Actualités :: Lutte contre le travail des enfants au Burkina : Le patronat burkinabè (...)

Le Conseil national du patronat burkinabè (CNPB) a organisé le jeudi 18 novembre 2021 à Ouagadougou, un atelier sur les défis et le rôle des organisations d’employeurs dans la lutte contre le travail des enfants et le travail forcé dans la chaîne de valeur du coton, du textile et de l’habillement.

Cet atelier organisé en collaboration avec le Bureau international du travail (BIT) s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet CLEAR COTTON « Elimination du travail des enfants et du travail forcé dans les chaînes de valeur du coton, du textile et de l’habillement : une approche intégrée ».

Pour le représentant du président du CNPB, Harouna Toguyeni, le secteur de coton constitue une importante source de revenus pour bon nombre de paysans au Burkina Faso. Dans cette chaîne de production, les enfants sont souvent les plus exposés à ces travaux dans l’ignorance de leurs droits. C’est pourquoi le présent atelier, poursuit-il, constituera une démarche de réflexion sur les conditions de travail et l’effectivité de la législation sociale dans la filière coton.

Le représentant du président du CNPB, Harouna Toguyeni, a souligné l’opportunité de l’atelier

Au cours de cet atelier, les participants vont axer la réflexion sur la recherche de meilleures contributions des organisations d’employeurs à l’éradication des pires formes de travail des enfants et du travail forcé au Burkina Faso. « Il s’agit principalement de dégager les pistes d’actions pour une meilleure contribution des organisation d’employeurs dans la lutte contre le travail des enfants et le travail forcé dans la chaîne de valeur du coton », a souligné Harouna Toguyeni avant d’ajouter : « Je voudrais que nous aboutissons à la reformulation d’une approche intégrée, adaptée à nos réalités sociales et qui nous permet d’imaginer ensemble un avenir sans travail des enfants ».

Même sentiment que partage Grégoire Yaméogo, représentant du Bureau international du travail. Après avoir salué l’initiative, il a indiqué que le projet CLEAR COTTON vise un double objectif dans le cadre de cette lutte. Il s’agit selon lui, de contribuer au renforcement du cadre législatif et réglementaire de lutte contre le travail des enfants et le travail forcé. A l’entendre, cela doit permettre d’encourager les parties prenantes notamment au niveau des zones productrices de coton à mettre en œuvre des mesures concrètes afin d’éradiquer ces phénomènes.

Le représentant du ministre de la fonction publique, Jean Marie Sampougdou, a salué l’engagement des partenaires

Dégager des pistes d’actions

Après avoir demandé une minute de silence en mémoire des forces de défense et de sécurité tombées dans l’attaque du 14 novembre à Inata, le représentant du ministre de la fonction publique, Jean Marie Sampougdou, a réitéré l’engagement de son département au projet. « Les recettes d’exportation du coton fournissent chaque année au Burkina Faso, une source stable de devises étrangères qui a accéléré le développement économique dans d’autres secteurs », a-t-il relevé. Mais, ajoute-t-il, la filière coton, au regard des enjeux économiques qu’elle implique et de ses exigences en termes de main d’œuvre, recouvre souvent des réalités aux antipodes du travail décent préconisé par les normes internationales du travail. Il s’agit selon lui, de la convention N°138 et 182 de l’OIT auxquelles le Burkina a souscrit. D’où la nécessité de cet atelier pour informer les acteurs.

Grégoire Yaméogo, représentant du Bureau international du travail

Le projet CLEAR COTTON est financé par l’Union européenne et mis en œuvre par l’Organisation international du travail, l’Organisation des nations unies pour l’alimentation (FAO), en collaboration avec certains partenaires locaux au Burkina, Mali, Pakistan et Pérou. Il vise à contribuer à l’élimination du travail forcé et du travail des enfants, notamment ses pires formes dans la chaîne de valeur du coton, du textile et de l’habillement.

S.I.K (stagiaire)
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