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Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

Une tribune du député Alitou IDO
vendredi 9 mars 2018.

 

Salifou NEBIE, ce magistrat intègre, originaire de ma Sissili natale, avait été assassiné sur la route de sa province, parce qu’il refusait la compromission. On s’en souvient encore comme si c’était hier. Avant lui, plusieurs autres personnes ont été régulièrement assassinées, sans que le pays des hommes intègres ne puisse mettre la main sur les auteurs de ces odieux crimes, qui ont toujours réussi comme par enchantement, à s’échapper.

Je me suis toujours posé ces questions (comme chacun de vous du reste) : Pourquoi ne trouve-t-on jamais ces meurtriers crapuleux ? Pourquoi au fait, la vie d’un être humain au Burkina Faso n’a-t-elle plus sa valeur d’antan ? Que faisons-nous chacun individuellement face à sa conscience, pour restaurer cette valeur capitale de notre société, à savoir « ON NE TUE JAMAIS UN ÊTRE HUMAIN » ? La province de la Sissili veut savoir pourquoi son fils a été tué, et par qui ? Tout comme les parents, amis et les proches de tous les autres Burkinabè assassinés, ont soif de justice ! Cette partie du peuple que sont les parents et amis (des Burkinabé assassinés) ne peuvent, hélas, pas faire leur deuil et le faire convenablement, chacun selon ses us et coutumes.

Des êtres chers ont brusquement été arrachés à notre amour, abandonnant dans l’extrême détresse veuves et orphelins, sans que la moindre explication ne soit fournie, sans que la moindre demande de pardon sincère ne soit formulée, et sans la plus petite repentance qui sied. Alors, les cœurs sont longuement et douloureusement meurtris au Faso depuis ces trente dernières années, car à ces vagues d’assassinats sont venus s’ajouter les sacrifiés (sur l’autel de la chère patrie) de l’insurrection, puis, ceux du dernier coup d’État et, à présent, les Burkinabè qui, régulièrement, tombent sous les balles et explosions des terroristes.

Tous ces Burkinabè tombés pendant l’insurrection et le dernier coup d’état, sont comme des soldats tombés sur le champ de bataille pour la mère patrie. La nation entière leur doit éternelle reconnaissance. Ils doivent être hautement décorés et une pension de combattant mort pour son pays, versée à leurs ayant droit et leurs enfants, des pupilles de l’Etat. Voilà le minimum que notre pays, le leur aussi, doit faire pour ces bouts de bois de Dieu à jamais perdus, mais qui vivent dans nos mémoires et dans les livres d’histoire du Burkina Faso.

Nous avons subi des épreuves en tant que peuple certes, mais beaucoup moins pires que d’autres pays africains.

Le Rwanda, parti d’un génocide ayant englouti plus d’un million d’âmes, a su patiemment chercher et trouver les paroles et les attitudes qui apaisent les douleurs des cœurs, et les tourments des âmes meurtries, pour refonder une société aujourd’hui en pleine transformation, enviée et citée en exemple. Ne réinventons pas la roue, mais inventons notre propre voie de développement avec des façons intrinsèquement burkinabè. Pour que tous ces morts, les nôtres, ne le soient pas en vain, l’exemple du Rwanda doit nous inspirer.

Au lieu de construire des monuments en mémoire des martyrs, ou de jouer toute cette comédie chaque année pour, soi-disant honorer leur mémoire, arrêtons tout cela et construisons sincèrement une seule et solide unité du peuple, tels les cinq doigts de la main qui se replient pour former un poing. Cette unité est plus forte que toutes nos armes de guerre ; elle est plus intelligente que tous les ordinateurs du monde. Cette unité est tout ce dont nous avons réellement besoin pour transformer radicalement le Burkina Faso et en faire un pays réellement en voie de développement.

Hommes et Femmes du Burkina Faso, nos ancêtres nous ont légué un Burkina uni, en développement certes, mais uni et en paix ! Si nous ne pouvons faire mieux que nos pères, conservons au moins ce legs intact pour les générations futures. Comment ? Taisons nos profondes divergences pour enfin construire le bouclier qu’il nous faut pour protéger, défendre et développer notre cher pays, le Burkina Faso, si réellement nous sommes des dignes filles et fils de ce pays ! Ce bouclier, c’est l’unité du peuple ! Regardez par vous-même, notre nation est d’abord affaiblie par nos interminables querelles de gestion du pouvoir d’État, par le lourd tribut que nos citoyens payent pour l’absence de règlement des nombreux dossiers pendants devant la justice.

Nous ne devons plus raisonner « majorité versus opposition », car notre nation est en danger, car le nord du pays est en passe d’être amputé....Il faudrait que nous trouvions rapidement des solutions politiques et sociétales pour convenir à tous les niveaux d’un consensus national de gestion du Burkina Faso, en intégrant toutes les strates sans exclusion aucune, afin que tous les citoyens de ce pays soient impliqués dans la gouvernance.

