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Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les responsables de la BCEAO rompent enfin le silence

LEFASO.NET / Par Anselme Kammanl
jeudi 5 octobre 2017.

 

Le franc CFA, instrument d’asservissement colonial et handicap économique ou gage de stabilité monétaire et de croissance ? Qu’est-ce que l’Afrique et la France y gagnent ? La survie et la prospérité des 14 pays africains qui l’utilisent dépendent-elles de son rejet ou de son maintien ? Le débat fait rage depuis un certain temps. Deux camps qui rivalisent d’ardeurs et d’arguments : d’un côté les contempteurs, de l’autre les défenseurs.

Pendant tout ce temps, les responsables de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest(BCEAO), considérant qu’ils ont un devoir de réserve et ne doivent pas amener un débat technique sur la place publique, s’étaient garder de toutes sorties médiatiques intempestives. Pour la toute première fois, las de voir selon eux, prospérer des contre-vérités susceptibles d’induire en erreur les populations de bonne foi, ils sont sortis de leur mutisme sur les ondes de Radio France internationale(RFI) le dimanche 1er octobre 2017.

L’on peut dire que les intervenants à l’émission « Le débat africain », sur les antennes de RFI, concernant la problématique du maintien ou du rejet du franc CFA constituaient une palette de rêve. L’on avait Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Ismaïla Dem, Directeur Général de l’Economie et de la Monnaie de la BCEAO, Habib Thiam, Directeur de la Stabilité Financière de la BCEAO, Pr Ndongo Samba Sylla, Economiste de la Fondation Rosa Luxembourg et co-auteur de « Sortir l’Afrique de la servitude monétaire », Gilles Yabi, Analyste politique, fondateur du Wathi, « think tank citoyen » pour l’Afrique de l’Ouest.

C’était vraiment la première fois que l’on avait l’occasion d’entendre les hauts cadres de la BCEAO sur la question. Une question qui est objet de toutes sortes de controverses dans lesquelles s’entrechoquent thèses souverainistes et démarches techniques et pragmatiques. Il était vraiment temps que ces experts qui occupent des fonctions stratégiques dans cette institution de prestige qu’est la BCEAO donnent leurs avis sur ce sujet d’intérêt certain et objet de discussion tumultueuse. Leurs interventions auront-elles le mérite de recadrer le débat et de le dépassionner ? Rien n’est moins sûr vraiment… Et comme l’on pouvait s’y attendre avec la présence de certains pourfendeurs du franc CFA, en l’occurrence Pr Ndongo Samba Sylla et Gilles Yabi, le débat a donné lieu à de véritables tirs qui pour sûr, ne manqueront pas de se poursuivre à d’autres niveaux.

Le Franc CFA : une scorie de la colonisation selon ses contempteurs

Pour bon nombre d’activistes panafricanistes, le franc CFA n’est pas autre chose qu’un instrument de néo colonisation savamment mis en place par l’ancienne métropole, la France, pour continuer à spolier les pays africains. Certes, la remise en cause de cette monnaie a toujours existé. Mais elle a monté d’un cran ces derniers temps avec l’action audacieuse de l’activiste Kémi Shéba qui a brûlé à Dakar un billet de 5 000 francs pour exprimer toute sa désapprobation. L’action judiciaire de principe, pour éviter la prolifération d’actes illégaux de ce type, engagée par le gestionnaire principal du franc CFA en Afrique de l’Ouest, la BCEAO, contre cet activiste n’a fait qu’emballer le débat. Depuis, l’on a assisté à des mouvements de rue dans certains pays pour non seulement décrier l’action de la banque centrale contre l’activiste, mais encore pour rejeter à cor et à cri une monnaie qu’ils considèrent comme d’essence coloniale et « françafricaine ».

Outre cette jeunesse africaine organisée progressivement en ordre de bataille via les organisations de la société civile et qui se déchaîne de plus en plus contre le franc CFA, il y a les intellectuels et les politiques souverainistes qui tirent à boulets rouges sur cette monnaie. En août 2015, en marge de la fête de l’indépendance du Tchad, le président Idriss Déby avait pris position ouvertement contre le franc CFA notamment contre certaines clauses : « Il a des clauses qui sont dépassées… Ces clauses tuent l’économie de l’Afrique ». L’ancien ministre du Togo Kako Nubukpo est également un pourfendeur attitré du fcfa avec une réthorique bien huilée évoquant une servitude volontaire.Selon l’économiste Ndongo Samba Sylla participant à l’émission du 1er octobre dernier, le franc CFA est une monnaie qui est sous tutelle d’abord française, ensuite européenne. Par conséquent, les pays africains qui l’utilisent ne peuvent pas décider de leur politique de change, ce qui ne leur permettrait pas decréer les conditions endogènes adéquates pour booster le développement.

