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Caucus des cadres pour le changement (3C) : « Tous les jours, nous subissons l’arrogance et l’humiliation verbale de ces tenants du pouvoir »

mercredi 13 décembre 2017.

 

Le Caucus des cadres pour le changement (3C) donne sa lecture suite à l’actualité politique de ces dernières semaines marquée par la visite du Président français Emmanuel MACRON, la sortie du Premier Ministre sur le bilan des deux années passées à la tête du gouvernement, et celle du Président de l’Assemblée nationale réagissant aux résultats de l’enquête parlementaire sur l’éducation au Burkina Faso.

De la visite de MACRON

La décision du Président Français Emmanuel MACRON de retenir le Burkina Faso pour s’adresser à toute l’Afrique n’était pas fortuite. Celle de rendre visite aux étudiants de l’Université Ouaga 1 Pr. Joseph KI-ZERBO l’est moins.

En effet, le Burkina Faso a connu une insurrection populaire en octobre 2014, qui traduisait l’aspiration profonde du peuple et de sa jeunesse à un changement profond en matière de démocratie et de bonne gouvernance. Même si de nombreuses frustrations demeurentparce que ces attentes n’ont toujours pas été comblées, le Burkina Faso restait néanmoins un pays indiqué pour le Président Français du fait dela graine du changement semée par l’insurrection populaire.

L’université étant un temple du savoir, et qui forme l’élite du pays, son choix par le Président Français se justifiait aussi aisément. En y allant, Emmanuel MACRON voulait, au-delà de la jeunesse estudiantine du Burkina Faso, s’adresser plus largement à la jeunesse africaine.

Cette visite qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive a suscité d’énormes attentes de part et d’autres : Emmanuel MACRON voulant toucher du doigt les réalités de la jeunesse africaine et cette dernière voulant se saisir de cette occasion pour exprimer ses préoccupations auprès de la France, tantôt perçue comme un partenaire incontournable, tantôt comme une force d’oppression ou « impérialiste ».
Notre lecture de la situation a posteriori nous permet de dire que nos attentes et celles de la jeunesse africaine n’ont pas été satisfaites.

Quelles sont les raisons qui justifient ce ratéde laprestation des intervenants, prestation qui n’honore pas la jeunesse africaine ?À quels niveaux peut-on situer les responsabilitésliées à cet échec ?

Sur le plan organisationnel, il y a beaucoup de choses à redire : la qualité des acteurs présents dans la salle, pour une telle rencontre, ne se justifiait pas ; la non-conciliation des positions entre le gouvernement et les organisations estudiantines comme l’ANEB et bien d’autres ; la récupération politique d’une activité qui se voulait nationale, voire internationale.

La présence de toutle Gouvernement, des Présidents d’institutions, des élus, des militants non étudiants du parti au pouvoir se justifiait-elle ? Nous pensons que leur présence a laissé peu de places aux principaux acteurs concernés, à savoirles étudiants (seulement 80 dans l’amphithéâtre).

La faible qualité des interventions des étudiants, s’ils étaient tous étudiants, pose la question cruciale de la performance de notre système éducatif. Les conclusions de la récente enquête parlementaire sur notre système éducatif sont assez préoccupantes.Le Gouvernement devrait se résoudre à régler les problèmes objectifs posés par les organisations syndicales des enseignants, les étudiants et les élèves au lieu de chercher continuellement à les discréditer.

Les tensions entre les associations estudiantines et le Gouvernement autour de cette activité n’étaient guère de bons signaux pour sa réussite.Fallait-il, pour une telle activité aux objectifs bien précis, accuser les étudiants de tentative de ternir l’image du pays, de tentative de sabotage de la visite de MACRON ?

Aussile Président du Faso s’est, lui-même, déporté à l’université pour superviser,en personne, les travaux de réfectionde l’amphithéâtre, dans la perspective de la rencontre à venir. Il n’y avait jamais mis les pieds depuis son élection, traduisant clairement un intérêt certain pour la visite du Président français plutôt que sa préoccupation pour l’amélioration des conditions d’études et de travail des acteurs du monde universitaire.

Enfin, la communication gouvernementale autour de la question a été une catastrophe, une agression de par le ton,relayée par les médias proches du parti au pouvoir et par certaines OSC qui ont démontré qu’elles s’opposent au principe de la liberté d’opinion. En effet, dans un état de droit,l’on doit accepter qu’il y ait des points de vue divergents. Cette situation traduit bien un retour de la pensée unique et donc une tentative de confiscation des acquis de l’insurrection.

