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Burkina Faso : L’Opposition invite le pouvoir à se mettre réellement au travail en 2018

DECLARATION
dimanche 31 décembre 2017.

 

Ceci est un message du Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) à la faveur du nouvel an. Il a été lu ce dimanche, 31 décembre 2017 en fin de matinée au siège de l’institution à Ouagadougou.

Très chers compatriotes,
Filles et fils du Pays des hommes intègres,
Frères et sœurs de la Diaspora,
Frères africains et amis étrangers vivant au Burkina Faso,
Peuple du Burkina Faso,

L’Opposition politique est heureuse de vous souhaiter une très bonne et très heureuse année 2018.

A chacune et à chacun d’entre vous, à vos familles, à vos amis, à vos connaissances et à vos collègues de travail, nous souhaitons une nouvelle année porteuse de santé, de longévité, de succès, et de prospérité.

A notre cher pays, le Burkina, nous souhaitons une année de sécurité, de concorde, de paix et de progrès mieux partagé.

L’Opposition politique a une pensée toute particulière pour nos compatriotes de la diaspora, eux qui, de Paris à Abidjan, de Rome à Libreville, de Dakar à New York, portent au plus haut le flambeau du Burkina sur la scène mondiale.
Enfin, A tous ceux qui, venus d’autres pays, ont choisi de vivre et lutter avec nous, nous disons, soyez comme chez vous, et nous souhaitons une bonne année 2018.
2017 a été une année très difficile pour les burkinabé !

A cause de la gestion chaotique du pouvoir du MPP, notre pays est devenu un pays « yada yada » où tout va à reculons !

Ainsi que le révèlent les dernières enquêtes d’opinion, notre pays est dirigé par un gouvernement paresseux et incompétent en qui vous ne faites nullement confiance pour régler vos problèmes, et qui du reste n’a rien fait pour régler vos problèmes.
2017 aura encore été une année d’attaques terroristes tous azimuts, dont la plus meurtrière aura été celle du café Aziz. Ces attaques sont devenues si fréquentes qu’elles ne semblent plus étonner personne. Face à ces actes barbares et ignobles, nos premières pensées sont pour les victimes. Que Dieu, dans son immense bonté, accorde le repos à ces êtres chers arrachés si brutalement à leurs familles, et console les cœurs meurtris.

C’est le lieu pour l’Opposition politique de saluer le courage, le professionnalisme et le sens élevé du sacrifice de nos forces de défense et de sécurité, qui veillent sur la nation au péril de leur vie.

A tous nos valeureux officiers, sous officiers et soldats qui sillonnent actuellement les pistes désertiques du sahel, dans la nuit noire, la poussière et le froid, nous disons avec admiration et humilité : Bonne et heureuse année 2018 !

Très chers compatriotes,
Toute notre histoire a démontré que le Burkinabé est un homme de bravoure, un homme de courage
L’opposition politique sait très bien, que nos forces de défense et de sécurité travaillent dans des conditions très difficiles, et qu’elles consentent d’énormes sacrifices pour assurer notre quiétude à tous.

Nos officiers et nos soldats sont à l’image de nos parents et grands parents qui ont laissé des souvenirs glorieux sur les champs de bataille d’Europe et d’Indochine. L’Opposition politique sait que notre armée peut vaincre n’importe quel ennemi .Les récentes victoires obtenues sur les forces de la terreur en témoignent.
Mais nous avons un problème ! Et ce problème, disons le tout net, c’est la manière dont les secteurs de la Défense et de la Sécurité sont gérés aujourd’hui.

Nous ne gagnerons jamais cette guerre asymétrique si notre Défense et notre sécurité continuent à être gérées avec légèreté, et improvisation. Pour gagner cette guerre, nous avons besoin de compétence, de vision et de crédibilité à la tète de ces secteurs. Or, ceux qui gèrent aujourd’hui ces départements ne sont pas à la hauteur des enjeux.
L’opposition politique a déjà demandé au Président Kaboré le départ du ministre Simon Compaoré. Nous insistons, car pour nous, il n’a ni les compétences, ni la stature, ni la crédibilité pour mener ce combat. Notre jugement est le même pour ce qui concerne le secteur de la défense nationale. Et cette opinion rencontre celle de l’écrasante majorité des burkinabé.