Cette façon de représenter le franc CFA n’est pas partagée par les gestionnaires de la BCEAO. Les hauts cadres de la banque centrale se sont littéralement démarqués de tous ceux qui soutiennent le caractère obsolète et colonial du franc FCFA

Le franc CFA : une monnaie africaine et utile selon les cadres de la BCEAO

Selon le premier responsable de la BCEAO, ceux qui disent que le franc CFA est une monnaie de servilité ont tort. Comment se fait-il que plus de 55 ans après leurs indépendances, les pays africains colonisés par la France ne soient pas capables de créer leur propre monnaie ? Voilà une question refrain de ceux qui critiquent avec acrimonie l’utilisation du franc CFA. A ce propos, Tiémoko Meyliet Koné affirme : « Je n’en suis pas du tout gêné. Ce qui me gêne plutôt, c’est de devoir expliquer et convaincre que des pays africains, après leurs indépendances aient délibérément décidé d’avoir une monnaie, une monnaie africaine, et de la mettre comme un ciment dans une intégration monétaire,et qu’on soit obligé de dire que c’est leur monnaie… ». Plus loin sur cette question d’appartenance de la monnaie, le gouverneur est plus clair : « Ce n’est pas la monnaie du Blanc. Et ça ne sera pas la monnaie du Blanc… »

Après avoir défendu l’identité africaine du franc CFA, les gestionnaires de la BCEAO ont décliné des raisons qui militeraient pour son maintien. L’on y décèle surtout des motifs de stabilité, de convertibilité, et par ailleurs de sécurité et de coût pour sa fabrication en France, des raisons chères aux premiers responsables qui estiment que saborder le franc CFA, c’est comme annoncer l’aube du naufrage économique des pays qui l’utilisent. Il n’est donc pas question de chercher à quitter cette monnaie. Sur ce fait, à Alain Foka qui demande au gouverneur si la création d’une monnaie est envisagée, celui-ci dit ceci : « On ne sort d’une monnaie qui nous appartient. Le CFA nous appartient. Donc, vous voulez qu’on sorte et qu’on aille où ? […] Non, parce qu’il y a une monnaie. Peut-être que l’articulation de cette monnaie peut changer, peut évoluer. Mais ça évoluera avec le temps parce que c’est cela qui est sage » soutient-il.

Maintenir le franc CFA pour des raisons de stabilité du pouvoir d’achat des populations, de convertibilité de cette monnaie pour des paiements à l’extérieur et poursuivre jusqu’à preuve du contraire, sa fabrication par une entreprise française pour des motifs de sécurité et de coût, selon les cadres de la BCEAO

Le Gouverneur Koné explique en disant que « la stabilité des prix, c’est ce qui permet à la ménagère qui va au marché de ne pas être inquiète parce qu’elle ne sera pas surprise que, du jour au lendemain, du fait de la perte de valeur de la monnaie, le prix du riz soit multiplié par dix ou augmente de façon incontrôlée. C’est aussi le cas d’un malade qui va dans une pharmacie. Il se rassure que les prix des médicaments auxquels il a accès d’habitude n’augmenteront pas de façon exponentielle. C’est ça que cela veut dire la stabilité du pouvoir d’achat. Si cela n’est pas le cas, on aura des frondes sociales. Mais pour les entreprises, l’inflation est beaucoup plus grave parce que ça veut dire qu’elles vont produire avec des coûts réels qu’elles ne maitrisent pas et qui peuvent changer du jour au lendemain ». S’agissant de la convertibilié, il y a des pères de famille qui ont des enfants qui sont à l’extérieur et à qui ils envoient régulièrement de l’argent pour leurs bourses. Si la monnaie n’était pas convertible cela n’aurait pas été possible . »

Concernant la question de sécurité, l’on apprend que sur les 52 pays africains, il n’y aurait que huit qui fabriqueraient eux-mêmes leur monnaie. En tout état de cause, le fait que les pays qui utilisent le franc CFA ne le fabriquent pas eux-mêmes ne poserait aucun problème selon les responsables de la BCEAO. « Parce que d’abord c’est une technologie qui est très chère, qui évolue très vite et puis qui est très concurrencée par les faussaires » a expliqué le gouverneur. Est-ce que le fait de faire fabriquer la monnaie en France ne donne-t-il pas l’opportunité à cette dernière d’avoir la mainmise là-dessus ? « Non ! Pas du tout » d’après le gouverneur qui ne ménage pas ses arguments pour soutenir les exigences de sécurité, de qualité et de coût associées à la fabrication des billets CFA .

Sur d’autres plans, le ton du gouverneur est le même. S’agissant de la question de l’arrimage du franc CFA à l’euro, elle n’ouvre aucune brèche permettant à la France de contrôler la monnaie. Il reconnait qu’il y a eu, à certains moments, des rencontres avec la France pour passer en revue l’ensemble des accords signés, voir leur état de fonctionnement. Il précise qu’en dehors de ces concertations, aucune décision au niveau de la banque centrale concernant la politique monétaire n’est prise à Bercy ou ailleurs en France.. Les représentants de la France au niveau de la banque centrale ont les mêmes pouvoirs que ceux des pays membres de l’UMOA. Ils ne disposent d’aucun droit de véto.

Dans la suite des explications, il apparaît que l’arrimage et la logique paritaire qui sous-tendent le franc CFA lui assureraient une convertibilité et une stabilité qui seraient indispensables au développement et à la croissance. « Si aujourd’hui les investisseurs qui viennent dans nos pays n’avaient pas la possibilité avec la convertibilité du franc CFA de pouvoir faire des transactions, il y a longtemps que les investissements se seraient arrêtés » indique le gouverneur.

