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Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

lundi 1er janvier 2018.

 

Peuple du Burkina Faso
Chers Compatriotes de l’intérieur et de l’extérieur

Dans quelques heures, l’année 2017 va s’achever pour faire place à 2018.

Au moment de m’adresser à vous, j’ai en mémoire que cela fait deux ans que je suis en fonction en tant que Président du Faso, grâce à la confiance que vous m’avez accordée pour présider aux destinées de notre chère patrie.

Permettez-moi de vous renouveler ma gratitude et de vous rassurer que cette confiance ne sera pas trahie.

Avec la mise en œuvre du Plan National de Développement Economique et Social, le référentiel sur lequel je me suis engagé à « Bâtir avec le peuple, un Burkina Faso de démocratie, de progrès économique et social, de liberté et de justice », nous avons de solides raisons d’espérer.

La relance économique s’opère et est porteuse de perspectives meilleures.

Le contexte particulièrement hostile dans lequel j’ai démarré mon mandat n’a nullement entamé mes ambitions pour notre pays.

L’adversité a plutôt renforcé ma détermination, car rien de grand, de bien et de durable ne peut se réaliser sans un minimum d’épreuves et donc d’effort et de sacrifices individuels et collectifs.

Il n’est pas ici le lieu pour moi de me livrer à un quelconque bilan exhaustif des actions multiformes du Gouvernement, mais il convient de saluer à sa juste valeur, la construction de nombreux logements sociaux, les chantiers d’infrastructures routières, scolaires et sanitaires, les efforts déployés pour la création d’emplois en faveur des jeunes et des femmes, l’augmentation du nombre de forages, le renforcement du système d’adduction d‘eau potable, la multiplication du nombre de localités raccordées à la SONABEL ou à l’éclairage solaire. Ces avancées ont été réalisées, malgré toutes les vicissitudes qui ont jalonné l’année qui s’achève.

Au regard des attentes des Burkinabè au plan national, tout cela peut paraitre insuffisant, mais ce qui n’a pas pu se réaliser dans les secteurs sociaux et du développement depuis 57 ans, ne peut l’être en deux ans de mandat.

C’est pourquoi, j’en appelle à la patience et à davantage d’optimisme sur l’avenir. L’urgence nous commande de mettre fin à l’incivisme et aux actes de défiance vis-à-vis des institutions de l’Etat et des autorités qui les incarnent.

Ces attitudes ne sauraient perdurer sans remettre dangereusement en cause les fondements même de notre Nation, de notre progrès social et de nos acquis démocratiques.

Peuple du Burkina Faso
Chers Compatriotes

L’année 2017 aura été marquée par une certaine agitation sur le front social, dans plusieurs secteurs, avec de fortes attentes quelques fois teintées d’irréalisme et d’impatience.

Nous devons nous convaincre que nous ne pourrons réformer efficacement nos institutions et moderniser notre administration sans nous départir des mauvaises pratiques et habitudes qui pèsent sur la qualité des services publics et la gouvernance vertueuse que nous souhaitons de tous nos vœux.

Ce n’est pas en nous enlisant dans l’incivisme, dans les grèves perlées et le dialogue de sourd que nous pourrons accélérer le développement au profit de tous.

La persistance des revendications salariales et les demandes d’amélioration des conditions de vie des travailleurs dans les différents secteurs posent avec acuité et urgence la nécessité d’une réforme du système des rémunérations dans la fonction publique pour plus d’équité et de justice sociale.

Il importe de mettre fin à la méthode qui consiste à régler les revendications de travailleurs au cas par cas. Une telle démarche ne prend pas en compte la nécessaire vision d’ensemble qui devrait présider à toute initiative destinée à satisfaire les revendications des fonctionnaires.

Cette approche a eu entres autres pour conséquence d’entrainer des distorsions énormes de traitements qui doivent être corrigées.

Force est de reconnaitre qu’en matière salariale, quelles que soient la pertinence et la réalité des revendications, il n’est plus possible de continuer à avoir une approche sectorielle qui a conduit à l’impasse dans laquelle se trouvent notre fonction publique et notre économie dont les capacités internes d’investissement en faveur de la grande majorité des Burkinabè sont mises à rude épreuve.

C’est pourquoi, j’annonce que dès le mois de Février, le Gouvernement engagera cette réforme du système des rémunérations en concertation avec les partenaires sociaux et les autres composantes de la Nation pour donner naissance à une fonction publique moderne, dynamique, tournée vers le développement et au service exclusif des usagers.

Peuple du Burkina Faso
Chers Concitoyens de l’intérieur et de l’extérieur

A l’aube de l’année nouvelle, j’ai une pensée particulière pour toutes les victimes civiles et militaires du terrorisme. Je compatis à la douleur de leurs familles meurtries par leur disparition.

Je salue nos vaillantes Forces de Défense et de Sécurité et leur réitère mes encouragements et mon soutien indéfectible. Leur diligence et leur montée en puissance sur le front de la lutte contre le terrorisme et l’insécurité nous rassurent.

Grâce à notre détermination commune à rester debout, nous reprenons progressivement le dessus sur les forces du mal qui profitent des rancœurs de certains de nos compatriotes pour s’en prendre à notre Nation, à notre vivre ensemble et à notre unité. Quels que soient nos désaccords sur la manière de gérer nos affaires communes, rien ne peut justifier que l’on jette en pâture notre patrie aux marchands d’illusions et de la mort.

Le Burkina Faso ne cèdera pas à la terreur, d’où qu’elle vienne.

L’opérationnalisation en cours de la force conjointe du G5 sahel dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et les trafics illégaux de tous genres, grâce à l’aide de nos partenaires, participera sans nul doute à anéantir ces forces du mal.

Toujours sur le front de la paix et de la stabilité, je me réjouis qu’à la suite du Forum sur la sécurité qui s’est tenu du 24 au 26 octobre dernier, nous ayons désormais une feuille de route claire et consensuelle, dont la mise en œuvre devrait permettre d’instaurer un système de sécurité efficace et responsable.

Par ailleurs, l’adoption de la loi de programmation militaire quinquennale permettra d’impacter non seulement les conditions de vie, et de travail de nos forces, tout en assurant la permanence de l’opérationnalité et l’efficacité de nos hommes sur le terrain.

Peuple du Burkina Faso
Chers Compatriotes

Garant de l’indépendance de la justice, j’invite particulièrement les acteurs de la justice à répondre aux attentes légitimes de lumière et de vérité pour les martyrs de toutes nos luttes, mais aussi pour tous ceux qui ont soif de justice dans notre pays. La fierté que nous éprouvons d’avoir un système judiciaire indépendant n’a de sens que s’il permet à tous les justiciables de pouvoir compter sur des juges intègres, impartiaux et soucieux de contribuer à l’avènement d’une société où la règle de droit s’impose comme la principale boussole.

C’est à ces conditions que les attentes pressantes sur l’ensemble des dossiers pendants devant les juridictions pourront connaitre un aboutissement diligent pour la plus grande satisfaction de tous.

C’est le lieu pour moi de saluer les efforts de la communauté des magistrats et du monde judiciaire pour la quête d’un système judiciaire efficace.

De même, le Haut Conseil pour la Réconciliation et l’Unité Nationale devra tout mettre en œuvre pour formuler, le plus rapidement possible, des solutions aux dossiers dont il a été saisi.

Je réitère mon engagement à faire de la vérité, de la justice et de la réconciliation nationale, les pierres angulaires de notre commune volonté de rassembler tous les fils et filles du Burkina Faso autour et dans l’œuvre de construction nationale.

Peuple du Burkina Faso
Chers Compatriotes

Je m’étais engagé à doter notre pays d’une nouvelle Constitution, celle qui marquera le passage de la quatrième République à la cinquième.

En effet, la commission chargée de l’élaboration du projet de constitution m’a remis son rapport au cours du mois de novembre.

Je voudrais adresser mes félicitations aux membres de cette commission et à son président qui ont mis l’intérêt supérieur de la Nation au-dessus de toutes autres considérations, pour aboutir à un projet consensuel.

Pour ce qui concerne son adoption, j’entamerai dans les jours à venir, des rencontres de concertation avec toutes les forces vives de la Nation afin de dégager un consensus fécond sur son mode d’adoption. La validation de ce nouveau contrat social permettra d’approfondir la démocratie et de garantir notre marche commune vers le progrès social et la justice pour tous.

Peuple du Burkina Faso
Chers Compatriotes

L’année 2018 verra également l’opérationnalisation du Régime d’Assurance-Maladie Universelle dont la mise en œuvre graduelle renforcera la prise en charge des questions de santé au profit de nos populations.

A cet effet, je voudrais encourager tous les bénéficiaires à développer les bonnes pratiques afin de pérenniser ce système de prise en charge collective de la santé de tous et de chacun.

L’année nouvelle connaitra en outre la mise en place du Haut Conseil du dialogue social, instrument par excellence de la concertation permanente avec les partenaires sociaux.

Conformément à mon engagement d’impliquer la diaspora dans l’œuvre de construction nationale, j’annonce la tenue du premier forum de la diaspora dans le courant du premier semestre 2018.

Ce cadre permettra d’échanger de façon approfondie avec nos compatriotes sur les défis à relever ensemble.

Dans le même sens, le Gouvernement rendra opérationnel le dispositif du vote des Burkinabè de l’étranger.

Peuple du Burkina Faso
Chers Compatriotes

Mon engagement pour le changement n’est pas à négocier avec les forces rétrogrades qui tentent de déstabiliser notre pays. Avec le peuple burkinabè, j’ai la lourde responsabilité de bâtir un Burkina Faso d’opportunités pour tous.

C’est pourquoi j’en appelle à la responsabilité citoyenne de chacun et de chacune pour la consolidation de la démocratie et du progrès.

C’est ensemble que nous pourrons relever les nombreux défis qui se posent à nous dans le respect de l’autorité de l’Etat et des lois de la République.

Je voudrais solennellement inviter les familles burkinabè à s’impliquer davantage pour la culture et la promotion des valeurs citoyennes.

