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Bilan des deux ans du MPP au pouvoir : Me Paul Kéré invite le Premier ministre à la lucidité

lundi 4 décembre 2017.

 

Le Premier ministre Paul Kaba Thièba soutenait il y a peu (lors d’une rencontre sur le bilan des deux ans du MPP au pouvoir) qu’une partie des entraves au développement du Burkina Faso était le fait de l’ancien régime et de certains de ses soutiens. Dans la tribune ci-après, Me Paul Kéré l’invite à relativiser son discours.

Le 30 Novembre 2017, deux ans après l’avènement du pouvoir Mpp (Mouvement du peuple pour le progrès, ndlr) dans notre pays, (29 novembre 2015 - 29 novembre 2017) le Premier ministre M. Paul Kaba THIEBA, était face aux responsables de l’alliance des partis politiques de la majorité présidentielle pour une rencontre-bilan au siège du Mpp à Nonsin.

Ce qui devait être un bilan, chiffres en main, des réalisations socio-politico-économiques concrètes du Mpp depuis son arrivée au pouvoir en 2015, s’est malencontreusement transformé en pugilat et, maladroitement, une attaque en règle de l’ancien régime incarné par le CDP.

Jusqu’à présent, le Premier ministre M. Paul Kaba THIEBA était épargné des critiques politiques même des plus constructives, mises à part, celles acerbes dirigées à l’encontre du PNDES du Président Roch Marc Christian KABORE, (pour lequel M. Tahirou BARRY, ministre démissionnaire a indiqué qu’il nécessitait lui-même un plan de sauvetage). Selon un adage, peut-on contrarier sérieusement les propos d’un « poisson » qui sort de l’eau et qui dit que le caïman a les yeux rouges ? Un autre adage dit que même si on n’aime pas autrui, au moins, on doit s’efforcer d’aimer son homonyme….

Cependant, cette sortie que l’on pourrait qualifier de malencontreuse de notre Premier ministre est inadmissible, inopportune pour un homme de sa stature et de son degré de responsabilité pour ne pas dire un pur mépris de sa fonction et de son rang institutionnel.
Comment en cette période tourmentée de notre histoire où des terroristes frappent toutes les semaines nos compatriotes, au lieu de se poser en rassembleur, le Premier ministre indexe les opposants du CDP ? Le CDP a perdu le pouvoir à la suite de l’insurrection populaire. Quoi de plus démocratique pour un parti politique balayé de revers de main par les insurgés de s’organiser méthodiquement pour reconquérir le pouvoir d’Etat ? Il appartient au pouvoir actuel de faire en sorte que sa gouvernance empêche le CDP de revenir aux affaires.

Mais certainement pas de la manière dont le Premier ministre s’en prend aux exilés du CDP. C’est même contreproductif ! Morceaux choisis…par l’excellentissime journaliste du Fasonet M. Oumar L. Ouédraogo que nous reprenons « in extenso » à notre compte.

En effet dans cette entreprise de « tonton flingueur » contrariant, le Premier ministre a indiqué qu’« Au cours de ces deux années, nous pensons que le bilan est positif, n’en déplaise aux nostalgiques du CDP, de la NAFA et compagnie, qui ont pillé le pays pendant 30 ans, qui n’ont rien fait, qui ont cassé l’armée, qui ont cassé la justice, qui ont, comme le disait mon regretté et ami Salifou Diallo, mis en place un système clanique de gestion de l’Etat.

Outre le fait que l’autosatisfaction et la suffisance ne peuvent nullement constituer des attributs de l’humilité, pourtant nécessaires en politique, force sera de constater que ce Premier ministre-là ignore royalement que le Président Roch Marc Christian KABORE, celui-là même qui l’a nommé à ce poste, a intimement participé à cette gouvernance antérieure du Président Blaise COMPAORE, tant décrié par lui, soit en qualité de Premier ministre, soit en tant que Président de l’Assemblée nationale.
Pour la parfaite information rétrospective du Premier ministre, il convient de lui rappeler que M. Roch Marc Christian KABORE a même organisé, après la dévaluation du franc Cfa, (lorsqu’il était Premier ministre) le partage des Sociétés d’Etat lors de leur privatisation et bien évidemment seuls des « coquins » et des copains, initiés, en furent les bénéficiaires.

Là, honnêtement et avec tout le respect qui lui est dû en raison de son rang, le Premier ministre THIEBA a vraiment manqué l’occasion de se taire. Si celui qui sait ne parle pas, a priori, celui qui ne sait pas doit, a fortiori, se taire. C’est d’ailleurs ce qui fait la force de l’apprenti…

M. Paul Kaba THIEBA qui ignore tout de cette période de gestion de son mentor politique poursuit, « Donc, le simple fait qu’on ait mis fin à cet ordre-là, à cette façon de gérer, c’est une grande victoire… ».

M. Paul Kaba THIEBA ajoute même : « Aujourd’hui, … tout le monde peut soumissionner à un appel d’offre, à un marché public en toute liberté ; compétir en toute liberté et à égalité de chance…. »

« Dans le temps, tout le monde savait que dès qu’il y avait un marché, la belle-mère prenait et mettait dans sa poche. Et personne ne pouvait discuter. Si tu veux discuter, on te bute ou on t’emprisonne. C’était comme cela », avant de saluer la liberté, l’égalité, la justice…qui caractérisent le régime actuel. Dont acte !

Cependant, il me semble que la majorité de nos populations des villes et des campagnes du Burkina Faso ne sauraient, de parfaite bonne foi, se contenter d’un tel discours inutilement belliciste et sont en droit d’attendre mieux du Mpp que la « rectification » de la simple méthode de gestion « du CDP, de la NAFA et compagnie » comme d’ailleurs si la NAFA existait à cette époque.