Or selon d’autres experts, le mécanisme d’assurance qu’offre le trésor français, via l’arrimage à l’euro et la parité fixe, aux pays utilisateurs du franc CFA leur permet de s’assurer contre les défaillances de la gouvernance monétaire et économique vis-à-vis de l’extérieur. Ce ne serait donc pas un mécanisme qui peut leur permet d’enclencher la transformation structurelle dont parlent pourtant les experts de la BCEAO. Ce sur quoi s’appuie Ndongo Samba Sylla pour dire : « Dans le cas de la zone franc CFA, on a fait le choix de dire que ce qui nous intéresse, c’est l’équilibre externe mais pas l’équilibre interne. Et ce qu’on voit dans la littérature économique, c’est qu’effectivement les pays qui ont choisi l’équilibre interne ont un peu plus d’inflation mais la production est plus stable. Par contre les pays qui ont fait le choix de l’équilibre externe comme les nôtres, les prix sont bas mais la production très instable ».

Comme l’on pouvait s’y attendre, cette idée n’est naturellement pas du goût des experts de la BCEAO qui en se basant sur la maitrise de l’inflation, soutiennent que le franc CFA dans son organisation actuelle ne saurait être un handicap à la production locale. Mieux, il créerait une visibilité aux opérateurs économiques, ce qui leur donne la possibilité de faire des prévisions et d’investir en conséquence. Pour Gilles Yabi, sur cette question, il faut couper la poire en deux. Il explique : « Je crois qu’il faut reconnaître que le franc CFA a au moins un avantage, c’est celui de la stabilité. Et il faut reconnaître que la stabilité malgré tout joue un rôle rassurant sur les investissements et un rôle qui est très positif pour la croissance.

Mais en même temps, il faut reconnaître que lorsqu’on met l’accent sur la stabilité, généralement on perd en dynamisme, on perd notamment en incitation à la production locale ». Il soutient par la suite que le débat revêt un caractère symbolique que les techniciens ou les experts monétaires ne devraient pas aussi écarter surtout qu’il y a une cristallisation de l’opinion africaine sur la question.

Anselme Kammanl



Vos commentaires

  • Le 4 octobre 2017 à 13:24, par yameogo En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

    On ne scie pas la branche sur laquelle on est assis. Bien assis. Vous serez bientôt décorés par la France pour service rendu.

    • Le 4 octobre 2017 à 16:01, par H D GUEYRE SAMA En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

      Frère, je pense que vous êtes vous-mêmes assis sur cette branche. Décoré ou pas, il dit des choses réelles. A qui profitera l’instabilité ? Si vous faites attention à ce dit le gouverneur, si demain la monnaie va mal, c’est vous et moi qui trinquons. Kako, Kémi Seba et autres ont bel et bien des passeports français. C’est plus qu’une décoration. On peut critiquer mais il faut proposer mieux.

      • Le 4 octobre 2017 à 18:13, par lobservateur En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

        Aucune instabilité si la mise en place est faite selon les règles de l’art (si la France nous laisse faire). Ce qu’avance le gouverneur sont les raisons que le profiteur, la France lui a mises dans la bouche pour nous faire peur. Si la France n’a pas d’intérêts particulier dans les opérations au sein de la BCEAO, que font ses soidisants représentants en poste au siège de la BCEAO si ce n’est pour veiller sur les intérêts français et du trésor français.Savez que toute transaction commerciale avec n’importe quel partenaire du monde (Asie, Amérique, Reste de l’Europe...) passe obligatoirement par la BCEAO pour requérir un avis français ? Analysons bien la situation. Certes nous ne sommes pas obligés de rejeter totalement le FCFA mais nous sommes en mesure de rejeter certaines clauses qui existent depuis la création de notre monnaie. Quand le Gouverneur parle que certaines clauses ont été renégociées moi je n’y crois pas. Même si cela est vrai, les clauses bonnes à revoir n’ont pas été prises en comptes. Et en rejetant le FCFA l’Afrique peut bien créer sa monnaie à elle sans difficultés.

        • Le 4 octobre 2017 à 20:14, par Un Citoyen Africain concerné En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

          Dites moi un peut de quelles règles de l’art parlé vous ? avez-vous déjà pris la peine de comprendre le fonctionnement d’une banque centrale ? Justement l’une des missions d’une banque centrale est d’assurer le contrôle de toutes transactions qui se fait entre la zone monétaire concernée et l’extérieur. Dans le cas contraire il serait par exemple facile de permettre à n’importe quel personne de venir blanchir l’argent sale des réseaux mafieux et autres faussaire de d’argent....
          Je suis d’accord avec toi sur la fin de ton analyse car il est nécessaire qu’on nous dise clairement quelles sont les réformes qui ont été faites depuis la création du franc CFA et aussi que la BCEAO ne néglige pas l’aspiration de la jeunesse africaine et son désire de souveraineté vis à vis du pouvoir colonial.
          Par ailleurs j’invite tout le monde de bien se renseigner sur cette question de franc CFA car nous sommes tous concernés. j’invite aussi les leaders d’opinion de ne continuer à mener une lutte éclairée et désintéressée pour que nous arrivions à sortir de cette servitude si vraiment c’est le cas.