Ceci concerne aussi bien l’ancien comme le nouveau régime, les « brûlés » comme les « insurgés ». Il s’agit de constituer une logique plus holistique de développement intégré afin de mettre en communauté nos intelligences et nos ressources pour construire le Faso et faire bloc contre les attaques tant de l’extérieur que de l’intérieur, évitant du même coup le chaos que couve la cacophonie actuelle, car il n’y a pas de gâteau à se partager ; il n’y a ni gagnants, ni perdants.

Notre posture actuelle est belliqueuse et favorise l’exclusion en alimentant le terrorisme. C’est celle qui consiste à créer deux types de Burkinabè : L’un croulant sous la misère et l’autre sous l’abondance, l’un ayant droit de s’exprimer avec arrogance et l’autre contraint de la fermer, l’un propriétaire de tout et l’autre étranger dans son propre pays, l’un considéré d’office comme patriote et l’autre comme ennemi de la nation.

Le discours de suspicion entretenu depuis le sommet de l’Etat aura des conséquences dramatiques si le peuple l’assimile. Aujourd’hui c’est un débat théorique qui est mené sur l’identité ou les affinités des terroristes. Demain, ce discours pénétra les quartiers, divisera des voisins, confrontera des frères de même calebasse. Evitons ce scénario à notre pays, à notre jeunesse ! Nos dirigeants sont ceux qui donnent le ton. Ils doivent donner le bon ton pour un « warba » harmonieux, et non pour une danse macabre.

Dans la situation actuelle du Burkina Faso, aucun développement véritable n’est possible car, pendant que les uns se battent pour faire avancer le pays (je pense ici aux millions de paysans oubliés), d’autres rament à contre-courant. Il est impossible à l’état actuel de nos mentalités divisées et férocement opposées les unes aux autres, de réussir un quelconque développement.

Le MPP risque fort d’échouer avec son PNDES, tout simplement parce que l’un comme l’autre font face à un tel rejet violent de plusieurs couches de notre société, et pas les moindres s’il vous plait ! Ce probable échec du MPP programme logiquement l’échec des autres gouvernances qui viendront après. C’est illusoire de penser que le MPP croisera les bras et laissera la gouvernance suivante réussir là où elle a précisément échoué… et le cycle infernal continuera si courageusement, le peuple n’y met fin.

La nation burkinabè est très divisée du fait de la politique. J’en arrive très souvent à me demander quelle est l’utilité réelle des partis politiques dans un pays comme le Burkina Faso ? Car je les rends responsables en grande partie de la situation actuelle de ce pays. Tous parlent de développer ce pays mais dans le quotidien de leurs comportements et décisions, ils le sous-développement en réalité.

Fondamentalement, il nous faut trouver rapidement la bonne logique pour que tous les Burkinabè se retrouvent à nouveau pour faire face aux menaces auxquelles le pays est confronté : multiples attaques terroristes, détérioration du climat social, exclusion, incivisme grandissant.

Il ne s’agit nullement de constituer un simple gouvernement intégrant tous les contraires (c’est du reste le moins important), il faut d’abord, sans calculs politiciens, arriver rapidement à la réconciliation des cœurs et au pardon, car comme nous le constatons, l’absence de réconciliation fragilise d’avantage notre pays.

En l’espèce, il nous faut revoir sérieusement la situation des policiers et militaires radiés pour réintégrer ceux qui sont injustement pénalisés ; prendre à bras le corps les injustices en cours subies par les populations du Nord, ouvrir un large front de dialogue social avec toutes les composantes politiques, syndicales et les organisations de la société civile (chefferie, ONG, associations, communautés religieuses, ...) du Burkina Faso pour déterminer un large consensus qui sera traduit en un CONTRAT SOCIAL engageant toutes les parties.

Nous devons nous mettre debout et nous donner tous la main dans une logique de défendre et bâtir notre cher Faso. Je suis écœuré, comme bien de mes compatriotes, de voir notre nation s’effriter profondément, alors que nous avons en main les matériaux pour véritablement la construire, que sont l’unité et la cohésion sociale, mais que ce chantier national-là les politiques n’en veulent pas. Car pour eux, cela reviendra à partager leur gâteau. Un peuple uni est puissant, incorruptible et déterminé, finira par chasser en son sein les mauvaises graines qu’il ne peut convertir.

Mais nous préférons la facilité comme aller vendre notre dignité (comme nos « guaribous » aux feux tricolores !) aux ambassades et instituions internationales pour espérer obtenir quelques milliards que leur peuple ont durement acquis. Et que faisons-nous en réalité de ces milliards acquis au nom de la misère de notre peuple et toujours annoncés en conseil de ministres ?

Le Ghana à côté, a fièrement refusé de ployer le genou devant le FMI en refusant tout prêt, car dit-il, son économie domestique financera son développement. Le pays des hommes intègres du capitaine Thomas Sankara peut faire autant que le Ghana, sinon mieux, à condition que tous ceux qui s’opposent se mettent ensemble.

Construisons un pacte social sans coloration politique aucune pour transformer qualitativement à l’instar du Ghana et du Rwanda notre pays.