Pour preuve, les grands moyens ont été déployés pour empêcher les étudiants de s’exprimer et cela s’est traduit par des courses poursuites entre CRS-Police nationale et étudiants. Notre gouvernement et ses alliés sont-ils jusqu’à ce point incapables d’organiser l’expression des libertés démocratiques au Burkina Faso ? Aussi, la décision de fermer,les 27 et 28 novembre, les établissements scolairespendant que le Président français n’arrivait à Ouagadougou que dans la nuit du lundi 27, ne pouvait pas trouver une justification crédible !

Des propos du Premier Ministre Paul Kaba THIÉBA

Le Premier Ministre Paul Kaba THIEBA, quant à lui, était face à la majorité présidentielle pour dresser son bilan à la tête du gouvernement depuis 2015. Au lieu de cela, nous avons assisté à une attaque ciblée sur les opposants, à telle enseigne que nous nous demandons si le PM a vraiment pris la mesure de sa fonction, avec les responsabilités qui lui incombent ! Au moment où il est question de réconciliation nationale, d’union sacrée des filles et fils de ce pays autour des chantiers de développement et de lutte contre le terrorisme, peut-on se permettre de catégoriser les Burkinabè en « bons » et « mauvais » ? À l’analyse des propos du PM, les « bons » sont les adeptes de la pensée unique, c’est-à-dire le MPP et ses mouvanciers, « les mauvais » étant les opposants.En effet, des accusations graves sont portées à l’encontre de l’opposition qui est taxée de soutenir le terrorisme.

Ainsi, il va jusqu’à proférer des menaces contre les opposants exilés et autres.« …Si ce n’est pas parce-que nous sommes tolérants, si ce n’est pas parce-que nous sommes des démocrates, je n’ai jamais vu ça. Comment peut-on accepter que des gens comme ça soient à nos frontières, ils continuent à faire le désordre dans le pays et on les laisse faire. Ils sont assis là-bas tranquillement, ils ont leur argent et ils sèment le désordre dans le pays. C’est un problème ! Mais nous, nous ne sommes pas des tueurs, nous ne sommes pas des assassins… ». De telles déclarations constituent une infraction pénale conformément aux dispositions de l’article 348 du Code pénal burkinabè.

Malheureusement nous avons,ici, le gouvernement le plus incompétent depuis l’indépendance du pays en 1960. Ses membres sont de mauvais communicateurs, arrogants et totalement irrespectueux envers le peuple, ce même peuple qui les a portés au pouvoir.Par leurs actes et propos, ils reproduisent exactement les mêmes ingrédients à l’origine des frustrations qui ont conduit à l’insurrection populaire d’octobre 2014. Incapable de sortir le pays du marasme socio-économique dans lequel il se trouve, le PM ne s’occupe que des opposants. Si la critique est souhaitable à tous les niveaux, elle se doit d’être constructive et honnête ; la politique devrait être un art noble par excellence.

Monsieur le Premier Ministre, vous êtes attendus sur des chantiers de priorité évidente comme la santé et l’éducation qui sont malheureusement les secteurs les plus méprisés par votre gouvernement. Si vous pensez que c’est dans le déni perpétuel de l’autre et de ses actions, le fait de jeter le bébé avec l’eau du bain, que vous allez sortir le pays du marasme dans lequelvous l’avez plongé, vous vous trompez. C’est justement cet esprit qui avait conduit à brader les acquis de la révolution démocratique et populaire d’Août 1983. Le PNDES qui fait l’objet de perpétuels bilans d’autosatisfaction de votre part ne saurait être la clé de notre développement.

Comment comprendre qu’en situation de marasme économique, on privilégie un plan roulant de développement alors que la logique aurait voulu de commencer par un plan de relance budgétaire afin de relancer l’économie, rassurer tous les agents économiques, les partenaires, et créer les conditions pour un développement véritable ?