C’est d’une incurie politique inadmissible à ce degré de responsabilité qui traduit d’ailleurs les difficultés actuelles visibles de gestion du pouvoir par le Mpp et, surtout, la méconnaissance profonde des aspirations véritables actuelles du peuple burkinabè.
Bouquet final de la confusion regrettable entretenue par le Premier ministre, celui-ci indique : « Maintenant, le contexte politique et économique également a été perturbé ; parce que, comme vous le savez, nos adversaires ne dorment pas, ils ont commencé à nous attaquer dès le 16 janvier 2016 avec l’attaque sur Kwamé Nkrumah. C’était le début de la guerre que vous connaissez et qui continue aujourd’hui encore.

Aujourd’hui encore, des Burkinabè tombent ; dans le sahel, sur le long de toute la frontière du Mali au Niger … on est en situation de guerre et il faut y faire face ». Monsieur Le Premier ministre, avez-vous les preuves irréfutables de ce que les attaques de l’Hôtel Splendide et du Café Istanbul sont le fait des exilés de la lagune Ebrié ? Alors, fournissez ces preuves à Madame Le Procureur de la République qui ne manquera pas de diligenter telle procédure à leur encontre. Que nenni ! Au point que le Président Blaise COMPAORE se soit senti obligé de faire une déclaration pour contester sa quelconque implication dans ces actes de terrorisme.

Mes Chers Compatriotes, la gestion du terrorisme par les nations civilisées est tellement importante que les propos de notre Premier ministre sont vraiment gênants pour ne pas dire très légers. Le monde civilisé est face à l’ogre terroriste et les moyens de le combattre ne s’accommodent pas d’un tel discours peu rassembleur….
Pour le Premier ministre THIEBA, « … c’est un contexte nouveau qui, certainement, joue sur les marges de manœuvres budgétaires de l’Etat. Nous avons trouvé une armée complètement désorganisée. Il n’y avait même pas d’armée. Au temps de Blaise Compaoré, il avait sa milice, il gouvernait avec sa milice, le reste de l’armée était totalement désorganisée », il faut donc un peu de patience pour reconstituer l’armée nationale et les forces de défense et de sécurité. Mais, ça coûte de l’argent et beaucoup d’argent, ce contexte est venu perturber la situation nationale ».

« Il y a également le contexte politique avec tous nos opposants qui sont partis et qui, malheureusement, sont à nos frontières. C’est comme s’ils étaient dans une province du Burkina Faso. Ils sont assis à Abidjan, les gens vont les consulter, prennent l’argent, prennent des instructions, viennent à Ouagadougou ici, financent l’opposition et ils sèment le désordre dans le pays. Tout le monde le sait ! (…). Si ce n’est pas parce que nous sommes tolérants, si ce n’est pas parce que nous sommes des démocrates, je n’ai jamais vu ça. Comment peut-on accepter, que des gens comme ça soient à nos frontières, ils continuent à faire le désordre dans le pays et on les laisse faire. Ils sont assis là-bas tranquillement, ils ont leur argent et ils sèment le désordre dans le pays.

C’est un problème ! Mais, nous ne sommes pas des tueurs, nous ne sommes pas des assassins ; nous sommes pétris des valeurs de démocratie, de liberté et de progrès et je suis sûr que ces valeurs-là finiront par triompher. Mais ce qu’ils font-là, si c’est nous qui étions à leur place, vous allez voir ce qu’ils allaient faire. Je vois aujourd’hui les adversaires du CDP qui essaient de s’organiser, qui essaient d’infiltrer le pays, en réveillant les structures dans les communes, dans les provinces, dans les régions… pour essayer de nous attaquer.

Mais, moi, j’ai toujours dit, je n’ai pas peur de ça. Je n’ai pas peur de ça ; parce que le CDP est un parti qui a été conçu pour servir les ambitions politiques de Blaise Compaoré. Dès que Blaise Compaoré a fui le pays, le CDP est un parti sans âme, ils n’ont plus d’idéal, ils n’ont plus de programme, ils ne peuvent pas nous inquiéter. Même si on donne le pouvoir aujourd’hui aux gens du CDP, aux gens de la NAFA et compagnie, ils ne sauront pas ce qu’il faut faire ; parce qu’ils n’ont pas de programme. Contrairement à nous, qui avons une boussole ; le programme du président Roch KABORE, c’est le PNDES », … les adversaires veulent prendre le pouvoir, s’installer, partager les marchés et s’enrichir… »

Outre le fait que le style usité est inapproprié, ce discours d’hostilité visible à l’égard des exilés politiques du CDP est inutilement anti-fraternel et intolérant pour un chef de l’exécutif. Il pourrait même être constitutif d’une infraction pénale dans la mesure où les dispositions de l’article 348 du Code Pénal burkinabè disposent : « Est puni d’un emprisonnement de deux à cinq ans et d’une amende de 600.000 à 1.500.000 francs, quiconque, par quelque moyen que ce soit, menace sous condition d’une atteinte aux personnes constituant une infraction que la loi réprime d’une peine criminelle ».

En effet dire que « …Si ce n’est pas parce que nous sommes tolérants, si ce n’est pas parce que nous sommes des démocrates, je n’ai jamais vu ça. Comment peut-on accepter, que des gens comme ça soient à nos frontières, ils continuent à faire le désordre dans le pays et on les laisse faire. Ils sont assis là-bas tranquillement, ils ont leur argent et ils sèment le désordre dans le pays. C’est un problème ! Mais, nous ne sommes pas des tueurs, nous ne sommes pas des assassins… »
Ces propos insoutenables constituent indiscutablement des menaces à peine voilées et, à tout le moins, un aveu de ces menaces à l’encontre de ces exilés « à nos frontières ».

Or, aux termes des dispositions de l’article 1er de la Constitution du 11 juin 1991, « Tous les Burkinabè naissent libres et égaux en droits.
Tous ont une égale vocation à jouir de tous les droits et de toutes les libertés garantis par la présente Constitution.