Un dernier appel, mes frères et sœurs, cessons s’il vous plait de creuser le fossé entre nous ! Levons les obstacles qui nous divisent ! Notre silence complice et notre inaction sont les ingrédients dont le Burkina Faso a le moins besoin !

Que Dieu bénisse et protège notre pays !

Ouagadougou, le 08 mars 2018
Alitou IDO,
Député à l’Assemblée nationale



Vos commentaires

  • Le 9 mars 2018 à 15:01, par Urbanos En réponse à : Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

    message très touchant à prendre avec beaucoup de considération !

    • Le 10 mars 2018 à 04:28, par PAK En réponse à : Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

      Honorable, toutes mes félicitations pour votre contribution à la réflexion sur notre devenir commun, notre vivre ensemble. C’est dommage que nous burkinabè nous nous confortons dans ce qui nous divise et non l’inverse. Cet état de fait fragilise notre Etat et l’expose à ces ennemis. C’est vrai, chaque pouvoir comme chaque peuple a ses ennemis et c’est au pouvoir en question et au peuple de trouver les moyens nécessaires pour la sécurité des personnes et des biens (Prestation de serment du Président du Faso) et continuer sa marche radieuse vers le développement, le bien-être. Pour la justice, nous avons une justice de type occidentalisé, librement choisi et loin de nos us et coutumes et exceptionnellement très procédurale ;en témoignent les raisons du report du procès du coup d’Etat sur des délais de publication au Journal.Officiel. Conséquences, même devant les cas de flagrance comme le coup d’Etat avec des principaux acteurs connus, on met deux ans pour commencer un procès mal ficelé en la forme.

  • Le 9 mars 2018 à 15:04, par kaloré En réponse à : Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

    Mon cher Ido,
    Mon implication active en politique s’est arretée en 1987, apres le massacre qui a porté Mr Compaoré au pouvoir. Peut etre ai-je été trop peureux pour continuer... En tout cas je vous remercie de votre analyse lucide. Je suis actuellement au Rwanda où je viens régulièrement et confirme ce que vous dites. Malheureusement pour le Burkina Faso, nous n’avons plus de mythe commun de développement, ni personne pour créer et porter ce mythe du développement comme l’écrit d’ailleurs Yuval Noah Harari dans son livre "A brief History of Humankind". Tout développement se fait à partir d’un mythe porté par un leader à qui on a confiance ; chose qui semble cruellement nous manquer au Burkina. On dit pas que le PNDES va échouer parce qu’on aime pas ce pouvoir, mais parce qu’il ne se fonde pas sur ce que nous sommes...
    Au Rwanda, il y a des contrats à tous les niveaux (provinces, districts, villages, ménages) avec l’Etat, on les appelle les Imihigo établis de manière décentralisée et évalués chaque année de manière "indépendante". Le dernier samedi de chaque mois c’est l’Umuganda traduisez travaux d’inéret collectif : on assainie, on embellie les rues les routes,etc. ; cela ne vous dit rien ? Bref !
    Je rejoins votre appel pour que tous les fils de ce pays que nous sommes prenons notre destin en main, pour que "la Patrie ou la Mort" ne soit pas un vain slogan.

  • Le 9 mars 2018 à 15:08, par SAWADOGO En réponse à : Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

    Ce qui est sûr c’est qu’ il faut qu’ un jour ou l’autre prendre nos responsabilités. Je dirais même plus il est plus que jamais temps de nous resaisir pour un temps soit peu garder notre dignité plutôt que de rester dans cette lâcheté doublée d’égocentrisme congénitale.
    Merde à la fin.

    • Le 12 mars 2018 à 08:38, par Yak En réponse à : Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

      Mon frère Sawadogo, je comprends et je partage votre amertume face à la situation actuelle de notre pays. "...prendre nos responsabilités...pour garder notre dignité..." ne sera pas possible avec ceux qui nous gouvernent aujourd’hui, nous le savons très bien ici au Burkina et pour cause :
      - Ils sont mous, couards, inefficaces sur le terrain de la riposte face aux djihadistes entre autres, ça, c’est une chose qu’on leur connait.
      - Surtout, ils sont un produit de la gouvernance compaoré dont ils ont été les acteurs de 1er plan. Ils ne connaissent pas une autre forme de gouvernance et ils n’ont jamais coupé le cordon ombilical avec Blaise qui les influence toujours malgré leur semblant de dissidence avec lui. Le MPP et le CDP œuvrent main dans la main avec les compaoré, en sourdine pendant que les burkinabè se font naïfs et niais.
      - Ils connaissent très bien tous ces courants djihadistes, leurs amis d’hier et même d’aujourd’hui avec Blaise, François, Diendjéré, Bassolet et Cie. Ils savent très bien que ces terroristes qu’ils ont chouchoutés ici au Faso durant l’ère compaoré sont capables de revenir assassiner les burkinabè pour venger leurs amis déchus et/ou en passe d’être jugés.
      - Ils savent très bien que ces terroristes sont ici en terrain conquis qu’ils connaissent par cœur à cause de leurs multiples séjours du temps des compaoré. Pour autant, la gouvernance actuelle ne semble pas faire grand-chose pour les inquiéter ni pour nous protéger.
      Roch, Simon et leurs suivants font semblant de ménager la chèvre et le chou. En réalité, ils ménagent leur mentor Blaise et sa clique.
      C’est le peuple burkinabè dans son ensemble qui a fait preuve de naïveté doublée de lâcheté face à son propre destin, en remettant au pouvoir sous couvert d’élections soit disant démocratiques, les potentats du clan compaoré qui en aucun cas ne peuvent être complètement désolidarisés de Blaise qui les a enrichis et façonnés politiquement. Espérons que les burkinabè se réveilleront un jour !

