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Eddie Komboïgo, président du CDP : « Reconquérir le pouvoir d’Etat est maintenant notre objectif »

LEFASO.NET | Par Oumar OUEDRAOGO
lundi 7 mai 2018.

 

Les rideaux sont retombés, ce dimanche, 6 mai 2018 à Ouagadougou, sur le VIIème congrès de l’ex-parti au pouvoir, CDP, ouvert la veille en présence de milliers de participants venus du territoire national et de pays étrangers. Les travaux de l’instance ont été soldés par le renouvellement de l’équipe dirigeante du parti, avec à sa tête, Eddie Komboïgo, et une reconnaissance réitérée au président-fondateur du parti, Blaise Compaoré.

« Qui aurait parié que le CDP se reconstruirait après les évènements de 2014 (insurrection populaire, ndlr) et de 2015 (coup d’Etat de septembre 2015, ndlr) ? Qui aurait parié, il y a trois mois, que le CDP tiendrait un congrès ? Qui aurait parié, hier encore, que le CDP sortirait uni de son VIIème Congrès ? », a magnifié le président nouvellement reconduit à la tête du parti, Eddie Komboïgo, dans son discours de clôture des travaux. Selon les congressistes, tous les pronostics des oiseaux de mauvais augures ont été déjoués, parce qu’en vérité, ils ont oublié ou ignoré l’histoire du CDP et de sa dynamique interne.

« Durant ces jours, nous avons tracé ensemble la voie que le CDP doit désormais emprunter pour atteindre ses objectifs. Nous nous sommes dotés d’outils et instruments nécessaires pour notre fonctionnement efficace. Reconquérir le pouvoir d’Etat est maintenant notre objectif. Aucun obstacle ne nous empêche désormais d’assumer pleinement notre rôle dans l’évolution socio-politique de notre pays, le Burkina Faso. Avec les partis de l’opposition, le CDP jouera pleinement sa partition dans la défense intrinsèque et sans exclusive d’intérêts de notre peuple », a projeté M. Komboïgo.

A l’en croire, le congrès s’est achevé, mais le combat continue. C’est pourquoi a-t-il exhorté l’ensemble des militants, chacun dans sa localité, à maintenir à l’esprit le CDP, la verve du combat, de la solidarité nationale, du courage, de la vigilance, de la tolérance et de la compétition démocratique pour la victoire. « L’heure n’est plus au discours : passons aux actes, car les attentes des millions de nos militants et de nos sympathisants, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur sont grandes », a lancé le président du CDP.

‘’ Une véritable leçon de démocratie ‘’

L’un des enjeux de ce congrès était sans doute le renouvellement de l’instance dirigeante, plus précisément la désignation du président du parti. 19 candidats ont été reçus par la commission en charge de ce volet. « Du jamais vu », confient certains responsables pour qui, cela est une preuve de maturité parti. C’est autour de ces candidatures que le bureau exécutif national s’est réuni dans la nuit de samedi, 5 mai. Travaux qui vont durer jusqu’à 4 heures du matin, à en croire certaines indiscrétions. Dès l’ouverture des travaux du comité d’élection, sept candidats ont désisté.

Dix autres vont emboîter le pas au cours du processus. Seules les candidatures du président sortant, Eddie Komboigo, et de Boureima Badini (ancien ministre de la justice…) sont restées. Le consensus va d’abord être privilégié. Il ne répondra pas aux attentes (les deux candidats n’ayant pas pu s’entendre). Place est donc faite au vote des 72 membres du bureau exécutif national. Épreuve à l’issue de laquelle, Eddie Komboigo a enregistré 39 voix contre 33 pour son challenger. Il est, tel en mai 2015, porté à la tête du parti.

« Grâce à l’inspiration de notre fondateur, nous venons d’administrer une véritable leçon de démocratie à la face du monde, en procédant pour la première fois dans l’histoire de notre pays, à l’élection du président d’un grand parti politique par vote à bulletin secret. L’innovation a toujours été notre marque », perçoit Eddie Komboigo, pour qui, cette victoire n’est celle d’une personne, mais de tous les militants. ‘’

Victoire de la raison, victoire de l’unité et victoire de la fidélité’’, a-t-il joué à l’embrassade avant de déclarer « prendre l’engagement de servir loyalement le parti, travailler dans la concertation permanente et dans la transparence ».
Eddie Komboigo a également, tout en réaffirmant son engagement pour la cause du parti, exhorté ses camarades à « oublier définitivement » les divergences qui les opposent parfois pour se tenir la main pour bâtir un nouvel avenir avec un parti reconstruit, fort et conquérant.

