Actualités :: Droit de réponse : Un coup de matraque provoque un accident

Monsieur le Directeur ,

Suite à votre article intitulé : « Un coup de matraque provoque un accident » , paru dans le N°5402 du 22 septembre 2005, il me paraît nécessaire d ‘y réagir en vous faisant parvenir les informations suivantes : Tout d’abord, il convient de noter que l’agent de Police municipale qui a interpellé l’usager fautif n’avait pas de bâton de police.

Il s’est agi d’un stagiaire qui n’a pas encore été doté de bâton ni de menottes (même si, incessamment, ce problème sera réglé). Il ne pouvait donc pas donner de coup à l’usager.

Ce dernier a tout simplement éviter l’agent stagiaire qui s’était déporté pour l’interpeller et est parti percuter quelqu’un d’autre qui avait la priorité. C’est ainsi que les accidents arrivent lorsque l’on ne veut pas respecter les feux tricolores. Ensuite, il faut reconnaître que le fautif ne s’est pas éclipsé des lieux mais s’est bien arrêté et c’est de façon consensuelle que lui et la victime ont décidé de surseoir au constat d’accident.

Quant aux badauds qui ont voulu lyncher les policiers, il s’agit tout simplement des vendeurs ambulants qui sont installés le long du mur de l’ONATEL et qui ne sont pas en odeur de sainteté avec la Police municipale parce qu’elle les empêche souvent de perpétrer l’anarchie qu’ils engendrent en ces lieux. Pour sûr, cet événement va beaucoup les desservir . Somme toute, il convient de relever que les comportements de certains citoyens sont graves. Ils sont prompts à réclamer leurs droits et ne savent pas qu’ils ont également des devoirs à assumer en société.

Si dans la ville de Ouagadougou, la circulation reste un parcours du combattant, il faut reconnaître que c’est parce que beaucoup se moquent de la réglementation. En principe, les policiers ne devraient être aux feux tricolores que lorsque ceux-ci ne fonctionnent pas. En ce moment, c’est juste pour réglementer la circulation. Et cela parce que les feux représentent des policiers muets. Si tout le monde respectait les feux (comportement civique), les policiers s’emploieraient à d’autres tâches et les problèmes de sécurité s’en trouveraient réduits.

Mais il n’y a pas à désespérer car à côté des institutions étatiques et communales, il y a des associations qui se sont donné pour objectif de cultiver et renforcer le civisme dans la société. Vivement que nos actions conjuguées puissent porter des fruits pour un environnement sécurisé où il fait bon vivre.

Clément OUONGO
Officier Supérieur de Police Municipale

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