C’est la raison pour laquelle nous avons organisé cette formation. Le choix est porté cette fois-ci sur les femmes leaders de la région du Sahel. Ces leaders et éducatrices vont renforcer leurs capacités sur comment reconnaître des signes de radicalisations chez les jeunes ».

Pegwendé Frédéric Sandwidi, assistant du projet et par ailleurs le représentant du coordonnateur de l’UFC-Dori

En effet, précise-t-il, dans la région du Sahel, « ce sont nos frères, nos enfants qui sont enclins à être recrutés par les groupes armés terroristes. Nous avons foi que ces femmes leaders de la région du Sahel à l’issue de cette formation pourront divulguer l’information où besoin sera afin de parvenir à l’objectif recherché qui est de prévenir l’extrémisme violent par l’identification des signes de la radicalisation chez les jeunes. Pour permettre à ces leaders femmes de s’approprier le contenu de la formation, selon M. Sandwidi, elles auront droit à une communication sur l’identification des signes de radicalisation chez les jeunes et la prévention de l’extrémisme violent. Des échanges d’expérience et des travaux de groupes sur des actions concrètes à mener par les leaders femmes pour prévenir l’extrémisme violent chez les jeunes vont également ponctuer la rencontre.

Alimatou Sandwidi /Lompo, représentante de la coordonnatrice féminine de la région du Sahel, affirme qu’en tant que mère, il y a des comportements chez les jeunes qui nous amènent à réagir, à les sensibiliser et à les remettre sur le droit chemin. « Cette formation qui réunit les femmes est la bienvenue. Nous allons échanger nos expériences, nos vécus sur ce que nous connaissons dans nos différentes localités. D’ores et déjà la rencontre aussi va nous permettre d’apprendre plus sur les signes de radicalisation chez nos enfants. Et, de retour dans nos foyers, dans nos localités nous allons aussi distiller ce que nous avons acquis à la formation. L’un dans l’autre nous pourrons un tant soit peu contribuer à lutter contre la radicalisation des jeunes dans notre région afin d’offrir un bon vivre ensemble à la population », dit-elle.

Daoula Bagnon
Correspondant Dori

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