  • Le 9 mars 2018 à 15:10, par Atanga En réponse à : Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

    Bonjour honorable ;
    dans tout ce que tu as dit, il manque le comment pour aller à la réconciliation.
    Ou bien vous voulez faire comme le CDP : on tue et on refuse qu’il y ait justice.
    Il faut obligatoirement qu’il y ait justice, ensuite on se réconcilie et on en parle plus.
    Aussi, la situation au Rwanda était beaucoup plus ethnique que politique. Donc Paul KAGAME a pu imposer l’unité du pays à tout le monde sans exception.
    Ici, vous les politiciens avez toujours des calculs politiques pour vous-même en méprisant votre peuple.
    Vous ne connaissez jamais faire profil bas quand vous perdez ou quand vous êtes en face d’une situation dramatique nationale. Vous ramenez tout en politique et vous avez formé vos militants à avoir ce mauvais comportement en lieu et place d’un comportement patriotique.
    Ce n’était pas le cas sous la révolution.

  • Le 9 mars 2018 à 15:13, par Le Faso d’abord En réponse à : Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

    Honorable, permettez-moi de dire que vous semblez par moment illogique dans votre écrit. -Vous avez commencé par citer des crimes(assassinat de Juge Nebié et autres) que certaines personnes ont commis. comment gérer ces sujets ? Vous n’en dites rien.
    - Vous parler tantôt de peuple du Burkina Faso et au même moment vous parlez de MPP et son PNDES.
    - Vous faites les éloges des paysans qui œuvrent pour le développement et vous parlez de personnes qui rament à contre courant sans citer de noms(Que certainement vous connaissez). D’ailleurs allez demander à Zéphirin DIABRE, à quand le bitumage de la route Sindou-Koloko et allez-y écouter l’Honorable Léonard Charles OUATTARA.
    Voilà ce que je propose :
    - Justice, réconciliation, patriotisme et tout le reste trouvera solution je vous promet.

  • Le 9 mars 2018 à 15:30, par Ka En réponse à : Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

    Merci honorable député pour votre analyse politiquement correcte, car elle est une indiscutable déduction des choses vécues par notre peuple depuis plus de 30 ans du règne de l’introverti Blaise Compaoré et son petit frère François : Pour une fois, je suis d’accord avec vous, car cette analyse va au-delà de celles de notre valeureux journaliste Norbert Zongo qui a eu la trempe de dire la vérité rien que la vérité.

    Sékou Touré avait préféré l’indépendance dans la pauvreté que la richesse dans l’esclavage. Avec cette insurrection du 31 Octobre 2014 qui a pu faire fuir le criminel fouteur de merde la queue sous les jambes un matin avant le repas de midi avec les djihadistes, notre peuple a pris son destin en main, alors assumons. Nous avons déjà payé un lourd tribut, et j’en suis sûr qu’avec des interventions comme le vôtre, l’état de droit s’installera quel que soit le prix à payer, les terroristes n’ont pas de place ici au Burkina Faso. Ils nous ont imposé une guerre, mais à main nu avec l’aide de Dieu tout puissant, nous les vaincrons. Depuis la nuit des temps le Burkina n’a jamais marchandé son honneur.

    Oui l’honorable député je confirme : Le mal en Afrique, c’est l’égoïsme des dirigeants comme ceux de maintenant similaire a l’ère Compaoré, qui prennent leurs peuples et leurs compatriotes comme des moutons ou leurs maîtresses. Les soulèvements populaires sont les seules armes au Burkina pour faire réfléchir ces décideurs bornés, et j’en suis sûr que ça ne va pas tardé.

  • Le 9 mars 2018 à 15:35, par un cityen En réponse à : Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

    BRAVO ! à Mr le Député pour cette analyse. Si tous les Burkinabè pouvaient comprendre le sens profond de vos paroles, nous aurons fait un bon prodigieux en avant. Que chaque Burkinabè apprenne à penser d’abord à l’intérêt de notre FASO à tous avant toute autre considération. Il faut qu’on réapprenne à mériter le nom que nous avons donné à notre pays "Le Burkina Faso"

  • Le 9 mars 2018 à 15:45, par Urbain KOULIBALY En réponse à : Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

    Bien dit. C’est le cas de ce camerounais KAMENI Gabriel installé depuis des années au pays des hommes intègres disparu depuis 2007 dans sa résidence à Zagtouli dans des circonstances très suspectes. malheureusement comme d’habitude, aucune suite jusqu’à présent. Il n’était autre que le fondateur du célèbre Poko Club et a été de toutes les marches du collectif.
    Que Dieu nous vienne en aide !

