Actualités :: Burkina : Un nouveau projet pour promouvoir la gouvernance inclusive et (...)

Ce jeudi 30 juin 2022 est intervenu à Ouagadougou, le lancement au niveau national du Projet Inclusive Governance for Resilience (IGR), en français, Gouvernance inclusive pour la résilience. Un projet financé par l’USAID pour une durée de cinq ans.

C’est le 26 juillet 2021, que Creative Associates International et son partenaire de mise en œuvre, Lutheran World Relief ont débuté la mise en œuvre du projet Gouvernance inclusive pour la résilience, de son sigle en anglais, (IGR).

Financé par l’Agence américaine de développement (USAID) à hauteur de plus de onze milliards de F CFA pour une durée de cinq ans (2021-2026), le projet a pour objectif d’aider la gouvernance locale au Burkina Faso à passer d’un système transactionnel d’offre et de demande à un système de responsabilité partagée pour construire la résilience. Il s’agit plus particulièrement de renforcer les capacités du gouvernement burkinabè, en particulier au niveau local, afin que celui-ci puisse fournir de manière efficiente et efficace des services qui répondent aux besoins de ses communautés.

Les invités à la cérémonie de lancement du projet IGR

Le projet vise aussi à renforcer les capacités des organisations de la société civile, des citoyens, des organismes locaux et communautaires afin qu’ils puissent exprimer et défendre conséquemment leurs besoins et communiquer de façon constructive avec les représentants du gouvernement et enfin, créer des cadres réguliers de dialogue productif entre les citoyens et l’État.

Il sera mis en œuvre dans 19 communes et quatre régions du Burkina Faso que sont le Nord, le Centre-nord, le Sahel et l’Est.

Concrètement sur le terrain, le projet va travailler au niveau communautaire en partenariat avec les organisations locales pour co-créer et mettre en œuvre des feuilles de route communales pour la résilience. Ces feuilles de route communales comprendront des interventions spécifiques qui élargiront la réflexion des acteurs locaux sur la manière de relever des défis sociaux complexes et des ensembles de problèmes par le biais d’une action collective.

Elles permettront aussi d’améliorer la fonctionnalité des gouvernements locaux par le biais de capacités administratives, organisationnelles et techniques renforcées et d’une augmentation des recettes propres. Et enfin les interventions permettront d’encourager les systèmes de responsabilité par le biais de mécanismes communautaires spécifiques pour la participation, le plaidoyer et la surveillance des citoyens.

Allahidi Diallo a souligné que le projet IGR cadre parfaitement avec les objectifs du gouvernement

« Un État ne saurait être stable sans une participation effective et inclusive qui forge le respect et le soutien de ses citoyens. Je suis fière de dire que le projet IGR embrasse le mieux ce qu’est la démocratie et la gouvernance : la voix des citoyens. IGR s’assure donc que la gouvernance est locale, qu’elle est à l’écoute, et qu’enfin les citoyens sont autonomisés pour créer le changement. Les droits fondamentaux des citoyens sont le ciment pour gérer et prévenir les conflits, stimuler la croissance économique, et protéger la dignité humaine. Les pays ayant les libertés démocratiques sont plus équitables, paisibles et stables », a laissé entendre Alyson McFarland, représentante pays de l’USAID à la cérémonie de lancement du projet.

Le conseiller technique du ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, Allahidi Diallo, a pour sa part, souligné que les objectifs du projet IGR cadrent parfaitement avec l’ambition du gouvernement de faire de la décentralisation un creuset et un levier majeur pour impulser des initiatives inclusives et participatives du développement économique et social. C’est pourquoi il assure de l’accompagnement du gouvernement pour une mise en œuvre réussie du projet.

Pour mémoire, le projet IGR est une composante du programme Rise
II de l’USAID, qui contribue à la réalisation de l’objectif du gouvernement américain de renforcer la résilience des populations les plus vulnérables du Burkina Faso, face aux chocs climatiques et autres fléaux et les sortir définitivement de la pauvreté.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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