        • Le 4 octobre 2017 à 20:52, par Franck Kho Filz En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

          M. Lobservateur, on voit bien que vous parlez de choses que vous ne maitrisez pas et c’est ça, le drame de l’Afrique et des africains. parler de tout sans maitrise du sujet. Avec vos grandes déclarations sur la France, les profiteurs et la Bceao, vous êtes le mieux placé pour nous dire ce que la France gagne. Mais en ma qualité de personne avertie sur la question (croyez-moi ou pas, peu importe) je sais que les mêmes personnes qui, comme vous, font ce genre de commentaires seront les premiers à se mordre les doigts si demain, la zone cfa s’installait dans la dévaluation chronique. Pas pour vous faire peur mais la monnaie n’aime pas le bruit et repose sur la confiance. Bien que créée aux forceps, le système du fcfa constitue la toute première expérience d’union monétaire au monde. Les Européens l’ont fait par la suite avec l’euro. Le mécanisme n’est certes pas parfait mais il mérite respect car ceux qui lui ont donné sa configuration actuelle ont dû parfois payé des sacrifices inimaginables ? FADIGA, GARANGO, BILA KABORE ce sont des noms qui laissent peut-être narquois mais ils ont fait avec l’histoire de cette monnaie.
          Savez vous que des hommes de grande valeur comme le Général Marc Garango sont de ceux qui ont africanisé la gestion du franc CFA. Des écrits existent et il faut les consulter. Vous sauriez qu’il n’ont rien laissé au hasard encore moins à la solde de la France. la dénomination du CFA. Je me rappelle qu’en dépit de son âge, il était encore au symposium organisé à Dakar en 2012 à l’occasion du 50e anniversaire de la Bceao. Même engagement, même combat jusqu’au bout dans la discrétion et l’efficacité pour vous laisser un héritage que fustigez avec autant de légèreté.
          Pour votre gouverne, ce n’est pas parce que la monnaie s’appellera autrement que vous serez servi si vous ne produisez rien que du bavardage sur le net. Et quelle que soit la nom de votre monnaie, la France cherchera son profit à vous de chercher le votre. Et il y aura toujours des accords et des clauses. ce dont parle le gouverneur.

          • Le 5 octobre 2017 à 10:09, par lobservateur En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

            M. Franck, en votre qualité de personne avertie sur la question vous savez alors que le trésor français tient un compte dit "Compte d’opérations" au nom de la BCEAO dont vous n’ignorez pas également le fonctionnement de ce compte.
            En août 2010 j’ai lu dans la presse ceci : "Il y a actuellement environ 8000 milliards de francs CFA venant de la BCEAO et la BEAC stockés au Trésor public, soit plus de 12 milliards d’euros. C’est autant d’argent qui est amputé du budget des États de la zone franc. La France rémunère les banques centrales africaines en intérêts, tout en se servant au passage grâce à des placements privés (des sommes dégagées au profit de la France qui se comptent en centaines de millions d’euros). Pire, la part d’intérêts versée aux banques centrales est comptabilisée dans l’Aide Publique au Développement !" . Qu’en pensez vous ?

            • Le 5 octobre 2017 à 15:22, par lewang En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

              Et j’ajouterai que quand un pays de la zone est en difficulté budgétaire, le trésor français lui fait des avances (crédits) avec intérêt bien-sur ; on ne peut pas comprendre qu’on me donne crédit à partir de mon argent qu’on m’a obligé à garder chez quelqu’un. Peut être même que le crédit demandé (c’est généralement le cas) est inférieure à l’avoir du pays retenue dans ce trésor Français. Pour faire simple le Burkina vend 500 on retient 250 en réserve de change dans le trésor français du fait qu’il est dans CFA et donc joint de sa stabilité et lui remet 250 par la BCEAO. le BF a besoin de 50 seuelemnt pour combler son déficit budgétaire, on puise dans ses réserves et on lui accorde un crédit avec intérêt (assorti de plein de conditionnalités). alors que si cette clause était révisé, peut à 10% ou même 5% peut être que le concerné n’aura plus besoin de financement complémentaire (puisqu’il disposera de 90 à 95% de ces recettes d’exportations). Si c’est pas Africain je ne vois pas qui peut accepter cet arnaque là au 21e siècle !

            • Le 5 octobre 2017 à 23:22, par Franck Kho Filz En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

              Ignorance, quand tu nous tiens ! M. Lobservateur, vous n’y êtes pas du tout !!!! Le problème dans cette affaire de franc CFA, c’est que n’importe qui raconte n’importe quoi et croit avoir du génie. LES RÉSERVES DE CHANGE d’une banque centrale ne sont pas un stock d’argent qu’on peut mobiliser pour financer les besoins budgétaires du pays concerné. Le schémas est simple pour ceux qui veulent comprendre. Surtout pour nos frères et sœurs étudiants que les manipulateurs veulent induitre en erreur : lorsque M. Somda exporte son coton et le vend en Italie pour 100 euros, l’acheteur confie cet argent en devise à la banque centrale. L’équivalent des 100 euros sont virés en franc CFA dans le compte de M. Somda a Ouaga. Toutes les recettes d’exportation de nos pays sont rapatriées INTÉGRALEMENT. Il faut donc arrêter de se mentir sur les supposées retenues pratiquerait la France sur notre argent. Les devises récupérées en Europe par la banque centrale sont appelées RÉSERVES DE CHANGE. Si M. Somda veut importer de l’engrais de Chine, c’est le mouvement inverse. Il dépose les cfa à la banque qui les confie à la banque centrale. Les euros et les autres devises que la banque centrale "à récupéré " vont permettre de faire la transaction de sorte que M. Somda reçoive son engrais sans avoir jamais détenu des devises chinoises. Dans le premier cas, M. Somda qui a reçu l’équivalent des euros peut-il encore réclamer les mêmes euros ? Malheureusement, c’est cette confusion que font beaucoup de personnes qui pensent que les réserves de change au Trésor français peuvent être encore rapatriées dans la zone cfa. Aucune banque centrale du monde ne fait car ce serait une tricheries néfaste pour la valeur de la monnaie QU’ON APPELLE LA PLANCHE À BILLET.
              Alors, dans la pratique, les banques centrales placent ces réserves de change à l’étranger. Dans le cas de nos pays qui sont en union, sur la base de l’accord conclu avec la France, leur banque centrale placent 50% de ces réserves sur un compte d’opérations QUI EST RENUMERE. On peut discuter cela, et décider de confier ces réserves aux Allemends s’ils payent mieux. Mais on ne peut pas considérer que cet "argent" doit être ramené chez nous. Il s’agit de ce qu’on appelle la CONTREPARTIE DE LA MASSE MONÉTAIRE qui circule déjà chez nous. Désolé d’avoir été long.

