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Travaux publics : L’ESTPO a fêté ses dix ans

jeudi 23 novembre 2017.

 

L’Ecole supérieure des travaux publics de Ouagadougou (ESTPO) a célébré ses dix ans d’existence, ce jeudi 23 novembre 2017, à son siège en présence du ministre en charge de l’Enseignement supérieur et son collègue de l’Habitat et de l’Urbanisme. Cette halte a été l’occasion pour le directeur général, Gaston K. Gnoumou d’exprimer la volonté de l’Ecole d’aller de l’avant en bâtissant innovant, durable et utile.

Au Burkina Faso, le BTP a un nom et c’est l’ESTPO, l’école de ceux qui ont de la vision. Depuis 2006, date de sa création, cette école se donne les moyens d’être un pôle d’excellence dans la sous-région dans la formation des techniciens et ingénieurs en Bâtiment et Travaux Publics. Dix ans après, elle se positionne comme une référence dans son domaine et pour son directeur général, le parcours a été exaltant. Pour marquer d’une pierre blanche cette décennie d’existence, l’Ecole a organisé une cérémonie au cours de laquelle ses meilleurs étudiants en fin de formation ont reçu leur parchemin en présence du ministre de l’Enseignement supérieur, Pr. Alkassoum Maiga, de celui de l’Habitat et de l’Urbanisme, Maurice Bonanet, et du représentant du directeur général de la Banque de l’Habitat du Burkina Faso (BHBF), parrain de la cérémonie.

L’ESTPO, la « bonne » adresse

Esther Kaboré, ingénieur de conception en Génie civil

« J’aime les routes », confie Esther Kaboré, entrée à l’Ecole supérieure des travaux publics de Ouagadougou en 2013 et aujourd’hui en année de Master 2 en Génie civil, option BTP. Pour elle, l’ESTPO est la seule école supérieure qui offre des formations de qualité et relativement abordables en Génie civil. Tout comme elle, ce sont près de cinq cents étudiants de plusieurs nationalités de la sous-région qui choisissent chaque année la « bonne » adresse pour leurs études. Aujourd’hui, quelques-uns d’entre eux, vêtu de leur toge, après des années de pression, d’insomnies et d’angoisses, ont reçu leur diplôme. Bientôt, ils prendront d’assaut le marché de l’emploi où la rigueur, la justesse et le professionnalisme seront de mise. Le représentant des étudiants, Bonkoungou Donatien, le sait et même si le défi s’annonce difficile, il sera exaltant.

« …toujours avoir de la motivation »

La tribune officielle

« Il n’y a rien qui puisse vous permettre de construire mieux notre avenir que la croyance en notre capacité et en la vie… Nous devons être au service de ce pays rien que par le sens du travail bien fait et la bonne compréhension de ce que nos ancêtres nous ont légué », a rappelé le ministre Alkassoum Maïga aux étudiants tout en leur conseillant d’avoir toujours de la motivation, ce « mot que les Burkinabè d’aujourd’hui n’ont pas compris ». Il a joint sa voix à celle du ministre Maurice Bonanet pour demander un standing ovation pour le directeur général de l’ESTPO, Gaston Gnoumou, un homme qui 36 ans plutôt a occupé le poste de ministre de l’Equipement alors qu’il était capitaine de l’armée. Selon le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, visionnaire, M. Gnoumou a su rester droit et intègre dans ses bottes malgré la traversée du désert qu’il a connu.

Un vivier de compétences

Le ministre Alkassoum Maiga a invité les étudiants à être toujours motivés

Et aujourd’hui, l’ESTPO qu’il dirige comprend un conseil d’administration de vingt actionnaires, dont la plupart sont du domaine des travaux publics, de l’habitat, de l’urbanisme et des transports, un comité scientifique, un comité de prospective, un conseil en communication. Depuis 2012, tous les diplômes de l’Ecole sont reconnus par le CAMES et chaque année, l’ESTPO met sur le marché de l’emploi en Afrique de l’Ouest et du Centre environ 50 ingénieurs de conception, 60 à 80 ingénieurs des travaux et une soixantaine de techniciens supérieurs en BTP pur. A ces diplômés viendront bientôt s’ajouter les géomètres topographes, foi du directeur général qui a encouragé les étudiants à aller au-delà du master.

Gaston K. Gnoumou, directeur général de l’ESTPO

Afin d’atteindre ses objectifs, l’ESTPO veut se doter d’une boussole. Ainsi pour Gaston Gnoumou, l’Ecole est en train de finaliser son plan quinquennal de développement qui lui permettra d’investir dans la formation, les infrastructures et le projet d’un laboratoire. Cet ambitieux programme, les partenaires de l’Ecole notamment la BHBF se sont dits disponibles à examiner « attentivement les propositions qui seront portées à leur connaissance ».

A l’issue de la cérémonie, les officiels ont visité les stands des partenaires financiers et entreprises leaders dans le BTP. Le programme de ce dixième anniversaire prévoit également une série de conférences au sein de l’établissement situé dans l’arrondissement n°3 de Ouagadougou.

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Vos commentaires

  • Le 24 novembre 2017 à 01:06, par Jerkilo En réponse à : Travaux publics : L’ESTPO a fêté ses dix ans

    Félicitations et encouragements au DG fondateur de l’ESTPO qui a patiemment bati cette école supérieure de référence dans la discrétion, la patience et l’endurance. Mais, dès le début, il a misé sur la qualité de la formation qui ne fait l’objet d’aucun doute et qui est reconnue à l’extérieur. Je constate qu’il lui manque de l’espace pour faire épanouir l’établissement et les apprenants et j’espère qu’il a trouvé ou trouvera la solution à ce problème.

  • Le 25 novembre 2017 à 20:57, par Sambiga En réponse à : Travaux publics : L’ESTPO a fêté ses dix ans

    Félicitations M. Gnoumou, pour votre vision, votre combat, votre endurance et votre préoccupation de la qualité dans l’éducation. Initiative dont l’Afrique a tant besoin.
    "L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde (Nelson MANDELA)"