Les discriminations de toutes sortes, notamment celles fondées sur la race, l’ethnie, la région, la couleur, le sexe, la langue, la religion, la caste, les opinions politiques, la fortune et la naissance, sont prohibées.

Quand on perd quelques dizaines de millions à l’occasion d’un voyage officiel, on devrait tout de même se garder de donner des leçons de dilapidations de l’argent public du contribuable burkinabè aux autres, soient-ils des opposants politiques…
Mais c’est connu et reconnu que les donneurs de leçons sont ceux qui les appliquent le moins. La messe est dite et bien dite.

Au final, au lieu d’ôter la poutre de ses yeux, le chef de l’exécutif burkinabè y voit dans la réorganisation du CDP une paille dans l’œil du voisin qui, visiblement peut pourtant se targuer d’avoir relevé certains défis. On peut critiquer de l’intérieur ou de l’extérieur le CDP et sa méthode de gouvernance passée, mais on ne peut pas, honnêtement, affirmer qu’en 25 ans de pouvoir politique, le Président Blaise COMPAORE, Salif DIALLO, Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Monsieur Simon COMPAORE et le reste du staff qui dirigeaient le CDP ou qui gouvernaient ce pays ensemble n’ont rien fait. C’est même une insulte insoutenable à l’intelligence du peuple burkinabè ! C’est pourquoi il faut tourner sept fois la langue dans sa bouche avant de débiter des inepties politiques. La politique est un art et non un vice…

Faut-il rappeler humblement quand même à Monsieur Paul Kaba THIEBA, Le Premier des ministres burkinabè que les barrages de BAGRE, de la KOMPIENGA, de ZIGA, de SAMANDENI, les réalisations du premier Compact MCC avec les USA pour 240 milliards de Francs CFA l’ont été sous la gouvernance du Président Blaise COMPAORE et de ses anciens compagnons du CDP ? C’est un fait indiscutable sans aucune « nostalgie »….

Faut-il encore rappeler respectueusement à notre Premier ministre que la réalisation des pôles universitaires de Bobo-Dioulasso, de Koudougou, de Ouahigouya, de Fada N’Gourma de Ouaga 2, de l’ENAREF, 2IE, les Centres Hospitaliers Régionaux, de BOGODOGO, l’Hôpital Blaise COMPAORE dite maintenant « Tingando » l’ont été sous la présidence du Président Blaise COMPAORE ? Vraiment c’est à détester la politique et ses politiciens tellement il n’y a aucun bon sens. Il faut croire, sans aucune « singerie » de la France qu’il nous faut aussi au Burkina Faso notre « MACRON » pour « balayer » l’ancienne garde prétorienne depuis 30 ans…La jeunesse burkinabè est-elle préparée à cette heureuse éventualité ?

Faut-il fermement rappeler à notre chef de l’exécutif qui a déjà du mal à « dérouler » son PNDES, que le bitumage de la route Bobo-Dioulasso-Dédougou, Bobo-Dioulasso-Orodara-Frontière du Mali, Bobo-Dioulasso-Gaoua, Ouagadougou-Kaya-Dori, Ouagadougou-Kongoussi, Ouagadougou –Ouahigouya, Ouagadougou-Koudougou-Dédougou ainsi que les échangeurs de Ouaga 2000, de l’Ouest, de l’Est, Ouaga 2000, le Palais Présidentiel de Kossyam, l’Hôtel Lybia dite maintenant Laïko, la réfection de l’hôtel Indépendance, le projet de l’aéroport de DONSIN, les Cimenteries et les différentes exploitations minières l’ont été sous la législature du Président Blaise COMPAORE ? Quand même !

Enfin, faut-il honnêtement rappeler à M. THIEBA que le Président Blaise COMPAORE est le géniteur de la Centrale Solaire de ZAGTOULI, dernièrement inaugurée en grandes pompes par son Excellence Monsieur le Président Emmanuel MACRON de France ?

On peut ne pas aimer, pour d’autres raisons, le Président Blaise COMPAORE, mais on doit avoir le courage et l’honnêteté patriotique de lui reconnaître certaines réalisations socio-politico-économiques pendant ses multiples législatures. Passé la critique de la modification de l’article 37 de la Constitution, chaque Burkinabè a l’obligation de cultiver la réconciliation avant ou après la justice et de privilégier ainsi le vivre ensemble, n’en déplaise à certains partisans honteux de la haine ordinaire.

A César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu !

Puisqu’il s’agit dans ce discours-bilan du Premier ministre burkinabè de « recueillir les critiques et les suggestions en vue d’améliorer le travail de l’exécutif » selon ses propres termes, nombreux sont les concitoyens burkinabè qui auraient souhaité que le Mpp, au lieu de se préoccuper des exilés politiques (qui sont actuellement hors du jeu politique burkinabè) s’attaque vraiment aux problèmes récurrents de l’éducation et de la santé (4000 écoles de 6 classes et 4000 collèges et lycées sans compter le renforcement des capacités d’accueil de nos étudiants, parce que ce sont les prévisions raisonnables actuelles pour absorber les effectifs de nos élèves et étudiants, 3000 CSPS pour l’offre locale de soins et l’équipement nécessaire des 13 CHR) plutôt que de se contenter d’une simple gratuité des soins.

En effet, M. Ousmane DJIGUEMDE a écrit le 21 octobre 2017 dans une Tribune intitulée « Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées » sur Burkina 24 les mots suivants : « Depuis deux ans de pouvoir Mpp, le projet de société du Président et de son PNDES n’ont encore engendré aucune politique publique sectorielle. A la santé, à défaut du vide, c’est bien avec les orientations stratégiques du Plan National de Développement sanitaire (PNDS) de Blaise Compaoré que les activités sont conduites. Il en est de même pour l’éducation ou le PDSEB n’a pas encore été remplacé, ainsi que tous les autres secteurs… » et conclut : « Il est inadmissible de conduire une nouvelle politique avec la boussole politique pour laquelle son mentor a été balayé… »

Alors, Monsieur Le Premier Ministre, au lieu de s’occuper de vos adversaires politiques du côté de la Lagune Ebrié, qui ont d’ailleurs aussi le droit de s’organiser pour offrir en 2020 une meilleure politique que celle qu’ils ont offerte jusqu’à présent, le Mpp ferait mieux et ce, dans le plus grand silence et dans la plus grande rigueur, de mettre en place une véritable politique sectorielle salvatrice des populations les plus fragiles de notre peuple.

