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Gouvernance du Burkina Faso post insurrectionnel : Une affaire de tous, un défi collectif, un impératif commun

jeudi 2 novembre 2017.

 

Cette tribune est de Boubacar Elhadji, un citoyen qui analyse la dynamique de la situation politique nationale avec ses crispations et ses espoirs de détente. Ressassant les conditions dans lesquelles le Burkina Faso a évolué depuis le 15 octobre 1987 jusqu’à maintenant, l’auteur appelle les citoyens burkinabè à tirer leçons des différents évènements et à œuvrer pour l’unité et la réconciliation, gages de stabilité et de développement.

Les crises sont consubstantielles aux sociétés humaines. Elles ne sont pas des fatalités. Elles le deviennent faute de réponse adéquate. Par les ruptures qu’elles imposent, elles constituent pour l’essentiel des facteurs de développement. Il faut même se convaincre que ce sont les crises qui révèlent les grands hommes tout comme les médiocres dans une société à un moment donné de son histoire.

On attribue à Thomas SANKARA cette phrase célèbre qui nous instruit que « la tragédie des peuples révèle de grands hommes ; mais ce sont des médiocres qui provoquent cette tragédie. » Il se trouve que depuis 1998, suite à l’assassinat du journaliste Norbert ZONGO, probablement avant, des crises multiformes minent la société burkinabè dans son ensemble.

Le point culminant de cette ‘‘instabilité durable’’, son épilogue, pouvait-on espérer, a été l’insurrection populaire des 30 et 31 Octobre 2014 avec la chute de Blaise COMPAORE qui incarnait à tort ou à raison, pour beaucoup de nos concitoyens, à la fois un drame et un scandale national. Blaise a passé 27 ans au pouvoir.

Ayant commis la fatale erreur de vouloir s’y éterniser, il a manqué l’ultime opportunité offerte par l’histoire pour lui permettre non pas d’être absout du péché originel du 15 octobre 1987, mais de quitter le pouvoir par la grande porte. Mais attendons de voir dans les mois, années ou décennies à venir ce que l’histoire retiendra finalement de lui.

Craignons cependant qu’un dommage d’une ampleur inédite et inégalable soit notre héritage de cet homme que nous avions considéré à un moment donné -espérons à raison - comme étant un obstacle majeur à notre épanouissement individuel et collectif. Cette crainte trouve ses sources dans le type de gouvernance qui s’impose après un si long règne et que nous peinons visiblement à instaurer.

Même si nous étions très satisfaits de la gestion du pouvoir par Blaise COMPAORE, le contexte national d’incivisme généralisé et celui national, sous régional et mondial d’insécurité absolue suggèrent une rupture totale dans la conduite des affaires de l’Etat, dans celle des burkinabè dans leur immense majorité et dans notre administration.

Nous ne savons pas quels mots employer pour ne pas heurter toutes les sensibilités. L’exercice est délicat. Très délicat. Mais si l’on convient que l’exercice du pouvoir appartient (convient ?) aux hommes politiques, il nous semble aussi légitime de reconnaitre aux citoyens le droit et surtout le devoir de contribuer par leurs analyses, leurs opinions et leurs critiques mêmes les plus erronées, à la gouvernance de leur société.

C’est pourquoi nous osons relever que quel que soit le régime qui aurait succédé à celui de Blaise COMPAORE, dans le contexte actuel, ce régime doit se convaincre que sa mission principale sinon unique est de restaurer l’autorité de l’Etat, redonner confiance aux populations par une gouvernance rigoureuse et vertueuse, portée par une vision claire et précise, perçue et intériorisée par tous, incarnée par des acteurs d’une grande probité et compétence. Et comme nous sommes en présence d’un régime démocratiquement élu, le mandat en cours du président Roch M.C.KABORE doit être consacré à cette perspective. Il s’agit de se convaincre qu’aucun programme ne sera porteur dans l’insécurité et dans un contexte d’incivisme érigé en norme et généralisé. Et de s’engager à en faire une raison d’être, un objectif commun à atteindre.

