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Affaire Bahan Yénilo : Pour l’ANEB, la lutte continue

LEFASO.NET | Par Milaine Goretti Tiendrebeogo (stagiaire)
mercredi 14 mars 2018.

 

Faire valoir le droit de leur camarade Bahan Yénilo, celui de jouir de ses droits académiques au même titre que ses camarades, c’est l’un des combats mené depuis quelques mois par l’Association nationale des étudiants burkinabè (ANEB). Au cours d’une conférence de presse, ce mardi 13 mars 2018 à Ouagadougou, elle a dénoncé les actions des autorités universitaires qu’elle qualifie « d’incivisme et d’injustice » dans leur refus de lever la sanction infligée à leur camarade et qui lui interdit de s’inscrire à l’Université.

Faire valoir le droit académique à leur camarade Bahan Yénilo, étudiant à l’université Ouaga I Pr Joseph Ki Zerbo qui avait été expulsé de l’université, c’est l’un des combats menés par l’ANEB. Ce mardi 13 mars 2018, l’Association estudiantine a tenu une rencontre avec la presse pour dénoncer le comportement des autorités universitaires dans la côte conduite de cette affaire « Comment peut-on comprendre que des autorités universitaires qui sont promptes à prêcher le civisme à tout bout de champs, foulent aux pieds les décisions de la justice, les droits et libertés fondamentaux de notre camarade ainsi que les principes élémentaires de l’Etat de droit ? », a martelé le président de l’association, Alexis Zabré.

En effet, selon ce dernier, malgré la suspension de la décision du conseil de discipline du 26 janvier 2018 qui avait été confirmée par le conseil d’Etat devant le tribunal, les autorités universitaires tant à la présidence qu’à l’unité de formation et de recherche/Lettres Arts et Communication refusent à Bahan Yénilo le droit de s’inscrire à l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki Zerbo. L’ANEB qualifie ce refus de haine et de mépris vis-à-vis des étudiants visant à nuire à la démocratie et par la même occasion à leur combat qui aspire aux droits et à la liberté du peuple. « En réalité, comme nous l’avons répété à maintes reprises depuis le début de cette crise, c’est la haine contre l’ANEB et ses militants qui est à la base de tous ces comportements anti démocratiques de nos autorités » , a laissé entendre le président de l’association.

En plus de cela, les étudiants de l’association nationale des étudiants burkinabè accusent les autorités universitaires de violer leur cadre de vie en passant par les libertés académiques. En effet, les autorités universitaires ont déployé des forces de sécurité au sein de l’université Ouaga I Pr Joseph Ki Zerbo qui seraient chargés d’assurer la sécurité des étudiants. Décision que les étudiants qualifient d’emprise à leur liberté. « Au lieu d’apporter des solutions judicieuses à cette crise, ils ont préféré déployé des forces dites de sécurité dans les espaces universitaires en violation des franchises et libertés académiques, telles que le recommandent les déclarations de Kampala et Dar-es Salam », a déclaré Alexi Zabré.


Lire aussi : Grève de l’ANEB : Quand l’université de Ouagadougou devient le théâtre d’une battue


En attendant une décision favorable à ses attentes, l’ANEB a laissé entendre, au cours de la présente conférence de presse, qu’elle continuera la lutte. Elle a par ailleurs invité tous les étudiants de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki Zerbo à se joindre à elle pour l’annulation définitive de la sanction contre leur camarade Bahan Yénilo.

Milaine Tiendrebeogo (stagiaire)
Le faso.net



Vos commentaires

  • Le 14 mars 2018 à 11:50, par Moussa En réponse à : Affaire Bahan Yénilo : Pour l’ANEB, la lutte continue

    Les actions que vous posez doivent avoir des consequences. Depuis le debut de cette crise, j’ai tout vu de votre part sauf s’excuser quand bien meme il est claire que Bahan a aggressé son camarade dans le même espace où vous reclammez les franchises universitaires.
    Je suis convaincu qu’avec cette sanction, plus jamais ceci ne se reproduira à l’université, et pourtant ceci n’est pas une garantie si la sanction est levée.