Au lieu de quoi, on assiste aujourd’hui et le plus souvent à des distributions de marchés en Conseil de Ministre par ententes directes ; ce qui n’est pas non plus un modèle de transparence politique.

Il faut espérer que cela ne soit un vœu pieux, eu égard au sectarisme ambiant et l’apparente incapacité de nos gouvernants actuels à amorcer une véritable politique de changement….

A ce titre, il convient de mettre au défi le Premier ministre d’avoir à décliner un seul projet réalisé depuis l’année 2015 qui n’ait été initié par le régime CDP du Président Blaise COMPAORE ? Soyons critique, mais surtout, efforçons-nous d’être honnête dans la critique. C’est le droit de chaque citoyen burkinabè, en application des dispositions de l’article 8 de la Constitution du 11 juin 1991 qui dispose que « Les libertés d’opinion, de presse et le droit à l’information sont garantis.

Toute personne a le droit d’exprimer et de diffuser ses opinions dans le cadre des lois et règlements en vigueur ». Nous souhaitions simplement exercer, en pratique et en toutes circonstances, ce droit fondamental.

Paul KERE,
Docteur en Droit de L’Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne,
Avocat à la Cour.



Vos commentaires

  • Le 4 décembre 2017 à 20:12, par Le vigilant du Sahel En réponse à : Bilan des deux ans du MPP au pouvoir : Me Paul Kéré invite le Premier ministre à la lucidité

    Paul Kaba THIEBA risque d’être l’un des mauvais premiers Ministres de notre Pays depuis son accession à l’indépendance. Il ne faut pas jeter l’eau du bain avec le bébé. Je ne suis pas sûr que le Premier Ministre était lucide. Dans tous les cas de figure, c’est très inquiétant. pour notre gouvernance.En lieu et place de son bilan, il n’a fait que le bilan du passé et de quelle manière ? Vraiment nos cadres ne cessent de nous étonner. Voilà quelqu’un qui a débarqué au Burkina Faso dans l’anonymat total et qui s’érige aujourd’hui en fervent défenseur du MPP sans connaître les réalités du terrain. Celui qui t’a nommé PM disait que ne pas réviser l’article 37 était anticonstitutionnel. La destitution de Blaise COMPAORE n’est pas un fait exclusif du MPP. C’est une victoire du Peuple burkinabè qui croyait que les choses allaient changer dans le bon sens. Aujourd’hui, tout les secteurs piétinent. Les signaux sont au rouge. C’est vrai, on ne relève pas aussi facilement une économie, qui a connu tant de vicissitudes. Malheureusement, le PNDES qui semble être la bible de Paul Kaba THIEBA est vide, la mayonnaise tarde à prendre, j’ai le sentiment qu’elle ne prendra même pas. Paul Kaba THIEBA doit déposer sa démission, c’est le seul geste qui lui reste à faire. Il ne mérite pas d’être Premier Ministre du Burkina Faso. Ses récents propos, digne d’un vendeur de tissus de Rood-Woko en faillite, achèvent de convaincre les plus sceptiques de son incapacité à assurer une gestion éclairée du Pays.

    • Le 5 décembre 2017 à 12:21, par Bognini Nazidouma En réponse à : Bilan des deux ans du MPP au pouvoir : Me Paul Kéré invite le Premier ministre à la lucidité

      Il est déja le plus mauvais des 1ers ministres avec des agissements inopportuns. Peut être qu’il ignore ses mentors ! Dommage que nous soyons toujours là à rechercher la véritable voie de développement, avec des vautours plus voraces ayant aiguisé leurs griffes sous BC avant de le mettre hors jeu.Et nous nous plaignons de nos étudiants...Ils sont à l’image de leurs maîtres, incapables mentalement de forger une idéologie attractive.

  • Le 4 décembre 2017 à 22:33, par LY En réponse à : Bilan des deux ans du MPP au pouvoir : Me Paul Kéré invite le Premier ministre à la lucidité

    Me KERE, je partage votre analyse.
    Les technocrates doivent rester des technocrates et s’atteler à faire leur boulot comme il se doit ! La politique est un art où tous les mots sont pesés et bien soupesés avant de les émettre. Ne s’improvise pas politicien qui le veut.
    Kadré Désiré Ouedraogo, grand économiste, a cru nécessaire d’entrer en politique, il s’est brûlé les ailes.
    Paul Kaba THIEBA, grand banquier, croit indispensable d’entrer dans l’arène politique, mal lui en prendra ! Qu’i s’occupe techniquement de son PNDES ! C’est un conseil d’ami ! il est deconncté des réalités politiques du Burkina Faso. Il ne sait pas comment est arrivée l’insurrection, car il était dans son palais de verre à Dakar !
    Je suis d’accord avec vous pour qu’un jeune ose dire comme Obama "we can". Notre génération avons déjà fait notre preuve avec le régime déchu ; nous devons savoir nous remettre en cause et laisser des idées novatrices germer si nous aimons réellement notre pays ! Macron est venu insuffler son expérience personnelle aux jeunes, qu’ils saisissent la balle au rebond !