Je voudrais saluer l’implication du monde paysan et des travailleurs des secteurs publics et privés qui a permis à notre économie de renouer avec la croissance malgré une campagne agricole et un contexte international, particulièrement difficiles.

Peuple du Burkina Faso
Chers Compatriotes

En ces périodes de fin d’année, je pense aux malades et aux personnes en difficultés qui attendent ou poursuivent des soins à domicile ou dans nos formations sanitaires. Je leur souhaite un prompt rétablissement tout en adressant mes encouragements au corps médical qui se dévoue pour leur apporter les soins adéquats.

Je voudrais exprimer aux autorités coutumières et religieuses qui sans cesse portent le Burkina Faso dans leurs prières, la reconnaissance de la Nation pour toutes leurs initiatives de conservation de nos valeurs fondamentales et celles en faveur de la paix, et de la cohésion sociale.

J’ai également, en ces périodes de fête, une pensée pour les personnes vivant avec un handicap.

A toutes les composantes de la Nation, aux Burkinabè des villes et des campagnes, à nos compatriotes de la diaspora, aux travailleurs du secteur public et du privé, aux paysans, aux élèves, aux étudiants, aux enseignants, aux commerçants, je salue leurs efforts et je leur souhaite une excellente année 2018.

Aux soldats qui sont en mission sur le théâtre des opérations, aux Forces de défense et de sécurité mobilisées partout pour l’exécution de leurs missions, à tous les volontaires qui règlementent la circulation, particulièrement en ces derniers jours de l’année, je salue la bravoure et le courage.

Aux partenaires techniques et financiers du Burkina Faso, je renouvelle ma gratitude et je leur adresse mes meilleurs voeux pour l’année nouvelle.

Enfin, je salue les membres des communautés étrangères qui nous ont fait l’honneur de s’établir sur la terre libre et hospitalière du Burkina Faso.

Je leur adresse mes vœux de paix, de santé, de partage, de bonheur et de prospérité pour 2018.

Bonne et heureuse année 2018 à toutes et à tous.
Dieu bénisse le Burkina Faso.



Vos commentaires

  • Le 31 décembre 2017 à 23:31, par SOUL En réponse à : Message à la nation de Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    Excusez moi !!! Tout discours est fait pour être critiqué et c’est l’histoire qui dira qui a raison. Voici donc ma contribution :
    La confiance se mérite ; ce qui est sûr vous n’avez plus la confiance des enseignants et vous d’ailleurs vous n’avez pas confiance aux enseignants. Alors on s’en tient à nos revendications et on est quitte ; Nous n’allons pas tomber dans votre piège de février ; pourquoi est-ce un piège pour les enseignants
    1. Les arguments que vous, votre gouvernement et votre parti avancez c’est qu’il n’y a pas d’argent dans les caisses et que les enseignants sont trop nombreux pour être satisfaits ; donc vous allez bricoler une réforme dans laquelle les enseignants n’auront rien et les autres dont les revendications ont été satisfaites auront davantage.
    2. Par ailleurs satisfaire les enseignants n’empêche pas votre prétendue réforme puis que les autres ont déjà été satisfaits, ou alors vous allez leur retirer ces avantages pour qu’on reprenne tout à zéro. Vous voyez, c’est vous qui avez créé l’impasse dont vous parlez et vous voulez que les enseignants paient.
    3. Ce qui est révoltant, quand les enseignants ont commencé à revendiquer, vous n’aviez jamais parler de réforme ; vous , votre gouvernement, votre parti et vos complices se sont mis à déverser toutes les obscénités sur les enseignants ; alors, c’est les mêmes obscénités que vous allez mettre dans cette réforme. J’irai jusqu’à dire même que vous faites pitié pcq vous ne savez pas que vous avez à faire à des gens intelligents. Croyez moi, un enseignant est toujours intelligent ; dès qu’on commence à enseigner l’intelligence vient comme un dont de dieu ; le pire pour vous c’est que vous n’avez jamais eu un bon conseiller dans cette affaire ; vous êtes entouré de vautours qui espèrent que vous allez briser la grèves des enseignants pour leur partager ce qu’on devrait donner aux enseignants. Croyez-moi, avec ces genres de conseillers vous aurez des morts sur votre conscience ; parce que les enseignants ne reculeront pas.
    4. Vous nous parlez de réforme en février. De toute façon les enseignants ne vous font plus confiance donc ils poursuivront leur lutte. Avec notre expérience, une réforme qui commence en février, c’est pour finir quand ? Un an ? Deux ans … et pendant ce temps les enseignants attendent pour avoir des miettes puis que vos amis les magistrats ; les profs d’université ; les agents des finances ont déjà eu et recevront davantage. Il y a tout dans ce plan digne de machiavel.
    Ma conclusion est pour les enseignants : vous n’aurez rien dans cette réforme ; tenez vous en à votre plateforme. En fin février si la réforme est faite et que vous êtes satisfaits vous levez le mot d’ordre de grève. Gardez bien ce article pour le republier à l’occasion juste pour savoir que les enseignants voient loin et avant les autres.

    • Le 1er janvier 2018 à 10:47, par Shalom En réponse à : Message à la nation de Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

      Bonjour SOUL. Je comprends votre frustration mais je souhaite que vous ayez un peu de retenue. Le Président a annoncé une réforme du système de rémunération des fonctionnaires au mois de février 2018. A mon avis, nous devrions attendre d’en connaitre les contours avant de prendre position. Mon point de vue sur cette question est qu’on remette tout à plat y compris les avantages acquis par certaines catégories de fonctionnaires (magistrats, enseignants-chercheurs, personnel du Ministère des finances etc.). En effet, je vois mal une réforme en profondeur qui ne concerne pas tous les fonctionnaires. Je vous concède néanmoins que le gouvernement a commis une erreur en s’empressant d’accorder des avantages énormes à certaines catégories de fonctionnaires et son montre maintenant réticent à satisfaire les autres. Il est pris à son propre piège. Il faut absolument que nous sortions de cette impasse.

      • Le 2 janvier 2018 à 19:43, par SOUL En réponse à : Message à la nation de Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

        Bonsoir Shalom
        Vous savez, j’ai énormément du respect pour vous ! Je ne vous vante pas et je ne vous fais pas la cour. Lisez tous les commentaires et vous allez vous faire une idée que les gens pensent des enseignants. Avec tout le respect que j’ai pour vous encore je préfère vous dire que la réforme de février est un piège. Pourquoi ? Supposons qu’on engage cette réforme :
        1. Dans ladite réforme (dans l’esprit de justice sociale et d’équité), un fonctionnaire de catégorie C d’une corporation doit avoir même rémunération qu’un fonctionnaire de catégorie C d’une autre corporation : c’est-à-dire même salaire et mêmes indemnités. Rassurez-moi, les agents de catégorie C des autres corporations auront-ils la même rémunération que ceux des finances ? Si c’est le cas l’Etat qui dit que les enseignants sont trop nombreux pour les satisfaire, comment fera-t-il ? Je ne pense que cela soit possible puisqu’un député a même déclaré que ce serait démagogique de pouvoir satisfaire les enseignants vu leur nombre. Croyez-moi, nous n’avons rien contre les acquis des autres corporations. M. Barro lui-même a soutenu les syndicats des finances dans leurs revendications et ils nous le rendent bien aujourd’hui.
        2. Alors comme on ne pourra pas faire comme ci-dessus on fera comme ça : fonctionnaires catégorie C de la corporation X, vous avez 100000 F d’indemnités ; fonctionnaires de catégorie C de la corporation Y, vous avez 50000 F d’indemnités ; fonctionnaires de catégorie C de la corporation Z, vous avez 30000 F d’indemnités ; et ainsi de suite. Mais M. Shalom, on revient au règlement au cas par cas.
        Ce n’est que des suppositions. Trouvez-moi un scénario pour me rassurer !
        Franchement nous redoutons une stratégie du pouvoir pour gagner du temps.
        Si je ne vous quitte pas je finirai par croire que je suis face à un adversaire
        Bien le bonsoir !!!!!!!!

        • Le 3 janvier 2018 à 13:48, par Shalom En réponse à : Message à la nation de Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

          SOUL. Je comprends vos doutes et votre méfiance. Vous avez raison. Tout ce que vous avez dit est vrai. Mais, je vous demande seulement d’attendre ce qui nous sera proposé avant d’affiner nos différentes réactions. Pour le monde, tout ce que nous disons n’est que pure spéculation. Comme je vous l’ai dit dans mon post précédent, seule une remise à plat de tout le système de rémunération (y compris pour ceux qui ont déjà acquis des avantages) peut permettre au gouvernement de sortir de cette impasse. Si ce n’est pas le cas, croyez-moi, je serai le 1er à vous supporter. Je suis moi aussi un fonctionnaire. Que la justice sociale et l’équité dans le traitement des travailleurs du public soient enfin établies dans notre beau pays ! Bonne fête de la victoire du 3 janvier 1966 !

        • Le 3 janvier 2018 à 15:47, par Nina Poukame En réponse à : Message à la nation de Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

          Mr SOUL, quand on veut abattre son chien, quoi de plus facile que de l’accuser de rage !? Vous vous êtes fait une idée de ce que sera la reforme annoncée dans le but d’obtenir le rejet pur et simple de son principe même. Je vois que vous considérez l’idée d’une réforme du système de rémunération des agents de la fonction publique comme un vaste complot contre les enseignants, a l’exception de ceux de l’enseignement supérieur. Vous semblez être aveuglé par vos intérêts de groupe, alors que la majorité des internautes centrent leurs commentaires sur les soucis de préservation de l’intérêt général. Dites-vous que l’état n’a des obligations qu’a l’égard des agents de la fonction publique.
          Je vois que quelque part vous avez promis de faire des recherches pour me retrouver, je ne sais à quel dessein. Comme tout le monde nous lis, déclinez votre identité et suivie de vos contacts, dans votre prochain post, afin que je puisse vous joindre si nécessaire.