« Je tiens particulièrement, comme le souhaite le fondateur de notre parti, le président Blaise Compaoré, à préserver la cohésion et l’unité du CDP. Je demande à toutes et à tous, d’œuvrer inlassablement dans ce sens au niveau de toutes les structures de notre parti : du sommet à la base », a lancé l’ex-député de la province du Passoré, Eddie Komboigo. Un des actes forts de ce congrès a été la réaffirmation de la place du fondateur du parti, Blaise Compaoré. « Président d’honneur », son poste est « hors hiérarchie et irrévocable ». Mieux, son quitus est requis sur plusieurs questions dont la désignation du candidat du parti à la présidentielle.

Du monde des affaires à la politique …

Son entrée en politique a surpris plus d’un de ses amis et connaissances. En effet, sa vie politique commence réellement avec les élections couplées (législative/municipales) de décembre 2012. Cette année-là, il est aperçu aux côtés du député, Fatoumata Diendéré (leader politique du parti et pendant longtemps, responsable du parti dans cette localité). Eddie Komboigo arpente avec sa directrice de campagnes, villages et hameaux de la province, le Passoré. Il est élu à l’issue du scrutin. Mais, son mandat (2012-2017) se voit écourté avec l’insurrection populaire de fin octobre 2014 qui a fait chuter le pouvoir.

Jusque-là, « apprenti politique », les épreuves qu’a traversé son parti, notamment l’exil et les épisodes judiciaires avec nombre de ses cadres et/ou anciens ténors ainsi que le ‘’besoin’’ de renouvellement … vont plaider à son positionnement à la faveur du congrès de mai 2015 comme président du parti. C’est, pour certains des militants, « le CDP nouveau ». Alors que le parti pensait avoir traversé le plus difficile…, le coup d’Etat de septembre 2015, dans lequel sont cités nombreux de ses cadres ‘’rescapés’’ désarticule à nouveau le parti avec en sus, des exilés et des démissions parmi les membres de son organe dirigeant.

Interpellé et incarcéré dans ce cadre, pour ensuite être blanchi, Eddie Komboigo va marquer son retour au sein de la direction politique dans un climat délétère occasionné par des militants qui estiment, d’une part, qu’il n’est plus indiqué pour gérer le parti (ceux-ci l’accusent d’avoir abandonné le parti dans les évènements du coup d’Etat pour se retrouver à l’étranger) et, d’autre part, un autre camp qui interprète autrement son acte (retrait à un moment donné) et plaide pour son retour. Finalement, il reprend la présidence lors d’une session du bureau politique national tenue en février 2018 et va conduire les missions à lui assigner jusqu’à ce VIIème où il se voit, à nouveau, confier les destinées du parti pour un mandat de trois ans (2018-2021).

Chargé de cours en comptabilité et de gestion à l’Université de Ouagadougou (jusqu’à une date récente), Eddie Komboïgo, expert-comptable de profession, est associé-gérant du Cabinet d’Audit Financier et d’Expertise Comptable-Associé (CAFECA). Membre du Conseil de l’Ordre national des Experts comptables et comptables agréés, il est aussi Commissaire aux comptes de sociétés, inscrit près la Cour d’Appel de Ouagadougou.

Titulaire du diplôme Universitaire de Technologie, option finance comptabilité (Burkina), l’homme d’affaires est aussi doté d’un diplôme préparatoire aux études comptables et financières (France). Dans la même lignée de compétences, on retient qu’il est également nanti d’un diplôme aux études comptables et financières obtenu en France et d’un diplôme d’études supérieures (DES) en comptabilité et finance de l’Institut national des Techniques économiques et comptables (INTEC-CNAM) de Paris, en France.

Ancien président du Club des hommes d’affaires Franco-Burkinabè, Eddie Komboigo est aussi un ancien membre du Conseil économique et social (CES), tout comme il fut président de l’Observatoire des pratiques comptables au Burkina (OPCB).
A la tête du CDP, Eddie Komboigo, qui a pour vice-président, Marie-Joseph Achille Tapsoba, est appelé à plusieurs défis dont ceux relatifs à la cohésion au sein du parti, à l’achèvement de la mise en place des structures, aux élections électorales à venir et aux dossiers sociaux des travailleurs de son siège national.

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 7 mai 2018 à 04:11, par Cami En réponse à : Eddie Komboïgo, président du CDP : « Reconquérir le pouvoir d’Etat est maintenant notre objectif »

    Nous revenons au pouvoir en 2020 par les urnes. Nul ne pourra nous en empêcher car c’est la volonté du peuple et de Dieu. Le peuple a enfin compris qu’il a été victime d’un viol en octobre 2014 de la part de vendeurs d’illusion.