Si les attaques terroristes sont imputables aux ennemis de la nation, l’organisation de la riposte relève du devoir de l’Etat.
Il est donc plus qu’ urgent que des mesures énergiques soient prises, pour redonner confiance à nos troupes, les galvaniser et engager l’assaut final contre les forces du mal !

Il est également crucial que nos compatriotes, y compris les agents de l’Etat, qui vivent au plus prés les angoisses, les dangers et les répercussions néfastes du terrorisme, dans les régions les plus exposées, soient assurés de la solidarité active de la Nation.

Très Chèrs compatriotes,
Le front social n’a jamais été aussi bouillant qu’en 2017. L’année qui s’achève aura été marquée par des grèves à répétions dans les secteurs public et privé. Ces derniers jours, c’est le secteur de l’éducation qui vit une crise grave.

L’Opposition politique est pleinement solidaire de tous les travailleurs Burkinabé qui luttent pour de meilleures conditions de vie. Cette solidarité est un devoir pour nous, car nos militants et sympathisants sont avant tout des citoyens et des travailleurs qui font face aux mêmes difficultés que l’ensemble de leurs compatriotes.

Un travailleur ne va en grève par plaisir. Il le fait parce qu’il n’a pas le choix.
C’est pourquoi nous interpellons vigoureusement nos autorités. Au lieu de passer leur temps à voir la main des opposants derrière les conflits sociaux, elles devraient plutôt accorder une oreille plus attentive aux doléances des travailleurs, et œuvrer dans le cadre d’un dialogue franc, à satisfaire leurs aspirations à de meilleures conditions de vie et de travail. C’est pour cela que le peuple les a élues !

C’est le lieu pour l’’Opposition de reconnaitre et de saluer l’ardeur au travail des Burkinabè. Nous rendons hommage à l’enseignant qui combat les mitrailleuses de l’obscurantisme, armé de son stylo, de sa craie et de sa foi en l’avenir du pays.
Nous encourageons les efforts de l’agent de santé, sans matériel et sans infrastructures adéquates, qui lutte pour sauver des vies. Nous saluons la bravoure du paysan, qui remue la terre et en cueille les fruits pour tous, malgré une pluie qui se fait rare.

Nous sommes reconnaissants aux ouvriers, aux commerçants, aux élèves et étudiants, aux particuliers, pour les efforts qu’ils déploient quotidiennement en faveur de la construction du Burkina Faso.

Nous saluons l’engagement de notre secteur privé, ces hommes qui entreprennent, qui construisent, qui créent et développent des entreprises, et qui offrent ainsi du travail à notre jeunesse et des salaires à leurs employés pour faire vivre leurs familles.
2017 n’a malheureusement pas apporté une amélioration au sort des centaines de milliers de jeunes plongés dans le chômage, ces travailleurs qui ont perdu leur emploi du fait de la fermeture d’usines ou de la perte de leur outil de travail.

L’éléphant PNDES tant annoncé depuis Paris est arrivé au Burkina avec tous les pieds cassés. Comme vous, nous entendons chaque jour siffler les milliards. Comme vous, nous ne voyons pas un seul franc !

L’Opposition invite instamment le pouvoir à se mettre réellement au travail en 2018, pour relancer véritablement l’économie, réveiller notre industrie, afin d’offrir des emplois décents à notre brave jeunesse, et permettre aux ménages de faire face à la vie chère.

Vous le reconnaitrez avec nous, la gouvernance qui nous été servie en 2017 laisse à désirer.

Le MPP a poursuivi sa politisation de la fonction publique, en privilégiant la nomination de ses militants incompétents, toute chose qui a considérablement diminué la réactivité de notre administration et sa capacité à concevoir et mettre en œuvre les projets de développement.

L’autorité de l’Etat a continué de se dégrader et l’incivisme des faibles, nourri par l’impunité des puissants, continue de plus belle. Le Burkina est devenu comme un pays laisse-guidon dont on ne sait pas où il va, et dont on se demande parfois s’il est même dirigé.