  • Le 4 décembre 2017 à 22:43, par Maria de Ziniaré En réponse à : Bilan des deux ans du MPP au pouvoir : Me Paul Kéré invite le Premier ministre à la lucidité

    Merci Maître Kéré de reprendre une partie de mon post sur la sortie inappropriée du PM PKT. Sur les réalisations du Burkina sous la gouvernance de Blaise Compaoré, Il faut y ajouter
    - le plus grand echangeur de Ouaga celui du nord dont les études et financements(70 milliards) sont l’œuvre du régime Compaoré,
    - les quartiers Bobo 2010 et les fêtes tournantes du 11 décembre tournantes ayant permis de créer des infrastructures ( bitumage de voies, stade, salles polyvalentes, gare routières, auberges et citée des forces vives) dans les Chef lieux de région (Ouahigouya, Bobo, Fada, Dori, Dedougou, Koudougou, Fada)
    - la place de 1 ère producteur de coton (près de 700.000 tonnes) d’Afrique avec la mise en place des 3 Sociétés Sofitex, Faso Coton et Socoma

    - le rayonnement diplomatique du Faso notamment au niveau sous-régional ou le Burkina avait l’exclusivité des médiations des conflits ( Côte d’ivoiré, Mali, Guinée, Togo....etc) et au niveau international avec l’organisation de la CAN 1998, l’accueil des Sommets France-Afrique en décembre 1996, de l’UA en septembre 2004, de la francophonie en novembre 2004. Le placement de Ablasse OUEDRAOGO comme n°2 à l’OMC, de Kadre Désiré OUEDRAOGO à la présidence de la Commission de la CDEAO, de Zerbo Lassina ZERBO à l’ OTICE à Viennes ...etc sans oublier la signature du traité d’amitié et de coopération (TAC) avec la Côte d’Ivoire avec ses projets d’autoroute Yamoussoukro-Ouaga de réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouaga-Kaya.
    Les faits sont sacrés et il faut les restituer honnêtement pour le droit de mémoire et ne pas vouloir les cacher pour des raisons politiciennes.

    • Le 5 décembre 2017 à 09:44, par KOBINABA En réponse à : Bilan des deux ans du MPP au pouvoir : Me Paul Kéré invite le Premier ministre à la lucidité

      Ma Chere Maria tout cela est beau et je vous le concede,mais ayez egalement le courage de compter le nombre de famille endeuille par votre heros.Je suis contre le MPP que ce soit bien clair car tout aussi comptable que leur mentor mais je ne me souviens pas avoir lu Me Kere proteste pour l assassinat de Norbert Zongo qui ne faisait pourtant que ecrire.Aujourd hui Me Kere se revele comme un grand militant CDP masque d une robe d avocat jouant l intellectuel desinteresse.Le connaissant je l entends dire qu il est libre d adherer a un parti ce qui est vrai.Alors qu il arrete de mentir quand il utilise le menteau de "defenseur de la veuve et de l orphelin" pour enfumer les gens.Maintenant le souhait de tout Burkinabe est qu on aille vers une gouvernance plus vertueuse.Le seul point sur lequel je suis d accord avec vous c est que le MPP est aussi pourri que le CDP(pere et fils).Pendant qu on y demandez a vos anciens amis ou present(les Ag et cie)d epargner la vie de nos enfants.Car ca aussi c est un fait.

      • Le 5 décembre 2017 à 14:03, par Maria de Ziniaré En réponse à : Bilan des deux ans du MPP au pouvoir : Me Paul Kéré invite le Premier ministre à la lucidité

        KOBINA vous êtes hors sujet parce que mes 2 posts sur la sortie du PM PKM était en réponse à son propos disant que ‘’pendant 30 ans il n’ont rien fait’’ en d’autre terme les Burkinabè n’ont donc rien réalisé avec Blaise Compaoré. Le jour où les crimes de sang commis au Burkina sera le sujet de débat sur internet vous pourrez m’interpellez si j’interviens et que je raconte des contre-vérités . Pour le moment il s’agit de ce qui a été fait ou pas en matière de développement économique pendant la gouvernance de Blaise.

        • Le 5 décembre 2017 à 16:28, par ogomla En réponse à : Bilan des deux ans du MPP au pouvoir : Me Paul Kéré invite le Premier ministre à la lucidité

          Merci chère Maria de ramener les gens hors sujets à leur place. Il s’agit bien là d’un post traitant de réalisations pour le développement socio-économique du Burkina, pas plus. Si Kobina souhaite discuter sur des crimes de sang commis sous l’ère Compaoré qu’il fasse et publie un article sur le sujet. A ce moment, et seul à ce moment précis, il pourra "taper" qui que ce soit vantant autre chose.

  • Le 5 décembre 2017 à 01:06, par M.Kouka En réponse à : Bilan des deux ans du MPP au pouvoir : Me Paul Kéré invite le Premier ministre à la lucidité

    Encore beaucoup de discours pour peu d’interet, Mr. Kere. Va-t-on a chaque fois dire a Roch qu’il a fait parti du CDP ? Meme chose pour la colonisation ! On le sait tous et on a vote Roch comme notre president. Au moins lui a reconnu, assume et a fait son mea-culpa. Faut qu’on avance. Et s’il y a des batons dans les roues il faut les identifier, les exposer. Nul ne doute que des elements de l’ancien regime qui n’ont toujours pas compris les raisons de leur defaite oeuvrent a nuire par tous les moyens. Comment peut-on parler de rassemblement avec de tels individus qui ne savent pas dialoguer car ils ne voient que leurs interets individuels, pas celui du peuple.
    Vous parlez aussi de ce qui a ete realise ou initie sous le regime Blaise Compaore. Avez-vous conscience que vous parlez d’une periode de 27 ans !!!! Quel etait le taux de chomage, le taux d’alphabetisation, quel etait le taut de desespoir tout age confondu, les questions de sante, d’education, l’etat des quartiers (dechets, boue,poussiere), la question de l’immobilier, etc, triste heritage de ce regime Compaore. C’est honteux et ne soyez pas malhonnette la-dessus. Justement, c’est bien le cas de relativiser vos propos.

