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Entreprenariat jeunes : L’ABSJ renforce les capacités d’une trentaine de jeunes en aviculture

mardi 13 février 2018.

 

L’Association Burkinabè pour le soutien social et sanitaire des jeunes (ABSJ) organise du 12 au 18 février 2018 à Ouagadougou, une session de formation au profit d’une trentaine de jeunes.

La session consiste en une formation sur les techniques d’élevage de volaille au Burkina. Initié par l’Association Burkinabè pour le soutien social et sanitaire des jeunes (ABSJ), ce renforcement de capacités qui va durer six jours permettra aux bénéficiaires d’être opérationnels, en se familiarisant avec les techniques nécessaires pour la pratique du métier. Cette formation qui est le fruit d’un partenariat tripartite entre l’association, le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA), et le cabinet de formation DEMAIN, s’inscrit, selon le président de l’ABSJ, Moussa Ouattara, en droite ligne des objectifs de l’association qui est de contribuer au bien-être des jeunes.

Ismaila Kinda, technicien supérieur d’élevage et membre du cabinet DEMAIN et ses collègues vont assurer la formation des participants

Ismaïla Kinda, technicien supérieur d’élevage, représentant le cabinet DEMAIN, justifie le choix du thème porté sur l’élevage de la volaille locale par le fait que c’est un secteur qui regorge d’énormes potentialités.

Durant la formation, sept modules portant sur la généralité de l’élevage de la volaille au Burkina, les infrastructures, l’incubation des œufs, la conduite de l’élevage, l’alimentation, l’hygiène et la santé seront dispensés. Une formation sur la gestion et l’exploitation d’une entreprise d’élevage sera également donnée aux participants. En plus de la formation théorique, il est prévu des visites terrain sur des sites d’élevage. La majorité des bénéficiaires sont des membres de l’association et certains exercent déjà dans le domaine. Après la formation, il est prévu un suivi régulier des activités de tous les bénéficiaires de la formation afin de capitaliser les acquis.

Moussa Ouattara, président de l’ABSJ a invité les bénéficiaires à beaucoup plus d’assiduité aux modules qui seront développés

En rappel, l’ABSJ est née de l’initiative d’un groupe de jeunes visant à prendre part à la promotion des droits de l’enfant et de contribuer à l’insertion socio-professionnelle des jeunes. Eelle se veut aussi contribuer au bien-être et à l’épanouissement des enfants et des jeunes les plus défavorisés. Depuis sa création, elle s’investit dans la promotion des droits de l’enfant, la promotion de l’éducation des orphelins et enfants vulnérables, de l’auto-emploi des jeunes et de la formation professionnelle. Comme perspectives, l’association a en projet, la construction et l’équipement d’un centre de réinsertion sociale et professionnelle des enfants en situation de rue.

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Vos commentaires

  • Le 19 février 2018 à 11:40, par KONE En réponse à : Entreprenariat jeunes : L’ABSJ renforce les capacités d’une trentaine de jeunes en aviculture

    Si l on considere le niveau de pauvreté au Burkina Faso qui compte plus de la moitié de la population qui en dessous du seuil de la pauvreté soit plus de 45 our cent de la population de notre pays vit avec moins 500 fcfa soit moins d’un dollard ou d’un euro par jour sans acces a des soins de santé decent a l eau potable a proximité a leducation et a trois repas par jour . 90 pour cent de cette population vit en milieu rural et travaillant effectivement dans l annee en saison pluvieuse trois a cinq mois dans l’annee avec des moyens de production equipements agricole arrierés depasssés ancestraux que sont la daba et la traction animales et un niveau de comptence depassé des utilisateurs producteurs ce qui tirent les rendements vers les plus mediocres au monde avec une productivité tres faible representant le sixieme de celle des pays developpes et emergents .la productivité est le rapport entre une production obtenue et les facteurs mesurables qui ont concourrus a ateindre cette production dans les pays developper les gens sont bien former a l’utilisation des technologies de pointes qui leur procure de meilleurs rendements pendants qu’ils se fatiguent moins alors que c’est tout a fait le contraire en afrique les gens utilise la daba les charrues a boeufs pour labourér avec des intrants coutants chers et de mauvaise qualité des semences de non qualité les hommes peu former et peu encadrer avec une pluviometrie assez capricieuse dans le temps et dans l’espace . tout ceci concourent au rendements mediocres et fatiguent plus les africains dont l esperance de vie se resuit a 40 ans et incapacité d’eduquer ses anfants dans un monde où plus que jamais la comptence et le professionnalisme des travailleurs sont devenus des facteurs clés d’employabilité et de sources de revenus a tous egards .Nous devons moderniser nos equipements agricoles former nos agents producteurs a l utilisation de ceux ci et devenir competitif au plan international promouvoir l’auto suffisnce alimentaire et creer des revenus ameliorer la croissance economique promouvoir l employabilité des jeunes a travers la reorganisation du secteur agro sylvo pastoral et la formation et l encadrement des acteurs ainsi que promouvoir l irragation de contre siaon tant dans les culture de rentes que les culture cerealieres c’st un travail mental de changement total de paradigme et de vision
    les etas n’ont plus la capacité d’employer tous les jeunes sortants des milieux universitaires et scolaires ou non scoraliser mais il faudra sensibiliser et former les jeunes a l emergence de la culture entrepreneuriale en les formant en management des projets comment saisir des opportunités d’affaires le business plan et conduire des projets innovents dans le domaine agricole

    L’agriculture reste un secteur clé dans les économies africaines, représentant 70 % des emplois et contribuant pour environ 25 % du PIB dans de nombreux pays. Il s’est dégagé un consensus général selon lequel, si l’on veut que l’agriculture soit le principal secteur qui stimule la croissance économique, il faut aussi que les investissements aillent au-delà de l’amélioration de la productivité agricole et portent sur le développement de l’agro-business et des agro-industries. Grâce à leurs effets en aval et en amont, ces secteurs produisent d’importants effets multiplicateurs, génèrent de la demande pour les produits agricoles, les intrants et les services qui leur sont connexes, créent des emplois agricoles et non agricoles, améliorent les revenus et contribuent à créer plus de valeur ajoutée et enfin accroissent les recettes publiques.
    Pour attirer les investisseurs vers l’agro-industrie et s’assurer que ces investissements se traduisent par la création d’emplois, il y a nécessité d’avoir des entrepreneurs privés dynamiques et une main d’œuvre hautement qualifiée dans tous les aspects techniques et managériaux des agro-industries. Dans cette optique, cette formation vise à la fois un apprentissage des outils de gestion et d’analyse économique, et l’acquisition d’une expérience professionnelle (projet tutoré, stage individuel et collectif) permettant aux étudiants d’être opérationnels dès la fin de la formation.
    Objectifs de la formation Entrepreneuriat Agro Industriel :
    ð Former des professionnels compétents dans le domaine de la création d’entreprises agro-industrielles et la conduite de projets innovants, de développement et de valorisation des produits alimentaires.