    Ceux qui n’en sont pas contents peuvent "sauter et se caler en l’air". Le pays la nous appartient a tous et le meilleur comme nous gagnera

    Merci a Zephirin d’etre venu au congres et d’avoir tenu ces francs propos.
    Vive le CDP
    Vive Eddie
    Vive Blaise Compaore
    Vive le Gal Diendéré
    Vive tous les otages politiques du Burkina

  • Le 7 mai 2018 à 05:25, par LAGUI ADAMA En réponse à : Eddie Komboïgo, président du CDP : « Reconquérir le pouvoir d’Etat est maintenant notre objectif »

    Au nom de son Excellence Blaise Compaoré nous mettrons tous nos moyens matériaux et humains pour que le pouvoir arraché par les BARBARES des 30 et 31 Octobre 2014 soit restitué au Peuple au nom de son Excellence Blaise Compaoré par le CDP au nom du PEUPLE pour le Peuple Vive le CDP Qu’Allah bénisse et protège son Excellence Blaise Compaoré et sa NOBLE famille Victoire au CDP

  • Le 7 mai 2018 à 05:48, par war En réponse à : Eddie Komboïgo, président du CDP : « Reconquérir le pouvoir d’Etat est maintenant notre objectif »

    Félicitations au cdp qui montre ici qu’il est un grand parti car il a connu la gloire sous blaise compaoré , l’enfer sous la transition dans lequel il a survécu et enfin la renaissance avec pour desseins la reconquête du pouvoir après terrassement du 3 ème baobab.Je vous respecte pour ce réveil rapide (octobre 2014-mai2018).La reconquête du pouvoir devient possible et réalisable en 2020 dans le contexte actuel de gouvernance mouta-mouta marquée surtout par une grande insécurité à laquelle les burkinabe ne sont pas habitués et n’acceptent pas.la confiance et les espoirs sont faibles sur un G5 qui peine à démarrer et qui va mendier de l’argent chez les blancs pour se financer.ou se trouve notre fierté nationale ,notre dignité face à l’ennemi. Le pouvoir aurait dû lancer un appel à contribution volontaire sur tout le territoire et je suis sur qu’on aurait récolte au moins 10 milliards FCFA .bref le mpp est en panne d’.idees novatrices.

  • Le 7 mai 2018 à 07:05, par Paul KÉRÉ En réponse à : Eddie Komboïgo, président du CDP : « Reconquérir le pouvoir d’Etat est maintenant notre objectif »

    Sincères félicitations à Eddie qui vient de loin. Merci à M. Ly d’avoir rappelé ce parcours à la Mandela. Notre pays a besoin de femmes et d’hommes capables d’insuffler une vraie politique de développement. C’est donc ensemble que l’opposition politique doit aller en rangs serrés aux élections législatives et présidentielles de 2020. Dès le 1er tour si toute l’oppotion présente un seul candidat en face du candidat du Mpp, le coup KO sera possible. Tout autre choix est un risque inutile que prendront les partis de l’opposition. Tenez-vous pour dit. Le peuple burkinabè souffre énormément actuellement et je pense, à mon humble avis de profane politique, que les égos souvent surdimensionnés des chefs de partis doivent être placés au second plan au profit de l’intérêt supérieur de la Nation.
    En cas de victoire de l’opposition actuelle, il est hors de question de faire la chasse aux sorcières dans l’exclusion des autres. Tous les burkinabè à l’unisson devront travailler main dans la main pour le développement de notre pays. Je souhaite que ce message soit ententendu car c’est l’une des voies à nos problèmes d’alternance politique. Paul Kéré, citoyen burkinabè lambda.

    • Le 7 mai 2018 à 08:28, par Mafoi En réponse à : Eddie Komboïgo, président du CDP : « Reconquérir le pouvoir d’Etat est maintenant notre objectif »

      Stp il ne faut pas salir le nom de Madiba en faisant des comparaisons hasardeuses et insensées.En plus si je te comprends,c’est maintenant que le peuple burkinabè apprend à souffrir et ton vœu le plus ardent serait l’arrivée au pouvoir de ces anciens suceurs de sang.Mauvaise foi quand tu nous tiens mais rien de surprenant venant de toi puisque tu bouffais bien avec eux.En tout cas de mon point de vue personnelle,Eddie Komboigo ne saurait être la solution ni les autres anciens charognards qui ont passé leur temps à piller,à violer,à dévergonder le vrai peuple burkinabè

