Retour au format normal
lefaso.net

Santé : La commune de Ouagadougou veut améliorer l’accès à la planification familiale dans la capitale

LEFASO.NET | Justine BONKOUNGOU
jeudi 5 octobre 2017.

 

Ce mercredi 4 octobre 2017 a eu lieu à l’hôtel de ville de Ouagadougou, la cérémonie officielle de lancement du projet de renforcement de la planification familiale dans la commune de Ouagadougou. Un projet d’une durée de deux ans qui permettra d’améliorer l’accès au planning familial au profit des femmes de la commune.

La commune de Ouagadougou s’est engagée en faveur de la planification familiale, des questions de santé et de développement social comme inscrit dans le programme de mandat du conseil municipal. Pour la mise en œuvre de cette politique, elle a postulé au projet « The Challenge Initiative » (TCI) porté par Bill et Melinda Gates au travers duquel, la commune bénéficie de financement pour la mise en œuvre de son « projet de renforcement de la planification familiale dans la commune de Ouagadougou. »

Ce projet qui doit durer deux ans a pour objectif selon Armand Pierre Beouindé, maire de la commune de Ouagadougou, de « résorber 60% du gap en planification familiale chez les femmes additionnelles d’ici la fin 2019 dans la commune de Ouagadougou. » Il permettra ainsi d’assurer la formation de 426 prestataires en planification familiale clinique, d’équiper 102 formations sanitaires pour l’offre de méthodes contraceptives et de réhabiliter quinze centres de santé publics.

Le coût total de l’initiative est estimé à 769 494 528 F CFA. La commune de Ouagadougou en collaboration avec l’Etat et ses partenaires devra mobiliser 34,1% du budget soit 262 509 861 F CFA. Les 65,9% du budget restants, soit 506 984 667 F CFA devraient être mobilisés sous forme de subvention par The Challenge Initiative (TCI) qui met déjà à la disposition de la mairie de Ouagadougou plus de 200 000 000 de FCFA.

Au regard des objectifs à atteindre, l’édile de Ouagadougou dit nourrir l’espoir que « ce projet contribuera au renforcement de l’espacement des naissances d’une part, améliorera la qualité de la santé de la mère et de l’enfant d’autre part et enfin réduira les risques pour la femme de perdre la vie en la donnant. »

Un projet salué par Ousséni Tamboura, 4e vice-président de l’Assemblée nationale, représentant le Président de l’Assemblée nationale, mais aussi par le Dr Ramatou Sawadogo, directrice de la santé et de la famille représentant le ministre de la santé. Elle estime en effet que ce projet vient aider le ministère de la santé dans ses efforts pour l’amélioration de l’accès à la planification familiale. La prévalence contraceptive est actuellement de 22% au Burkina Faso. Et selon le Dr Sawadogo, il est prévu dans le cadre du PNDES, un taux d’accès à la planification familiale de 32% à l’horizon 2020, c’est pourquoi ce projet porté par les collectivités locales est le bienvenu, car rentrant en droite ligne de la vision du gouvernement.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net