    • Le 5 décembre 2017 à 11:07, par ACHO En réponse à : Bilan des deux ans du MPP au pouvoir : Me Paul Kéré invite le Premier ministre à la lucidité

      Merci docteur Kéré pour l’étalage de la prouesse gouvernementale de son excellence monsieur BLAISE COMPAORE qui reste toujours le président charismatique des Burkinabé. Blaise a trop travaillé pour ce pays. Je ne dis pas que Rock n’a rien fais en 2 ans mais traité Blaise COMPAORE comme un vulgaire monsieur là je ne suis pas d’accord. Un premier ministre soulard qui ne sait pas ce qu’il dit. Lui premier ministre de ce gouvernement dite moi ce que ce monsieur a déjà fait pour ce pays. Quelqu’un qui n’a même pas une brique ici au faso au regard de son rang et son statut, est ce que ce monsieur n’est pas le pire apatride de ce pays ? Il a une maison en Angleterre au Sénégal en France, mais pas une brique au faso. Docteur Keré que Dieu vous donne longue vie.

  • Le 5 décembre 2017 à 07:45, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Bilan des deux ans du MPP au pouvoir : Me Paul Kéré invite le Premier ministre à la lucidité

    - Mon ami Paul KERE, merci pour cet écrit. Il fallait aussi signaler que c’est la gouvernance du PM PKT que le Burkina a connu une épidémie de dengue.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 5 décembre 2017 à 09:27, par Le6Tem En réponse à : Bilan des deux ans du MPP au pouvoir : Me Paul Kéré invite le Premier ministre à la lucidité

    Tres belle analyse et Merci pour ces ecrits, Je vais ajouter que PKT voyant la déchéance venir passe par ces subterfuges pour tenté d’apater la population qui recherche le changement vrai. PKT doit rendre purement et simplement son tablier car depuis 2ans il a failli

  • Le 5 décembre 2017 à 09:43, par yabore En réponse à : Bilan des deux ans du MPP au pouvoir : Me Paul Kéré invite le Premier ministre à la lucidité

    *Le CDP a perdu le pouvoir à la suite de l’insurrection populaire. Quoi de plus démocratique pour un parti politique balayé de revers de main par les insurgés de s’organiser méthodiquement pour reconquérir le pouvoir d’Etat ? Il appartient au pouvoir actuel de faire en sorte que sa gouvernance empêche le CDP de revenir aux affaires*.
    Me KERE, Inscrivez vous aussi la guerre civile annoncée par Mr l’activiste TRAORE Moulaye comme stratégie du CDP dans sa reconquête du Pouvoir ? Par le colonisateur a fait du Roi d’Oubritenga empereur du Mogho au détriment des autres rois mossi , cela ne les a pas empêchés de se coaliser pour la reconstruction de la Haute Volta au lieu de se tourner vers un passé statique, Le RDA a perdu le pouvoir par deux fois dont la soit par insurrection, soit par coup d’Etat , mais n’a jamais envisagé de guerre civile comme moyens d’y revenir, pourquoi cette version est recommandée au CDP qui ne réagît pas ? sauf erreur ou mauvaise interprétation, c’est par annonces qualifiéesparfoi d’anodines que partout ce désastre s’est vérifié :( Sénégal, Congo Brazzaville, Rci ; Mali ) Est ce dire qui ne dit rien consent ?

  • Le 5 décembre 2017 à 09:45, par Omso En réponse à : Bilan des deux ans du MPP au pouvoir : Me Paul Kéré invite le Premier ministre à la lucidité

    RIEN NE M’ETONNE DANS LES DIRES DU 1er MINISTRE. COMMENT NOMMER KELKUN KI NE CONNAIT RIEN DES REALITES DES BURKINABES A UN TEL POSTE ? AU DIRE DES PROPOS DU 1er MINISTRE PEUT-ETRE K’IL NE SAIT PAS K SON EXCELLENCE ROCK MARC CHRISTIAN KABORE A ETE NOMME MINISTRE SOUS BLAISE DPUIS 1989 ; C’EST A DIRE KIL COMMENCE A TRAVAILLE AVEC BLAISE DEPUIS 1989 JUSQU’EN 2014 C KI FAIT 25 ANS DE SERVICES EFFECTUE AUPRES DE COMPAORE. DONC S’IL YA MAUVAISE GOUVERNANCE ; KIL SACHE SITUER LES RESPONSABILITES. J’AI L’IMPRESSION K DANS CE PAYS LES CERTAINS PARLENT POUR NE RIEN DIRE ENFIN. AUJOURD’HUI AU BURKINA, COMBIEN COUTE UN SAC DE MAÏS ? COMBIEN SONT CEUX KI NE PEUVENT PAS AVOIR 1000 FCFA EN UNE SEMAINE ? KI AUJOURD’HUI MEMBRE AU MPP N’A PAS EU A SERVIR AU CDP ? QUE LE MPP SACH K C’EST LE PEUPLE BURKINABE KI EST SORTI CHASSER BLAISE COMPAORE DU POUVOIR ET NON LE MPP. PEUPLE BURKINABE, CHASSER BLAISE COMPAORE DU POUVOIR,C’EST BIEN MAIS IL FAUT SOURTOUT SAVOIR K NOUS SOMMES QUITTE DANS DES SELLES POUR ENFIN NOUS RETROUVER DANS L’ANUS.

    • Le 5 décembre 2017 à 12:29, par Substance Grise En réponse à : Bilan des deux ans du MPP au pouvoir : Me Paul Kéré invite le Premier ministre à la lucidité

      Le ministre Simeon Sawadogo pendant longtemps deputé cpc ; haut comissaire ;gouverneur cdp disait que Blaise etait le pétrole du Burkina.
      Il serait mieux qu’on se mette au travail et accepter tous changer de type de gouvernance.
      Il faut aller au delas des partis politiques et nous permettre de construire notre pays car le retard est énorme.