  • Le 9 mars 2018 à 15:50, par le reservé En réponse à : Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

    bonjour honorable, très belle analyse, il n y a rien à redire

  • Le 9 mars 2018 à 15:58, par Teo En réponse à : Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

    Bravo M. le député. Merci pour ce très bel écrit. En anglais, un dicton bien connu des américains : ’’United we stand, Divided we fall’’ qui se traduit littéralement : ’’Unis, nous sommes debout, Divisés nous tombons’’. 100% d’accord avec tout ce qui a été écrit.

  • Le 9 mars 2018 à 16:04, par Henriette kouassi En réponse à : Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

    Merci, à Naa-bihi. L’Afrique du Sud et le Rwanda sont vraiment des exemples. Allons à l’union et construiront notre patrie. Eh !ne nous laissons pas distraire par l’étranger. Unis nous vaincrons. Que les Ancêtres et le Tout Puissant veillent sur le Burkina Faso.

  • Le 9 mars 2018 à 16:10, par burkinabè En réponse à : Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

    la vérité ne connait pas `de race ni de couleur a t-on lhabitude de dire.Si les hommes politiques avaient cette même vision ,le monde serait un paradis terrestre.Mais hélas !Vous voyez que les lybiens ne sont plus les seuls à vivre cet enfer que la france à créé.Mais si nous pouvions dépasser nos intérêts égoistes et së donner la mains ,je pense qu’on peut gagner la bataille.Car de toute les façon à vouloir accuser à tord ou à raison l’autre n’est pas la solution de cette guerre que ces fous de Dieu nous ont déclaré.En exemple les balles des terroristes ne sélectionnent pas de bord politique pour tuer.Allah sauve mon pays.

  • Le 9 mars 2018 à 16:10, par wonderman En réponse à : Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

    je n’ai rien compris de tout ce verbiage, c’est vous l’élite( députés , ministres qu’en sais je) du pays , proposez à nous les sou fifres le chemin pour sortir le Faso de sa misère au lieu lutter pour vos ventres

  • Le 9 mars 2018 à 16:16, par simple En réponse à : Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

    Mr Alitou sans vous connaître je vous félicite vivement pour votre vision . Au moins il existe encore des hommes intègres. Il y a de quoi de quoi a avoir l’espoir.

  • Le 9 mars 2018 à 16:22, par Badpress En réponse à : Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

    M. le député je valide votre analyse. Il faut discuter tout de suite et maintenant avec nos frères qui ont pris les armes. Après tout ce sont des burkinabè. Ils n’ont pas une autre nation. Tôt ou tard il va falloir s’asseoir et discuter. Pourquoi ne pas le faire maintenant ?

  • Le 9 mars 2018 à 17:11, par sylas En réponse à : Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

    Merci, à vrai dire c’est la société burkinabè qui devrait amener les partis politiques à se soumettre à sa volonté. Mais ce sont les partis politiques qui mènent les populations en bateau et le gouvernail du bateau ce n’est autre que l’INDIVIDUALISME ! Qu’allons nous faire ?

  • Le 9 mars 2018 à 17:19, par Oser En réponse à : Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

    Merci mon frère, vivement que le Président Roch, l’ensemble des politiciens lissent ce message et prennent rapidement des dispositions pour une mise en œuvre de ses termes. C’est la survie de notre nation qui est en jeu. Alors chers politiciens, de grâce, mettez de coté les considérations partisanes et travaillez pour la cohésion. Le président devra tirer conseils de cet écrit, voire approcher son auteur pour en tirer d’avantage pour sa gouvernance.
    Monsieur IDO, merci pour cette réflexion utile. Vous avez fait votre part, aux politiciens et au peuple Burkinabè d’en tirer les conséquence.

  • Le 9 mars 2018 à 18:43, par Yiriba En réponse à : Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

    Mr. Ido, par ce simple message, vous venez de mériter pour tout le reste de votre mandat, votre salaire de député. C’est ce genre d’appel et de signal que la base de la population attend des représentants qu’elle désigne. Cependant un député, ce n’est un insignifiant dans la structure décisionnelle d’une société organisée qui a des lois qui protègent ces élus, pour au moins exprimer publiquement les orientations positives et les erreurs de visions dans la gouvernance. Si un député démocratiquement élu se sent petit pour faire la différence, imaginez-vous un citoyen dans la masse oubliée (paysans), un vendeur des marchés périphériques, une sage-femme, un instituteur, un ingénieur agronome, un docteur, un journaliste, un banquier commercial, qui à leur niveau d’individus et sans titre de représentant légal, vouloir parler ou influencer le changement collectif. C’est très difficile à leur niveau sauf l’application d’une voie de vote, en présumant que ce vote ne soit pas annulé par une fraude. Ce qui est encore possible dans le système électoral actuel. Alors, M. Ido, le peuple que tu aimes et que tu voudrais aider, vivra un changement lorsqu’un député style-Ido, plus 2, plus 5, 10, 20, 50 autres élus pourront entre eux, s’unir tout parti confondu, pour faire la différence et initier un changement véritable. En étant un élu, vous avez déjà parcouru plus de la moitié du chemin vers une politique de développement basée sur les forces internes. Le peuple à maintenant besoin des actes des élus et des gouvernants, concrets et immédiats. Des paroles encore, non merci. Agissez !