              • Le 6 octobre 2017 à 17:14, par Patinda En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

                Bonjour. Vous qui semblez vous y connaitre, pourquoi ce mot réserve et à quoi fait-il allusion. Peut-on changer le nom du franc et laisser les aspects techniques en l’état ?

                • Le 6 octobre 2017 à 23:13, par Franck Kho Filz En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

                  Bonjour Patinda, votre question est pertinente. Reserve de change. Tout est dans l’appellation. Ce qu’on a en réserve pour le change. C’est conventionnel et propre à toute banque centrale. Oui, à vrai dire on peut changer le nom du franc cfa. Mais, à mon humble avis, on y gagne pas grand chose. Il y a même beaucoup de risques. Le vrai problème se situe ailleurs. Celui de la politique économique et des filières de production. Les richesses ne peuvent venir que de là. Le développement également.

        • Le 5 octobre 2017 à 10:39, par ngoonga En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

          A bon ! c’est pour çà que le Tchad a été mis sur la liste noire des pays dont les ressortissants ne doivent pas aller au USA. Le lien fort entre les chefs d’Etats notamment France et USA pour punir Idriss Déby par rapport à sa position sur le CFA.

        • Le 5 octobre 2017 à 21:47, par sira En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

          Mon frère on doit même accepter avancé dans les difficultés pas de révolution sans conséquences ni avantages.C est idiot de rester sur une même depuis l esclavage. même la France a changé de monnaie.On a pas besoin d’être économiste pour reconnaître que c’est une affaire qui arrange la France et ses valets locaux.

      • Le 5 octobre 2017 à 21:41, par sira En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

        C est des histoires qu ’ils racontent.On a pas besoin d ’être économiste pour savoir que le maintien du CFA est à l ’avantage de la France et des premiers responsables de la BCEAO. Pourquoi quitter le CFA dérange la France si c est pas à son avantage.Les 15 pays concernés ont des matières à exploiter et bien concurrencer par des grandes puissances( le café, l’or,le coton, le diamant, l uranium ,le pétrole,le bois etc.....).De quelle stabilité et de sécurité que vous parlez ? Les ghanéen, les nigérians , les guinéens qui ont leur propre monnaie pensez vous qu’ils sont dernière ces 15 pays du CFA économiquement.Vous racontez des bêtises à l ’avantage du colonisateur en oubliant l ’avenir de la jeunesse.Chaque révolution à ses avantages et ses conséquences.

        • Le 7 octobre 2017 à 15:00, par Traore En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

          Oui c’est vrai, on n’a pas besoin d’être économiste pour le savoir tout comme on n’aura pas besoin de chirurgien pour vous opérer. Ah ! L’Afrique. Le vrai drame de ce continent vient de l’ignorance qui manque d’humilité et qui fonce toujours droit dans le mur. Au moment où on s’en rend compte, c’est déjà trop tard. Dégagez le franc cfa et remplacez-le par la monnaie de Kemi Seba et on verra.

  • Le 4 octobre 2017 à 13:33, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

    - Si le débat avait eu lieu sur radio Burkina ou Radio Sénégal, j’aurai mieux compris. Et de toute manière, il ne faut pas s’attendre à ce que les cadres de la BCEAO combattent le FCFA, ils y mangent et gras en plus !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 4 octobre 2017 à 13:41, par BAYILI Lucien En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

    le franc CFA fait débat mais pourquoi s’entête à rester dans une monnaie ou tout le monde voit la réalité des faits.De nos jours même le citoyen non économiste connait les désavantages de cette monnaie.Mais pourquoi une minorité refuse qu’on se libère de cette exploitation tout simplement parce qu’elle bouffe a avec ceux qui pillent notre chère Afrique.

    • Le 4 octobre 2017 à 16:10, par Franck Kho Filz En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

      Facile à dire. Qu’est -ce que tu proposes. Qu’est-ce que ça veut dire "sortir d’une monnaie". Vous avez tous pleuré avec la petite dévaluation de 1994. Continuez ainsi. Ce me rappelle les libyen de Benghazi. Ils ont fait pareil pour se libérer de Kaddaffi, et ils l’ont remplacé par une vie meilleure. De me^me ceux qui tirent les ficelles dans l’ombre pour la déstabilisation du CFA riront. Le système CFA n’est pas parfait. Mais qu’est-ce que tu proposes ?

      • Le 4 octobre 2017 à 19:30, par Etpourtant En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

        Vraiment dans ce débat écoutons les spécialistes, évitons de nous étriper. J’ai changé des billets de 10.000 F CFA beceao à Brazza contre 10500 F CFA Afrique centrale. Le Congo Démocratique a son franc congolais non arrimé à aucune devise étrangère. Mais le dollar américain semble être la monaie officielle de ce pays. Et qui prendra le franc congolais à Ouaga contre notre CFA ? Les numismates éclairez nos dirigeants à nous proposer mieux ! La valeur de mon billet de mille francs CFA je l’évalue au coût du carburant, de mes factures SONABEL ET ONEA, de mes ordonnaces médicales, mon loyer et j’en passe. Je ne brûlerai aucun billet ; même pas le dollar zimbabwéen.