  • Le 5 décembre 2017 à 10:08, par KoukaDenis En réponse à : Bilan des deux ans du MPP au pouvoir : Me Paul Kéré invite le Premier ministre à la lucidité

    Me KERE,qu’il est Plaise donc au PM de faire valoir de ce qu’il sait des entraves à l’accomplissement de Mission même si cette délation doit servir de prétexte à la guerre civile qu’annonce TRAORE MOULAYE. En effet cette guerre civile est ce qui nous manquait dans le scenario de Blaise COMPAORE pour rendre ce pays ingouvernable. il y a Longtemps que dans l’espace CEDEAO, Blaise COMPAORE est "soupçonné d’être parrain ou supposé tel des acteurs des raccourcis politiques, des narcotrafiquants et autres terroristes qu’il sait dénicher en cas de besoins ". Pour le Burkina, lui même le dit entre les lignes de ce qu’il avait affirmé : « si je réfléchis à ce que je ferai après 2015…ce qui me préoccupe, c’est ce que deviendra le Burkina, trouver la bonne formule, garantir la stabilité, ne pas voir détruit tout ce qui a été mis en place. Je n’ai pas envie d’assister à l’effondrement de mon pays pendant que je me repose ou parcours le monde fin de citation », de ce regret, rien donc nous étonnera qu’il fasse tout pour revenir au POUVOIR. Lui qui est sur que "ce qui arrive au BURKINA FASO dépend des Mossi ". Peuple burkinabè prenez l’information de Moulaye au sérieux, car Blaise use de petites annonces pour avertir. Souvenez-vous de sa candidature de 2005. Soucieux d’être frappé par les dispositions de l’article 37, il déclare : « je ne serai candidat que si le peuple me demande ». et le peuple organisa des marches pour demander à Blaise d’être candidat, il s’assure de l’interprétation à son avantage de la loi par Assemblée Nationale en y envoyant 2 de ses ministres se trouvant dans la même condition que lui, et des juges trouvèrent que le seul intérêt de Blaise primait sur la volonté du peuple exprimée par les acteurs originels de la constituante ; ainsi le principe de la non rétroactivité de la loi fut activé pour le couvrir De même, avant la ratification du Burkina de la charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, il fait annoncer, au nom de la discipline du parti par le premier responsable du CDP,sensé bénéficier des clauses limitatives constitutionnelles, que le principe de la limitation des mandats est antidémocratique. la suite est connue avec toutes sortes de manœuvres (CCRP ; SÉNAT,REFERENDUM) ayant conduit à l’insurrection. Et comme il n’y a jamais deux (2) sans trois (3), le cri de sirène qui annonce une guerre civile explicative de l’échec de la gouvernance KABA est vraiment à prendre au sérieux. Ne dit-on pas que toutes choses égales par ailleurs, le peureux réussit mieux ? En tout cas OUEDRAOGO Kouka Denis a peur surtout que le G5 n’as pas pour mission d’intervenir dans les causes internes de l’insécurité (rebellions, séparatismes ect.. ) q

  • Le 5 décembre 2017 à 10:45, par okana En réponse à : Bilan des deux ans du MPP au pouvoir : Me Paul Kéré invite le Premier ministre à la lucidité

    Notre Premier Ministre est entrain d’immerger ! Il est en pleine noyade et il n’a plus de solutions pour le developpement de notre chère nation. Au benefice du doute nous avons accepté ce personnage qui apparemment ne possede pas les qualités d’un leader , d’un homme d’etat. Le Burkina est tombé si bas ? Non nous sommes un peuple fier et rempli de courage , nous ne reculons jamais devant les obstacles sommes tous nombreux qui se dresseront devant nous. Monsieur Le Premier Ministre , nos institutions fonctionnent et surtout celles de la justice comme l’a affirmé hier le President du Faso ( Les magistrats ont bien travaillé en 2016) . Si tant est que nos institutions fonctionnent et si vos allegations sont justifiées il faudrait saisir le procureur ! Nous sommes fatigués des affirmations gratuites qui n’ameliorent en rien le quotidien d ce vaillant peuple ! Arrretez vos propos qui pourraient mettre en peril la cohesion nationale.
    Nous avons voulu une société meilleure ,respectueuse de ses citoyens avec un nouveau mode de Gouvernance au lendemain de l’insurrection populaire qui a conduit à la demission du Président Blaise Compaoré . Nous avons révé , nous avons cru mais vous nous avez desullisionné . GRANDE DECEPTION ! Que retiendra t’on de son excellence Paul Kaba THIEBA ?

  • Le 5 décembre 2017 à 12:11, par Lavieille En réponse à : Bilan des deux ans du MPP au pouvoir : Me Paul Kéré invite le Premier ministre à la lucidité

    M. ACHO ! Blaise reste le président le plus criminel, assassin et sorcier du Burkina. C’est par ce qu’il n’a pas tué ton parent que tu résonne ainsi. Les parents de ceux qu’il a tué et brûlé, empoisonné pour rien ne voient rien d’autre de lui si c’est pas sa sorcellerie avec son petit frère. Depuis notre indépendant, quel président à brûlé quelqu’un. Particulièrement je suis parent d’une victime et je ne le voit que son mauvais image, je ne voit pas ses œuvres. cette victime n’a rien fait de mal sauf qu’il a été simplement au courant de leur boulot macabre dans le cadre de son travail et ils l’ont éliminé gratuitement. Mon cœur est meurtri pour toute ma vie. Dieu les voit et qu’il les paye, ainsi celui qui va m’insulter. Merci.

  • Le 5 décembre 2017 à 18:30, par TAPSOBA DESIRE En réponse à : Bilan des deux ans du MPP au pouvoir : Me Paul Kéré invite le Premier ministre à la lucidité

    Quelles que soient les critiques que l’on peut adresser aux autorités actuelles, cela ne saurait faire oublier l’état de désolation dans lequel Blaise Compaoré a laissé le Faso. Un pays ruiné économiquement et où la morale et le sens patriotique n’existent plus ! Son bilan se résume en un piètre héritage consistant en quelques réalisations qui n’ont pas profondément changé le quotidien du citoyen lamda et ce, en 27 ans d’exercice du pouvoir. Ce qui n’autorise surtout pas à lui tresser une couronne car il porte l’entière responsabilité de notre décadence. Je ne suis donc pas un nostalgique. Je regrette simplement que l’on ait confié le pouvoir à des imposteurs dont la vraie préoccupation est d’échapper eux même à la justice.