  • Le 9 mars 2018 à 19:11, par BASILE SAWADOGO En réponse à : Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

    MERCI HONORABLE POUR CES ÉCRITS. C’EST L’UNE DES MEILLEURS ORDONNANCES POUR GUÉRIR LE BURKINA FASO, MAIS HÉLAS...L’HOMME POLITIQUE EST PLUS QUE SATAN DANS CES CALCULS.

  • Le 9 mars 2018 à 20:45, par mobutu En réponse à : Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

    Ce écrit est malheureusement sans tête ni queue car vous ne rendez service ni à la famille NEBIE, ni au peuple BURKINABÉ pour la simple raison que vous ne situez pas le lecteur sur les bénéficiaires de son assassinat , ni les les conclusions des différents rapports suite à l’assassinat. ET TOP, vous bondissez à bras raccourci comme par enchantement sur le MPP que je n’aime pas et le PNDES dont je n’ai aucunement confiance. Vous les attaquez en faisant semblant de proposer des solutions . Et la fin on ne voit pas en quoi vous avez cité l’illustre disparu le juge NEBIE. Honorable, avec tout le respect que j’ai pour vous, je me vois obligé de faire deux constats par rapport à votre écrit.
    Premièrement, soit vous avez des problèmes de raisonnements et de logique quand vous écrivez puisque le développement et la conclusion de votre écrit doivent refléter votre introduction. Ce qui n’est pas le cas dans votre charabia comme si vous ignorez le BABA en la matière d’écrit de cette nature,
    Deuxièmement, soit vous êtes de mauvaises foi et votre intention cachée est d’utiliser le nom du regretté pour avoir l’électorat de votre province. Mais là aussi vous avez été maladroits car vous aurez du au moins masquer vos intentions en poursuivant votre analyse par rapport à la mort du juge NEBIE en demandant que justice lui soit rendue.

  • Le 9 mars 2018 à 20:54, par Henriette kouassi En réponse à : Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

    Burkinabé parle trop et oublie son Pays. Les deux Corée cherche à s’unir malgré tout. Quittons dans ça et allons à l’essentiel.

  • Le 9 mars 2018 à 21:37, par Toto1erDeSaClasse En réponse à : Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

    Monsieur IDO, lisez le Procès Verbal du jugement expéditif à l’issu duquel le Commandant B. Lingani, le Capitaine Henri Zongo,... ont été condamnés à mort. Vous comprendrez peut-être que le regretté juge Nébié n’était pas un saint. Et que de nombreuses personnes "l’attendaient", malgré son long moment à Cuba comme ambassadeur.

  • Le 9 mars 2018 à 23:33, par Thom’s En réponse à : Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

    Ecoutez, vous êtes en train de revenir en arrière pendant qu’on avance. Est-ce que les Burkinabè ne se parlent pas ? Qui est contre qui au Burkina Faso ? C’est vous les politiciens verreux qui sèment la merde, la division, l’égocentrisme et la gabégie au Burkina Faso. Foutez-nous la paix avec vos histoires de reconciliation. Se reconciliez avec qui ? Le peuple ne demande que la justice aux martyrs. Honorable député, vous êtes en porte-à-faux avec ce que vous dites pour ne pas dire que c’est des calculs politiques ! Je ne suis d’aucun parti politique, mais véritablement le MPP est sur la bonne voie. On ne remplace pas un président qui a régné pendant 27 ans, chassé par l’insurrection populaire et prétendre "tout remettre à neuf du coup". Cela, vous le savez bien. De toute façon c’est vous les politiciens qui êtes jaoux entre vous, qui semez la discorde, la division et j’en passe au niveau de la population. Si vous les politiciens, vous vous comportez en chien et chat, cela vous regarde. L’essentiel est qu’il y ait justice aux martyrs et que les coupables soient condamnés à la hauteur de leur forfait. Votre exemple sur le Rwanda ne sied pas, c’est pas le même contexte.