En 2017, la mauvaise gestion de la chose publique et la corruption ont connu des jours heureux, alimentés par le laxisme dans les nominations, et par la distribution des marchés de gré à gré que le vote de loi sur les PPP a autorisé. Des hommes d’affaires proches du MPP se sont enrichis, pendant que les hommes d’affaires honnêtes continuent de pleurer. Et notre économie est prise en otage par un clan de nouveaux riches créés de toutes pièces par le pouvoir actuel, et qu’il enrichit à chaque conseil de ministres.

Malgré les discours officiels qui célèbrent son indépendance, la justice de notre pays donne l’image d’une institution manipulée et instrumentalisée au profit de la stratégie électorale du MPP pour 2020.

Or, la justice doit dire le droit, en toute indépendance. Elle ne doit pas servir d’instrument de règlement de compte politiques, ou de moyen de neutralisation des adversaires politiques.

Enfin plus que jamais, le Burkina Faso reste un pays divisé. Les burkinabé espéraient qu’en 2017, le Président du Faso allait engager des initiatives fortes en faveur de la réconciliation nationale. Rien n’a été fait !

Les peuples avancent quand ils sont capables de solder leur passé quel qu’il soit. L’Opposition politique a toujours réaffirmé son attachement au tryptique Vérité-Justice- Réconciliation, étant entendu que notre justice doit être dépolitisée, juste, et être équitable pour tous.

Mais par-dessus tout, l’impératif de réconciliation est aujourd’hui plus fort que jamais. Nous sommes convaincus que seul un peuple réconcilié peut affronter sereinement les défis de la vie. Sans réconciliation nationale, il nous sera difficile de surmonter nos difficultés actuelles et encore moins de bâtir un avenir prospère pour nos enfants.
Dans un contexte de forte déprime, nos sportifs ont réussi à nous donner le sourire. L’Opposition politique est fière de nos sportifs de toutes les catégories, qui ont bataillé avec patriotisme pour arracher des victoires, particulièrement à la CAN 2017, aux Jeux de la Francophonie à Abidjan et au Tour du Faso. Aux artistes et autres professionnels de la culture qui ont bercé 2017 de leurs mélodies, de leurs touches et de leurs créativités, nous exprimons notre profond respect et nos vœux de succès.

Très chers compatriotes,

Il vous est surement arrivé, en 2017, de vous poser cette question : « Qu’est-ce qui arrive à notre pays ? »Votre inquiétude est légitime. Parce que votre déception est générale !

2018 sera-t-il mieux ? L’Opposition politique le souhaite de tout cœur, car l’opposition ne peut pas être contre ce qui est bon pour le Burkina.

Mais à vrai dire, sur la base de ce que nous avons déjà vu, nous sommes sceptiques comme vous tous. Nous sommes sceptiques parce que nos dirigeants ne nous semblent pas capables de relever le défi. Nous souhaitons vivement que le moment venu, le pouvoir nous démontre, preuve à l’appui, que nous avons eu tord d’être sceptiques.

Malgré nos divergences, nous ne perdons jamais de vue que nous sommes des Burkinabè, des frères et sœurs d’un même pays que nous voulons voir progresser et rayonner à travers le monde.

Dans tous les cas, la véritable responsabilité d’améliorer la situation de notre pays incombe d’abord au Président du Faso et à son parti, le MPP, et leurs alliés politiques, car c’est à eux que les Burkinabé ont confié la gestion du pays. Ils doivent retrousser leurs manches et attaquer de front les problèmes, au lieu de passer le temps à accuser l’ancien régime, oubliant que tous les projets qu’ils inaugurent actuellement en grande pompe, ont été initiés par ce dernier.

C’est pour cela que l’opposition exhorte le Président du Faso :

- A s’investir pleinement et entièrement dans la lutte contre le terrorisme, en changeant radicalement la méthode de gestion de nos questions de Défense et de Sécurité

- A instruire son Gouvernement pour engager un dialogue sincère avec les organisations syndicales pour négocier une paix sociale véritable,

- A renouer avec l’esprit de l’insurrection, en gérant le pays conformément aux valeurs et aspirations qui ont conduit notre pays au soulèvement populaire des 30 et 31 Octobre 2014,

- A œuvrer sincèrement pour la réconciliation nationale, afin de raffermir la cohésion nationale et permettre à notre pays de mieux affronter les défis qui l’assaillent.
Tout comme elle l’a fait en 2017, fidèle à sa mission, l’Opposition s’engage en 2018 à continuer de jouer pleinement son rôle de contre pouvoir, en se faisant l’écho de vos attentes, de vos déceptions et de vous souffrances, et en communiant d’esprit et d’action avec toutes les forces de changement de notre pays.