  • Le 5 décembre 2017 à 23:33, par Le Sage En réponse à : Bilan des deux ans du MPP au pouvoir : Me Paul Kéré invite le Premier ministre à la lucidité

    Oui Désiré, le tort de Blaise c’est de ne pas avoir su sortir par la grande porte

  • Le 5 décembre 2017 à 23:54, par Le Citoyen républicain En réponse à : Bilan des deux ans du MPP au pouvoir : Me Paul Kéré invite le Premier ministre à la lucidité

    Pendant le règne de BLAISE COMPAORE même s’il y avait un seul mort par accident de la circulation ça aurait été un mort de trop. Ne venez pas reprocher à Monsieur KÉRÉ de cautionner la mort d’un compatriote. Vous êtes aussi mauvais dans vos propos que le premier ministre ou le premier sinistre. Le citoyen républicain. Si Roch veut terminer son mandat de 5 ans, qu’il commence par débarquer ce premier ministre qui sort du pays sans son avis. Faut même pas que Roch pense à renouveler son mandat sinon les Burkinabè se seront tiré une balle dans la tête pas dans le Pied. Celui qui survivra verra...

  • Le 6 décembre 2017 à 00:34, par Le Citoyen républicain En réponse à : Bilan des deux ans du MPP au pouvoir : Me Paul Kéré invite le Premier ministre à la lucidité

    Seul Dieu va sauver le burkina comme il l’a toujours fait.

  • Le 6 décembre 2017 à 08:44, par Peintre En réponse à : Bilan des deux ans du MPP au pouvoir : Me Paul Kéré invite le Premier ministre à la lucidité

    Dans tout çà, Tous les péchés de toutes nos larmes reposent sur Guiéguéré et Zida qui ont aidé Blaise et François à quitter le pays et encore même avec des grandes richesses aller ajouter à ce qui était déjà dehors, et ils n’envient à personne, ils sont à l’aise et financent qui ils veulent, mais, mais, jamais pas la paix de cœur. Rien de plus mal que de côtoyer par la gauche la terre de tes racines et ne puisse mettre pied comme quelqu’un qu’on a exclu de sa famille. C’est pas intègre et c’est eux qui l’ont voulu parce que la vie sur terre a une limite et tout le monde, tout être est appelé à mourir un jour, et il ne valait pas la peine de précipiter la mort surtout gratuite, pour un rien d’un être, ton semblable qui a besoin de vivre comme toi aussi, parce que tu veux régner tranquillement, un règne qui a une fin. Dommage.

  • Le 6 décembre 2017 à 16:03, par Lavieille En réponse à : Bilan des deux ans du MPP au pouvoir : Me Paul Kéré invite le Premier ministre à la lucidité

    Toi citoyen républicain, tu a bien fait de me rappeler des morts victimes par accident aussi, de Blaise. Sache que ce sont ses RSP qui changeaient de forme d’assassinat pour accomplir leur sale besogne (cas par accident de Norbert accidenté et brûlé, et cas du Juge NEBIE) Tous ceux qui, dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions qui sont témoins de ses sorcelleries le gênent et ils sont victimes par plusieurs formes.

  • Le 10 décembre 2017 à 01:53, par Tampiiiri En réponse à : Bilan des deux ans du MPP au pouvoir : Me Paul Kéré invite le Premier ministre à la lucidité

    M. Kéré, c’est celui là qui a tout le temps dit qu’il est ami et frère de Blaise Compaoré. Tu n’as rien eu de Blaise Compaoré. Tu fais pitié comme Blaise Compaoré. Je suis ni ton ami ni ton frère. Si tu es jalous de Paul Kiéba tu peux le dire aussi. Ce que tu dis ou écris, ne developpe personne ni même ta propre personne. Tu n’as pas de dignité. Et ça toujours été comme ça pour toi. Vu que tu prends de l’age, reste tranquilos dans ton coin.

  • Le 11 décembre 2017 à 12:23, par Jean Gabriel Yaméogo En réponse à : Bilan des deux ans du MPP au pouvoir : Me Paul Kéré invite le Premier ministre à la lucidité

    Bonjour à tous,

    Après lecture de cette plaidoirie à charge de Me Paul Kéré et les avis lds jurés que sont les internautes, je tire la conclusion que la "messe" est dite sur notre Premier Ministre, PKT. Depuis, l’indépendance en 1960 jusqu’à Zida, je n’ai pas souvenir qu’on ait eu un PM d’un niveau de français aussi bas ; même papa Conombo (avec ses boubous mélangés) s’en sortait mieux. Je crois que les collègues de PKT, toujours si fiers des leurs, doivent être dans leurs petits souliers avec les prestations de ce dernier. Et cela n’est pas de bonne augure pour son prochain et proche retour à la case-départ.

    J’avais encore des doutes et accordait toujours du crédit au PM, mais avec cette dernière sortie, je suis triste pour lui et pour tout le peuple. Est-ce étonnant ? Comment voulons-nous avancer avec un Président "mouta-mouta", un PM "par défaut", un Ministre de la Sécurité "yada-yada" et que sais-je ?

    Le Faso est vraiment mal barré !

    En ce jour béni de l’accession à la souveraineté internationale de la Haute-Volta, Burkina Faso aujourd’hui, je prie DIEU et invoque les devanciers de cette indépendance, de susciter en 2020, un vrai patriote qui saura rallumer l’espoir des burkinabé et apporter le changement qualitatif tant attendu après l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014.

    Que DIEU bénisse le Faso !