    • Le 1er janvier 2018 à 10:58, par jugepropre En réponse à : Message à la nation de Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

      Bonjour mon cher.
      Dans votre post vous ne faîtes que vous répéter.
      Quand on lutte, on doit éviter de regarder dans l’assiette du voisin.Sinon vous serez en lutte permanente car quel que soit ce que le gouvernement décidera, vous n’aurez pas le même niveau de traitement que les magistrats et les professeurs d’université.
      Trouvez les arguments justes pour votre lutte et laissez les autres en paix.
      Bonne chance.

      • Le 2 janvier 2018 à 13:19, par MAXWELL En réponse à : Message à la nation de Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

        Parfaitement d’accord avec vous Jugepropre. Il faut qu’on quitte dans cet esprit de pourquoi on a donné à mon voisin et pas moi. Sous d’autres cieux(juste à côté de nous), on aurait dit éééh voisin félicitations ooooh, pour toi ça marché. Si pour toi ça marché là kêê, c’est que pour moi aussi va sortir. Mais attend voisin comment tu as fais même ? Il faut me donner les vrais tuyaux je vais continuer à négocier. Et puis voisin il faut prier pour moi ooooh pour que ça n’a qu’à marcher aussi. Quant à mon parent c’est : Ah bon ! on n’a donné à mon voisin et moi on ne m’a rien donné ? Waï ka toin yé. Mon voisin n’est pas mieux que moi là. En tout cas tant qu’on me donne pas aussi ça va chauffer. Ou bien on nous donne nous deux ou bien on ne donne à personne. De manière plus sérieuse, il faut qu’on revoit nos méthodes de lutte car le monde a changé. Un proverbe mossi dit : na yis big sâghin, yisdâ ouf meng sâghin.(Si tu pourchasses ton enfant sous la pluie pour le corriger, forcément toi aussi tu seras battu par la pluie comme l’enfant). Donc évitons les méthodes de lutte trop radicales au risque d’en être soit même victime un jour. Notre souhait pour l’année 2018 est que gouvernement et partenaires sociaux privilégient le dialogue quel que soit la gravité de la crise car en 2016 et 2017 nous sommes tous sortis perdants dans cette affaire. Et puis il faut qu’on situe les responsabilités dans cette histoire de magistrat. Qui a fait droit à la plateforme des magistrats, est ce que tous les magistrats touchent des millions comme on l’entend dire ? Il faut que le gouvernement communique enfin la dessus, qu’on tire les conclusions idoines et qu’on passe à autre chose. Faute de cela, on est reparti pour une nouvelle année de ’’ on a donné aux magistrats....’’.

        • Le 4 janvier 2018 à 12:05, par S.A En réponse à : Message à la nation de Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

          Il ne s’agit pas de regarder dans le plat du voisin pour revendiquer. Je ne suis pas enseignant mais je dirai qu’il faut traiter les fils du pays de façon équitable selon les niveaux d’étude. Il ne faut pas parler de tuyaux comme s’il s’agit d’une mafia , non ! Comment deux étudiants ayant fait le droit ensemble à L’université dans les mêmes conditions difficile se retrouvent avec des salaires aussi parallèle( l’ Administrateur civil avec 2 ans de formation gagne moins de 300.000 FCFA et le Magistrat avec également avec 2ans de formation avant la loi N°081 a plus de 500.000 F ? A t-il deux cerveaux ???

    • Le 1er janvier 2018 à 12:18, par wakati En réponse à : Message à la nation de Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

      vous parliez en tant que syndicaliste ou enseignant vous avez le droit de vous defendre et d argumenter mais de grace ne melons pas les parlez uniquement pour vous

    • Le 1er janvier 2018 à 20:11, par Nina Poukame En réponse à : Message à la nation de Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

      Mr SOUL, continuez de vous souler comme vous en avez l’habitude. On vous dit qu’il n’est plus possible de continuer à résoudre les problèmes des revendications salariales au cas par cas et que l’on remettra tout à plat pour trouver des solutions justes à l’ensemble des revendications. Vous dites qu’il faut satisfaire les enseignants avant de revoir le système. Cela n’est pas possible car il n’est pas raisonnable de persister dans l’erreur. Depuis longtemps d’ailleurs des voix se sont élevées pour dire que l’examen des revendications au cas par cas n’est pas une bonne chose. Pour vous, l’erreur ayant été commise dès le départ, il faut y persister afin que les enseignants puissent en profiter. L’un des arguments massue que vous avancez est que les enseignants seraient les fonctionnaires les plus importants et les plus intelligents de ce pays.
      Question’ Les profs d’université qui vous ont encadrés jusqu’à ce que vous obteniez la licence et la maitrise pour être enseignants sont moins intelligents et moins importants que vous qui n’avez pas pu vous hisser à leur niveau ? Pensez-vous que les médecins et les magistrats sont moins importants et moins intelligents que vous, les enseignants ? Mr SOUL, un peu de modestie ne nuirait pas, vous savez ! Si vous prenez un bois plein et que vous en couvrez le ou les bouts avec de la peau vous n’en ferez pas un tambour qui résonne. Ce bois doit obligatoirement être creux et bien creux. Il faut mener votre bagarre avec le gouvernement en évitant des comparaisons dignes de ces demi-lettrés qui se prennent pour des érudits.
      Vous brandissez l’épouvantail d’un conflit social qui pourrait se solder par des morts si le cas par cas n’est pas appliqué aux revendications des enseignants ici et maintenant. On vous voit venir. En fait, la situation de vos collègues enseignants ne vous préoccupe guère. Vous voulez les entrainer dans une aventure périlleuse, que vous souhaitez particulièrement sanglante avec de nombreux décès et de blessés graves parmi les enseignants sincères, qui ignorent tout de votre agenda caché, qui pourrait même être contraire aux aspirations du corps enseignant.
      Sachez que vous n’êtes pas l’enseignant, et encore moins le fonctionnaire burkinabè, le plus intelligent comme vous semblez vous en réclamer.

      • Le 2 janvier 2018 à 18:57, par SOUL En réponse à : Message à la nation de Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

        Nina Poukame ! Je suis très content de vous retrouver ! J’espère que vous avez été bien payé pour les missions passées, pcq celle-là (critiquer cette analyse sera plus difficile) ; en fait je vous ai attiré là pour mieux vous connaitre ! Vous savez, la différence entre vous et moi c’est le fait que j’ai pris le temps d’écouter bcp de nos autorités avant de commencer à écrire pcq l’écrit reste !
        La première remarque que j’ai à vous faire c’est que vous êtes un véritable menteur. Mes écrits sont là. Vérifiez et vous ne trouverez nulle part ou je dis que les enseignants sont les travailleurs les plus intelligents du Burkina. Quel menteur ! J’ai seulement dit que les enseignants étaient très intelligents et que nos dirigeants ne peuvent pas les tromper comme les paysans dans leurs campagnes politiques. Hypocrite ! Pourquoi vous transformez cela ? Juste pour monter les gens contre moi parce que seul, vous êtes à court d’arguments comme vos amis du pouvoir. J’assume ce que j’ai dit et le premier qui vous suivra sans trouver cette déclaration dans mes analyses et un vrai abruti et je n’ai pas peur de répondre aux abrutis. Dommage que la moitié de votre écrit soit un mensonge grossier ; mais je sais d’où vous avez hérité cela !
        La deuxième c’est que moi je me base sur des faits avant de faire des analyses et vous vous êtes chaque fois en situation de contrattaque sans balle. Pour ne pas pervertir le sens du mot intelligence je vous rappelle qu’il y a des paysans qui n’ont été à l’école comme moi et vous peut-étre mais qui sont intelligents. Et dans cette affaire nous voyons loin et avant les autres pcq ça nous concerne et personne ne viendra nous défendre. Maintenant si vous trouvez que ça signifie travailleurs plus intelligents que les autres, tant pis pour vous et tous les abrutis qui vous suivront.
        Arrêtez de défendre vos amis du pouvoir ou vous allez tomber (si ce n’est déjà fait) dans l’hypocrisie, la démagogie, le mensonge… qui ne peuvent pas tromper les enseignants. Allez sur facebook et vous allez voir ce que les enseignants vont de l’expression cas par cas et essayez de les convaincre !!! Si nos syndicats lèvent le mot d’ordre de grève je vous présenterez toutes mes excuses, dans le cas contraire il faudra comprendre que vos amis du pouvoir n’ont pas pu tromper nos syndicats et que vous êtes entrain de défendre l’indéfendable
        Pour finir avec vous je vous fais un film des événements :
        1. En novembre : les enseignants introduisent leurs revendications. Ils ne sont pas reçus par les autorités. Pire encore ils sont traités de tous les maux par les autorités ; le ministre de l’éducation nationale est allé dire sur satellite les pires idioties sur l’enseignement ; heureusement le professeur Somé de l’université a répondu rapidement, si non c’était une honte pour notre pays ! Le président de l’assemblée nationale a utilisé les conclusions d’une enquête parlementaire pour dire qu’il n’était pas nécessaire d’augmenter les enseignants.
        2. Début décembre : voyant que les enseignants étaient très au sérieux des députés ont trouvé l’argument que les enseignants étaient très nombreux et que ce serait démagogique de dire qu’on peut les augmenter.
        3. Mi décembre : D’autres corporations sont venues introduire leurs revendications et ont même signé des accords avec le gouvernement. Les syndicats des impôts nous soutiennent.
        4. Fin décembre enfin, le PF sort du silence pour dire que le règlement au cas par cas n’est plus possible. Pire encore il fait cette déclaration alors que la veille son gouvernement signait des accords avec les syndicats des contrôleurs du travail.
        5. Fin décembre enfin, le PF pour nous convaincre dit qu’il y aura une réforme globale en février. Sur ma position sur la réforme de février je préfère m’adresser a quelqu’un qui va comprendre.
        Nina Poukame ! Etiez-vous dans ce pays ? Comprenez-vous ce film digne de Machiavel ? Non bien sûr ! Je vous le résume : mensonge, hypocrisie, démagogie, division sociale, mépris du monde enseignant. !!!!! Vos amis sont la source des conflits sociaux et c’est moi qui brandis l’épouvantail. Vous ne voulez pas comprendre ou quoi ? Rendez au 09, 10, 11 décembre pour voir l’effet des manœuvres de vos amis du pouvoir !
        Pourquoi vous n’allez pas sur facebook dire vos coneries ???? Croyez moi vous allez le regreter

    • Le 4 janvier 2018 à 10:39, par iko En réponse à : Message à la nation de Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

      felicitation pour cette brillante analyse.l’avenir nous donnera raison.