En particulier, l’opposition apportera sa contribution pleine et entière à la résolution de l’épineuse question de la réconciliation nationale, car elle est convaincue que c’est le chemin de l’avenir du Burkina Faso.

Mais notre action en tant qu’opposition républicaine n’aura de sens que si la majorité politique croit vraiment aux vertus de la démocratie, et accepte le partage des rôles qu’elle implique. Or, tel n’est pas le cas. Nous sommes en face d’un nouveau ancien pouvoir pour qui la seule démocratie qui vaille, c’est celle qui garantit ses intérêts et assure son hégémonie, quelque en soient les méthodes.

Déjà, depuis Juin 2016, ce pouvoir a enterré les rencontres Majorité /Opposition qui offraient un cadre où s’exprimaient nos accords et nos désaccords sur les questions touchant à la vie du pays. Récemment encore, il n’a pas hésité, à débaucher des députés félons pour se fabriquer une opposition docile alors qu’il dispose déjà d’une majorité confortable au sein de l’Assemblée nationale. Cette méthode de prostitution politique n’honore pas notre démocratie. Elle est aux antipodes des valeurs autour desquelles notre peuple s’est insurgé.

Mais plus fondamentalement, ces manières de faire posent des questions sérieuses sur le sens des rapports entre l’Opposition et la Majorité qui nous gouverne et sur les limites de notre système démocratique. Elles nous interpellent tous, en tant que démocrates et citoyens, et nous imposent de tirer les enseignements qui s’imposent, pour le salut du Burkina, notre patrie à tous.

Très chers compatriotes,
Filles et fils du Pays des hommes intègres,
Frères et sœurs de la Diaspora,
Frères africains et amis étrangers vivant au Burkina Faso,
Peuple du Burkina Faso,
Très Bonne et très heureuse année 2018 !
Que Dieu bénisse et protège notre grand pays, le Burkina Faso !

Ouagadougou, le 31 décembre 2017
Le Chef de file de l’Opposition politique,

Zéphirin DIABRE



Vos commentaires

  • Le 31 décembre 2017 à 18:00, par Brahma En réponse à : Burkina Faso : L’Opposition invite le pouvoir à se mettre réellement au travail en 2018

    Comme le Président du Faso, Roch Kaboré aime le répéter souvent, la lutte contre le terrorisme est un combat de longue haleine. Les Forces de Défense et de Sécurité(FDS) du Burkina sont réellement à saluer pour leur courage et leurs efforts d’adaptation progressive à cette guerre asymétrique. Avec cette détermination remarquable de nos FDS, l’espoir reste permis d’en venir à bout de ce fléau des temps modernes, qui sème sporadiquement des drames dans des pays du nord et du sud. Le ministre de la sécurité qui a fait le tour de plusieurs commissariats de police et de gendarmerie à travers les régions du pays, a pu mieux évaluer les besoins d’équipements (armes, logistiques) et d’infrastructures de services à renforcer. C’est ainsi que le gouvernement pourra planifier de façon rationnelle les tâches d’équipement et de rénovation des lieux de travail des forces de sécurité. Les appuis des partenaires techniques et financiers en matière de sécurité sont aussi à saluer et à encourager, dans le sens d’un renforcement pour la sécurité publique au profit de tous. Félicitation au ministre d’Etat en charge de la sécurité, Simon Compaoré, pour sa proximité avec les troupes et son dynamisme pour des solutions pratiques dans l’appui aux agents de sécurité.