      • Le 5 octobre 2017 à 16:30, par Kouda En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

        Permettre à la parité nominale du franc CFA de fluctuer dans des marges bien encadrées peut éviter sa surévaluation réelle et même conduire à une légère sous-évaluation réelle qui facilitera l’essor du secteur de production des biens échangeables et la consommation des biens non échangeables au détriment de certaines importations de biens de consommation (par exemple).
        La transformation structurelle des économies des pays de la zone CFA doit être impulsée par des politiques des gouvernements (j’en conviens) mais elle doit être accompagnée et facilité par une politique monétaire et une politique de change qui évitent l’appréciation réelle de la monnaie.
        Sachez, Franck, qu’une dépréciation nominale de la monnaie (dans des marges bien encadrées) n’est pas la fin du monde pour les habitants des pays de la zone franc CFA comme vous voulez le faire croire. Si les pays asiatiques ont pu enregistrer de très bonnes performances économiques, c’est "en partie" parce qu’ils ont mis en place des politiques monétaires et de change qui ont sous-évalué leurs monnaies en termes réels. Ils ont aussi poursuivi des politiques budgétaires, commerciales et structurelles adéquates (éducation, production d’électricité et d’infrastructures...)
        Alors arrêtez de jouer au connaisseur car vous n’êtes pas plus connaisseur que moi en matière de politique de change et de politique monétaire. Ce que j’ai dit dans ce post n’est qu’une infime partie des arguments qui peuvent être avancés en faveur d’une plus grande flexibilité du taux de change nominal du franc CFA par rapport à l’euro.
        Soutenir comme vous le faites que sortir du système actuel conduirait inéluctablement au chaos est l’argument de personnes qui se complaisent dans leur zone de confort (quiet life) et qui ont peur de tout changement car le changement comporte toujours une part d’inconnue pour ces personnes. Ceux qui demandent l’abandon du système actuel ne disent pas qu’il faut le remplacer par n’importe quoi. Ils ne croient pas non plus qu’abandonner le système actuel est une panacée à tous les problèmes des pays de la zone franc CFA. Enfin, vous savez que différentes solutions existent en remplacement de la parité fixe, extrêmement rigide du franc CFA en cours actuellement. Par exemple, il est possible de déterminer la parité nominale du franc CFA par rapport à un panier de devises qui reflètent les échanges extérieurs des pays de la zone CFA. Où se trouve le mal dans cette option, actuellement choisie par la Chine ? On peut laisser fluctuer le taux de change nominal du franc CFA vis à vis de l’euro à l’intérieur d’un intervalle.
        Réfléchissez très bien à la question car les implications sont plus profondes que ce que vous croyez. Dépassionnez le débat et évaluez froidement la situation. Vous serez agréablement surpris. Mettez vous surtout dans une approche dynamique qui fait intervenir le temps, ne restez pas enfermé dans l’approche statique.

        • Le 5 octobre 2017 à 21:21, par Grace En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

          @Kouda Merci infiniment. Malheureusement votre niveau est trop fort pour @Franck Kho Filz qui n’y pourra rien comprendre. Lui, c’est un répétiteur zélé des inepties de la Françafrique et de ses valets locaux. Quand vient le débat intellectuel, tout ce monde de la nuit s’évanouit.

          • Le 6 octobre 2017 à 23:57, par Franck Kho Filz En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

            Salut Garce. Il me semble que tu parles de toi-même parce que c’est exactement ce que ton langage inspire et respire. La Françafrique a finalement bon dos. Et le franc Cfa également. Tout cela donne à réfléchir. Vu que même les reptiles qui écaillent leur pitrerie au soleil rêvent de vivre du salaire de leur indolence. L’inepsie c’est déjà cette inaptitude à orienter son cerveau en dehors des concepts de l’hymne national. C’est vrai qu’on finit par être "Valet loco". N’est-ce pas, Garce ?

        • Le 5 octobre 2017 à 23:50, par Franck Kho Filz En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

          Kouda c’est un peu hasardeux de parler d’un essor du secteur de la production sans pouvoir expliquer en quoi la monnaie y serait déterminante. Vous êtes assis en plein Sahel (ou peut être à Washington si vous ignorez les réalités) avec un déficit énergétique chroniques et vous d’essor de la production. Vous avez une seule saison pluvieuse dans l’année, des paysans accroché à une daba, et vous comparez nos pays aux pays asiatiques. Les pays asiatiques ont commencé par mettre en place des politiques structurelles et des réformes sectorielles adaptées ainsi que pratiques budgétaires vertueuses et ambitieuses. Bref personne ne prend le système du cfa actuel pour une panacée, Seulement vous ne proposez pas mieux. Un panier de monnaies dites-vous ? Pourquoi faire quand cela ne reflète nullement la structure de vos exportations. Le problème n’est pas au niveau de la politique monétaire ou dans le régime de change mais les politiques économiques et sectorielles de nos États.

  • Le 4 octobre 2017 à 14:03, par Dedegueba Sanon En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

    Quand vous prenez le risque d’interroger un des experts qui profite du systeme, et est du systeme,sur le bien fondé de leur politique, que voulez-vous qu’il vous reponde ?