  • Le 31 décembre 2017 à 23:50, par le pays va mieux En réponse à : Message à la nation de Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    Je suis tout a fait d’accord avec Mr le Président quant à la reforme pour un traitement salarial équitable. ça devrait être l’un des premiers chantiers à abattre depuis votre prise de fonction. Mais, il faut reconnaitre que ça ne va pas dans les services. La question de la formation (éducation, santé) semble ne pas être une priorité pour vous. Imaginez un élève infirmier mal formé et c’est le cas présentement ; Que fera-il sur le terrain si ce n’est tuer. Il est inadmissible qu’on déclare la gratuité des soins aux enfants de moins de 5ans et femmes enceintes et les malades continuent de payer souvent très cher. A la santé, les agents de santé rackettent ; A l’enseignement les enseignants ne font plus de préparation ; ils sont nombreux ces agents qui font plus de deux ans sans aller à l’école et pourtant ils touchent leurs salaires et pire sont les premiers à demander une augmentation de salaire. Cependant on forme à coût de milliards des encadreurs pédagogiques pour ça. Le changement tant chanté devrait venir de là. Il y a des ministres qui ont plus de 10 mois dans leur département qui ne connaissent pas d’abord leurs ministères. Ils sont très inaccessibles de leurs administrés. Encouragez votre gouvernement à mener des contrôles sur le terrain. On dénonce et vous ne faites rien. Que d’abord chacun fasse bien son travail et demander de meilleures conditions de travail.

    • Le 1er janvier 2018 à 09:18, par EL comodoro En réponse à : Message à la nation de Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

      MON AMI, LA GRATUITE DE ZÉRO C’ EST ZÉRO. Il ne suffit de déclarer que c’est gratuit sans mettre les moyens. Et pour le racket sache bien que ce n’est pas seulement le propre des agents de santé. C’est une gangrène national y compris là ou tu travail. Va demandez un branchement de courant a la sonabel. Si tu ne laisse rien tombé, tu n’auras pas de courant et BASTA AMIGO.

    • Le 1er janvier 2018 à 09:24, par Raison En réponse à : Message à la nation de Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

      Tout à fait d’accord avec vous. Vous êtes sûrement en contact avec le terrain comme moi. Le mauvais comportement de certains agents est criard mais pas de sanction. Comment un agent peut passer 4h ou toute une journée dans des débit de boissons les jours ouvrables sans être inquiété et c’est eux qui perçoivent les salaires en fin de mois comme les autres qui vont aussi à leur tour cesser d’être exemplaires.

    • Le 1er janvier 2018 à 13:08, par SOUL En réponse à : Message à la nation de Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

      Vous voyez pourquoi ce pays ne quittera jamais la merde ? C’est la malhonnêteté dans nos analyses :
      1. Les enseignants ne sont pa les premiers à revendiquer ; vous ne savez pas compter ou vous êtes contre les enseignants ?
      2. Quand on forme des encadreurs pédagogiques il faut leur donner les moyens de faire des missions de suivi pédagogique comme les gros moyens qu’on a donnés aux magistrats.
      3. Quant au mauvais fonctionnement de nos service, un peu de pagmatisme dans votre analyse au lieu de nous réciter les théories qui ne vont jamais convaincre nos dirigeants. Les 1ers responsables du mauvais fonctionnement de nos services sont nos dirigeants ; tous nos directeurs régionaux ou autres chefs de service sont des pro MPP qui passent leur temps dans des représentantations de luxe, des réunions et/ou campagnes politiques pour garantir la survie du pouvoir et du parti ; ne me parlez pas d’intérim ; à quoi ça sert de nommer des chefs de service si les services doivent fonctionner les 3/4 du temps par intérim.
      4. En parlant d’enseignants je vais vous dire une chose : tous ces enseignants qui déconent sont des complices des chefs d’établissement et donc du pouvoir ; si non comment expliquez vous qu’un enseignant qui ne fait que 2h par smaine ne soit pas sanctionné et vous voulez mettre cela sur le dos de tous les enseignants ; et vous pensez que moi un enseignant qui fait mes 18 ou 22 heures par semaines je suis content de voir un de vos complices faire 2h par semaine. Pire encore quand on va voir ses notes c’est un 9.5/10 ; soyez plus intelligent que notre président de l’assemblée qui a voulu utiliser ça contre les enseignants et il s’est rendu compte qu’il a craché contre le vent.
      5. Quand vous voudriez parler des enseignants, soyez plus intelligent, pcq même le gouvernement est devenu encore plus abruti dans leur argumentation. Aucun membre du gouvernement n’a pu donné un argument qui n’ait été immédiatement démonté ; vous aurez été plus intelligeant en faisant votre analyse sans citer des corps ; pcq vous devenez malhonnête en ne citant pas la magistrature ou il y a plein de crimes économiques et de sang qui ne sont pas résolus, ou il y a plein de corruption ; les finances ou il y a plein de détournements ; et ces deux corps ont été les premiers à réclamer et ont même été satisfaits et vous dites que c’est les enseignants ; vous n’étiez pas dans le pays ou on vous a envoyé ! ou alors vous êtes vraiment malhonnête pour être dans un débat constructif.
      6. Comme vous, le PF a cité deux fois les syndicats de l’éducation dans ses discours ; c’est le pire casting d’un président qui veut résoudre des crises. Pire encore il n’a pas été plus convainquant que tous ses sbires qui l’ont devancé.
      Alors vous, ne parlez plus des enseignants avant d’avoir complété votre niveau !!!!

    • Le 2 janvier 2018 à 10:52, par EVE En réponse à : Message à la nation de Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

      monsieur le pays va mieux ; vous dites que les agents de santé rackettent ? ha bon, quand tu va pour inscrire ton enfant à l’école primaire et que le directeur et ses collègues te disent que pour la place il faut payer 12500f et après avoir payé les 12500f on te délivre un reçu de 2000f qui rackette plus que qui ? ah j’oubliais :vous avez raison cela n’est pas un racket mais un suicide.

  • Le 1er janvier 2018 à 08:05, par Gouvernance En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    Les deux premières années du pouvoir du président Kaboré (2016-2017) ont été longtemps marquées par des divergences latentes entre l’exécutif et le législatif. L’Assemblée nationale empiétait trop sur les affaires du gouvernement pour des faits qui ne relevaient pas seulement d’un esprit du rôle de contrôle parlementaire de l’activité gouvernementale. La tendance était plutôt à un chantage, un acharnement populiste et hostile contre l’exécutif pour l’empêcher d’exécuter sereinement ses programmes d’activités. L’Assemblée nationale, à travers son défunt président, faisait fi de la séparation des pouvoirs. Cette guéguerre que d’aucuns ont qualifié de bicéphalisme au sommet de l’Etat, a contribué à retarder l’exécution normale du programme quinquennal du président du Faso. Depuis le dernier trimestre de 2017, un climat serein est en train de s’établir dans la gouvernance démocratique au Faso. Les 4 principales personnalités de l’Etat (Président du Faso, Premier ministre, Ministre d’Etat, Président de l’Assemblée nationale) mènent une collaboration intelligente où chacun respecte les limites de son pouvoir. Face aux adversités politiciennes, le Chef de l’Etat arrive toujours à garder le sang froid pour des solutions apaisées. Il rappelle parfois aux citoyens, de ne pas tenir toujours pour responsable, son pouvoir pour des faits et mauvaises gestion du bien public, qui sont antérieurs à son régime. Le Premier ministre et le ministre d’Etat se voient parfois obliger de descendre dans l’arène politique pour défendre les acquis de la gouvernance du président Kaboré. Ils sont bien dans leur rôle pour donner parfais la réplique et l’éclairage nécessaires face à la politique de l’Autruche de certains de leurs adversaires. Le Président de l’Assemblée dans ses sorties de terrain s’engage à apporter des solutions aux préoccupations des populations sur des points, qui relèvent des prérogatives du Parlement et de ses initiatives personnelles. Pour les questions qui relèvent du domaine du gouvernement, il indique clairement que les doléances seront transmises à qui de droit. Ce sont là des indices positifs du respect de la séparation des pouvoirs par ces personnalités de l’Etat. Il appartient alors à chaque citoyen de jouer sa partition dans le développement du pays selon ses activités et ses capacités dans le public comme privé.

    • Le 1er janvier 2018 à 23:45, par tontonfantomas En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

      le bicephalisme ne peut exister que si on a un president de nom, qui n’est que l’ombre de lui même. ne serait-ce pas le vrai president qui est mort ?

    • Le 2 janvier 2018 à 10:33, par tiraogo En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

      Cher internaute, tu te sens ainsi pédagogue, communicateur averti et surtout lucide pour convaincre de la bonne fois des hommes politiques !
      Et bien merci. C’est vrai qu’avant toi, d’autres n’avaient jamais justifier la sincérité d’un régime avant de se terrer( pour les plus humbles) ou de s’exiler (pour les plus lâches).
      Tu sais mon ami, le peuple ne demande pas aux politiques de leur offrir la lune. Il lui demande juste de prendre de bonnes décisions qui changent radicalement leur vie. Et toutes les décisions ne dépendent pas des moyens financiers. Tu veux des exemples ?
      Je t’en donne deux, qui changeront les choses s’ils sont appliqués :
      -sanctionner lourdement tous les acteurs de la corruptions (corrupteurs et corrompus) qu’ils soient de la famille ou non. Nous disposons déjà de fonctionnaires dédiés à cela.
      -faire appliquer les lois votées par ceux dont tu sembles vouer une confiance. Là aussi, les moyens humains sont là. Ils sont payés chaque moi et attendent un vrai engagement de tes amis.
      Voyez-vous, au lieu d’appeler les gens à la compréhension et à la patience, incitez vos amis à prendre des décisions qui sont sans frais supplémentaires et qui changent le quotidien.