Les esprits des Burkinabè sont de nos jours très disposés à accompagner tout pouvoir qui s’engage dans la voie de la rupture et de la bonne conduite dans la gestion des affaires publiques. Il faut profiter de cette disposition d’esprit inédite avant qu’il ne soit trop tard. Ce n’est pas de l’opportunisme si nos autorités actuelles saisissent cette situation unique dans notre histoire pour sauver le Burkina Faso.

La culture du patriotisme aujourd’hui doit être l’une de nos principales priorités nationales. Et nous ne pourrons rien faire dans la division. Divisés, notre perte est assurée, gouvernants comme gouvernés. C’est notre survie et l’intégrité de notre territoire qui sont en jeu. Et, il faut le dire, toute situation a son homme. Et notre pays a indiscutablement les hommes capables de relever les défis auxquels nous faisons face. Ce ne sont forcément pas toujours des parents ou des amis. Et il faut aller les chercher où qu’ils se trouvent, même s’il faut demander à chaque famille, à chaque village ou à chaque commune… de proposer un/des nom (s). Quitte à faire des enquêtes de moralité pour opérer les choix.

Aujourd’hui, un des secteurs les plus vitaux de notre pays est aux portes d’une crise inédite : le secteur de l’éducation. Dans tous les pays du monde, quand les enseignants se fâchent, quand l’enseignement toussote, une crise socio-politique majeure n’est pas loin. Il faut urgemment trouver une réponse qui sied à la situation actuelle. Les enseignants se sentent mal traités et mêmes maltraités, comme la majorité des travailleurs du reste. On observe une situation qui dépasse tout ce qu’on peut imaginer et la suite, si on y prend garde, risque d’être similaire à celle de fin 1980. La situation actuelle dans le monde de l’éducation, était l’ingrédient qui manquait à notre sauce déjà suffisamment épicée.

Pour terminer et en terminant, disons qu’autant l’histoire jugera sévèrement les autorités actuelles du pays si elles ne s’engagent pas rigoureusement et résolument sur le chemin de la rupture, autant cette même histoire sera intraitable pour toute personne qui sera responsable d’un quelconque chaos dans notre pays. A travers le monde, il n’y a pas eu que des responsables jugés incompétents à tort ou à raison. Mais la faillite pour ne pas dire l’incompétence aussi d’un peuple est plus porteuse de drame que celle des responsables qui tient du reste pour l’essentiel aussi et surtout à celle de leur environnement. Et la compétence d’un peuple réside dans sa capacité à s’unir, à mutualiser ses efforts pour se relever, pour faire face aux exigences du moment, Son incompétence dans son ingéniosité à se diviser à travers des calculs et des haines sans calcul. Attention pour ne pas regretter de n’avoir pas…ou d’avoir…car comme l’a dit Jean-François REVEL « Le temps efface le souvenir des malheurs, jamais celui des fautes. La morsure d’un remords se ravive chaque jour plus cruelle dans notre conscience, à mesure que la vie passe. » Dieu sauve le Burkina Faso.

BOUBACAR Elhadji
70 10 05 50
boubacar.elhadji@yahoo.fr



Vos commentaires

  • Le 2 novembre 2017 à 14:08, par Citoyen LAMBDA En réponse à : Gouvernance du Burkina Faso post insurrectionnel : Une affaire de tous, un défi collectif, un impératif commun

    Chapeau bas pour cette brillante contribution à la prise de conscience collective car si nous n’ y prenons garde nous allons détruire notre chère patrie

  • Le 2 novembre 2017 à 14:30, par calmos En réponse à : Gouvernance du Burkina Faso post insurrectionnel : Une affaire de tous, un défi collectif, un impératif commun

    Bonne analyse mon frère et ami, vivement que tu sois écouté, salut à Toi dans ton bled

  • Le 2 novembre 2017 à 15:11, par Bikutu En réponse à : Gouvernance du Burkina Faso post insurrectionnel : Une affaire de tous, un défi collectif, un impératif commun

    Une analyse très claire de la situation du pays M. BOUBACAR Elhadji.
    Nous n’avons qu’une seule patrie !! Tachons de la garder.

    Que Dieu aide le Burkina Faso.