      • Le 8 mai 2018 à 19:13, par Paul KERE En réponse à : Eddie Komboïgo, président du CDP : « Reconquérir le pouvoir d’Etat est maintenant notre objectif »

        "Mafoi", il me plairait que vous utilisez votre vraie identité afin que, d’homme à homme, on discute à visage découvert sur ce forum où je n’ai fait qu’exprimer mes opinions et mon humble façon de voir le paysage politique burkinabè en tant que citoyen lambda conformément à l’article 8 de la Constitution qui mérite d’être respecté.
        Je ne vais donc pas m’attarder sur vos élucubrations fastidieuses et vos allégations mensongères inexactes qui ne valent que votre valeur, c’est-à-dire, ce que vous valez vraiment dans la vie de tous les jours et dans vos relations à autrui. Je sais que certains burkinabè sont gratuitement méchants, mais tout de même, il y a un pas, ou un rubicon, que vous ne devez pas franchir sous peine de pas être pris au sérieux alors qu’être burkinabè se mérite : Si on ne sait pas, on n’affirme pas. Si on ne connait pas, on n’accuse pas gratuitement pour juste faire plaisir à une meute de chiens parce que l’on s’y apparente au groupe. "Wend taaba in Tuud Taaba". Traduction, tous ceux qui s’assemblent se ressemblent en tout.
        Je vous mets au défi de dire sur ce forum (si vous en avez encore l’énergie nécessaire) de dire en quoi j’ai "bouffé" avec quiconque des partis politiques. En fait, je constate avec bonheur infini que vous ne me connaissez pas vraiment...
        Que pour vous, Eddie ne soit pas la solution, c’est votre droit le plus absolu, encore qu’il vous épatera davantage et suivez son regard...
        Cependant venir me dénier mon droit élémentaire de le comparer à Mandela pour la détention provisoire gratuite dont il a été victime, vous outrepassez vos droits et il convient de vous ramener dans vos gaules. Les expressions que vous utilisez de "suceurs de sang", de "charognards", "dévergonder", "hasardeuses et insensées" ont fini de me convaincre que je ne devrais même pas répondre à vos inepties et autres défoulements d’attardé mental. Seule cette catégorie de personnes réagit ainsi. C’est pourquoi je vous suggère, pour la prochaine fois de vous exprimer et de laisser s’exprimer les autres, c’est l’essence même du vivre ensemble, sinon du savoir vivre ensemble. Je vous laisse rechercher dans mon écrit la trace d’une discourtoisie : C’est cela notre différence que je respecte d’ailleurs...

    • Le 7 mai 2018 à 11:48, par Le Vigilent En réponse à : Eddie Komboïgo, président du CDP : « Reconquérir le pouvoir d’Etat est maintenant notre objectif »

      Me Paul KÉRÉ,
      Vous dites que, je cite : « En cas de victoire de l’opposition actuelle, il est hors de question de faire la chasse aux sorcières dans l’exclusion des autres. Tous les burkinabè à l’unisson devront travailler main dans la main pour le développement de notre pays ». Dois-je comprendre qu’en attendant la victoire de l’opposition actuelle aux prochaines élections, et seulement si en cas d’une telle victoire, il ne saurait être question que les burkinabè travaillent main dans la main pour le développement de notre pays ? On vous comprend de mieux en mieux. Tant que l’opposition actuelle ne sera pas au pouvoir, elle fera tout pour annihiler effort de développement de notre pays entrepris par le pouvoir actuel et tout autre pouvoir qui ne serait pas de l’opposition actuelle. C’est donc cela qui motive les campagnes de dénigrement du pouvoir actuel et de désinformation sur tout ce qu’il entreprend ?
      On sait que vous êtes avocat, mais on ne sait pas encore quel est le parti politique de l’opposition dont vous êtes membre.

      • Le 8 mai 2018 à 19:25, par Paul KERE En réponse à : Eddie Komboïgo, président du CDP : « Reconquérir le pouvoir d’Etat est maintenant notre objectif »