  • Le 1er janvier 2018 à 10:55, par Zemosse En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    Je suis d’accord avec le President. Revoir le système de rémunération est un impératif ; il faut donc prendre le temps qu’il faut pour bien le réviser en vue d’obtenir un consensus ; c’est en cela que je comprends sa tenue en février afin de donner le temps aux spécialites en la matière pour préparer des propositions adéquates à faire aux partenaires sociaux. Il faut aussi récupérer tous les fonds publics volés en vue de les réutiliser utilement, ainsi naîtra la confiance entre le gouvernement et les,partenaires sociaux, car , répéter à tout bout de champs que’les caisses sont vides ne convainc personne quand des milliards sont volés par des cupides et stockés dans les banques et paradis fiscaux.

  • Le 1er janvier 2018 à 12:06, par SOUL En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    La reforme de février, un piège grossier pour les enseignants ou une nouvelle impasse que le PF veut se créer
    Un piège grossier parce que une telle réforme suppose la refondation de tous les textes qui ont attribué des avantages énormes à certains corps ; et si la réforme comme le dit le PF doit être dans le sens de la justice sociale et de l’équité un enseignant de catégorie B doit avoir la même rémunération qu’un agent des finances de catégorie B. Mieux encore cette réforme doit bannir les idées telles que « ce corps est plus important que les autres », « ce corps est plus productif que d’autres ». Si ce n’est pas le cas cette réforme ne sera qu’une diversion de plus pour briser la grève des enseignants. La vérité ce n’est pas le règlement au cas par cas qui gène le PF ; il ne veut simplement pas régler le cas des enseignants. Comment des hommes si intelligents qui nous gouvernent n’ont pas eu cette idée au début de leur mandat ; c’est la conséquence peut-être des diplômes des Paris X, loin de nos réalités ou alors ils ont satisfait leurs amis pour mettre les autres devant les faits accomplis. Quand il augmentait les magistrats, les agents de finances, les professeurs d’unité, les agents des médias publics, les agents de la santé (en cours) les inspecteurs de travail (en cours)… il n’avait pas été assez intelligent pour voir qu’il sera dans l’impasse ? Je crois qu’il est plus intelligent que ça ; il l’a seulement fait pour narguer les enseignants. Quand on nous dit qu’il n’y aura plus de règlement au cas par cas, comptez les cas qui ont été satisfaits et les cas qui reste (c’est d’ailleurs seulement celui des enseignants). Alors on ne va pas faire une réforme pour un seul cas ; il faut tout simplement résoudre ce cas et gagner du temps.
    Une nouvelle impasse parce que si cette réforme est bien faite comme je l’ai décrite, un instituteur de catégorie B doit avoir la même rémunération qu’un agent des finances de catégorie B ; ou alors diminuer la rémunération de l’agent des finances pour la justice sociale et l’équité ; ce qu’il ne ferait pas dans ses rêves les plus folles. Donc on ne peut pas diminuer ce que les uns ont déjà eu, il faut simplement augmenter les autres à leur niveau. Que le PF fasse une simulation dans ce sens et il se rendra compte qu’il vaut mieux satisfaire la plateforme des enseignants que de se diriger vers une autre impasse. Qu’il fasse la simulation de cette réforme et il se rendra compte que les enseignants gagneraient plus dans cette réforme que dans leurs revendications actuelles. Ne nous dupez pas !
    Monsieur le président, depuis le début de la crise du système éducatif vous, votre gouvernement et votre parti avez passé votre temps à insulter les enseignants ; une autorité de ce pays à même traiter un de nos dirigeants syndicaux de petit professeur de SVT ; mais je préfère ce petit professeur de SVT et ce petit instituteur dont les diplômes servent à véhiculer des connaissances en toute honnêteté que les membres de votre gouvernement qui ont de gros diplômes qui ne servent qu’à tromper le peuple ; d’ailleurs c’est toujours de l’extérieur qu’ils reviennent avec ces gros diplômes alors qu’à l’Université de Ouagadougou ils ne pouvaient pas suivre le rythme. Combien y étaient des gâteaux qui ont redoublé trois, quatre, cinq fois avant de disparaitre et de revenir de Pris X avec ces gros diplômes.
    Et merde ! on ne veut plus qu’un agent de catégorie B soit plus rémunéré qu’un agent de catégorie A dans ce pays ! Quel est l’imbécile qui a fait cela ? Et surtout quel sera le héro qui mettra fin à cela !!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 1er janvier 2018 à 12:59, par Jerkilo En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    Le président RMCK et son gouvernement ne récolte que ce qu’ils ont semé au début de leur mandat. A partir du moment où ils ont cédé devant les grèves impopulaires des magistrats et des financiers (impôt, trésor), ils devraient s’attendre à d’autres revendications de révision de statuts et d’amélioration des conditions de vie des autres agents de la fonction publique. Si gouverner, c’est prévoir, ils savaient que les enseignants aussi enclencheraient des revendications d’amélioration de leurs conditions de vie, d’autant plus que les agents de la santé viennent d’avoir une loi qui leur accorde un statut particulier.
    Pourquoi deux poids, deux mesures ? En quoi les enseignants sont moins méritants que les magistrats, les financiers, les policiers et les agents de la santé.
    Le refuge derrière l’avenir de élèves n’est qu’un prétexte facile, le président RMCK et son gouvernement sont responsables de la continuation de la faillite du système éducatif. Il faut qu’ils lâchent du lest sinon l’année scolaire dans l’école publique est compromise sinon foutue : un premier trimestre trimestre perdu et un deuxième qui risque de l’être si une mesure forte n’est pas annoncée assez tôt.

  • Le 1er janvier 2018 à 16:20, par Zango Mahamadi En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    Un conseil M. Le Président faites attention aux choix de vos hommes.Pour le moment certains de vos hommes sont des incapables qui se comportent comme des enfants.

  • Le 1er janvier 2018 à 21:59, par Me Paul KERE, Avocat En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    Voici ma contribution : D’une part, le Président a utilisé à plusieurs reprises les mots ’Mes chers compatriotes de l’intérieur et de l’extérieur".

    D’autre part, c’est un bon signe pour notre Président à tous (au cas où les gens du mpp croient que c’est leur seul Président) que de faire référence à la diaspora et d’envisager le droit de vote des burkinabè de l’extérieur. Je dis comme l’enseignant l’a dit dans le post précédent, notre droit de vote pour les élections de 2020 est désormais non négociable parce que le Président Blaise Compaoré lui-même nous l’avait promis depuis 2009. Nous n’accepterons plus d’être roulée dans la farine. Non seulement, il n’y a pas de quota prévu pour la diaspora dans la gestion des choses de l’Etat, mais de plus, la diaspora burkinabè est ignorée malgré ses apports de tous ordres.

    Enfin, le Président semble reprocher à ses concitoyens de prendre à partie les serviteurs de l’Etat sans voir le comportement inapproprié de ces serviteurs de l’Etat. C’est là que le bât blesse. Le Président devrait (et il le sait) tirer les bretelles de tous les collaborateurs qui ne comportent comme des goujats car quand on a le pouvoir, on doit avoir le pardon et l’humilité.
    Or, certains de ses "naab ka loo kaa" font obstacle même que des gens de bonne volonté puissent le rencontrer. On ne peut pas à longueur de discours prôner le travail main dans la main et dans la pratique haïr les autres ou les négliger. C’est aux actes que nous apprécions et scrutons le comportement du Président et de ses hommes. Vous n’êtes pas détenteur du pouvoir du peuple qui vous la transférer PROVISOIREMENT pour servir le peuple et non se servir. Ceux qui tiennent la mallette d’argent présidentielle doivent en justifier l’utilisation pour éviter les détournements abusifs. A qui la faute ? Me Kéré.

  • Le 1er janvier 2018 à 23:36, par tontonfantomas En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    Mr le président ! vs saviez qu’il ne faut pas résoudre les problèmes de façon sectoriel ? ha bon ? vous avez accordez des salaires colossaux aux magistrat et autres, et maintenant vous voulez que les autres se taisent ? vous êtes vous mêmes à l’origine de la plus part des problèmes sociaux qui se posent aujourd’hui. vs êtes très injustes.
    LE SALAIRE DOIT ÊTRE FONCTION DU DIPLÔME DE L’AGENT ET NON DE LA POSSIBILITÉ DE CELUI CI A FAIRE SORTIR VOS DOSSIERS SALE DEPUIS LE TEMPS DE BLAISE.
    courage aux enseignants et aux agents de santé. surtout mefiez vs des indemntés (cae vs ne les aurez plus à la retraite...), exigez une augmentation de vos salaire comme les magistrat qui touchent 10 fois plus que vs

  • Le 2 janvier 2018 à 01:10, par malguissombo En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    C’est bien les réformes, l’injustice entre les agents de la fonction publique doit être réparée en faisant un rappel aux agents qui n’ont pas bénéficier. Président, mettez tout à zéro et convier tous les syndicats pour proposer un salaire adéquat sans discrimination ( diplôme égal salaire égal) et supprimer les avantages dans tous les corps. Si les agents sont bien payés sans discrimination de corps, les troubles sociaux prendront fin.

  • Le 2 janvier 2018 à 06:58, par Attention En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    Militants de l’UPC et alliés de l’opposition, occupez-vous de votre cuisine interne par une gestion rationnelle des démissions de vos députés et autres membres de vos partis. Il ne vous appartient pas de demander les démissions de militants d’autres partis. Vous traitez d’autres citoyens et personnalités de fous, alors que de par vos agissements violents de saccages de domiciles de députés, vous vous comportez en hooligans, pires que des fous. Votre comportement est aux antipodes de la démocratie dont vous prétendez être le reflet.

  • Le 2 janvier 2018 à 09:03, par Filsdupays En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    Merci Monsieur le Président pour ce discours très enrichi. En acceptant revenir sur la méthode qui consistait jusqu’alors de traiter au cas par cas le problème de revendication salariale est un grand pas pour apaiser les cœurs. L’équité est un élément très essentiel pour un pays comme le nôtre dont les ressources sont rares et les attentes des populations sont immenses. J’admire le ministre de la sécurité pour son franc parler même si d’aucuns trouvent qu’il est souvent démesuré, mais que voulez-vous, il faut souvent ce type de choc pour réveiller certains dormeurs.
    Contrairement à certains, j’encourage ce gouvernement de garder sa sérénité car comme le dit un adage, on ne fait pas d’omelettes sans casser les œufs. Il n’ y en aura toujours des mécontents car le nouveau système n’arrange pas, mais quoi de plus normale si la majorité tire bon profit.
    Sans haine !

