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Notre pays à l’instar de la Communauté internationale, commémore ce GHHKK , ; 20 novembre , le 32e anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE).

Le Burkina Faso en ratifiant la CDE et ses deux protocoles portant d’une part sur l’implication des enfants dans les conflits armés et d’autre part sur la vente d’enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants, s’est engagé à développer des stratégies pour assurer la protection de l’enfant.

Dans cette perspective, notre pays s’est doté d’un cadre juridique et institutionnel pertinent en vue d’améliorer les interventions en faveur de l’Enfant . En outre de nombreux programmes et stratégies sectoriels ont été élaborés et dont la mise en œuvre contribue directement à la réalisation des droits de l’enfant ces dernières années. Par ailleurs l’élaboration du protocole d’accord pour la prise en charge des enfants victimes d’actes terroristes et la tenue de la revue annuelle 2020 sur la mise en œuvre de la Stratégie nationale 2020-2024 de protection de l’enfant (SNPE) sont tout aussi des acquis majeurs engrangés.

Malgré ces acquis, il convient de noter malheureusement la persistance du phénomène des violences faites aux enfants dans notre pays. Des efforts restent donc à faire pour s’assurer d’une réponse appropriée à la promotion et à la protection des droits de l’enfant.

La commémoration de cet anniversaire est de ce point de vue l’ occasion pour nous acteurs de la lutte pour la protection de l’enfant d’intensifier les actions afin d’optimiser les résultats en faveur des enfants surtout dans un contexte de crise sécuritaire grandissantes.

C’est pourquoi, j’ai décidé de placer la commémoration ce 32ème anniversaire de la CDE sur le thème « La lutte contre les violences à l’égard des enfants dans un contexte de crise humanitaire : enjeux et perspectives pour le Burkina Faso ».

En effet, ces dernières années, notre pays est confronté à une crise multiforme due principalement aux attaques terroristes et à la covid-19, exposant de ce fait les enfants, par leur vulnérabilité. Selon les données du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation, 1 407 685 personnes déplacées internes ont été enregistrées au 30 septembre 2021 dont 61,13% sont des enfants. A défaut d’une prise en charge adéquate des victimes, cette situation pourrait entraîner un abandon scolaire massif et une détérioration de leur santé.

A travers ce thème, j’invite donc les différents acteurs à la concertation et à la réflexion sur les enjeux des violences faites aux enfants dans ce contexte de crise sécuritaire. Dans cet élan, notre pays a souscrit à la campagne mondiale « Together to #ENDviolence » lancée en fin 2020 par le Partenariat Mondial qui invite les pays pionniers dont le Burkina Faso à entreprendre des actions d’envergure pour prévenir et répondre à la violence contre les enfants d’ici à 2030.

Au regard des engagements pris et des actions clés identifiées dans un cadre multisectoriel en octobre 2021 dont la mise en œuvre permettra d’intensifier la lutte contre les violences faites aux enfants , il nous faut unir nos forces pour les honorer ces afin que nos enfants, surtout ceux exposés à la crise puissent jouir pleinement de leurs droits.

Au nom du Gouvernement et en ma qualité de Présidente du Conseil national pour l’enfance, j’adresse mes sincères remerciements à l’Unicef et à l’ensemble des partenaires au développement pour leur soutien aux actions de protection des enfants et la promotion de leurs droits au Burkina Faso.

A tous les acteurs de protection de l’enfant, je salue l’engagement dont ils font montre au quotidien pour assurer l’effectivité des droits de l’enfant.

Pour finir , je voudrais en appeler au sens des responsabilités de toutes et tous afin qu’ensemble nous fassions du Burkina Faso un pays de paix , de cohésion et de justice favorable à l’épanouissement de nos enfants.

A toute fin utile, des numéros verts d’alerte et de dénonciation ouverts 24h/24h ont été institués afin de permettre le signalement des cas d’agression, de sévices corporels, d’abus sexuels, de traite des enfants et toute forme de violences commises sur les enfants. Ces numéros verts sont anonymes et gratuits : 116 et 80 00 12 87.

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