  • Le 31 décembre 2017 à 20:45, par Koulibila En réponse à : Burkina Faso : L’Opposition invite le pouvoir à se mettre réellement au travail en 2018

    Tout le monde, il est bon il est travailleur acharné , sauf le gouvernement et ses managers. Qu’il est facile de critiquer hein ? Comme disait l’autre, critiquez nous, mais un peu un peu. Ça vous rendra plus crédible. Grrrrrrrrrrr

  • Le 1er janvier 2018 à 02:14, par Nina Poukame En réponse à : Burkina Faso : L’Opposition invite le pouvoir à se mettre réellement au travail en 2018

    Bonnes et heureuse année 2018 à toutes et à tous.
    Selon le CFOP, l’on a une opposition qui incarne toutes les vertus de ce monde et en face, un pouvoir qui incarne le mal dans toute sa laideur.
    L’évangile selon Saint Zéphirin Diabrë nous enseigne que le pouvoir MPP, qui est parvenu aux affaires par effraction a fait que 2016 fut "une année perdue" et se révèle congénitalement incapable de répondre aux principales aspirations du peuple Burkinabè.
    On a une opposition qui détient la solution à tous les problèmes des populations burkinabè et qui, pourtant, travaille inlassablement à consolider un pouvoir incapable qui, au contraire, met tout en œuvre pour affaiblir, voire anéantir l’opposition.
    Bref, il y a d’un côté l’ange-CFOP omniscient, omnipotent et ouvert au dialogue et, de l’autre côté le diable-majorité présidentielle ignorante, capable de rien et hostile à tout dialogue.
    Le message est clair !!!
    Encore une fois, bonne et heureuse année 2018 à nous tous !
    Dieu bénisse le Burkina avec sa majorité présidentielle et son CFOP.

  • Le 1er janvier 2018 à 10:33, par le neutre En réponse à : Burkina Faso : L’Opposition invite le pouvoir à se mettre réellement au travail en 2018

    Lorsqu’un homme pense et raconte que ce que l’autre fait est mauvais , je vous assure , ne souhaitez point que ce dernier prenne la tête de votre entreprise , institution , société ,encore moins votre pays ,car il fera pire que ce qu’il critique . vous cherchez des points pour 2020 , si vous etes sûr de gagner les élections , changez votre manière de voir le pouvoir et le mpp comme le diable ,car le diable cède son trône au diable . un peu d’honnêteté intellectuelle , si vous aviez apprécié , quelques domaines que le pouvoir a satisfait , je vous louerez , mais tout est chaotique ,quand c’est ainsi ,on est plus sceptique envers vous ,qu’envers votre adversaire .
    Même Dieu a un opposant acharné qui n’est autre que le diable . je vous souhaite bonne et heureuse année 2018.

  • Le 1er janvier 2018 à 22:46, par vinéga En réponse à : Burkina Faso : L’Opposition invite le pouvoir à se mettre réellement au travail en 2018

    IL faut que l’opposition se mobilise d’avantage comme elle l’a fait pour qu’il y ait l’insurrection, je crois que Zeph a plus d’un tour dans son sac pour nous tirer des griffes du MPP, à moins que lui aussi trouve maintenant ses comptes avec ces poltrons au pouvoir.
    Le peuple Burkinabè est comme une brouette, là où tu l’a abandonné, c’est labàs que tu viendra la retrouver.
    IL faut commencer à organiser des MARCHES pour marquer notre mécontentement dans la gestion de la cité, c’est ce qui peut amener le peuple à se lever et agir.
    Les discours c’est bien, mais pas suffisant, parce qu’ils ne sont nombreux qui savent lire, et ceux qui savent lire ne comprennent pas tout, c’est seulement les actes qu’ils comprennent.
    Tu as le président français avec les étudiants ?

  • Le 2 janvier 2018 à 11:33, par SAA En réponse à : Burkina Faso : L’Opposition invite le pouvoir à se mettre réellement au travail en 2018

    Au secours Seigneur, l’annonceur de l’apocalypse est de retour. Dieu ai pitié de vous.

  • Le 2 janvier 2018 à 11:47, par SAA En réponse à : Burkina Faso : L’Opposition invite le pouvoir à se mettre réellement au travail en 2018

    Quel malhonnêteté ZEPH ? Tout ce que tu dis ici, tu as eu l’opportunité de le faire au bénéfice du peuple Burkinabè comme tu penses les aimer.A cause de tes intérêts égoïstes, tu as préférer te cacher au CFOP pour ensuite passer ton temps à critiquer ( ton jeu favoris). Tu parle d’une justice guidé, et une simple interpellation, tu cris sur tous les toit du monde. vraiment n’importe quoi. Avec l’UPC, pardon, toi au CFOP, car grand nombre de militants commencent à comprendre qui tu es, comment la justice peu faire son travail car une interpellation d’un ancien du régime Compaoré est indexé de règlement de compte ? Tout ce que nous savons, même si ROCH n’arrive pas à satisfaire pleinement les Burkinabè, avec toi, nul doute c’est la catastrophe.

