Actualités :: Dori : Atelier sur la promotion de l’éducation à la tolérance et le dialogue (...)

L’Union fraternelle des croyants de Dori (UFC-Dori) à travers son projet Revalorisation des valeurs du vivre ensemble(ReVIVRE) a organisé ce 27 mai à Dori un atelier au profit des femmes de la région du Sahel. La rencontre qui a pour but de faire la promotion de l’éducation, la tolérance et le dialogue pour la paix dans la région du Sahel avait pour thème « Processus de reconstruction d’une paix durable : Le rôle de la femme dans l’éducation à la tolérance, à la paix et à la sécurité dans la région du Sahel ».

L’Union fraternelle des croyants de Dori (UFC-Dori) a organisé ce 27 mai un atelier régional de mobilisation des femmes de la région du Sahel autour de leur rôle dans la promotion de l’éducation à la tolérance et le dialogue pour la paix. La rencontre qui est initiée dans le cadre du projet Revalorisation des valeurs du vivre ensemble(ReVIVRE) a réuni plusieurs femmes de la région du Sahel issues des différentes organisations féminines à savoir, la communauté musulmane et catholique de Dori, Baní, Seytenga, Gorom-Gorom et Djibo ainsi que les Amazones, la Coordination régionale des femmes du Sahel et la communauté protestante de Dori.

Les participantes issues de différentes couches confessionnelles.

L’atelier était placé sous le thème : « Processus de reconstruction d’une paix durable : Le rôle de la femme dans l’éducation à la tolérance, à la paix et à la sécurité dans la région du Sahel ». En effet la crise sécuritaire dans la région du Sahel a occasionné un disfonctionnement du système éducatif. Tout ce qui a trait à l’éducation revient aux parents, à la communauté en général. Le pilier d’une famille ou d’une communauté en matière d’éducation dans la société africaine est d’abord la mère.

Comment donc amener celles qui sont l’alpha et l’oméga dans l’éducation à comprendre que leurs rôles premiers c’est l’éducation des enfants, des jeunes, à comprendre qu’elles sont les noyaux des actions de recherche de la promotion de la paix et la tolérance. C’est le leitmotiv de l’UFC- Dori, en initiant cette formation au profit de ces leaders de la région du Sahel sur leur rôle dans la promotion de l’éducation à la tolérance, à la paix et à la sécurité dans la région du Sahel. La rencontre était aussi une aubaine pour l’UFC-Dori d’inculquer à ces femmes le bien-fondé de la résolution 1325 des nations unies qui met l’accent sur l’éducation des femmes. Celles-ci peuvent être un catalyseur qui participe efficacement à la prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent pour un mieux vivre ensemble dans la région du Sahel.

Herman Kalmogo, le représentant du coordonnateur de l’UFC-Dori.

Les participantes ont eu droit à des panels pour leur permettre de s’approprier le contenu et le contour du thème de la rencontre mais également sur les enjeux et les défis à relever. « Nous sommes des femmes. Nous mettons au monde des enfants. Du côté de nos maris, nous sommes leurs conseillères et dans la société nous devons accomplir notre devoir de maison, notre devoir envers nos enfants : leur éducation. Aujourd’hui seule l’éducation peut sauver notre pays », explique Sabine Compaoré/Ouédraogo de la Coordination régionale féminine du Sahel.

Elle ajoutera que l’éducation d’abord passe par le comportement de celle qui la donne. Si en tant que femme tu n’as pas un bon comportement tes enfants ne donneront pas un bon exemple. Les femmes disent merci à l’UFC-Dori d’avoir pensé aux femmes leaders à cette formation très importante dans le processus de reconstruction de la paix.

Mme Sabine Ouédraogo/Compaoré, de la coordination régionale féminine du Sahel.

Sabine Compaoré/Ouédraogo souhaite que dans le registre du projet ReVIVRE que la tolérance gagne le cœur de tous, cela à travers le travail de relais que les femmes leaders présentes à la formation feront dans leurs localités respectives pour que la paix et la sécurité reviennent dans la région du Sahel. Herman Kalmogo, le représentant du coordonnateur, souhaite qu’au sortir de cette formation que ces femmes soient davantage mobilisées pour la cause de la paix à travers la culture de la tolérance mais également leur implication plus active dans l’éducation et l’application de la résolution 1325 des nations unies portant sur l’éducation des enfants. Pour lui les femmes sont plus vulnérables, mais elles ont un rôle majeur à jouer dans la communauté en faveur de la reconstruction de la paix.

Daoula Bagnon
Correspondant Dori

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