  • Le 4 octobre 2017 à 14:07, par Quelle honte En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

    Quand on te chante que 1+1 = 2 tout le temps, tu fini par croire que c’est toujours vrai. Alors qu’il arrive que 1+1 = 10. Je crois que les experts qui peuvent avoir une analyse juste du FCFA, ce sont les chinois, les indiens brefs ceux qui n’ont aucun intérêt direct avec la zone FCFA.

    Je crois savoir que le FCFA n’est même pas une monnaie en tant que tel. Le XOF n’est pas une monnaie comme le Dollars Euro, Dinars etc...
    Ensuite, Si la France aime les africains francophones, si elle n’a aucun intérêt dans le FCFA, elle n’a qu’a faire rentrer ces pays dans la l’Euro ! Pour moi la réponse du débat se trouve la. La raison pour la quelle la zone FCFA ne peut par rentrer dans l’Euro, c’est cette même raison qui explique que le FCFA n’est pas en faveur des pays de la zone !

    C’est simple.

    • Le 4 octobre 2017 à 20:01, par Etpourtant En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

      Et pourtant les chinois ont racheté toutes les carcasses métalliques de nos CT, CAMICO, YAMAHA, HONDA, SUZUKI, KAWAZAKI bref toute la ferraille de nos savanes mêmes les vielles assiettes de nos mères ! Ils allaient finir nos ânes sans qu’on nous dise qu’est ce qu’ils en font qu’est ce qu’ils en ont fait. Nous l’aurions su que nous aurions mieux vendu nos ânes ?! Braves gens suivons leur exemple car nous consommons plus chinois que français. Rachetons la licence de la P50 ou de YAMAHA, TOYOTA et produisons local. Le pourrions nous ? Indiens, chinois, coréens et japonais l’ont fait ! Allons seulement comme disent les autres.

  • Le 4 octobre 2017 à 14:10, par V En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

    La question de la monnaie n’est pas une question qui doit être décider par des techniciens. C’est une question de société et hautement politique. Cela fait que la position du directeur de la BCEAO et de ses techniciens est une position politique. Qui a nommé le directeur de la BCEAO ? Ce sont nos populations qui leur ont élu à la tête de l’institution ? Ils sont laba grâce aux marionnettes présidents des 14 pays de l’Afrique de l’Ouest qui ne répondent que directement des dirigeants français et qui pour eux ont aussi un grand intérêts que ce système perdure. Quand nos pays auront des vrais leaders, ils décideront s’il faut rester dans cette monnaie de servitude ou battre leur propre monnaie ! Les dirigeant actuels n’ayant pas pu guérir, leur misère intellectuel et leur ignorance, et surtout pour leur intérêt personnel, se sont avisés, pour se rendre heureux de n’y point penser : c’est tout ce qu’ils ont pu inventer pour se consoler de tant de maux. Mais c’est une consolation bien misérable, puisqu’elle va non pas à guérir le mal, mais à le cacher simplement pour un peu de temps. Parce que tôt ou tard la majorité de la population prendront conscience et cela sera le début d’une époque nouvelle !

  • Le 4 octobre 2017 à 14:30, par Notre monnaie commune : Afro En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

    Pour compter du 1er janvier 2018, la monnaie en remplacement du Franc CFA sera l’Afro. Fini avec le Franc CFA. Cette monnaie sera fabriquée en Afrique dans un pays qu’on aura choisi. Finie cette colonisation financière !

  • Le 4 octobre 2017 à 14:46, par n.alaineugenem@yahoo.com En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

    Les représentants de la France au niveau des banques centrales n’auraient aucun pouvoir de décision, ils ne disposeraient pas non plus de droit de véto, j’en doute.Dites nous il ya combien de représentants de nos banques centrales au niveau du trésor Français ? Et pourquoi ?
    je pense qu’en répondant à cette question vous comprendrez pourquoi la présence de la France au niveau des banques centrales n’est pas fortuite.Celui qui refuse de payer un vélo pour son fils pour le prétexte qu’il ne veut pas que celui-ci se blesse, qu’il ne soit pas surpris de voir l’enfant du voisin son vélo. C’est en forgeant qu’on devient forgeron.Point barre !

  • Le 4 octobre 2017 à 14:48, par Shalom En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

    Je ne suis pas un expert de la chose monétaire, mais à lire certaines affirmations des techniciens de la BCEAO, je suis sidéré. Si le fait d’attirer des investisseurs est lié à la stabilité du FCFA, que dire alors des investissements autrement plus importants qui sont réalisés dans des pays qui battent leurs propres monnaies ? Je pense au Ghana, au Kénya, à l’Ethiopie, à la Guinée, même à la petite Gambie de l’ex-dictateur Yaya Jammeh.
    Le FCFA est bel et bien une monnaie de servitude qui permet à la France de contrôler nos jeunes économies en faisant la promotion de ses grands groupes comme Bolloré. A propos de Bolloré, je tire mon chapeau à la Cour suprême du Bénin qui vient de donner raison à son concurrent béninois dans le marché de construction du chemin de fer Cotonou-Niamey. Vous aurez remarqué que le groupe Bolloré contrôle le chemin de fer en Afrique de l’ouest, de Dakar à Cotonou. Depuis que notre ex-RAN lui a été bradé, il s’est employé à instituer un monopôle parfait sur nos pays et a tué toute une économie interne en réduisant à sa portion congrue le transport de personnes par le train. Or, cette activité faisait vivre de milliers de personnes sur la voie Abidjan-Ouaga à travers les nombreuses petites gares.
    Les techniciens de la BCEAO luttent pour sauvegarder leur pain. Si chacun de nos pays devait battre sa propre monnaie, je ne suis pas sûr que bon nombre d’entre eux trouveraient du travail.
    C’est maintenant que nous devons appuyer sur l’accélérateur afin de faire disparaître cette monnaie. Je suis favorable à une monnaie commune africaine mais pas sous la forme du FCFA.

