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1er CASEM 2018 du MESRSI : Faire le bilan de l’année écoulée et programmer les actions en cours

lundi 29 janvier 2018.

 

La cérémonie d’ouverture du 1er conseil de l’administration du secteur ministériel (CASEM) 2018 du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRSI) a eu lieu, ce lundi 29 janvier 2017, dans l’Amphithéâtre de l’Institut des sciences (IDS) de Ouagadougou. C’est un CASEM qui se tiendra du 29 au 31 janvier et est placé sous le thème « La gouvernance pour un renforcement de l’assurance qualité des institutions d’enseignement supérieur et de recherche : quelles responsabilités nouvelles pour les acteurs du secteur ? ».

Dans son discours d’ouverture, le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation (MESRSI), le Pr Alkassoum Maiga a montré que « contrairement à ce que les gens médisent, il y a des grands travaux qui sont effectués au sein des différentes universités du Burkina Faso ». Et pour expliquer ces dires, celui-ci a souligné que le bilan de 2017 est positif parce qu’en termes du taux d’exécution physique, l’on a eu à enregistrer 76,75 % contre un taux d’exécution financier de 75, 24%. C’est donc, selon lui, des motifs de satisfaction du fait que la réalisation physique soit plus élevée que les dépenses engagées. Et pour ce faire, cela montre qu’il y a eu de la bonne gouvernance dans la gestion des ressources et que les acteurs ont été efficaces et efficients, a-t-il-dit.

Le ministre en charge de l’enseignement supérieur, Pr Alkassoum Maiga invite tous les acteurs à s’orienter vers la performance

Outre ce bilan, le ministre en charge de l’enseignement supérieur a indiqué que « ce CASEM servira également à examiner le rapport de 2017, de l’amender, de le corriger et de l’adopter afin de passer à la programmation des travaux de 2018 en fonction des ressources disponibles ».

Parlant du thème choisi pour ce 1er CASEM de 2018, le directeur régional des Enseignements secondaires et supérieurs du Centre, M. Issa Diallo a souligné que le fait de poser la problématique de la bonne gouvernance des institutions d’enseignement supérieur et de recherche est non seulement une exigence, un devoir intellectuel et une nécessité de l’heure. Pour lui, « parler d’une gouvernance de qualité des institutions d’enseignement supérieur et de recherche, c’est parler du gage d’une nation qui va de l’avant, d’une nation qui se bat, d’une nation qui ose inventer l’avenir ».

M. Issa Diallo, le directeur regional des enseignement secondaires et supérieurs du centre

Au sujet de la question des chevauchements des années à l’université, le ministre en charge de l’enseignement supérieur a rappelé que « vu les perturbations et toutes les violences enregistrées au cours de 2017 à l’Université Ouaga 1 et celle de Bobo-Dioulasso, le rendez-vous de la rentrée de tous les bacheliers prévue en janvier 2017 n’a pas pu être respecté ». Et face à cela, toutes les mesures sont en train d’être prises pour que tous les bacheliers de 2017 puissent être dans les amphis d’ici mi-février et qu’en fin juillet ou en début août, l’on arrive à un résultat intéressant, a-t-il signifié.

Qu’en est-il de la présence des forces de sécurité sur le campus déplorée par certains étudiants ?

Une vue de quelques participants du 1er CASEM 2018 du MESRSI

Pour répondre à cette question, le premier responsable de ladite institution a à cet effet laissé entendre que « si les acteurs retrouvent le bon sens et qu’ils mettent dans leur esprit que l’université est l’espace du dialogue, qu’il peut y avoir de la contradiction sans tomber dans la violence, il n’y aura pas de raison qu’il y ait des forces de sécurité sur le campus ». Sinon, il est de la responsabilité des autorités de prendre toutes les dispositions possibles pour sécuriser ceux qui veulent travailler et mettre dehors ceux qui ne veulent pas travailler, a-t-il affirmé. En plus de cela, il faut sécuriser les infrastructures, les étudiants et le personnel jusqu’à ce que le calme soit retrouvé, a ajouté le ministre. « Il y a tellement de défis sécuritaires à relever au Burkina Faso que ceux qui sont sur le campus créent un manque au niveau des effectifs sur le front de l’insécurité et des attaques terroristes et au lieu d’être là-bas, ils sont sur le campus à cause du manque du sens de responsabilité de certains », a-t-il achevé.

Yvette Zongo
Lefaso.net