Actualités :: Action humanitaire au Burkina : L’association "Gouvernement jeunesse (...)

« Je suis jeune, j’accompagne un enfant déplacé interne au programme de scolarisation des enfants déplacés », tel est le projet humanitaire de l’association Gouvernement jeunesse Burkina. Après une première activité en janvier dernier, l’association organise une deuxième activité récréative au profit des enfants déplacés internes sur le site de Pazani le 14 mai 2022. Dans une interview qu’elle nous a accordée, Sibila Samiratou Ouédraogo, directrice de protocole de cette association, revient sur les grandes lignes de l’évènement.

Lefaso.net : Pouvez-vous, vous présentez à nos lecteurs ?

Sibila Samiratou Ouédraogo : Je suis Sibila Samiratou Ouédraogo, étudiante en deuxième année de master en sciences juridiques et politiques, option droit public fondamental à l’Université saint Thomas d’Aquin (USTA). Je suis membre de l’association Gouvernement jeunesse Burkina, plus précisément du "Jeune ministère de la solidarité nationale et de l’action humanitaire" que nous avons mis en place dans le cadre de cette association.

Vous parlez de Gouvernement Burkina, que peut-on savoir de ce gouvernement ?

Gouvernement jeunesse Burkina est une association créée depuis 2016 et qui a pour objectif principal le développement du leadership des jeunes et le renforcement de leurs capacités en matière de gestion étatique et de gouvernance. Nous sommes essentiellement le "Jeune ministère de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire".

Dans ce cadre, nous avons initié un projet en octobre 2021 intitulé « Je suis jeune, j’accompagne un enfant déplacé interne au programme de scolarisation des enfants déplacés ». Ce projet est porté par le Jeune ministère de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire. Dans cette logique, nous avons pu obtenir des partenariats pour scolariser 15 enfants déplacés internes sur le site de Panzani avec l’aide des associés.

La deuxième activité récréative aura lieu le 14 mai. Quel sera le contenu ?

Je dois dire d’abord que ces activités récréatives s’inscrivent dans le cadre du suivi-évaluation de ces enfants scolarisés. Parce qu’une chose est de les scolariser, une autre est de s’assurer que les efforts n’ont pas été vains.
Au cours de cette deuxième activité que nous comptons mener le 14 mai, il y aura un repas communautaire, une prestation artistique, une causerie éducative avec les jeunes, les enfants. Ce sont donc essentiellement les trois activités de cet évènement.

Quelle sont vos attentes pour cette deuxième activité ?

Nous lançons un appel aux bonnes volontés afin que nous puissions mener à bien cette activité. Pour la causerie éducative, nous avons besoin de personnes ressources qui pourront venir s’entretenir avec des enfants sur des thèmes comme le patriotisme, la veille citoyenne...

Pour le repas communautaire, nous avons besoin des vivres, notamment de riz, d’eau, de jus, des fruits et d’argent. Pour mener à bien cette activité, nous lançons un appel aux partenaires. Pour l’organisation du repas communautaire par exemple, nous avons besoin de riz, d’eau, de jus de fruits, de vivres en général, d’argent. C’est l’occasion de lancer encore un appel de soutien aux partenaires pour la réussite de l’évènement.

Pour une éventuelle contribution, Gouvernement jeunesse Burkina est disponible aux 64 56 61 71 et 52 87 87 94. Les contributions sont recevables aussi par Western union.

Quelle appréciation faites-vous des activités de l’année dernière ?

En janvier passé, nous avons eu une première activité récréative qui nous a permis de nous entretenir avec plus de 500 enfants. L’activité tournait autour d’un repas communautaire, de prestations artistiques, de causerie éducative et échanges d’expériences. C’était vraiment fantastique parce qu’on a eu beaucoup de partenaires qui nous ont soutenu. C’est l’occasion de les remercier parce que l’activité a été au-delà de nos attentes.

Je peux vous dire que la première activité récréative en janvier passé nous a permis de nous entretenir avec les enfants. D’abord avec ceux qu’on avait scolarisé, voir si tout allait bien au niveau des études et apprécier les résultats. Par la même occasion, nous leur avons donné les conseils parce qu’après tout, nous sommes des aînés. Nous avons également procédé à des remises de cadeaux aux enfants qui se sont démarqués.

Nous avons procédé à des causeries éducatives essentiellement orientées vers le patriotisme, l’intégrité, la veille citoyenne. Nous avons également procédé à des questions réponses, ceux qui ont participé ont eu des récompenses.
Pour la première activité qui s’est tenue en janvier on était vraiment satisfait de ce qui s’est passé.

Les partenaires nous ont vraiment soutenus. Nous avons eu par exemple la présence de médias qui ont contribué. On a reçu aussi beaucoup de dons du Burkina comme de l’extérieur. On était vraiment satisfait de la première activité. On espère que pour cette activité du 14 mai, on aura autant de soutien.

D’où est venu cet engagement pour les enfants déplacés internes ?

Nous nous sommes engagés dans ce projets parce que nous pensons que les déplacés internes sont un problème pour tous. Pour nous, s’occuper de ces enfants, c’est d’abord un devoir et un moyen pour lutter contre le terrorisme à notre manière.

Parce que lorsqu’un citoyen ne se sent pas rattaché à sa patrie, cela pourrait engendrer beaucoup de conséquences. Nous pensons que cela est l’une des conséquences de l’enrôlement de nos concitoyens dans les rangs terroristes. Pour nous, prendre soins de ces enfants est un moyen à long terme de lutter contre le terrorisme et de ramener le patriotisme.

Serge Ika Ki et Samirah Bationo
Lefaso.net

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