Du mépris du Président de l’Assemblée nationale vis-à-vis des étudiants

Le Président de l’Assemblée nationale, quant à lui, reste fidèle à sa ligne d’arrogance. C’est bien lui qui affirmait tout haut, le 25 Octobre 2014 au CENASA, que le MPP avait planifié l’insurrection. Il récidivait dans une autre rubrique, cette fois-ci, se prononçant sur les résultats de l’enquête parlementaire sur l’éducation. Le PAN estimait que les étudiants grévistes étaient manipulés par les partis politiques et les syndicats et, qu’à ce rythme, ils allaient toujours échouer aux différents concours tandis que leurs enfants à eux, les dirigeants au pouvoir, qui étudiaient à l’extérieur seraient assurés de lendemains meilleurs ! Il oublie pourtant qu’il a étudié à l’université de Ouagadougou, en dépit de toutes les grèves de l’époque, et qu’il a tout de même pu accéder à un emploi dans ce pays, à moins que cet emploi n’ait été obtenu par des canaux illégaux, toujours perpétués par le régime en place.

Tous les jours, nous subissons l’arrogance et l’humiliation verbale de ces tenants du pouvoir que sont : Simon COMPAORÉ, Émile Pargui PARÉ, Paul Kaba THIÉBA, Rémi DANDJINOU, Bala SAKANDÉ, le Président du Faso Rock Marc Christian KABORE, lui-même,et autres militants et responsables du parti au pouvoir. Le Président Ghanéen disait bien à propos, récemment lors de la visite de Macron dans son pays, que : « les peuples font des efforts et garantissent des progrès, mais ce sont le plus souvent les gouvernants qui anéantissent ces efforts ». D’ailleurs Maitre Bénéwendé SANKARA au cours de débat controverse de la RTB du 07 décembre 2017, commence à se démarquer progressivement du bilan du MPP en tentant de réaffirmer la vision de son parti. Wait and see !

Le Burkina Faso est un pays merveilleux qui a un grand potentiel, une grosse marge de progression sur le chemin de son développement économique et social. Nous osons espérer que les dirigeants actuels ne feront pas la sourde oreille quant aux cris de détresse et d’alarme qui viennent d’un peu partout. Des correctifs doivent être rapidement apportés, à tous les nouveaux, pour éviter la perte des acquis de l’insurrection populaire et éviter de plonger le pays dans l’abîme.

Pour le Caucus des Cadres pour le Changement,
Issouf OUEDRAOGO



Vos commentaires

  • Le 13 décembre 2017 à 17:20, par LAICO En réponse à : Caucus des cadres pour le changement (3C) : « Tous les jours, nous subissons l’arrogance et l’humiliation verbale de ces tenants du pouvoir »

    A mon humble avis les problèmes que vous posez ont une seule solution : Divorcez avec le CDP et remariez vous avec le MPP ! point barre !

  • Le 13 décembre 2017 à 19:18, par MAXWEL En réponse à : Caucus des cadres pour le changement (3C) : « Tous les jours, nous subissons l’arrogance et l’humiliation verbale de ces tenants du pouvoir »

    Ok pour cette mise en garde des autorité sur certains propos qui sont de nature à frustrer certaines personnes mais la photo illustrative prête à confusion. Est ce que c’est pour dire que Zéphirin aussi fait partie des mal-causeurs ou bien c’est juste parce que vous êtes un de ses admirateurs ? C’est juste pour comprendre

  • Le 13 décembre 2017 à 22:16, par gohoga En réponse à : Caucus des cadres pour le changement (3C) : « Tous les jours, nous subissons l’arrogance et l’humiliation verbale de ces tenants du pouvoir »

    Un pecrviste qui n’a jamais rien apporter peuple burkinabé

  • Le 13 décembre 2017 à 22:18, par MBAFO En réponse à : Caucus des cadres pour le changement (3C) : « Tous les jours, nous subissons l’arrogance et l’humiliation verbale de ces tenants du pouvoir »

    CE SONT LES RESULTATS D’UNE ELECTION EXCUSIVE.CHERIF SY,KAFANDO,ZIDA ET SON "VALET"CITOYEN,LE PAYS EST MALADE ET AGONISE

  • Le 14 décembre 2017 à 02:05, par Jonassan En réponse à : Caucus des cadres pour le changement (3C) : « Tous les jours, nous subissons l’arrogance et l’humiliation verbale de ces tenants du pouvoir »

    Tous les jours nous subissons .... eux ILS AGISSENT, c’est pourquoi ils parlent. Mais vous, vous ne proposez rien, vous attendez des paroles et des actions de l’autre camp pour REAGIR.
    N’est-ce pas normal que ceux qui REAGISSENT subissent ceux qui AGISSENT ?
    Il est temps de refonder l’opposition au risque de ne jamais espérer une quelconque alternance au Burkina. Qui connait l’alternative programme de l’opposition ? Meme le frustré Tahirou n’a aucune idée. Meme Marie LePen ne perd pas son temps a critiquer la facon dont le pouvoir recoit ses invités. Sous ce soleil, on ne peut pas avancer un peu ?

