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Festival culturel estudiantin de Kossodo : Les promoteurs se félicitent pour la première édition

lundi 26 février 2018.

 

Après trois jours riches en couleur, les lampions de la 1ère édition du Festival culturel estudiantin se sont éteints le dimanche 25 février 2018 à la cité universitaire de Kossodo. Organisée par l’Union des étudiants pour la promotion de la culture africaine et leadership, cette activité a enregistré la participation des « amis » venus de la Côte d’Ivoire et du Niger. Le ministre en charge de l’enseignement supérieur, Alkassoum Maïga était le parrain du festival.

C’est du 23 au 25 février que s’est déroulée la première édition du Festival culturel estudiantin de Kossodo. Placée sous le thème « Jeunesse estudiantine et scolaire face au défi de la promotion de la culture », elle entendait sauvegarder, valoriser et transmettre aux étudiants le riche patrimoine culturel de notre pays et de celui des pays voisins.

Pour ce faire, la première édition a mis les petits plats dans les grands pour satisfaire son rêve de promouvoir la culture, qui faut-il le rappeler, a une forte potentialité socioéconomique.

Exposition-vente de produits locaux, prestation de danse traditionnelle lobi, bissa, mossi, peulh (…) et conférence-débats, ont été les activités au menu de ce rendez-vous culturel. La cérémonie de clôture a vu la présence de nombreuses personnalités, d’autres invités et locataires de la cité.

A en croire le président de l’Union des étudiants pour la promotion de la culture africaine et leadership (UEPCAL), Neya Pema, le festival a tenu toutes ses promesses. « Nous sommes satisfaits d’avoir pu mobiliser les camarades venus de Koudougou, Bobo Dioulasso et d’Abidjan et les différentes associations estudiantines pour leur montrer que nous avons quelque chose de précieux. Tous se sont reconnus dans les contenus », a-t-il déclaré.

Des prouesses ont été réalisées, certes, mais des défis restent à relever. « Notre ambition, dans quelques jours ou mois, c’est d’envahir les espaces publics de la ville de Ouagadougou. Nous envisageons également aller en Côte d’Ivoire où réside le Co organisateur pour faire quelque chose ensemble », a confié le président de l’UEPCAL, qui justifie le désengagement des autorités de l’organisation de certaines activités culturelles, par la pléthore d’associations.

« Nous, nous voulons que les gens viennent découvrir notre savoir-faire. C’est à eux de juger après s’il faut s’investir ou pas. Mais dans tous les cas, après observation, certaines personnes nous ont appelés pour un soutien. Nous allons continuer dans ce sens jusqu’à ce que nous arrivions à convaincre par les actes et les actions, les autorités », a-t-il lancé.

Toutefois, il n’a pas manqué d’inviter les bonnes volontés à les soutenir dans leur projet.

Lors de la cérémonie de clôture riche en émotions, les festivaliers ont pu admirer les pas de danse traditionnelle des masques de SAO, entre autres.
« Nous sommes fiers d’être aujourd’hui ici. Et nous disons merci aux étudiants et à ses partenaires. Aussi, nous restons à votre disposition. Courage à vous tous », a dit le représentant du maire du département de Tchériba dans la province du Mouhoun, Biékoi Romain Ko.

De son côté, le représentant du parrain, Dr Ibrahim Coulidiati, a salué la tenue de ce festival et invité les festivaliers à faire en sorte à ne pas perdre jusqu’à notre culture, diversement riche en valeurs humaines, en sonorités, en danses, en oralités et en ce qui concourt au mieux-être de l’homme.

Soulignant que ce sont ces genres d’activités qui ont permis à certaines universités prestigieuses dans le monde de produire des artistes talentueux, il a donc formulé le vœu que cette première édition soit un véritable déclic pour la promotion des valeurs culturelles au sein des étudiants.

Afin de relever ce défi, le secrétaire d’Etat auprès du ministère en charge de l’enseignement supérieur a réaffirmé sa détermination à engager l’ensemble des institutions d’enseignement supérieur à soutenir les activités culturelles, voire sportives pour une formation intégrale et harmonieuse des étudiants.
En guise de conclusion, Dr Coulidiati a souhaité un bon retour des participants des pays frères et amis dans leurs familles respectives.

Aïssata Laure G. Sidibé
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