  • Le 14 mars 2018 à 13:00, par I.B En réponse à : Affaire Bahan Yénilo : Pour l’ANEB, la lutte continue

    Bonjour ;
    J’ai vraiment honte de ces étudiants quand je vois toutes ses mots utilisés, Démocratie , Franchise universitaire , Déclarations de Kampala. Avant de jeter la pierre sur les autorités regardés vos comportements de déclarations de BLE GOUDE CHARLES ( LES MACHETTES, LES GOURDINS) Comparé ça à la déclaration de Kampala. Ce que vous n’avez jamais depuis qu’est ce que YENILO à faire, dites nous le contraire de ce que à dire les autorités universitaires Sinon demandez pardon aux étudiants , professeurs et Fermez la. Cdt

  • Le 14 mars 2018 à 14:53, par Bob le justifier En réponse à : Affaire Bahan Yénilo : Pour l’ANEB, la lutte continue

    Pauvre de nous pendant que dans les universités privés les enfants des autres sont en train de bosser et avancer allègrement. l’avenir des étudiants dans les universités publique est compromis par des revendications qui n’en valent pas la peine. grève pour bien manger pendant son cursus au campus, grève pour étudiant indiscipliné, grève pour patatipatata. Hé pauvreté tu es terrible dè ! et tu as la vie dure. en quoi policier te dérange. il te dit même pas bonjour. chacun n’a qu à fait son travail et le pays se développera. l’étudiant étudie donc est étudiant et non gréviste. les gens vous ont trop manipulé pour leur intérêt. pitié pitié pitié. Cher Conférencier dites nous pourquoi l’université a-t-elle perdue le procès ? qu’est qui a motivé la décision de la justice ?

  • Le 14 mars 2018 à 15:07, par JKORO En réponse à : Affaire Bahan Yénilo : Pour l’ANEB, la lutte continue

    S ils étaient aussi conscients ou responsables ; ils ne seraient pas entrain de poser des problèmes de grèves en ce moment même.....
    Vous qui avez le privilège de bénéficier de beaucoup de faveurs......
    et vous continuer toujours......

  • Le 14 mars 2018 à 15:47, par Vraiment En réponse à : Affaire Bahan Yénilo : Pour l’ANEB, la lutte continue

    Vous les étudiants impolis et mal éduqués là, vous croyez que c’est obliger d’accepter l’inscription d’un étudiant dans une université ?
    Ce BAHAN Yénilo là et votre organisation, connaissez bien les franchises universitaires quand ça vous arrange quoi ?
    L’UO1 JKZ vous caresse même, il faut qu’on exclut tous ceux qui se sont promenés avec des machettes sur le Campus. A ce que je sache, un syndicat n’oblige pas les gens mais sensibilise et conquiert.
    De ce fait, il y aura bien la police tant que vous n’allez pas cesser de vous comporter idiotement

  • Le 14 mars 2018 à 16:46, par vic En réponse à : Affaire Bahan Yénilo : Pour l’ANEB, la lutte continue

    HONTE A VOUS !!cet etudiant doit plus jamais avoir le droit a sincrire au burkina-faso.Revoyez vos comportements les etudiants car vous etes la face de la jeunesse montante.
    Quel honte et vous avez le culot de parler devant la presse.

  • Le 14 mars 2018 à 19:48, par youl En réponse à : Affaire Bahan Yénilo : Pour l’ANEB, la lutte continue

    vous auriez du commencer depuis le debut ,en demandant pardon mais voila que vous vous êtes joués les dur et aujourd ’hui s est devenu probleme. donc assumer les consequences .vous avez blesser les étudiant avec les gourdin ,j espère que vous avez fait cas a la justice ?

  • Le 15 mars 2018 à 10:35, par Jerkilo En réponse à : Affaire Bahan Yénilo : Pour l’ANEB, la lutte continue

    Qu’attendent les responsables administratifs et académiques de l’UO1/PrJKZ pour communiquer, donner leur version de la suite de cette affaire afin de situer les citoyens lambda ?

  • Le 15 mars 2018 à 12:42, par Momo En réponse à : Affaire Bahan Yénilo : Pour l’ANEB, la lutte continue

    Quand quelqu’un se fait responsable, on l’écoute, on dialogue avec lui. Mais quand il a tout sauf une tête, il faut le diriger, lui montrer la route à suivre. Je ne comprends même pas la grande clémence de nos dirigeants. La loi est faite pour servir la paix, le développement ou bien c’est pour autre chose ? Ils ne faut pas laisser ses idiots pourrir l’éducation du pays. Il faut même exclure pour de bon ces fainéants qui ne savent pas d’où ils viennent ni où ils vont. On ne négocie pas l’éducation d’un encephalo avec lui.