  • Le 2 janvier 2018 à 09:29, par Yaa-Màam En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    Merci Monsieur le PF. D’accord pour que la grille de rémunération des agents de l’État soit revue pour plus d’équité. Et surtout, pour que tout l’argent de l’État ne serve pas à payer uniquement des salaires (aux écarts injustifiables) au détriment des investissements (routes, écoles , dispensaires, renforcement de la gratuité des soins pour les enfants à bas âge, électrification urbaine et rurale, l’accès à l’eau potable dans les zones défavorisées....). Le seul critère doit être à "catégorie égale, salaire égal" car si le travail d’un corps n’est pas utile dans la fonction publique, ce corps n’a pas de raison d’avoir été créé et qui plus est de continuer d’exister. Les égoïsmes corporatistes doivent être combattus. Ceci dit, pour le développement de notre pays, certaines pratiques doivent être combattues dans l’administration. je fais allusion à l’éducation où dans cette ville de Ouagadougou et autres centres urbains on trouve un titulaire dans une classe, deux suppléants et un stagiaire de l’ENEP. Conséquence, celles qui n’ont rien à faire se promettent dans les bureaux vendre des pagnes, pendant que les enseignants manquent ailleurs. Ou tout simplement s’ils ne désertent pas les classes pour s’asseoir dans les bureaux pour tâches auxquelles ils ne sont pas formés.Idem pour certains majors des CSPS qui évoquent des raisons fallacieuses pour ne pas prendre de garde et qui engrangent sans états d’âme les indemnités y relatives. Ou encore, des produits parallèles et de fois non homologués qui sont vendus aux patients à travers les dépôts pharmaceutiques des CSPS. Que dire des retards endémiques dans les services pour la plupart des agents de l’État, l’affairisme, la corruption et j’en passe. Vivement que 2018 éveille davantage nos consciences pour un Burkina intègre, engagé pour son développement, la paix sociale et vigilent pour sa sécurité. Que Dieu bénisse notre pays, qu’il apporte santé, paix et prospérité à toute la nation.

    • Le 2 janvier 2018 à 17:48, par Citoyen consciencieux En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

      C’est une très bonne décision de la part du Président du Faso. La remise à plat des rémunérations dans notre fonction publique est un impératif catégorique. La tâche ne sera pas facile pour le Président du Faso et son Gouvernement, mais il n y a qu’eux qui puissent rétablir l’équité dans le traitement entre agents de la Fonction Publique. En cela, il leur faut du courage et même courir le risque d’être un Gouvernement impopulaire, mais c’est un prix à payer pour préserver l’avenir de la Fonction publique de ce pays. Je parie qui s’il on s’entête pour continuer à accorder des avantages parcellaires et des traitements d’iniquités comme cela se passe actuellement, dans trois à cinq ans, inéluctablement le pays sera en pénurie de ressources et nous en payerons tous le fort prix. Il est temps d’arrêter la saignée maintenant pour voir objectivement la réalité de notre pays et les limites de ses ressources. Ceux qui ont bénéficier des avantages indus sont invités à les sécuriser maintenant et d’éviter d’élever leur niveau de vie à la hauteur de ce qu’ils gagnent au risque de connaître un réveil douloureux. Le coefficient d’équité devrait guider nos gouvernants comme socle et boussole à accorder à chacun des agents. Les trafics d’influences tendant à faire des mauvaises suggestions aux gouvernants pour accorder des avantages sectoriels devront être à jamais banni de notre système de gouvernance. Malheureusement depuis deux ans, cette façon d’agir est la pratique qui a pignon sur rue. Il est maintenant temps de se frayer véritablement une route de défaite en prenant des décisions audacieuses pour entrer dans l’histoire des braves et des héros.

  • Le 2 janvier 2018 à 10:21, par Yamkoul En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    Bonjour et tous mes meilleurs voeux au peuple burkinabè. Que 2018 soit pour chacune et chacun une année de santé, de paix, et de progrès dans tous les domaines. Courage au Président du Faso. Le souhait est qu’il tienne ses promesses pour le bonheur de tous. Je profite ici pour féliciter certains hommes de médias qui, par leurs critiques positives, contribuent à la construction du pays. D’autres,au contraire, comme Issaka Lingani et Ali Compaoré, toujours nostalgiques de l’ancien régime sombrent dans leurs critiques mesquines, dans l’émission "Presse Echo" dont la diffusion se fait chaque dimanche à BF1. Les bavardages inutiles vont vous servir à quoi ? Plein succès au Président du Faso Roch Marc Christian KABORE, à son gouvernement, également à l’opposition constructive.

  • Le 2 janvier 2018 à 11:44, par RIMBILA En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    La reforme du système de rémunération , oui, de traitement salarial , non ! Parce que le nœud du problème dans ce pays , ce ne sont ni les salaires, ni les indemnités. La reforme de la grille indemnitaire de 2014 a tout réglé sur le plan indemnitaire, la loi 081 a résolu les injustices sur le plan salarial. La reforme doit consister à revoir de fond en comble le système de rémunération hors salaire qui crée les vraies injustices au niveau des travailleurs. Il est hors de question que l’on donne 225000 F à certains cadres supérieur comme salaire puis par des systèmes mouta-mouta tourner lui donner 500 000 F/mois hors salaire. Ou bien donner un salaire de 170 000 à un B et par le même système donner 400000F/mois hors salaire. Peu importe l’appellation qu’on donne à ces types de rémunération, ça ne peut tenir dans un système sérieux de rémunération. L’accessoire ne saurait dépasser le principal. Si le travail de ce dernier ministère est aussi important, qu’on fasse l’inverse si c’est ce qu’il mérite. Il en est de même de certains ministères ou par un arrêté on octroi chaque semestre , l’ équivalent de six mois de son salaire à chaque agent. L’enseignant par exemple en voyant tout cela ne peut rester sans agir. Qui est fou ? Le Président au lieu d’accepter par exemple un rallonge de 25 milliards des FC au MEF pour l’amener à 50 milliards, aurait du penser à l’intérêt du plus grand nombre en proposant en lieu et place un 13eme mois à tous les travailleurs ne disposant ni de FC ni de statut particulier. Le cout allait être moindre et la satisfaction allait être général : 200 000F par exemple pour 100 millles fonctionnaires ne coutent que 20 milliards. 100 milles agents allaient sourire en fin d’année sans que ça ne touche rien à ce que les autres ont déjà. Au lieu de ça , on a préféré enrichir davantage la minorité au détriment de la majorité et on a creuser la fracture sociale dans la fonction publique et conséquence, on a ouvert la boite de pandore.
    Dans la gouvernance, il faut chercher à satisfaire la majorité.
    Pour finir, deux éléments doit être pris en compte par rapport à ces rémunération hors salaire que personnellement, je ne demande pas de les supprimer mais de les repenser profondément.
    1) Il faut strictement les plafonner en tenant compte de la justice sociale entre agents de la même fonction publique. Pour ce faire, il convient de voir ce que cumulé, le salaire et le hors salaire représente comme rémunération par mois et fixer le maximum tolérable ;
    2) Imposer que toute forme de rémunération hors salaire dans un département soit adopté en conseil des ministres au vue et au su de l’ensemble des ministres et du Président du Faso. Cela permet d’éviter les systèmes mouta-mouta qui ont cours dans certains ministère ou par un simple arrêté, on donne des avantages colossaux à des agents ( MEF, Mines, Infrastructures, agriculture, etc.)
    Tous les travailleurs de l’Etat doivent profiter si les choses vont mieux, puisqu’ils devront serrer la ceinture si elles vont mal.

  • Le 2 janvier 2018 à 12:05, par Passakziri En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    Mes voeux les meilleurs au Président du Faso et à tout le peuple Burkinabè. Que cette année soit une année de Santé, de paix ,de consolidation de l’entente entre Citoyens et aussi d’humilité.

    Mr le président, votre volonté de remettre à plat le système de remunérations est à saluer, mais en attendant de voir comment vons comptez y arriver, restons realistes, car un traitement au cas par cas ne peut vraiment s’éviter dans un pays démocratique, vu que chaque Branche à sa spécificité. Ainsi, les risques qu’encourent policiers, gendarmes , médecins, Financiers ne s’équivalent pas, donc ils ne pourront pas être mis dans le même panier. Là ou le dénominateur commun devrait rester, c’est de maintenir les avantages et indemnités des uns et des autres à un niveau raisonable et expliquable.
    1 ) Je vous proposerais de commencer par les politiques. Voyez vous, notre pays depense plus du miliard ( pour sous-estimer ) pour la remuneration de nos députés, aussi honorables qu’ils soient, sans compter les avantages Annexes, alors que beaucoup d’entre eux comprennent à peine le sens des textes et lois qu’ils votent. D’autres dorment même pendant les séances ou sont simplement absents. Pourquoi dans un pays qui cherche ses Marques ? pour rendre le travail à l’hémicycle qualitatif, il faudrait songer à ce que l’argent ne soit plus l’appât qui attire les uns et les autres à la politique, mais le goût du débat d’idées. Pour cela, songez à recadrer aussi là bas. C’est pas très difficile. Je vous propose comme grille un exemple : orienter la remunération au salaire/revenu mensuel avant la l’élection au poste ( apellons ca salaire indicatif ) ; soit Remunération= (salaire indicatif+ 100 000 ) + (5000 F/ Jour lors des Sessions) ceci pour éviter que quelqu’un se retrouve sans salaire. le même modèle peut s’appliquer aux autres niveaux.
    2) Ensuite, annulez les boni exorbitants accordés aux Financiers pour la simple Raison que c’est injuste pour ceux qui savent comment ils sont intrangigeants quand il s’agit de recolter dans le secteur informel et lâches face aux gros poissons. Etant sur les bancs de l’école , j’avais pu le constater avecbeaucoup d’ amertume comment notre chère maman se battait à travers de pétites activités pour contribuer au fonctionnement de la famille. de cette activíté, un impôt lui etait fixé et reclamé chaque trimestre,quelqu’en soit le revenu réel qu’elle engrenait.Il en va de même sûrement de nos jours é des millier d’hommes et de femmes des villes et villages.
    De ces impôts ainsi recoltés vous voulez recompenser quelques fonctionaires ? Vous aurez toujours du mal à le justifier. Donc mettez ce système à plat. Même Chose pour les juges, mais ne fermez pas l’oeil pour simplement reformer tout en laissant cahcun se servir comme il veut. Pour cela il faudrait fixer des limites justes , par exemple , empêcher que les avantages et indemnités accordés à un Agent de l’Etat ne puisse exeder quatre fois le SMIG . Ainsi , vous pourriez stopper la boulimie du fonctionnaire burkinabè qui à mon avis ne cesse de s’envoler.
    3) Pour finir combattez vraiment le laxiste, l’absentéisme et la corruption dans le secteur publique. Vous ne pourrez jamais l’aneantir, mais vous pourrez le reduire à un niveau négligeable en songeant à ce que corompus et corrupteurs craignent la rigueur de la loi. Mais bon , là aussi vous aurrez besoin d’une justice libre et droite.
    Neanmoins bonne Chance dans cette entreprise.