  • Le 14 décembre 2017 à 07:54, par yanamar En réponse à : Caucus des cadres pour le changement (3C) : « Tous les jours, nous subissons l’arrogance et l’humiliation verbale de ces tenants du pouvoir »

    Merci zeph, vous avez tous dit , leur reveil sera douloureux s’il ne change pas leur maniere de gouverner.

    • Le 14 décembre 2017 à 14:05, par savabrah En réponse à : Caucus des cadres pour le changement (3C) : « Tous les jours, nous subissons l’arrogance et l’humiliation verbale de ces tenants du pouvoir »

      Je rappelle que ceux qui nous ont dirigé pendant 4+27 ans, qui juraient par tous les dieux aimer le Burkina Faso et dont vous semblez être nostalgiques, sont en train de changer progressivement de nom (Kouakou pour les uns, Paul pour les autres). Après avoir tout pillé, avoir délibérément fuit le pays, ils sont heureux de clamer haut et fort qu’ils ne souhaitent pas venir dans le pays qu’ils ont ’’tant aimé et servi". C’est ce que vous voulez pour nous ? Si non, critiquons, proposons, accompagnons et sanctionnons par les urnes s’il vous plait ; c’est pour bientôt.

  • Le 14 décembre 2017 à 08:59, par Sidpayété En réponse à : Caucus des cadres pour le changement (3C) : « Tous les jours, nous subissons l’arrogance et l’humiliation verbale de ces tenants du pouvoir »

    Zeph qui continue de sombrer dans le noir pense exprimé la pensée du peuple Burkinabé en general. Zeph le peuple n’attend rien de toi ni de ton combat malsain qui est de confondre les fils et filles du Burkina entre eux. C’est pour tes critiques et tes idées sombres d’autocrate que l’ UPC le parti dont tu croit être proprio recule, ressaisi toi vite. Toi qui parle plèplèplè comme anus qui a diarrhée tes enfants étudie où ? Certes il y a des défaillances mais ne déforme les propos du président Ghanéens qui est un grand ami du Burkina et un visionnaire..

  • Le 14 décembre 2017 à 09:29, par Le6Tem En réponse à : Caucus des cadres pour le changement (3C) : « Tous les jours, nous subissons l’arrogance et l’humiliation verbale de ces tenants du pouvoir »

    Je valide, tout est dit. A bon entendeur Salut !
    Si rien n’est fait d’ici là y’en a qui se verront ejecter un midi pile.

  • Le 14 décembre 2017 à 13:36, par savabrah En réponse à : Caucus des cadres pour le changement (3C) : « Tous les jours, nous subissons l’arrogance et l’humiliation verbale de ces tenants du pouvoir »

    Si vos propos se fondent sur un constat global qui est vrai, vos analyses sont truffées de partis pris tout comme les propos que vous dénoncez. C’est vrai, le gouvernement est mauvais communicateur. A votre liste on peut ajouter Jean Martin COULIBALY (MENA). Mais dire que le gouvernement est le plus incompétent depuis l’indépendance du pays en 1960, c’est faux. Qu’est-ce qui a valu le soulèvement populaire de 1963, l’insurrection populaire de 2014 ? Si les gens sont passés des paroles aux actes, c’est qu’il y a avait un ras-le-bol général.
    Le changement que nous voulons tarde à venir, le gouvernement a sa part de responsabilité d’accord. Mais il faut savoir qu’il y a une survivance des anciennes pratiques, des gens qui font blocages aux actions visant le changement, etc. Au delà des critiques, faisons aussi des propositions constructives nous aussi pour faire bouger les lignes plutôt que de prédire un avenir lugubre pour notre pays si on l’aime vraiment.

