Actualités :: Sécurité : Le projet « Renforcer la sécurité des frontières au Burkina Faso » (...)

L’OIM (Organisation internationale pour les migrations) a procédé ce jeudi 30 juin 2022 à Bobo Dioulasso, au lancement du projet « Renforcer la sécurité des frontières au Burkina Faso ». C’était au cours d’un atelier dont l’objectif est de permettre aux parties prenantes de mieux s’approprier le contenu du document de projet et de participer à la planification des activités.

Il est question de présenter le projet aux acteurs nationaux ; d’acquérir l’adhésion des autorités concernées pour une meilleure participation dans la mise en œuvre du projet ; d’élaborer un plan de travail général et un plan de travail annuel 2022 du projet et enfin de formuler des recommandations.

Le projet « Améliorer la gestion des frontières et la résilience des communautés face à la criminalité organisée transfrontalière au Niger, au Mali et au Burkina Faso en abrégé « Renforcer la sécurité des frontières au Burkina Faso » a pour objectif de contribuer à l’amélioration de la sécurité frontalière et de renforcer la résilience des communautés face au trafic illicite dans les zones frontalières du Mali, du Burkina Faso et du Niger, par une approche plus durable et intégrée de la gestion des frontières. D’une durée de 24 mois, il est financé par l’Italie à partir de janvier 2022.

Hamidou Dipama, chargé de projet à l’OIM

C’est pour mieux ancrer le projet sur le plan institutionnel et permettre à toutes les parties prenantes de mieux se l’approprier et participer à sa mise en œuvre, que cet atelier national est lancé.

Aminata Sorgho Gouba, haut-commissaire de la province de la Comoé

Comme le rappelle Aminata Sorgho / Gouba, haut-commissaire de la province de la Comoé, représentant le ministre de l’administration territoriale, depuis 2015 le Burkina Faso fait face à une crise sécuritaire sans précédent. Et l’une des stratégies déployées par le gouvernement et ses partenaires est l’amélioration de la gestion des frontières afin de réduire les trafics illicites. C’est en cela qu’ils saluent à sa juste valeur l’arrivée de ce projet de l’OIM car le gouvernement ne peut pas tout faire et il faut l’appui de partenaires à l’exemple de l’OIM. Au niveau de la résilience des communautés transfrontalières, elle souligne que « l’un des développements du terrorisme dans notre pays est la cause endogène qui est liée aux conflits communautaires, aux problèmes que nous vivons. L’appui de l’OIM va ainsi consister à consolider l’intervention du gouvernement auprès de ces populations frontalières pour renforcer leur résilience face au défi du terrorisme et de la criminalité organisée transfrontalière ».

Les participants

Selon Hamidou Dipama, représentant de la cheffe de mission de l’OIM Burkina Faso, Aïssatou Guissé Kaspar, l’OIM intervient depuis 2015 pour renforcer les capacités du gouvernement burkinabè en matière de gestion des frontières et de la sécurité transfrontalière. Ce qui leur a permis de bénéficier d’un appui du gouvernement italien pour implémenter le nouveau projet dans les régions des Cascades et des Hauts-Bassins.

Il indique que ce projet va leur permettre de mettre en œuvre cinq actions majeures, à savoir la construction de postes de police frontaliers ; la tenue de cadre de formation de renforcement de capacités ; la sensibilisation des populations ; la tenue de cadre de renforcement de la coopération transfrontalière et la mise en place de coordinations communales de sécurité dans ces deux régions. Ces cinq actions majeures vont permettre de réaliser l’objectif qui est de renforcer la sécurité transfrontalière, faire en sorte que la criminalité transnationale organisée puisse reculer dans ces deux régions frontalières.

Photo de famille

Ce qui suggère la nécessité d’adopter des réponses innovantes et multisectorielles pour atténuer les risques de conflits communautaires et d’impasse sécuritaire, améliorer la capacité à répondre aux besoins des populations frontalières et des migrants en renforçant la capacité opérationnelle de la police des frontières et la qualité de la gestion des frontières par les autorités administratives frontalières.
Le projet est déjà lancé au Mali et au Niger.

Haoua Touré
Lefaso.net

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