        "Le vigilent", dois-je considérer que je me suis mal exprimé ou c’est vous qui n’avez rien compris à mon post ?
        Par humilité, je vous concèderai que je me suis mal exprimé. Je ne sais pas quel niveau de compréhension vous avez, ou vous vouliez avoir de mon post, mais même un aveugle voit que le Mpp et ses alliés actuel travaillent dans l’exclusion d’une frange partie de burkinabè. Ne venez pas, de toute façon, manger votre piment dans ma bouche car vous savez bien que jusqu’à présent, les burkinabè de l’extérieur n’ont pas le droit de voter ou de participer à la vie publique de la nation. A-t-on besoin de vous faire un dessin pour savoir que le Mpp et ses alliés politiques travaillent dans l’exclusion des autres alors que le Cdp d’où le Mpp s’est séparé vient de donner une leçon d’union démocratique au monde entier de par la sagesse de son fondateur et des membres dirigeants ? En tout cas, si ce n’est pas votre opinion, pour ma part, c’est l’amer constat que je fais même si je ne vis pas constamment au Burkina Faso. Je prophétise même en disant que cette "mal" gouvernance dans l’exclusion des autres va emporter ce régime en 2020 car seule l’union sacrée fait la force d’un parti politique. C’est le parti qui aura plus de coalition en 2020 qui va remporter les élections législatives et présidentielles. Celui qui vivra, verra...et trêve de commentaire...

  • Le 7 mai 2018 à 08:27, par Z En réponse à : Eddie Komboïgo, président du CDP : « Reconquérir le pouvoir d’Etat est maintenant notre objectif »

    I’m really sad about my country talking about politics. They are not a politician in Africa because they do not ability to govern. Afrique Mon afrique when we are going to wake up and really change our mentality and show the world that we are smart enough to prosper and develop our own country. All those old politicians need to be out and give the power to the young generation for better change,during all this years all those politicians are playing game with the population for better change and I m sorry for my people.my people we need to wake up you already made mistake with mpp now you are going to make a big mistake again.for better change we need to
    Build new school
    Create industry
    Traine people
    Send those smart student out of state to have a better education and come back to used in Africa.

    May God bless Burkina faso

  • Le 7 mai 2018 à 08:51, par Desperado En réponse à : Eddie Komboïgo, président du CDP : « Reconquérir le pouvoir d’Etat est maintenant notre objectif »

    Zepherin Diabre ou la grande déception de congrès.

  • Le 7 mai 2018 à 09:37, par Ka En réponse à : Eddie Komboïgo, président du CDP : « Reconquérir le pouvoir d’Etat est maintenant notre objectif »

    Il est particulièrement la preuve que les Burkinabè sont en train de tourner la page des pouvoirs qui s’arraches à la solde des armes dont le peuple devienne des chairs a canon des dits coup d’état, ou les tripatouillages des articles de loi, sans oublier les achats de conscience à cause de la précarité. J’en suis heureux que les jeunes refondateurs du nouveau CDP l’on comprit en mettant tous les vieux margouillats du parti au troisième rang, et choisir Eddie comme le vrai bouclier du parti. Qu’il soit du CDP, l’UPC, Le MPP, la jeunesse dans tous ces partis reste l’avenir politique crédible de notre pays. Farouche partisan de l’alternance politique du Burkina avec sa jeunesse, car jeune nous l’étions tous, je demande aux anciens du CDP de ne pas mettre des bâtons dans les roues des jeunes qui ont fait leur choix parmi un des leurs.

    L’alternance politique n’est pas une fin en soi et encore moins un projet de société ou un programme de gouvernement (pas plus que l’"émergence", d’ailleurs). Mais la volonté du peuple par les urnes. Depuis la nuit des temps dans tous les pays démocratiques, les oppositions crédibles ont toujours été le moteur de l’alternance politique : Et le Burkina depuis le 31 Octobre 2014 rentre dans ce cercle des pays démocratique malgré les ruses des uns et les autres.

    Mes félicitations au jeune Eddie dont les jeunes du nouveau CDP ont choisi avec leur persévérance au siège du parti en disant aux vieux margouillats que rien ne sera plus comme avant dans ce parti.

    Mon seul souci, c’est la rentrée fracassante du chef de l’opposition Zépherin Diabré dans cette danse ! De mémoire, l’opposition Burkinabé à un seul problème , ‘’’’celui de s’opposer à une personne qui ne lui convient pas et qu’elle ne veut pas comme ce fut le cas avant l’insurrection que ce même Zépherin Diabré a danser de toute ses forces pour prendre le pouvoir sans aucun objectif concret pour son avenir et celui du pays, que de donner ce pouvoir à des personnes incapables.

    Et voilà qu’il rebelote sans avoir un objectif concret à long terme pour lui-même afin de faire avancer le pays, que de s’opposer bêtement pour ceux qui veulent l’utilisé pour la continuité. Et je me pose la question en regardant ces images, ‘’’’’est-ce que ces gens ont vraiment quelque chose de sérieux, concret et acceptable à proposer pour 2020 en dehors de cette stupide stratégie d’obstruction et de terre brûlée dans leur tête pour la continuité ? C’est à dire refuser systématiquement tout ce qui risquerait de faire avancer l’alternance politique, que de suivre le chemin des ruses et des magouilles tracés par Blaise Compaoré et son frère François. ’’’’’’’Attention peuple Burkinabé.’’’’’’’ Ka farouche partisan de l’alternance politique du Burkina avec sa jeunesse.

