Actualités :: Formation et emploi au Burkina : Plus de 2 500 jeunes aptes aux métiers de (...)

Le ministère de l’Éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN) a organisé une cérémonie officielle de sortie de la première cohorte du Programme de renforcement des capacités des jeunes (PRCJ), qui s’est déroulée ce mardi 14 juin 2022 à Manga, dans la région du Centre-sud.

Ils sont au total 2 548 jeunes à avoir bénéficié d’une formation de trois ans (2020-2022) sur les métiers de transformateurs agroalimentaires, fermiers agricoles et éleveurs. Il s’agit de jeunes de 14 à 18 ans qui sont déscolarisés ou issus des structures d’éducation non formelle.

Frédéric Kafando est l’un des bénéficiaires du Programme de renforcement des capacités des jeunes (PRCJ). Il a été formé au centre de Ipelcé en élevage bovin. « Avec cette formation, si je la mets en pratique, je pourrai faire mieux », a-t-il confié, lui qui pratiquait déjà l’élevage plus tôt en plus de son cursus scolaire.
« En trois ans, nous avons appris l’agriculture, comment faire des semis, améliorer son champ et faire les récoltes », a relaté Salifou Belem, un autre bénéficiaire. Faute de moyens financiers pour poursuivre ses études, il a préféré s’inscrire pour ce programme.

Une vue des bénéficiaires au cours de la cérémonie de sortie de promotion.

« Des résultats fort appréciables »

Cette formation, qui s’étale sur 18 mois, s’est déroulée dans trois régions (Centre-sud, Est et Nord). Selon Dr Yombo Paul Diabouga, directeur général du Fonds pour l’alphabétisation et l’éducation non formelle (FONAENF), l’un des bras financiers du PRCJ, ce sont 3 900 jeunes qui étaient inscrits au départ. « Il y a eu quelques déperditions dues à l’insécurité et à la particularité du groupe parce que ce sont des jeunes de 14 à 16 ans, donc il faut faire la formation et des stages en entreprises. Ces déplacements ont occasionné aussi quelques déperditions », a-t-il expliqué.
Dans son discours, madame le haut-commissaire du Zoundwéogo, Mama Zanfara Traoré, a salué ce programme, qui selon elle, est appuyé sur la stratégie faire-faire « Ce programme s’aligne harmonieusement avec le système éducatif national », a-t-elle affirmé.

Au nom de tous les bénéficiaires, Justine Ilboudo a remercié les initiateurs de ce programme qui leur permettra d’assurer leurs activités. « Nous ne sommes plus les mêmes. Nous sommes maintenant des entrepreneurs en devenir », a-t-elle déclaré.
Pour les parents des bénéficiaires regroupés en Comité de gestion (COGES), les acquis de cette formation sont déjà palpables. Leurs enfants ont monté des projets communs et ils fondent espoir d’un avenir radieux.

Le présidium est composé des partenaires techniques et financiers, et les autorités administratives de la région du Centre-sud.

En effet, le but recherché par le PRCJ est de contribuer à l’épanouissement, au développement économique et à l’expression de la citoyenneté des hommes et des femmes bénéficiaires. Malgré la crise sécuritaire dans deux des trois régions où intervient le programme, des résultats ont été engrangés. « Ce programme enregistre des résultats fort appréciables », a déclaré Cécile Méda/Somé, la Présidente du conseil d’administration (PCA) du FONAENF.

Au cours de cette cérémonie, le PRCJ a remis des kits d’installation aux sortants pour leurs entreprises. Le groupe de Salifou Belem a reçu une couveuse automatique équipée de plaque solaire, une caisse d’une vingtaine de poulets, en plus d’abreuvoirs et de mangeoires.

Vingt jeunes ont été désignés pour la réception symbolique des kits d’installation.

Quid du PRCJ

Le Programme de renforcement des capacités des jeunes (PRCJ) est financé par le Fonds pour l’alphabétisation et l’éducation non formelle (FONAENF) et la Coopération Suisse à hauteur de plus de cinq milliards de FCFA. Le lancement était survenu dans la ville de Manga en novembre 2019.

Ce programme se veut un outil d’adéquation de la formation et de l’emploi des jeunes. Le PRCJ intervient dans sept régions du Burkina (Plateau central ; Boucle du Mouhoun ; Hauts-Bassins ; Centre-ouest ; Centre-sud ; Est et Nord) dont 23 provinces et 104 communes. Alors qu’il va prendre fin en 2023, la préparation de la phase II est en élaboration, ont indiqué les responsables.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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