    Passakziri

  • Le 2 janvier 2018 à 12:44, par voubie En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    Je suis d’accord que chaque corps de métier revendique pour une amélioration des conditions de vie de ses membres . Mais cela doit se faire avec intelligence . Il faut expliquer ce qui justifie telle ou telle demande parce que les corps de métiers qui ont obtenu des avantages sont aussi passés par cette étape. Ce qui ne semble pas être le cas de certains qui confondent vitesse et précipitation. Puis, faisons tout pour ne pas aboutir à une confrontation entre fonctionnaires de l’Etat. Parce que citer directement certains corps de métiers peut agacer à la longue. Les magistrats ont mené leur lutte . Personnellement je n’ai jamais entendu dire, que c’est parce que un tel est à ce niveau de rémunération , qu’ils demandent ceci ou cela. Ils ont simplement abattu leurs cartes. Idem pour le personnel de santé. Je comprends bien le désarroi de certains mais revendiquez avec humilité et vous serez suivi par la majorité des fonctionnaires.

    • Le 2 janvier 2018 à 16:31, par HERMENE En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

      Mon cher Voubie,la comparaison avec d’autres corps est de bonne guerre.Elle se fonde sur le principe suivant : "A diplôme égal,salaire égal". Je ne peux pas comprendre que moi,ayant fait l’ENAM avec un promotionnaire de catégorie A appartenant simplement à un autre emploi qui n’a ni STATUT PARTICULIER ni STATUT AUTONOME touche plus de 50 000Ffca que moi. Que signifie cette injustice ? Vous savez ce que les 50 000Fcfa représentent dans la vie d’un cadre de catégorie A dans la FP ? Cela représente plus de 2 avancements soit près de 5 ans d’ancienneté sans mérite de plus que moi (puisque rien ne justifie cela). L’injustice est la racine des remous sociaux.

  • Le 2 janvier 2018 à 12:59, par Yamkoul En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    Bonjour et tous mes meilleurs voeux au peuple burkinabè. Que 2018 soit pour chacune et chacun une année de santé, de paix, et de progrès dans tous les domaines. Courage au Président du Faso. Le souhait est qu’il tienne ses promesses pour le bonheur de tous. Je profite ici pour féliciter certains hommes de médias qui, par leurs critiques positives, contribuent à la construction du pays. D’autres,au contraire, comme Issaka Lingani et Ali Compaoré, toujours nostalgiques de l’ancien régime sombrent dans leurs critiques mesquines, dans l’émission "Presse Echo" dont la diffusion se fait chaque dimanche à BF1. Les bavardages inutiles vont vous servir à quoi ? Plein succès au Président du Faso Roch Marc Christian KABORE, à son gouvernement, également à l’opposition constructive.

  • Le 2 janvier 2018 à 13:01, par Fasobiga En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    Félicitation mon président. Ayez confiance à notre président. Il va mener une reforme de rémunération historique qui va satisfaire tous les agents de la fonction publique. Je vous rassure qu’après cette reforme il n’y aura plus de grèves. Tout le monde gagnera son compte et aura le sourire aux lèvres

  • Le 2 janvier 2018 à 14:23, par madi En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    les questions de l’enseignement ne datent pas d’ aujourd’hui,ça datent depuis longtemps.ROCk connaît très bien les programmes suicidaires sur l’enseignement qu’ils ont signé avec le FMI et la BANQUE MONDIALE qui demandent à nos États de ne pas mettre beaucoup d’argent dans l’enseignement.Alors que les problèmes de l’enseignement sont à 90% d’ordre économique(construction d’écoles,recrutement d’enseignants en nombre,équipement des laboratoires,bouses et foner,etc.)Comment va t-il(ROCK) respecter les ordres de ses maîtres impérialistes(france,états-unis,ue,etc) et pouvoir investir de l’argent qu’il faut pour résoudre les problèmes de notre ÉDUCATION ?

  • Le 2 janvier 2018 à 14:42, par DU BLA BLA BLA En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    "Cette approche a eu entres autres pour conséquence d’entrainer des distorsions énormes de traitements qui doivent être corrigées". QUI a provoqué les DISTORSIONS et LES INJUSTICES dans les traitements salariaux ? C’est bien le régime MPP qui les a créées. Je ne suis pas CDPiste mais au temps de Blaise, de telles injustices n’avaient pas droit de cité dans la Fonction publique.Il a eu au moins le mérite de mettre en place un barème de solde qui respectait les principes d’EGALITE, d’EQUITE et de JUSTICE. L’injustice conduit à l’anarchisme et au désordre. Il ne faut pas perdre le temps à discourir inutilement. Le ministre de la fonction publique Clément SAWADOGO avait dit qu’en 2017, il aurait les états généraux de la Fonction publique pour réfléchir sur les problèmes qui minent notre FP. Nous sommes en 2018 et rien n’ a été fait dans ce sens. On voit que ce régime parle beaucoup mais n’agit pas. Si vous perdez le temps ce sont ceux qui sont brimes (qui sont d’ailleurs les plus nombreux) qui vont toujours faire bouillonner le front social. OK ?

  • Le 2 janvier 2018 à 14:42, par Dieu protège le Burkina En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    Mr le président si vous voulez vous en sortir de cette situation désagréable, laisser tomber les aspirations politiques de 2020 et faire appel à Mr Zephirin. Vous devriez ensemble trouver un compromis pour stabiliser le Burkina si non la situation du Burkina en 2020 ne va ni vous arranger ni arranger l’opposition. Que Dieu guide nos pas et protège le Burkina Faso.

  • Le 2 janvier 2018 à 14:47, par Yamkoul En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    Bonjour et tous mes meilleurs voeux au peuple burkinabè. Que 2018 soit pour chacune et chacun une année de santé, de paix, et de progrès dans tous les domaines. Courage au Président du Faso. Le souhait est qu’il tienne ses promesses pour le bonheur de tous. Je profite ici pour féliciter certains hommes de médias qui, par leurs critiques positives, contribuent à la construction du pays. D’autres,au contraire, comme Issaka Lingani et Ali Compaoré, toujours nostalgiques de l’ancien régime sombrent dans leurs critiques mesquines, dans l’émission "Presse Echo" dont la diffusion se fait chaque dimanche à BF1. Les bavardages inutiles vont vous servir à quoi ? Plein succès au Président du Faso Roch Marc Christian KABORE, à son gouvernement, également à l’opposition constructive.

  • Le 2 janvier 2018 à 15:09, par Ouédraogo En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    Sur la forme notre président est resté très concentré du début jusqu’à fin pour une lecture comme à l’école primaire.

  • Le 2 janvier 2018 à 16:30, par SID En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    A DIPLOME EGAL= SALAIRE EGAL

    Personne n’est dupe. Comment tu as une maîtrise comme l’autre et pendant que toi tu as 223 000 F CFA, lui il a plus de 1 000 000 F CFA avec une seule indemnité qui dépasse ton salaire et on veut parler de sacrifice ?Qui doit se sacrifier ? Le mieux payé ou l’autre ?

    A ceux qui disent que "ceux qui se plaignent n’ont qu’à aller faire les concours où il y a l’argent", je répondrai ceci : Aucun corps de métier n’est plus important que l’autre et tous à quel que niveau que ce soit, nous œuvrons au développement de ce pays.

    Ce qui est certain, février n’est pas loin et à nos vaillants représentants syndicaux je dis ceci : n’allez pas nous signer des accords d’augmentation de 20 000 F CFA ou 22 500 F CFA car le principe de traitement des agents de la fonction publique doit être le leitmotiv.