  • Le 2 janvier 2018 à 14:21, par LE CYTOYEN En réponse à : Burkina Faso : L’Opposition invite le pouvoir à se mettre réellement au travail en 2018

    « Malgré nos divergences, nous ne perdons jamais de vue que nous sommes des Burkinabè, des frères et sœurs d’un même pays que nous voulons voir progresser et rayonner à travers le monde.
    L’opposition apportera sa contribution pleine et entière à la résolution de l’épineuse question de la réconciliation nationale, car elle est convaincue que c’est le chemin de l’avenir du Burkina Faso.
    L’Opposition invite instamment le pouvoir à se mettre réellement au travail en 2018, pour relancer véritablement l’économie, réveiller notre industrie, afin d’offrir des emplois décents à notre brave jeunesse, et permettre aux ménages de faire face à la vie chère.
    Notre pays est dirigé par un gouvernement paresseux et incompétent en qui vous ne faites nullement confiance pour régler vos problèmes, et qui du reste n’a rien fait pour régler vos problèmes.
    Comme vous, nous entendons chaque jour siffler les milliards. Comme vous, nous ne voyons pas un seul franc !
    Le MPP a poursuivi sa politisation de la fonction publique, en privilégiant la nomination de ses militants incompétents, toute chose qui a considérablement diminué la réactivité de notre administration et sa capacité à concevoir et mettre en œuvre les projets de développement. »
    Ci-dessus quelques extraits de votre déclaration qui me semble digne d’intérêt ;
    • Vous reconnaissez notre appartenance à un même pays et promettez d’apporter votre contribution à son édification, mais ne faites aucune proposition concrète dans ce sens ;
    • Comme l’adage le dit l’adage, « Un mensonge mille répété devient vérité », tel est votre stratégie. Les burkinabè n’ont pas besoin de réconciliation, nous n’avons jamais été divisé. Il faut que ceux qui été chassé du pouvoir par l’insurrection fasse leur mea culpa et accepte de se mettre en marge de la gestion du pouvoir d’état pour un certain temps, que les partis politique qui ont été battus aux élections reconnaissent qu’ils n’ont pas su offrir un projet crédible pour convaincre l’électorat et réfléchir à revoir leur stratégie pour les prochaines échéances ;
    • Vous invitez le pouvoir à se mettre au travail pour relancer notre économie et notre industrie, reconnaissez au moins les actions en matière d’infrastructures (routes) et énergie base indispensable à l’économie et à industrie ;
    • Pour qu’on vous prenne au sérieux évitez le populisme : si vous avez entendu siffler les milliards c’est la preuve que le gouvernement travaille, l’argent des bailleurs de fonds c’est pour financer des projets structurants pour l’économie et l’industrie, même le gouvernement n’en voit pas la couleur ;
    • Aucun parti ne conquière le pouvoir pour le gérer avec d’autres personnes. Aux USA quand il y alternance, le parti sortant va avec ses fonctionnaires et l’entrant vient avec les siens pour mettre en œuvre son programme. Pendant que les militants du MPP se plaignent que pouvoir a laissé en place la plupart des directeurs, directeurs d’EPE, EPA, présidents d’institutions etc issus du CDP vous venez pour crier à la politisation de l’administration. C’est ceux qui entravent à dessein l’action gouvernement que vous taxer de paresseux.
    • Sur la fronde sociale vous évitez de vous prononcer sur le fond : L’injustice est la mère de tous les désordres, depuis le cadeaux fait aux magistrats, greffiers, l’augmentation du fond commun des financier, la création de statuts particuliers pour les agents des collectivités territoriales, les enseignements chercheurs, les médecins hospitalo-universitaires, la création de la fonction public hospitalières etc , tout cela avec en toile de fond des revalorisations salariales, le reste des fonctionnaires ne peuvent accepter cette injustice. Faites des propositions clairs de solution équitable pour qu’on puisse juger de votre capacité politique.