    • Le 7 mai 2018 à 12:47, par Nina Poukame En réponse à : Eddie Komboïgo, président du CDP : « Reconquérir le pouvoir d’Etat est maintenant notre objectif »

      Mon cher ami Ka,
      Je comprends maintenant pourquoi vos flèches empoisonnées et celles de votre promotionnaire et ami Koro Yamyele, n’ont pas eu raison de moi au cours des discussions sur le mouvement des enseignants. En effet, je me suis toujours dit que, pour l’essentiel, nos visions et intentions réelles se rejoignent en beaucoup de points et que les divergences, s’il y en a ne concernent que des détails qui ne sauraient servir de prétextes pour nous opposer.
      Voyez-vous, je suis parfaitement en phase avec vous quand vous dites à la fin de votre présent post que :
      « Et je me pose la question en regardant ces images, ‘’’’’est-ce que ces gens ont vraiment quelque chose de sérieux, concret et acceptable à proposer pour 2020 en dehors de cette stupide stratégie d’obstruction et de terre brûlée dans leur tête pour la continuité ? C’est à dire refuser systématiquement tout ce qui risquerait de faire avancer l’alternance politique, que de suivre le chemin des ruses et des magouilles tracés par Blaise Compaoré et son frère François ».
      Je poursuis en disant que ceux qui parlent de vieille génération qui doit céder la place a la jeune génération pour lutter contre les insuffisances et les dérives actuelles en matière de gouvernance et de développement de notre pays se trompent énormément. La situation pourrait être pire avec une éventuelle main mise de la jeune génération sur les affaires politiques et socio-économique de notre pays. La vieille génération a plus œuvré pour le bien commun et le développement harmonieux du pays que ne le fera la jeune génération de politiciens, pressée qu’elle est de monter aux affaires par la courte échelle pour s’enrichir individuellement au détriment de la grande masse des jeunes dont le sort les intéresse peu.

      • Le 7 mai 2018 à 16:31, par Ka En réponse à : Eddie Komboïgo, président du CDP : « Reconquérir le pouvoir d’Etat est maintenant notre objectif »

        Nina poukame. : Tu as parfaitement raison. Et ton analyse est plus fine et subtile quand tu veux parler de l’avenir de la politique économique des jeunes de notre société très corrompu dont chacun veut profiter et fermer les yeux sur tout, et je le reconnais. Quand je regarde l’ambition des refondateurs du CDP, ça sera très difficile dans l’avenir pour les jeunes de pouvoir percer un chemin à travers les politiques pressés avec les poches pleines comme Eddie. Il serait difficile pour les jeunes de pouvoir si ce parti arrive au pouvoir, de faire des administrations performantes, une police et une Justice qui font leur travail, avoir des responsables qui ne sont pas corruptibles et corrompus, et qui feront la bonne gouvernance comme le désire les jeunes de l’insurrection, et qui ont dit que rien ne sera plus comme avant.

        D’autre part, merci pour ton appréciation. Cependant, je t’informe qu’il n’est pas dans notre nature mon ami et promo Kôrô Yamyélé de tirer avec nos vérités sur les problèmes des jeunes qui sont à long terme, et dépasse donc l’horizon politique qui est celui de les manipuler pour la prochaine élection : ‘’’’La preuve est de lire Modeste Ouédraogo secrétaire chargé de la jeunesse du CDP, manipulé pour, et qui dit Le CDP est reparti sur une nouvelle base, celle de la reconquête du pouvoir, avec des valeurs saines. C’est en cela que le président Eddie Komboïgo a pris la résolution d’intégrer dans son bureau, une jeunesse encadrée, éprise de paix, pour que nous puissions ensemble construire le Burkina Faso. Que ce jeune nous explique ces valeurs saines, que des achats de conscience ! Tant qu’on aura affaire à des dirigeants, "cadres" et autres décideurs, dépourvus de toute vision (malgré les chants des griots grillons ?) qui essaient de nous faire croire qu’ils en ont une), les problèmes de la jeunesse dans la vie politique de notre pays ne sauront avancer. Quand a nos différences, elles font la richesse du forum. Merci de me lire.