    ENCORE UNE FOIS : A DIPLOME EGAL= SALAIRE EGAL

  • Le 2 janvier 2018 à 16:37, par OUEDRAOGO En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    Pour la reforme salariale, il faut revoir le SMIG ainsi, chacun y trouvera son compte. N’oubliez pas le privé SVP

  • Le 2 janvier 2018 à 16:44, par warzat En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    A force de tirer sur la calebasse, elle finira par se rompre. Si déjà à force de statut autonome, on est à 50% des recettes pour les salaires d’une minorité de la minorité du peuple burkinabè, il va arriver un moment où les salaires ne seront plus payés, comme cela est arrivé dans certains pays de la sous région.Et qui portera le chapeau d’une telle situation qui n’est jamais advenue au Burkina ? Donc,remettre tout à plat est la solution que certains préconisaient depuis fort longtemps.
    Même en réservant 100% du budget à la paie des fonctionnaires, les revendications vont continuer ;
    Le combat doit être le suivant :
    - combattre la corruption en commençant par le sommet : remercier avec des poursuites judiciaires ; encourager les vrais travailleurs ;
    - discuter avec tous les partenaires sociaux dans un temps très court (02 semaines maximum):les problèmes sont connus, proposer des solutions justes par rapport aux recettes et aux investissements ;
    - expliquer dans les langues locales et sur toutes les radios locales la situation. Ces radios mèneront des débats et les populations pourront distinguées le bon grain de l’ivraie ;
    - remercier ceux qui ne sont pas d’accord avec leurs droits ;
    - confier au privé le traitement des dossiers (3 mois max), pour le reclassement, autrement les ’’indispensables’’ mangeurs de porc au four aux heures de service tapis dans l’ombre, vont trainer ;
    - dégraisser l’administration et ne recruter désormais que le strict nécessaire et surtout dans les secteurs sociaux ;
    - faire vérifier incognito par la gendarmerie l’avancement et l’état réel des chantiers (écoles, routes, csps, fournitures......) autrement avec ce personnel ; les réceptions seront signées et le travail pas fait, mal fait, alors que l’entreprise est payée.Il y a des bureaux de contrôle recrutés, mais qui n’envoient aucun contrôleur sur le chantier et les comptables ne disposent pas’’ souvent’’de moyens pour envoyer l’agent de l’administration sur le terrain ; autrement le moindre vent emportera les toitures des écoles et les dalots des routes après la première pluie ;
    - mettre en place un dispositif de présence effective au service et couper sur les salaires les heures d’absence non justifiées ;
    - concernant les lotissements, voir juridiquement comment on ne donnerait une parcelle qu’à une personne n’ayant jamais été attributaire. Sous la révolution, c’est un problème qui pouvait localement être réglé rapidement par les résidents, mais avec l’état de droit, il faut trouver peut être des textes de loi et les appliquer.

  • Le 2 janvier 2018 à 17:53, par hv En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    Il faut bien faire le partage seulement pour qu’il n’y ait pas de super burkinabé qui narguent les autres.

  • Le 2 janvier 2018 à 18:58, par Vérité En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    PF, le Burkina vous souhaite plein succès et beaucoup de discernement dans vos projets !

    Pourquoi pas tout de suite et maintenant pour la réforme ?
    Ne remettez jamais à plus tard ce que vous pouvez faire maintenant.

  • Le 3 janvier 2018 à 18:07, par Amadoum En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    Meilleurs a tous mes compatriotes. Que cette nouvelle annee calme nos coeurs et apporte la paix a notre pays dont nous avons vraiment besoin !

    A ceux qui disent de ne pas regarder le plat du voisin quand les revendications sont faites et satisfaites, que suggererz-vous ? Ces revendications ne se font pas dans le vide ; elles sont fonction de ce que les autres, "mes voisisns" gagnent et ont une influence sur les prix.
    Une augmentation de salaire pour quelques travailleurs conduira inevitablement a une augmentation des prix de certaines denrees. Je pense au poulet grille !!!

    Dans un article precedent, quand les magistrats avaient eu leur amelioration de conditons de vie, j’avais leve la voix contre une telle pratique sectorielle. Elle n’est rien d’autre qu’un traitement preferentiel qui conduit a une injustice criarde. Que le president Kabore prennne son courage a deux mains et reconsidere ce traitement preferentiel.

    Le peuple Burkinabe vous supportera.

    A ceux qui sont prets a me traiter de jaloux, sachez que l’etat de Haute Volta/Burkina Faso m’a eduque a l’Universite de Ouagadougou pendant des annnees et en cela je lui suis et demeure redevable. Depuis lors, je me debrouille bien et ne saurai envier quelque fonctionnaire burkina, toute categorie confondue. Comme dit ma chere mere, "moi aussi je peux donner 5000 F CFA a quelqu’un"

    Que Dieu continue de nous guider dans ces moments troubles.

  • Le 4 janvier 2018 à 17:25, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    Enfin ! Il était temps que nos gouvernants comprennent que tout l’édifice d’injustices criardes que constitue le système de rémunération de l’état doit être revu dans notre Burkina post-insurrectionnel. Car la "réformette" du passage de la loi 013 à la loi 081, en dehors de corriger la différence contractuel/fonctionnaire, n’a fait que formaliser les avantages acquis de certains et même augmenter les inégalités en faveur de ceux qu’on voulait "encourager", dans une visée politique. Et dans ce contexte certains internautes font un mauvais procès au président Kaboré car il ne s’est pas adressé exclusivement aux enseignants en lutte actuellement à ce propos.

    Je dis bien "système de rémunération de l’état" et non "des fonctionnaires". Car le problème dépasse les fonctionnaires pour s’étendre à tous les corps liés à l’état : Les militaires et para-militaires, les enseignants et enseignants chercheurs du supérieur, les salariés des sociétés d’état, les agents des finances et leurs fameux "fonds communs" et bien sûr les membres du gouvernement et de l’assemblée, les ambassadeurs, etc...

    Car le sentiment d’injustice n’est pas la seule motivation des revendications. Il faut bien comprendre que les prix des biens et services s’alignent sur les revenus (élevés) des plus favorisés, et donc fait sentir davantage la "vie chère" aux autres. Il n’y a qu’à voir les prix des loyers, des terrains et des scolarités pour s’en convaincre. Seulement voila, cette solution, bien que sage et salutaire, va se heurter à deux problèmes sérieux :

    1°) Elle prendra du temps, entre le début du processus promis en Février 2018 par le président du Faso et la finalisation des accords, le passage à l’assemblée, les décrets d’application et le "passage à la caisse", on en a pour au moins une année sinon plus, sachant que le cadre budgétaire est déjà arrêté jusqu’en Décembre 2018. Raisonnablement donc, l’objectif sera Octobre 2019 pour la session budgétaire de l’assemblée nationale. Or demander à ceux dont les revendications datent de plusieurs années comme les enseignants d’attendre ce terme va être difficilement accepté !

    2°) Le compromis sera difficile à trouver. En effet, soit on efface les inégalités en nivelant par le haut (augmenter ceux qui sont défavorisés et maintenir le statu quo pour les autres), soit on va revoir à la baisse les avantages de certains pour augmenter ceux des autres, ce qui n’ira pas sans protestations. On peut s’attendre à ce que les "avantages acquis" soient défendus bec et ongle par ceux qui en bénéficient déjà. Or, la première solution suppose une augmentation sérieuse du budget et de la part consacrée aux salaires, ce qui est difficile dans le contexte économique actuel à moins d’augmentation spectaculaire des recettes de l’état. Et c’est là où Bassolma a raison car on a l’impression que l’état (ou du moins ses dirigeants) renonce volontairement à des recettes importantes, induisant ainsi des soupçons d’impunité complice sinon de franche corruption.

    Bref, ça va chauffer pour réformer, et en attendant il faudra "éteindre le feu" en satisfaisant, ne serait-ce que partiellement, les revendications déjà sur la table, à moins que nos gouvernants aient déjà opté pour l’année blanche comme Ouaga-la-la rumeur le dit. (En fait, deux années blanches car on ne voit pas la fin des négociations promises en Février avant la prochaine rentrée d’Octobre 2018 !). Wait and see ?

  • Le 5 janvier 2018 à 19:47, par Fologui En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    UN DISCOURS vide,le pays est perdu dans les mains de ROCK.Tout lui échappe,tout !Il est connu pour son goût prononcé pour le whisky !

  • Le 5 janvier 2019 à 18:44, par Sacksida En réponse à : Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an 2018

    Voyez-vous, après trois ans de pouvoir du MPP, il est établi que ce gouvernement et ses hommes tels qu’ils fonctionnent ne semblent pas être à la hauteur des multiples grands défis économiques, sociale, culturel et sécuritaire auxquels le peuple burkinabè est en droit d’espérer. Force est de constater que nos gouvernants manquent de réelles idées novatrices et avec des convictions fortes pour faire face aux différents problèmes qui se posent à notre pays. En cela, notre reprise de la coopération avec la chine continentale et d’autres pays est une bonne chose, cependant elle ne suffit pas pour notre « décollage économique », car dans la marche de l’histoire du monde l’intérêt d’aucun peuple ou pays n’a été défendu sérieusement et développé par un autre. Tout au plus, il existe une solidarité agissante entre des peuples amis ; mais seul le peuple burkinabè et des dirigeants intègres et clairvoyants sont et seront les artisans de notre développement global ou de notre échec. Sinon, ça serait un non sens historique. Pourquoi, ces asiatiques ont-ils réussi a relevé leurs défis et sont devenus en l’espace de 50 ans des puissances économiques et militaires ? C’est simple : « Tout ce qui sort de l’imagination de l’homme est réalisable par l’homme ». Quand, je pense que nous sommes un tout petit pays de 274. 000 km carré et avec seulement 18 millions d’habitants et que nous sommes très mal organisés pour défendre notre sécurité, et des moyens pour s’auto développer dans tous les domaines ; c’est parce qu’il manque un vrai leadership doté d’une vision claire et progressiste. Même, dans une simple entreprise la gestion efficiente et performante ne saurait se limiter à la gentillesse, au laisser aller et des discours superficielle et théorique sans intérêt pour notre peuple Burkinabè. C’est pourquoi, concrètement dans les deux années qui restent, il faut avoir le courage de prendre des décisions pertinentes : Organisationnel en ramenant le nombre de Ministères à 25 et en appliquant le décret existant relatif à leurs rémunérations ; Supprimer les Gouverneurs régionaux qui font double-emplois avec les Présidents de Conseils Régionaux ; Diminuer toutes les institutions budgétivores qui se chevauchent afin de les rendre plus efficace et en nommant des cadres compétents et en signifiant l’esprit de service au peuple, de sacrifices et d’abnégations. Travailler avec l’Autorité Supérieure du Contrôle de l’Etat et relever de leur fonction tous ceux qui sont impliqués dans des malversations. Car, il est incompréhensible que des DAF, des Conseillers Juridiques et des Contrôleurs Financiers existent dans l’administration et des détournements importants puissent encore s’opérer. Sachez que : « Dans la politique et dans la vie, les demi-mesures et les hypocrisies font toujours plus de mal que les décisions nettes et énergiques. Courage et Salut !