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Fièvre hémorragique de Lassa : Le ministère de la santé appelle à la vigilance

dimanche 25 février 2018.

 

Le Ministère de la Santé informe l’ensemble des populations que des cas suspects et confirmés de fièvre de Lassa ont été déclarés au Benin pays voisin du Burkina Faso. La fièvre de Lassa est une fièvre hémorragique virale aigue qui sévit de façon endémique en Afrique Occidentale dans des pays comme le Benin, la Guinée, le Nigéria.

Le Ministère tient à rassurer qu’aucun cas de fièvre de Lassa n’a encore été enregistré à ce jour dans les structures de santé depuis le début de l’année 2018.
Cependant, au regard de la proximité du Burkina avec certains pays comme le Benin, toutes les mesures de préventions doivent être respectées par tous au vue du risque de propagation de la maladie.

Le Virus de Lassa se transmet à l’homme par contact avec des aliments ou des articles ménagers contaminés par l’urine ou les excréments de rongeurs appelés « rats à mamelles multiples » qui sont des porteurs sains du virus.

Les signes les plus courants de la maladie sont la fièvre, la faiblesse généralisée et un mauvais état général, des maux de tête, des douleurs musculaires, des douleurs au niveau du thorax, des nausées, des vomissements, la diarrhée, une toux et des douleurs abdominales. Dans les cas graves le malade peut présenter un gonflement du visage (œdème), des saignements au niveau de la bouche, du nez ou par d’autres orifices de l’organisme.

Devant l’apparition d’un signe suspect, il faut se présenter immédiatement dans un centre de santé pour une prise en charge.

Les facteurs favorisant la contamination avec le virus de la fièvre de Lassa sont la mauvaise hygiène et l’insuffisance d’assainissement du cadre de vie et de travail.
La transmission d’homme à homme se fait généralement dans les hôpitaux et laboratoire lorsque les mesures de prévention et de lutte anti infectieuses ne sont pas bonnes.
Il faut aussi retenir que plus de 80% des personnes infectés par le virus de Lassa ne présentent aucun signe de la maladie.

Au regard de la situation qui prévaut dans les pays affectés par la fièvre de Lassa et en raison des mouvements de population entre les pays de la sous-région, le Burkina Faso n’est pas à l’abri d’un risque de propagation de la maladie.

Pour réduire ce risque, il est conseillé l’application des mesures suivantes :

- éviter tout contact avec les urines et les excréments de rongeurs ;
- éviter toute manipulation ou consommation de rongeurs ;
- lutter contre la présence de rongeurs dans les lieux d’habitations ;
- laver à l’eau propre et au savon les ustensiles de cuisine et les conserver à l’abri des rongeurs ;

- protéger les aliments (céréales et denrées alimentaires) du contact avec les rongeurs en les rangeant dans des récipients aux rongeurs ;
- éliminer les ordures loin des habitations.

Le Ministère invite les populations à se rendre immédiatement dans une formation sanitaire devant tout symptôme suspect de la maladie pour une meilleure prise en charge.



Vos commentaires

  • Le 25 février 2018 à 11:51, par Wibdos En réponse à : Fièvre hémorragique de Lassa : Le ministère de la santé appelle à la vigilance

    Soyons vigilant. Évitons toutes choses pouvant nuire à notre santé. Question ? Un boucher atteint d épilepsie peut contaminé ? Je connais un exerçant dans un grand bar au secteur 4

    • Le 25 février 2018 à 15:32, par Soyons vigilant ! En réponse à : Fièvre hémorragique de Lassa : Le ministère de la santé appelle à la vigilance

      L’épilepsie n’a rien à voir avec cette maladie. Maintenant, exercer le métier de boucher avec cette maladie peut s’avérer dangereux pour lui-même et les personnes à côté de lui car travaille avec les couteaux

    • Le 26 février 2018 à 18:27, par savoir En réponse à : Fièvre hémorragique de Lassa : Le ministère de la santé appelle à la vigilance

      L’épilepsie n’est pas une maladie contagieuse. D’importants efforts sont faits par le corps médical et les media pour donner la bonne information aux citoyens. Par ailleurs, vous avez accès à internet où vous pouvez très facilement accéder à presque toutes les informations utiles dont vous avez besoin. Alors bougez vous un peu et profitez des merveilles d’internet. N’attendez pas que tout vienne à vous. Personne n’est née munie de toutes les connaissances du monde. Nous apprenons tous...

  • Le 25 février 2018 à 13:00, par lapatriote En réponse à : Fièvre hémorragique de Lassa : Le ministère de la santé appelle à la vigilance

    La plupart de nos problèmes de santé est lié à notre hygiène de vie. tant que nous vivrons dans la poubelle rien ne changera.
    il faut une conscience populaire, de la répression pour amener chaque Burkinabè et Africain à adopter une hygiène de vie saine.
    A quoi sert bon de cultiver et engraisser les moustiques, les souris/rats et autres bestioles et crier au loup ?

  • Le 25 février 2018 à 14:24, par sandwidi En réponse à : Fièvre hémorragique de Lassa : Le ministère de la santé appelle à la vigilance

    M Wibdos, si vous connaissez un souffrsant d’epileptie, en cas de sa crise si vous êtes près de lui, allez vite à son secours avec entre autres mesures de secours les suivantes :
    1- s’il est tombé près d’un lieu à caractère dangereux eloignez-le de ce lieu ;
    1-verifiez qu’il n’a pas mordu sa langue ;
    1- evitez que son visage ne se retourne contre le sol...
    Reponse a present a votre question : L’épileptie n’a jusqu’à présent pas été déclarée maladie contagieuse. "Ma contribution"

  • Le 25 février 2018 à 21:32, par Marc En réponse à : Fièvre hémorragique de Lassa : Le ministère de la santé appelle à la vigilance

    Il faut sensibiliser la population par l’intermédiaire de la télévision. Parler ouvertement du problème de l’hygiène et des conséquences mortelles d’une négligence

  • Le 26 février 2018 à 12:18, par ani En réponse à : Fièvre hémorragique de Lassa : Le ministère de la santé appelle à la vigilance

    malheureusement la question d’hygiène dans les cafeterias de nos services laisse gravement à désirer. Il est fréquent de voir les assiettes dormir dans les couloirs et êtres utilisées le jour pour servir le repas. Ce ne sont pourtant pas les interpellations qui manquent.