Actualités :: Education au Burkina : Vers la validation du plan d’action et du programme (...)

Le ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a organisé, le jeudi 23 décembre 2021 à Loumbila son 2e Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM). Ce cadre de concertation vise à valider le plan d’action et le programme d’activités 2022.

Les acteurs de l’éducation nationale ont été réunis pour adopter les deux documents de planification au titre de l’année 2022 du département que sont : Le plan d’action et le programme d’activités. Ce Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) se présente comme un cadre participatif de dialogue entre acteurs du système éducatif autour des questions d’intérêts pour le pilotage et la coordination des actions du département.

Le plan d’action annuel regroupe, entre autres, les activités qui bénéficient d’un financement tel que le budget général, les projets et les programmes. En ce qui concerne le programme d’activités, il inclut le plan d’action annuel, prend en compte les activités financées par les autres sources de financement et celles des structures dont la mise en œuvre ne nécessite pas de financement.

Les participants au CASEM sont issus de plusieurs branches de l’éducation au Burkina Faso

L’état des lieux de l’éducation au Burkina

Selon les chiffres donnés par le ministre de l’éducation nationale, Stanislas Ouaro, présent à ce CASEM, le budget alloué à son département sera en hausse en 2022 par rapport à 2021. Il passe à 581, 01 milliards de FCFA contre 556,54 milliards en 2021, soit un accroissement de 24, 47 milliards de FCFA. Ce fond est mobilisé par l’Etat burkinabè et par les partenaires techniques et financiers. « On a constaté des baisses de certains indicateurs au niveau des taux d’accès au primaire et post primaire. Cela est dû à la crise sécuritaire qui occasionne la fermeture des établissements. Le taux brut de la scolarisation au primaire qui était de 86, 6% pour l’année scolaire 2019-2020 a régressé pour s’établir à 86,1% en 2020-2021. Pour celui du post primaire, il est passé de 49,3% à 47,3% sur la même période. Lorsque vous faites le point de la fermeture des établissements scolaire liées à l’insécurité, au harcèlement ou à l’intervention d’hommes armés non identifiés, cela concerne surtout les établissements primaires et ensuite le post-primaire. Ces établissements sont beaucoup développés dans les zones rurales. On a constaté ces régressions, qui se maintiennent. Le taux de 86,1% est le même que celui de 2015-2016. Mais nous travaillons malgré tout, à faire remonter ce taux », a expliqué Stanislas Ouaro.

Pour Stanislas Ouaro, les acteurs doivent travailler davantage à développer le secteur de l’éducation

Les ambitions pour 2022

Si au primaire et au post-primaire, le taux de scolarisation est en baisse, le ministre s’est réjoui de certains chiffres positifs. « La bonne nouvelle est que pour le préscolaire, nous sommes passés à un taux brut de scolarisation de 6% à 6,2%, c’est important parce que nous travaillions à booster ce secteur. Pour le secondaire, nous avons augmenté ce taux de deux points de pourcentage. Malgré la fermeture des établissements, à la date du 30 novembre 2021, les établissements fermés ce sont établies à 2 923, ce qui occasionne la perturbation des activités scolaires pour 424 014 élèves.

Mais la bonne nouvelle est que nous avons réussi à réinscrire 119 000 élèves, nous avons réussi à rouvrir 196 établissements. Cela a permis à environ 42 000 élèves de reprendre le chemin de l’école. Nous avons délocalisé un certain nombre d’établissements, ce qui a permis à plus de 21 000 élèves de prendre le chemin de l’école. Cela s’inscrit dans le cadre de notre stratégie d’éducation en situation d’urgence, qui nous permet sur quatre mois, de dérouler le programme pour sauver l’année scolaire », a-t-il signifié. Il a souligné que la lutte contre l’obscurantisme doit nécessairement passer par l’accès à l’éducation de qualité.

Pour l’année 2022 plusieurs défis doivent être relevés par le département ministériel. Il s’agit : de la réinscription de plus de 200 000 élèves déscolarisés du fait du terrorisme. Le second, est l’achèvement de l’année scolaire dans de bonnes conditions car selon Stanislas Ouaro, l’année précédente a été difficile au regard « des réformes qu’on a voulu introduire dans le système ». Le troisième défi est celui de la mise en œuvre des décisions qui vont être issues de l’examen des conclusions des assises de l’éducation nationales, la reconversion du Lycée Philipe Zinda Kaboré en Lycée scientifique pour l’année 2022-2023. Et surtout, le défi de la mobilisation des ressources financières.

Samirah Bationo
Lefaso.net

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