  • Le 14 décembre 2017 à 14:27, par Ka En réponse à : Caucus des cadres pour le changement (3C) : « Tous les jours, nous subissons l’arrogance et l’humiliation verbale de ces tenants du pouvoir »

    Merci Zépherin Diabré : Comme j’ai toujours dis à mes lecteurs, je suis un internaute neutre qui tire des deux cotés qu’il soit de la majorité ou de l’opposition pour que la balance soit équilibrée pour un peuple qui attend l’émergence de son pays. Je ne suis pas comme mon ami et promo Kôrô Yamyélé qui commence à retourner sa veste pour quitter sa neutralité dans le débat politique. Ici je reconnais le chef de l’opposition avec un discours plein de bon sens et de responsabilité. Tout dont je crains c’est le téléguidage de ceux autour du valeureux chef de l’opposition qui veulent la continuité.

    Ce discours encourage à l’optime, et plein de bon sens : Malheureusement entre le discours et les actes de l’opposition, le peuple ne s’y trouve pas réellement. Cela veut dire qu’il a un problème. Soit que l’opposition Burkinabé est forte pour affronter comme ce discours les imparfaits d’une majorité qui patine dans son programme, ou une opposition qui joue le caméléon avec les responsables de l’ancien régime qui veulent tout détruire et garder la continuité de 27 ans de règne. Pour qu’un peuple dont 50% sont dans le doute cautionne ce discours, il est temps que le chef de l’opposition soit ferme avec les anciens responsables du régime Compaoré autours de lui.

    Sans la liberté de blâmer il n’est point d’éloge flatteur" : Monsieur le chef de l’opposition, le peuple vous a vu à l’œuvre en tant qu’un rassembleur avant l’insurrection pour aboutir à une alternance politique voulu par la jeunesse, et vous le pouviez encore si vous ignoriez ceux qui veulent vous manipuler. Et si ce n’est pas Ka qui vous crache cette vérité, ce ne sont pas des internautes qui retournent leurs vestes pour gagner des points auprès des progénitures crapuleux de l’ancien régime qui vous le diront.

    Si je vous dis que ce discours est plein de bon sens, c’est que dans mes critiques fondées sur le débat politique durant les deux ans de pouvoir du MPP, j’ai toujours tiré à bout pourtant sur le laxisme de ce pouvoir à cause du patinage du développement de son programme présidentiel dû aux dossiers des crimes de sang dont quelques décideurs sont mêlés et font trainés les choses.
    J’ai toujours dis dans mes critiques fondées quand on parle de l’opposition en Afrique, qu’elle a un problème : celui de s’opposer à une personne qui ne lui convient pas. Mais avec ce discours plein de bon sens et de responsabilité d’un responsable de l’opposition Burkinabé averti, espérons que Roch Kaboré et son équipe sera à l’écoute. Car sans parti pris, remontons l’histoire récente de notre pays et représentons-nous ce pays sous Blaise Compaoré et consorts ? Qu’aurions-nous vécu sous ces vendeurs d’illusions, dans un cas ou un autre.
    Avec ce discours, une vraie opposition forte se positionne même si nous savons autour de son chef les opposants d’aujourd’hui qui étaient la majorité d’hier, Zépherin Diabré est un homme politique de sagesse rare, c’est un rassembleur qui peut changer les choses.

  • Le 14 décembre 2017 à 17:30, par Clairevoyant En réponse à : Caucus des cadres pour le changement (3C) : « Tous les jours, nous subissons l’arrogance et l’humiliation verbale de ces tenants du pouvoir »

    Ah ! A mon avis, ce sont les étudiants qui voulaient empêcher M. Macron de s’exprimer et non le MPP qui les a empêchés de s’exprimer.
    Après l’insurrection et la fuite des milliards par KOUASSI et son frère, je ne pense pas qu’un autre parti politique pouvait faire mieux, techniquement parlant.
    Soyons cohérents dans nos analyses et critiques, sinon on sera un jour plus éprouvé et on verra.

  • Le 20 décembre 2017 à 11:41, par Pabarbéém En réponse à : Caucus des cadres pour le changement (3C) : « Tous les jours, nous subissons l’arrogance et l’humiliation verbale de ces tenants du pouvoir »

    Caucus des cadres pour le changement (3C) : Quel changement encore ? On est fatigué des vos chantages. Vous les politiciens vous êtes même pipe, même tabac .« Tous les jours, nous subissons l’arrogance et l’humiliation verbale de ces tenants du pouvoir » : Et se sont eux qui ne subissent pas pour vous ? C’est du donné et du recevoir. On en a marre. On dirait même qu’il n’ y a pas un vrai homme politique dans le pays. Quel nouveau visage pourrait venir à notre secours. Oh Dieu.