  • Le 2 novembre 2017 à 15:20, par madjer En réponse à : Gouvernance du Burkina Faso post insurrectionnel : Une affaire de tous, un défi collectif, un impératif commun

    Merci BOUBACAR Elhadji pour cette brillante analyse. Que le tout puissant fasse en sorte que tu sois écouté au sommet. Monsieur Boubacar dans votre écrit il y a un passage qui m’a donné des larme aux yeux au regard du comportement actuel des autorités du pays dans leurs mutisme mortel face aux massacres économique et agricole de la plus grande entreprise d’Etat du pays qui est la SOFITEX. relisez le passage en question " quel que soit le régime qui aurait succédé à celui de Blaise COMPAORE, dans le contexte actuel, ce régime doit se convaincre que sa mission principale sinon unique est de restaurer l’autorité de l’Etat, redonner confiance aux populations par une gouvernance rigoureuse et vertueuse, portée par une vision claire et précise, perçue et intériorisée par tous, incarnée par des acteurs d’une grande probité et compétence. Monsieur Boubacar en toute sincérité est ce qu’on peut aimé un tel régime ? Même sur RFI la très mauvaise gestion de cette gigantesque entreprise est critiquée mais nos autorités jouent au sourde muet. Dieu est GRAND.

  • Le 2 novembre 2017 à 15:33, par Zangoté En réponse à : Gouvernance du Burkina Faso post insurrectionnel : Une affaire de tous, un défi collectif, un impératif commun

    Merci pour votre analyse qui, certes n’apporte rien au pouvoir en place (parce qu’il le sait déjà) mais permet de comprendre que nous devenons de plus en plus nombreux à exiger mieux de cette gouvernance somme toute inquiétante pour la paix tout court. Nous sommes nombreux à constater qu’il n’y a pas eu véritablement une alternance mais plutôt une affectation d’homme. le constat ne peut qu’être amer : si les victimes des 30 et 31 octobre savaient que leur mort n’allait rien changer, je parie qu’elles seraient restées chez elles ! Hélas, mille fois hélas ! Pendant que des citoyens honnêtes comme BOUBACAR tirent la sonnette d’alarme pour permettre au pouvoir de s’apprécier et de rectifier le tir, le régime actuel semble se complaire dans son inertie comme pour nous dire : "le chien aboie et la caravane passe". Plus que jamais et en si peut de temps on nargue allègrement le peuple en faisant ce qu’on veut. Savez-vous que depuis que les gens multiplient les alertes, ni le président Roch lui-même, ni son premier ministre n’a fait sienne aucune critique en reconnaissant publiquement les ratés ? J’aimerais bien me tromper sur ce sujet. Le premier ministre insiste et fonce avec des chiffres qui ne traduisent pas la réalité sur le terrain donnant l’impression que bon nombre de réalisations ont été faites sur papier et donc pas concrétisées. Ce qui est encore plus alarmant si on y pense ! Cela voudrait dire que des fournisseurs sont payés pour des travaux jamais réalisés. Je touche du bois pour que ce ne soit pas le cas. Une chose est sûre : le peuple espère et compte encore sur un sursaut patriotique, un vrai changement. Pour commencer, j’invite les gouvernants actuels à faire profil bas car à regarder de près, bon nombre d’entre eux ne méritent pas d’être là où ils sont au regard de leurs accointances avec le régime déchu. Si malgré tout vous êtes là c’est parce qu’on a cru que votre mea culpa était sincère d’une part et que d’autre part, vous étiez mieux placés pour réparer les fautes commises en vous engageant résolument sur le champ de l’intégrité, de la probité et surtout de la justice, préalables pour tout commencement de développement. Et qu’est-ce que nous constatons ? Des nominations fantaisistes et complaisantes. En prenant l’exemple du CHU Yalgado Ouédraogo, il vous souviendra que le DG sortant a été recruté sur concours. Au lieu de conserver cette bonne pratique de bonne gouvernance, une des rares d’ailleurs que vous a légué le régime déchu, vous avez préféré nous ramener aux temps des nominations obscures sans autre forme de procès, sans justification aucune. Comment voulez-vous qu’on vous comprenne si vous n’expliquez pas le bien fondé de votre démarche ? Le comble, c’est quand vous pensez que ceux qui vous suivent sont des ignares qui ne savent que faire des critiques faciles.