  • Le 10 mars 2018 à 06:51, par Okpayielo En réponse à : Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

    Bonjour chers amis Internautes (1 à 23 sous mes yeux) et merci pour vos écrits traduisant vos sentiments face à la deliquescence.
    Grand merci à M. Alitou IDO, Député à l’Assemblée nationale. Cette marque d’intellectuel et de franchise d’esprit dans la redevabilité est suffisamment rare dans notre contexte Burkinabè pour qu’on le souligne d’un gros trait.
    De mon point de vue, il est une évidence maintenant que ce pouvoir frileux de RMCK doit accepter oeuvrer pour la reconciliation seul gage de développement positif.
    Mais en quoi consiste la réconciliation dont on parle tant et que tout le monde souhaite apparemment ?
    Il ne s’agit pas seulement de tout confier à une équipe de 2 pelés et 3 tondus (fameux comité existant) dont le parcours universitaire est certe digne d’éloges. Il s’agit plûtot, en plus de ce comité, d’associer tous les burkinabè au processus en recueillant depuis la base villageoise les avis quant à la gouvernance par definition des priorités de développement : LA CHARTE SOCIALE INCLUSIVE.
    Ce qui est fait jusqu’à present, très technique il est vrai, n’inclut malheureusement pas tout les Burkinabè, d’où beaucoup de rejets des décisions de l’état, donc un veritable problème de légitimité qui est l’empreinte à tendance indélébile du pouvoir de RMCK (élu par moins de 1/4 des Burkinabè et par une majorité sur moins de 40% de la population en âge de voter !). RMCK aurait dû convoquer des assises nationales pour son PNDES, il ne l’a pas fait, se focalisant seulement avec son MPP sur la sécurité intérieure (fictive d’ailleurs) de son pouvoir. Il peut cependant toujours corriger le tir même après 3 années de navigation à vue.
    Pour ces assises nationales inclusives, je suis d’avis qu’il faut associer directement la base villageoise en écartant les députés justement de la chaîne de transmission afin d’assuer une fidélité dans la transmission des avis des masses laborieuses, ou alors, prendre des dispositions contraignantes pour que le message du peuple soit transmis par lesdits députés dans les détails avec le maximum de fidélité. A partir de là, le comité technique chargé de la redaction du PNDES pourra lui apporter la charte sociale à laquelle l’ensemble des Burkinabè s’identifiera.
    Reconnaître même tardivement ses erreurs en mettant la personne jeune et qualifiée qu’il faut (il y en tant !) à la bonne place n’est nullement un défaut, bien au contraire !
    RMCK, vos pires collaborateurs sont justement ceux avec lesquels vous avez conquis le pouvoir : balayez dans la maison, il est temps.

    La Patrie ou la mort, Nous vaincrons !

  • Le 10 mars 2018 à 07:40, par Megd’ En réponse à : Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

    Le maître mot pour ce pays, c’est la JUSTICE. Si la justice est faite et rendue, vous verrez que 80% de nos maux vont disparaître.

    Dans un pays, tant que la fracture sociale est très importante, il n’y aura jamais la paix parce que les populations ne se feront pas confiance.

    Le Burkina Faso était jadis un pays de paix et de tolérance. Un pays qui était envié par ses voisins pour sa tolérance religieuse et communautaire. Même le pouvoir de Blaise n’avait jamais remis en cause cette stabilité.

    On crée un clivage ethnique au détriment d’autres ethnies et c’est dangereux.

    Mais depuis l’arrivée au pouvoir du MPP, tout part à la dérive. En fait, c’est le CDP bis avec des idées revanchardes sur l’autre camp (CDP vrai) et tout cela se fait au détriment de la population. Ce personnel politique (CDP+MPP) avec l’aide du pouvoir judiciaire, additionné aux opérateurs économiques et de certains militaires dont la seule carrière ne tient que grâce aux politiciens est entrain de précipiter le pays dans le gouffre.

    On brade les terres à des promoteurs véreux.

    On se permet grâce à une loi inique de s’octroyer des marchés de plus d’1 milliard.

    Quand les uns mangent et que les autres les regardent manger, les révolutions naissent. Pour paraphraser cette assertion, je dirai que "ainsi, les rebellions naissent".

    On a des faits avérés de corruption et de détournement dans différents ministères, mais rien ne se passe. La justice qui s’autosaisi à son bon vouloir de certains dossiers au détriment d’autres dossiers.

    On passe son temps à taper sur la transition et surtout de certains acteurs et pourtant on laisse le premier responsable Mr Michel Kafando qui était le président de cette transition. Que l’on se comprenne, je n’en veux point à la transition. Bien au contraire, je suis le premier fan de la transition et si cela ne tenait qu’à moi, la transition devait se prolonger pour 2 voire 3 ans. Le temps de mettre en place la nouvelle constitution et de nettoyer tout le système Compaoré qui est resté et qui reste en place.

    Bref, on s’en prend à la transition sans oublier que les principaux partis étaient représentés dans cette même transition et que certains ministres « transitionnaires » sont restés en place. On dénigre Zida qui s’est fait bombarder Général et on continue d’appeler des putschistes « Général ».

    Si l’on regarde de près, Zida n’avait pas tort de se faire bombarder Général. Il a été un éphémère Président de la république et premier ministre par la suite. Il commandait donc l’armée sur le plan hiérarchique. Comment voulez-vous qu’une personne qui était votre responsable hiérarchique revienne être votre subordonnée ?

    Nous sommes quand même dans le domaine militaire et pas civile ou cela ne crée pas de problème.

