Longtemps des Burkinabè ont lié l’ascension du Groupe EBOMAF aux rapports de son fondateur avec l’ancien président Blaise Compaoré, son frère François ou encore le Général Gilbert Diendéré. Pour Mahamadou Bonkoungou, il n’en est rien.
Son entreprise, créée dans sa ville natale Dédougou, le 6 septembre 1989, alors qu’il n’avait que 23 ans, est le fruit d’un travail acharné, a-t-il déclaré, ce samedi 2 octobre à des journalistes burkinabè, béninois, togolais et guinéens.
« Les Burkinabè ont pas passé leur temps à m’accuser d’être un prête-nom. Ils ont dit que la société EBOMAF appartient à Blaise Compaoré, à François Compaoré, à Gilbert Diendéré. Quand Blaise et François ont quitté le Burkina Faso, ils se sont retournés vers Gilbert Diendéré. Dieu dans sa puissance, Gilbert Diendéré a été arrêté. Et la société EBOMAF ne fait que fleurir. Vous n’avez plus de raison de dire que cette société appartient à quelqu’un d’autre. La prospérité du groupe EBOMAF continue de galoper », a déclaré Mahamoudou Bonkoungou.
« Au Bénin, a-t-il poursuivi, ils ont dit que le groupe appartient à Yayi Boni et que le jour où il ne sera plus au pouvoir ils allaient piller les bulldozers. Yayi Boni est parti. Nous sommes toujours au Bénin. Mes relations avec le président Patrice Talon sont au beau fixe », a clarifié l’homme d’affaires qui rappelle qu’EBOMAF ne soutient pas d’opposants politiques.
« EBOMAF n’a aucun intérêt à soutenir un opposant qu’il soit béninois, burkinabè, guinéen, etc. Nous sommes une société à but lucratif et nous travaillons avec ceux qui sont au pouvoir. Nous n’avons pas de raison d’utiliser notre argent pour déstabiliser un régime quel qu’il soit », a conclu Mahamoudou Bonkoungou.
Lefaso.net
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