  • Le 2 novembre 2017 à 15:59, par « La nationalité d’un criminel ne l’absout pas aux différentes poursuites » En réponse à : Gouvernance du Burkina Faso post insurrectionnel : Une affaire de tous, un défi collectif, un impératif commun

    ça c’est une contribution responsable, sincère et dénuée de tout opportunisme. Pourvu qu’il ait été écouté et entendu. Avec ces genres de personne, on est au moins sûr que la veille citoyenne, la vraie bonne est en marche. Monsieur BOUBACAR, que Dieu vous bénisses.

  • Le 2 novembre 2017 à 16:41, par laViecontinue En réponse à : Gouvernance du Burkina Faso post insurrectionnel : Une affaire de tous, un défi collectif, un impératif commun

    Chapeau !!!!!!!!!!!!!!!!!!! Moi je vous propose déjà. Je pense que vous êtes l’homme qu’il faut à la situation.

  • Le 2 novembre 2017 à 20:32, par Badini En réponse à : Gouvernance du Burkina Faso post insurrectionnel : Une affaire de tous, un défi collectif, un impératif commun

    Puisse Le Tout Puissant faire que les burkinabè n’oublient jamais les douleurs des 30 et 31 octobre 2014 !!! Cette phrase est lourde de sens et mérite que je l’explique aux jeunes et à ceux qui ne lisent pas le vrai sens des pensées écrites : elle veut dire qu’aucune douleur n’est extreme et que si l’on ne fait pas attention on peut toujours essuyer une autre qui vous fait oublier la précédente. Faisons donc attention pour que les douleurs des 30 et 31 octobre 2014 ne soient jamais effacées par une autre. La clef ? Elle est contenue dans une des phrases de MR BOUBACAR ELHADJ : une rupture nette avec la mauvaise gouvernance serait vite soutenue par le peuple qui n’a comme motif essentiel de son insurrection que la mal gouvernance ; la mauvaise gestion du bien public pour moi n’étant qu’une manifestation de la mal gouvernance. En principe la tragédie devrait etre produite par des médiocres de la société ; malheureusement chez nous au BF elle est provoquée par ceux qui se devraient de la circonscrire et de la résoudre. Du secteur de l’éducation je ne dis rien car j’ai l’impression qu’elle ne semble pas etre perçue comme la solution à la plupart des problèmes qui, en réalité sont la manifestation de notre niveau d’instruction. BADINI, CPI à KAYA.

  • Le 2 novembre 2017 à 23:30, par Maadenka En réponse à : Gouvernance du Burkina Faso post insurrectionnel : Une affaire de tous, un défi collectif, un impératif commun

    Que ce plus qu’un avertissement je l’espre ne soit pas tombé dans l’oreille de sourd. Aussi, que ce soient les repus de gouvernants, que ce soit la populasse gouvernée qui croupit ou mieux que ce soit le citoyen lambda, nous voici tous bien devant nos responsabilités historiques ; chacun aura a répondre devant le tribunal de l’histoire pour n’avoir pas écouté avec la plus grande attention cette alarme stridente. Vivement NAN LAARA AN SAARA

    • Le 3 novembre 2017 à 08:58, par DERRUS En réponse à : Gouvernance du Burkina Faso post insurrectionnel : Une affaire de tous, un défi collectif, un impératif commun

      Je tire sincerement mon chapeau a ce petit esclave qui nous presente ici une analyse de tres belle facture sur la situation nationale. Tu sais, Boubacar, ne te lasse jamais de dire haut ce que tu penses. L’histoire au moins retiendra que tu eus le courage de donner ta contribution pour un meilleur lendemain de ce pays que nous leguerons bientot a nos enfants et/ou a nos petits-fils. Sois egalement convaincu que ceux a qui tu t’adresses specifiquement , en l’ocurence les decideurs, te lisent et a partir de ce moment ta conscience doit demeurer tranquille. Le mal est identifie, les causes aussi. Il ne reste donc plus qu’a prendre notre courage des deux mains pour apporter la therapie a ce mal. Mais ne t’en fais pas, ca va venir, tranquillos !!! Wait and see !!