    • Le 7 mai 2018 à 13:43, par Mafoi En réponse à : Eddie Komboïgo, président du CDP : « Reconquérir le pouvoir d’Etat est maintenant notre objectif »

      Mon cher Ka,je crois que tu te trompes lourdement sur cas Eddie Komboigo qui est un simple pion,un simple faire valoir,un pantin de cette vieille caste compradore composée de Bilaise Kouassi né Compaoré,le chef des putschistes de la maternelle Gilbert Diendéré,Fatou Diendéré,François Compaoré et j’en passe car la liste est longue.Il est de notoriété publique que Eddie Komboigo n’a aucun bagage politique,c’est un agité et il est à la tête du parti grâce à l’onction de ces voyous que je viens de citer.Alors si tu penses que cette marionnette pourra un jour nous sauver,c’est très grave

      • Le 7 mai 2018 à 18:55, par Ka En réponse à : Eddie Komboïgo, président du CDP : « Reconquérir le pouvoir d’Etat est maintenant notre objectif »

        Mafoi : Je sais, c’est pourquoi je confirme ici ce que tu avances : Non je ne me trompe pas, mais je parle d’un CDP avec des nouvelles têtes et des nouveaux défis. Que ça soit un apprenti politicien comme Eddie ou un diplomate confirmé qui est Badini, ce parti vient de loin avec un immense défi, au bon sens, je ne peux pas le confirmer. Mais en politique, on n’est pas à une contradiction près : Cela étant, ils peuvent faire ce qu’ils veulent, présenter le premier martien venu des planètes des ovnis comme Eddie, le résultat c’est dans les urnes qu’on le verra en 2020 ou en 2025. Merci de me lire.

  • Le 7 mai 2018 à 10:54, par HAMA En réponse à : Eddie Komboïgo, président du CDP : « Reconquérir le pouvoir d’Etat est maintenant notre objectif »

    Les disciples de la maladie de "compaorose" ont décidé enfin de choisir leur chef. Au moins ils ont reconnu que la DÉMOCRATIE est bien pour un pays parce que eux ils étaient des monarques, des dictateurs même dans leur propres parti. Que vous soyez comment comment, nous, le peuple on voudra jamais des gens qui spolie la population, détourne des fonds publique, crée la division, favorise le népotisme, la médiocrité dans l’administration publique etc etc etc. Allez payez les gens comme vous voulez pour venir remplir les stades, nous on s’en fou. C’est l’arrivée qui compte. VIVE LE BURKINA NOUVEAU, VIVE LES HOMMES INTÈGRES ET DIGNES. A BAS LES ENNEMIS DU PEUPLE.

  • Le 7 mai 2018 à 12:31, par Tranquilos En réponse à : Eddie Komboïgo, président du CDP : « Reconquérir le pouvoir d’Etat est maintenant notre objectif »

    Toutes me félicitations à lui, mais un conseil. S’il veut gérer ce pays, qu’il abandonne le nom Blaise COMPAORE car le Burkina a besoin de changement et de vision nouvelle. C’est un petit conseil à prendre ou à laisser.

  • Le 7 mai 2018 à 12:50, par HUG En réponse à : Eddie Komboïgo, président du CDP : « Reconquérir le pouvoir d’Etat est maintenant notre objectif »

    CDP c’est au nom de la démocratie qu’il en est ainsi ; Louer votre champion devenu ivoirien. Nous(burkinabès) sommes tolérant car vous avez tenu votre congrès paisiblement. Cet exemple doit inspirer votre mentor devenu ivoirien. S’il n’a rien a se reprocher qu’il vienne au pays.

  • Le 7 mai 2018 à 13:02, par sidsomde En réponse à : Eddie Komboïgo, président du CDP : « Reconquérir le pouvoir d’Etat est maintenant notre objectif »

    le CDP a le mérite d’avoir pu élire son président. Au MPP il est annoncé depuis belles lurettes le renouvellement des structures, mais il n’arrivent pas à trouver des SG pour les provinces. C’est quoi ? le diesel est-il devenu goudron ?

  • Le 7 mai 2018 à 13:30, par j’aime mon pays En réponse à : Eddie Komboïgo, président du CDP : « Reconquérir le pouvoir d’Etat est maintenant notre objectif »

