Actualités :: Amélioration de l’éducation non formelle au Burkina : Les résultats d’un (...)

Le secrétaire général du ministère en charge de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, Ibrahima Sanon, a présidé, ce mercredi 15 juin 2022 à Ouagadougou, l’atelier de diffusion des résultats de la recherche sur le nouveau modèle de classes passerelles pour améliorer l’éducation non formelle dans les six pays membres de la fondation Karanta en Afrique occidentale. C’est un projet mis en œuvre par la fondation Karanta, en partenariat avec le forum des éducatrices africaines (FAWE) et le Réseau ouest et le centre africain de recherche en éducation (ROCARE). Ainsi, les six pays concernés par le projet sont le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger et le Sénégal.

« Un nouveau modèle de classes passerelles pour améliorer l’apprentissage des enfants et des jeunes non scolarisés dans les six pays membres de la fondation Karanta en Afrique de l’Ouest ». C’est l’intitulé d’un projet de recherche mené sur l’éducation non formelle, dont la diffusion des résultats a lieu ce 15 juin 2022 dans la capitale burkinabè en présence des différents acteurs. Il s’agit d’un projet porté par la fondation Karanta, en partenariat avec le forum des éducatrices africaines (FAWE) et le Réseau ouest et le centre africain de recherche en éducation (ROCARE). Les six pays bénéficiaires de ce projet sont en effet le Burkina Faso, le Mali, le Sénégal, le Niger, la Côte d’Ivoire et la Guinée.

Ibrahima Sanon, secretaire général du ministère en charge de l’éducation nationale

Au niveau du Burkina Faso, l’étude a touché cinq régions à savoir le Centre, le Centre-sud, le Centre-ouest, le Centre-nord et l’Ouest. Son but, selon le secrétaire général du ministère en charge de l’éducation nationale, Ibrahima Sanon, c’est d’offrir de nouvelles opportunités aux enfants et jeunes non scolarisés ou déscolarisés de la tranche d’âge de 8 à 15 ans à travers le développement d’un programme d’alphabétisation et d’éducation non formelle dans les régions concernées. Ainsi, la recherche a été menée par une enquête dans les structures éducation non formelle des adolescents notamment des centres d’éducation de base non formelle (CEBNF), des centres d’alphabétisation /formation intensive pour le développement (AFID), des écoles du berger et de la bergère (EdB) et des écoles communautaires (ECom), a-t-il dit. C’est pourquoi, il est donc attendu des acteurs, selon lui, des observations, suggestions et recommandations sur les résultats de l’enquête.

Vue des différents acteurs de l’étude menée sur l’éducation non formelle au Burkina Faso

Vers une formule harmonisée pour la prise en charge des besoins

Par ailleurs, il faut noter que le Burkina n’est pas à sa première expérience en matière de passerelles pour l’éducation non formelle, mais ce nouveau modèle permettra, selon le directeur de l’alphabétisation et de la formation des adultes pour le développement, Barké Tamboura, de prendre en charge les nombreux enfants qui sont en dehors de l’école. « Et les plus jeunes parmi eux pourront à travers les propositions faites dans cette étude bénéficier d’une éducation leur permettant de rejoindre l’école formelle et éventuellement, il y aura les plus âgés.

Barké Tamboura, directeur de l’alphabétisation et de la formation des adultes pour le développement

Et eux aussi pourront être orientés vers une formation préprofessionnelle leur permettant de s’insérer professionnellement dans leur société de base », a-t-il indiqué, tout en soulignant qu’il s’agit de voir parmi les nombreuses propositions qui seront faites, quelle est la plus efficace et la moins coûteuse permettant d’absorber ce grand nombre d’enfants en dehors des bancs de l’école. En somme, il s’agira, selon le directeur, de capitaliser les différents modèles et voir quels sont les aspects de chaque pratique et comment les mettre ensemble pour avoir une formule harmonisée qui permet de prendre en charge les besoins de l’éducation non formelle au Burkina de plusieurs enfants.

Célestine Traoré/Pale, représentante de la fondation Karanta au Burkina Faso

La mise en œuvre de ce projet dont il est question sera fait sur deux volets notamment la recherche et le genre. Concernant le volet recherche, la représentante de la fondation Karanta, Célestine Traoré/Palé, a fait savoir que la synthèse des résultats permettra de définir une formule qui sera testée dans les six pays bénéficiaires pour une mise à l’échelle.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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