  • Le 10 mars 2018 à 07:40, par wenda ye la faanda En réponse à : Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

    Merci Honorable BENON, que Dieu vous bénisse. Tous ceux qui parlent d’union, de pardon, de réconciliation, que Dieu les bénisse. Tous ceux qui rament pour une division du peuple, un manque de pardon et une recherche effrénée de justice ou de vérité qui ne verront jamais le jour car tous nos dirigeants sont faux, trempées dans des méandres que seul Dieu detient la vérité . Surtout tous ces mentors du CDP actuels et surtout et malheureusement les dirigeants du nouveau CDP sous la bannière MPP, sont le malheur de notre Pays. Orgueil, vantardise, méchanceté, gloutonnerie sont leurs maux. Les vrais terroristes de notre pays sont d’abord ceux-ci. Honorable BENON, Vous avez dépeint la situation, malheureusement, leur orgueil, leur manque d’humilité ne les permet pas d’accepter de se remettre en cause et de s’ asseoir entre freres burkinabes. Surtout ces très faux mossi du grand plateau central dont je suis natif, sont le malheur de notre peuple.

  • Le 10 mars 2018 à 09:16, par war En réponse à : Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

    Merci et félicitation au député ido pour la hauteur et merci aussi à Ka pour sa réaction. Après la revoltation/insurrection,.il faut achever le processus par une révolution vraie qui va permettre une justice vraie ,la réconciliation générale politique et militaire et les justes réparations et dédommagements.La fraction actuelle au pouvoir des tenors de l’ex cdp regroupes au sein du mpp,anciens toukguilleurs devant l’éternel ,ne peut pas conduire objectivement un processus potable de réconciliation vue qu’ils sont eux-mêmes impliques dans les désordres politiques.

  • Le 10 mars 2018 à 10:39, par Thom’s En réponse à : Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

    Ecoutez, vous êtes en train de revenir en arrière pendant qu’on avance. Est-ce que les Burkinabè ne se parlent pas ? Qui est contre qui au Burkina Faso ? C’est vous les politiciens verreux qui sèment la merde, la division, l’égocentrisme et la gabégie au Burkina Faso. Foutez-nous la paix avec vos histoires de reconciliation. Se reconciliez avec qui ? Le peuple ne demande que la justice aux martyrs. Honorable député, vous êtes en porte-à-faux avec ce que vous dites pour ne pas dire que c’est des calculs politiques ! Je ne suis d’aucun parti politique, mais véritablement le MPP est sur la bonne voie. On ne remplace pas un président qui a régné pendant 27 ans, chassé par l’insurrection populaire et prétendre "tout remettre à neuf du coup". Cela, vous le savez bien. De toute façon c’est vous les politiciens qui êtes jaoux entre vous, qui semez la discorde, la division et j’en passe au niveau de la population. Si vous les politiciens, vous vous comportez en chien et chat, cela vous regarde. L’essentiel est qu’il y ait justice aux martyrs et que les coupables soient condamnés à la hauteur de leur forfait. Votre exemple sur le Rwanda ne sied pas, c’est pas le même contexte.

  • Le 10 mars 2018 à 18:08, par Tamboura soumaila En réponse à : Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

    Très bonne analyse, en tout cas pour moi. Il impératif d’éliminer les gènes de l’exclusion sociale. Au fait, notre gouvernement est terroriste et cupide. Il ne dit pas la vérité et cache l’image du Burkinabè sinon la ternit. On se trompe, on trébuche mais on doit avoir le courage d’accepter son tors. La politique est une vision qu’on veut réaliser pour un peuple mais rencontre d’énormes difficultés. Cependant, si une chose met une doute la crédibilité, les dirigeants doivent claire et sincèrement l’exposer à la population. Car c’est la vérité qui peut gouverner et faire avancer notre chère patrie.
    Que DIEU vienne en aide à mon Burkina Faso !

  • Le 12 mars 2018 à 07:20, par Le juste En réponse à : Le terrible dilemme du Faso : La Patrie ou la mort, mais voulons-nous réellement vaincre ?

    Je trouve le début de l’analyse correcte mais apres Monsieur Ido se perd dans sa logique. Un Kagamé est pour moi comme un Blaise vu qu’il a modifié sa constitution pour rester au pouvoir. Son pouvoir est une copie de notre révolution qu’il a enfin modernisé donc on a pas besoin de l’importer on peut la reapliquer. On le surnomme le Thomas Sankara de cette région.Je trouve que la justice classique doit faire son travail et juger les gens on a vu ou les recommadations des colleges nous ont conduits. Blaise a fait semblant de l’appliquer et la rejetée au parfini dans les tiroirs. Les attaques terroristes nous montrent que le gouvernement se trouve sur le bon chemin et cela montre que l’ennemi de notre peuple voit que c’est le seul moyen de freiner notre developpement. Les differentes greves syndicalistes sont un atout de la democratie mais doivent etre bien dosée pour ne pas compremettre le developpement. J’aurai meme appris que certaines greves ont ete soutenues par Blaise. Je trouve bizarre que ces gens ne grévaient presque pas au temps de Blaise.Les etudiants et les éléves etaient les seules qui grévaient.