  • Le 2 janvier 2018 à 14:27, par MAXWELL En réponse à : Burkina Faso : L’Opposition invite le pouvoir à se mettre réellement au travail en 2018

    L’opposition est dans son rôle de critiquer mais il faut le faire de manière très objective et convivial. Je ne sais pas qui rédige les discours de Zéphirin Diabré mais il faut chercher quelqu’un d’autre car ce qu’on attend de l’opposition ce sont des critiques constructives et non des dénigrements et un rejet total de toute l’action gouvernementale. Si vous lisez les messages de certains chef de file de l’opposition, ils disent que sur certains points il y a des avancés qu’il faut saluer mais sur d’autres points il invite le gouvernement à faire des efforts. Si vous comparez ce discours à celui du PF, vous êtes vraiment édifié. Je ne relève que certains passages :
    - A cause de la gestion chaotique du pouvoir du MPP, notre pays est devenu un pays « yada yada » où tout va à reculons
    - Ainsi que le révèlent les dernières enquêtes d’opinion, notre pays est dirigé par un gouvernement paresseux et incompétent en qui vous ne faites nullement confiance pour régler vos problèmes, et qui du reste n’a rien fait pour régler vos problèmes.Or, ceux qui gèrent aujourd’hui ces départements ne sont pas à la hauteur des enjeux.
    - L’opposition politique a déjà demandé au Président Kaboré le départ du ministre Simon Compaoré. Nous insistons, car pour nous, il n’a ni les compétences, ni la stature, ni la crédibilité pour mener ce combat.
    - L’éléphant PNDES tant annoncé depuis Paris est arrivé au Burkina avec tous les pieds cassés. Comme vous, nous entendons chaque jour siffler les milliards. Comme vous, nous ne voyons pas un seul franc !
    Si l’opposition veut être crédible, il faut qu’elle arrêtent de vouloir démontrer à tout prix que rien ne va dans ce pays depuis que Roch est au pouvoir. Et puis parlant de note, le chef de file de l’opposition lui même a eu quelle note ? Nous sommes tous des adultes donc ne nous prenez pas comme des enfants.

  • Le 2 janvier 2018 à 15:08, par Yamkoul En réponse à : Burkina Faso : L’Opposition invite le pouvoir à se mettre réellement au travail en 2018

    Les contextes ne sont pas les mêmes, mon cher Vinéga. Toi tu ignores toujours les raisons de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. Vas-y organiser tes marches à la place de la nation si marcher est un plaisir pour toi.

  • Le 2 janvier 2018 à 16:28, par Yamkoul En réponse à : Burkina Faso : L’Opposition invite le pouvoir à se mettre réellement au travail en 2018

    Monsieur Zéphirin Diabré, je vous invite à reconnaître quelques actions salutaires du Gouvernement. Vous vous êtes permis de tout peindre en noir, mais tout le monde voit et sait ce que le gouvernement a réalisé. Nous comprenons pourquoi les 13 députés démissionnaires ne sont pas de la même longueur d’onde que vous. Cela veut dire que vous Zéphirin, vous n’êtes pas crédible. Tout n’est pas rose, certes, cependant il faut reconnaître que le gouvernement a fait quelque chose qu’il faut apprécier. Je suis totalement d’accord avec MAXWELL.

  • Le 2 janvier 2018 à 18:45, par Attention En réponse à : Burkina Faso : L’Opposition invite le pouvoir à se mettre réellement au travail en 2018

    Militants de l’UPC et alliés de l’opposition, occupez-vous de votre cuisine interne par une gestion rationnelle des démissions de vos députés et autres membres de vos partis. Il ne vous appartient pas de demander les démissions de militants d’autres partis ou de ministres. Vous traitez d’autres citoyens et personnalités de fous, alors que de par vos agissements violents de saccages de domiciles de députés, vous vous comportez en hooligans, pires que des fous. Votre comportement est aux antipodes de la démocratie dont vous prétendez être le reflet.

  • Le 4 janvier 2018 à 07:25, par Hamalou En réponse à : Burkina Faso : L’Opposition invite le pouvoir à se mettre réellement au travail en 2018

    Je suis personnalisent avec Monsieur le chef de fil de Opposition de na pas pris en compte les problème réale de la population Burkinabé. Comme le mauvais campagne agricole 2017 ; sécurité je pense qui arrive au BURKINA vous été tous comptable.