  • Le 3 novembre 2017 à 09:16, par Yamkoul En réponse à : Gouvernance du Burkina Faso post insurrectionnel : Une affaire de tous, un défi collectif, un impératif commun

    Merci de vos belles analyses. Que chaque entité : pouvoir, opposition, OSC, et autres...mette de l’eau dans son vin afin de permettre une avancée significative de notre pays. Si on n’y prend pas garde,les assoiffés du pouvoir, l’incivisme et la défiance de l’Autorité vont plonger le Burkina Faso dans un chaos, ce qui n’arrange personne. Encore merci Monsieur.

  • Le 3 novembre 2017 à 12:33, par J’aime mon pays En réponse à : Gouvernance du Burkina Faso post insurrectionnel : Une affaire de tous, un défi collectif, un impératif commun

    Merci Boubacar Elhadji pour ce message de lumiere.
    Le premier principe directeur d’une civilisation avancée est l’Unité (un peuple uni). La reconnaissance de l’Unité et du caractère sacré de toute vie. Et la population comprend et commait qu’elle doit contribuer à leur qualité de vie et au bien commun.
    La cause de nos dysfonctions et de nos souffrances provient du fait que nous sommes séparés de Dieu et les uns des autres. Mais la séparation continue de passer pour la force, et nos politiques, nos économies et même nos religions ont perpétué ce mensonge.
    Ce mensonge est pourtant la genèse de toutes les guerres et de toutes les luttes de classes qui mènent à la guerre ; de toute l’animosité entre les races et entre les sexes, et de toutes les luttes de pouvoir qui mènent à l’animosité ; de toutes les épreuves et les tribulations personnelles, et de toutes les luttes internes qui mènent aux tribulations.
    Burkinabé agis comme si tu n’étais séparé de rien ni de personne, la separation nous mene droit a notre propre destruction. C’est uniquement dans l’unité (un peuple uni) qu’existe la force intérieure, et dans la séparation qu’elle se dissipe et laisse à chacun un sentiment de faiblesse et d’impuissance, et, par conséquent, d’être aux prises avec une lutte de pouvoir, de survie.
    C’est dans notre union que nous trouverons le pouvoir véritable. Le pouvoir de faire quoi que ce soit. Le pouvoir d’être quoi que ce soit. Le pouvoir d’avoir quoi que ce soit.
    Nous devons aussi savoir que le

  • Le 3 novembre 2017 à 13:07, par Bernard Luther King ou le Prophete Impie En réponse à : Gouvernance du Burkina Faso post insurrectionnel : Une affaire de tous, un défi collectif, un impératif commun

    Beaucoup de solutions très simples existent mais dont la mise en oeuvre demande une seule chose : le ... de nos am...-...propre. Et en 10 ans, le Burkina deviendra le pays du nombre le plus elevé des records mondiaux enviables. Mais helas, nous crions developpement, developpement mais personne même les plus apparemment sagaces n’ont un esprit de developpement. Le developpement, il faut le reinventer hors des sentiers battus de l’Occident, le viser et l’atteindre. Merci Haladji pour votre contribution. J’attends de vous lire encore.
    A bas Dieu le Salaud et vive le respect de la vie de son prochain sur la route.

  • Le 3 novembre 2017 à 21:33, par cheickh En réponse à : Gouvernance du Burkina Faso post insurrectionnel : Une affaire de tous, un défi collectif, un impératif commun

    Belle analyse tenant lieu chaque jour de constats pour tout le monde, mais sans espoir de solution immédiate. Mais pour moi, la vraie solution se trouve dans la fermeté. C’est à dire mettre toutes ces histoires de tolérance de côté et sévir avec rigueur. Puis, en dehors du problème d l’insécurité, exfiltrer les différentes administrations de tous ces saboteurs de bord ancien qui l’encombrent et asseoir de nouvelles équipes partout d’obédience nouvelle, véritablement prêtes à accompagner ce pouvoir avec franchise.