    Pour moi, Blaise est le Guide Supreme du CDP. C’est le Dieu du CDP et tant que Blaise vivra, si le CDP gagne le pouvoir c’est Blaise qui dirigera le pays etant en Cote D’Ivoir a l’image de Paul Biya. Sans Blaise le CDP n’a pas de repere et c’est ca le vrai hic. Le comportement de toute la composante du CDP prouve que Blaise est le chemin, la verité et la vie eternelle. Personne d’entre eux ne peut dire non a Blaise. Personne d’entre eux ne peut fixer blaise dans les yeux et dire vraiment ce qu’il pense sans trembler.
    Le Burkina a besoins d’une nouvelle polique totalement deconnectée de la politique de Blaise comme noyau et les autres qui rodaient a ses cotes comme des electrons.
    Nous voulons des leaders qui veulent une justice fortes, des leaders qui vivent une vie honnete, des leaders qui ne vont pas payer des voitures a des centaines de millions pour leur enfants, des leader qui n’utilisent pas la fortune pour payer la justice au mepris de ceux qui sont persécutés, des leaders qui ne vont pas donné le pouvoir a des groupes d’individus de faire tout ce qu’il veulent sans etre inquieté par la justice, des leaders qui ne vont pas piller notre pays et laisser nos enfants etudier sous des hangars, nos meres sans resource d’eau potable, nos villages sant voie d’acces, nos villes sans goudrons, nos familles sans logements pour ensuite venir crier qu’ils aime le Burkina-Faso. J’ai honte quand je voi un president d’un Pays sous developpé qui compte des centaines, voir des milliers de milliards dans ses poches alors que son peuple meurt dans une pauvrete idescriptible. Je souhaite que le Burkina-Faso ait un president a l’Image de Sankara ou de Paul Kagame. Un president vraiment soucieux de son peuple.
    Que Dieu mette la personne indiquee pour le bien etre du peuple Burkinabé et pour le developpement du Burkina-Faso a la Presidence en 2020. Que Dieu écarte tout ceux qui ont en tete de manipuler le peuple afin d’atteindre leur objectifs sombres que nul ne sait sauf eux. Si Dieu designe Eddie ou reconduit Rock, nous avons le devoir de travailler dans la justice pour l’interet general de notre patrie donc de nos enfants. C’est pourquoi, j’exhorte tout le monde a oeuvrer pour l’interet general de notre Nation et non pour creer des interets egoistes. Que Dieu benisse le Burkina-Faso et benisse notre president. Que les bonnes actions du gouvernement soient beni et renforcees et que toute force visant a nuire ces actions soit anéanti par la Puissance de Dieu.

    • Le 7 mai 2018 à 17:01, par caca En réponse à : Eddie Komboïgo, président du CDP : « Reconquérir le pouvoir d’Etat est maintenant notre objectif »

      Internaute, j’aime mon pays en vous lisant, il me semble que vous avez une fixation sur Blaise Compaoré. De plus, vous avez une image idéale des hommes politiques qui doivent gouverner le Burkina. Vous n’hésitez pas de prendre des hommes comme modèles à savoir Thomas Sankara et Paul Kagame. Si je comprends le fond de votre thèse le Président Blaise Compaoré n’était pas un "homme soucieux de son peuple". J’avoue n’est pas comprendre par "un président vraiment soucieux de son peuple". J’ignore aussi votre connaissance à matière du développement d’un pays. Cependant, je me permets de poser une question concernant les 27 ans de règne de Blaise Compaoré afin de savoir si ce homme n’était pas vraiment préoccuper pour le bien d’être des burkinabé ? Le bilan dépend celui qui le fait. Mais pour un intellectuel rationel reconnait que pendant la gouvernance du président Blaise Compaoré, le Burkina a connu un développement significatif dans tous les domaine socio-économique. Si vous prenez l’exemple de l’agriculture, le Burkina a fait un avancé, sous Blaise le Burkina était le premier producteur du coton, aujourd’hui où en sommes-nous ? Le minier Burkinabé aussi c’est sous son règne, les universités, des hôpitaux sans oublié la culture du développement comme plusieurs rencontres culturels. Reconnaissez au moins que aucun homme ne parfait et ne peut tout faire. Si je comprends bien le développement d’un pays s’inscrit dans la durée des investissements innovants. C’est pourquoi, la stabilité d’un pays en paix est un facteur du développement. Je souhaite que vous revoyez votre position avec un mérité de féliciter le CDP qui vient montrer le Burkina le chemin de l’humilité et de combativité dans l’épreuve. Quand à moi, j’estime que le président Blaise Compaoré avait un réel plan de développement pour le pays. C’est-à-dire un président vraiment soucieux.

  • Le 8 mai 2018 à 06:16, par war En réponse à : Eddie Komboïgo, président du CDP : « Reconquérir le pouvoir d’Etat est maintenant notre objectif »

    Je pense que 2020 sera favorable au cdp qui va contraindre le mpp au partage du pouvoir.le rapprochement mpp-cdp sera alors possible ,après bien sûr avoir coupé certaines branches pourries . il faut élaguer les pro-salif diallo pour favoriser une refusion entre les freres ennemis et presenter kadre désire ouedraogo comme candidat consensuel cdp-mpp.