  • Le 4 octobre 2017 à 15:32, par PIONG YANG En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

    C’est quant même bizarre que des gens normaux insistent à être les derniers et les plus pauvres du monde. Tous les indicateurs nous place dernier du monde et nous insistons pour y rester. C’est fou de faire des études pour terminer avec de telles conceptions. En écoutant ces cadres de la BECEAO, j’admets que tous les africains ne sont pas africains. Et ça, il faut le savoir. C’est pas par ce que quelqu’un est noir et de parent africains qu’il est africains. Non. Ces cadres de la BCEAO n’ont rien à foutre avec nous par ce qu’ils ont tous leurs appartements et résidence en France. Leurs épouses et enfants y sont et y vivent. Si bien que la stabilité de la France les préoccupent plus que celle de leurs pays. Et ils doivent comprendre que le vent à changer de direction : soit ils suivent dans la douceur, où ils le ferons dans douleurs.

  • Le 4 octobre 2017 à 15:46, par Alexio En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

    La garantie de la monnaie autrefois liee au lingot d Or. Si cest le meme regime qui regit sa stabilite. Le Burkina Faso, la Cote D ivoire et le Mali tous sont des produsents de ce metal jaune. Nos matieres premieres en Afrique dont les prix sont sabotes par la fixation des prix de la speculation des bourses europeenes sont des complots contre notre independance economique suivie de cette servilite assassine de notre progres. Pouquoi l Afrique occidentale ne peut se definir sa voie dans le concert des nations. Les contradictiondes lakais de la BCEAO est une honte pour l Afrique.

    Avec des arguments bidons lies au climat, en ce qui concerne le tirage du billet CFA. Allo ! Chers apatrides, fils indignes de cette Afrique qui vous a tous donnes. Elle ne merite pas vore lachete intellectuelle. Le Ghana, le Nigeria sont est voisins, des pays anglophones, avec leur propre devise controllee par leur Etat.

    Parlez de securite ou la defaillance notre capacite a l assumer est une insulte anotre intellingence collective. Pourquoi le CFA occidentale n est pas convertible au CFA de l Afrique centrale ? Bande voyous inelletuel au service de l imperialisme francais Controller par ses freres dits de la lumiere.

    Mais pou nous vou etes tous de la lugubrite. C est le peuple africain que vous courez, ou bien la France ? Il ya humidite dans ces pays anglophones, Malgre tout, ils ont leur propre monnaie sans arrimage avec la livre sterling anglaise. Et sa fonctionne chez eux comme ailleurs.

  • Le 4 octobre 2017 à 16:18, par Vigilance Africaine En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

    Nous devons être vigilants. La technique de la France est connue : DIVISER pour REIGNER.
    Le franc CFA va tomber c’est juste une question de temps.
    Il faut donc être très très vigilant peuple d’Afrique et anticiper les actions de la France travers ses valets locaux.
    Primo : Ils parlent deja de faire en sorte que chacun des 14 pays ait sa propre money. NON !! Mes chers frères nous voulons une Money commune, Unique pour les 14 pays de la zone CFA. Pas question que chaque pays ait une money différente comme suggérer par certains candidats a la présidentielle française. Ils ont voulu nous diviser ils nous ont appris l’union. ou comme dit Kémi Séba : Ils ont voulu nous noyer, ils nous ont apprit l’apnée.
    Deuxio : La france parle de constuire des lignes de TGV, des routes et developper nos infrastructures après la fin du CFA. NON !!! frères et soeurs Africains ca n’est pas a la France de decider ce qui doit d’être developper maintenant que nous ne voulons plus du CFA. Il veulent encore s’accaparer de nos economies et nous endetter sa vie. Nous voulons juste que la France laisse les Africains decider. Enlever just vos mains.
    MAIS nous devons aussi nous preparer a la guerre car quand ils auront compris que nous sommes déterminé a nous prendre en charge entre Africains, ils vont déclencher des guerres non sans avoir tenter de saboter la nouvelle monnaie africaine que nous allons frapper. Mais ca n’est pas grave. Si le Vietnam a pu resister sans armes, nous Africains avons nos chances. A un moment ou a un autre tout peuple doit faire le sacrifice nécessaire de prendre son destin en main et c’est toujours au prix de grands Sacrifices. Ne vous tromper pas la France et donc l’Europe ne se désengagera jamais du franc des colonies Françaises d’Afrique (CFA) sans combat et nous seront prêt. Car la jeunesse africaine a compris et ne se laissera pas faire. Elle finira le combat des anciens.

  • Le 4 octobre 2017 à 17:17, par macron En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

    Mes pauvres africains, qui va payer mes chômeurs si vous abandonnez le franc CFA ?Où voulez vous que je compense ce manque de plus de 400 milliards d’euros par an au trésor français ? Vous croyez que je vais vous laisser faire ? Continuez de rêver !

  • Le 4 octobre 2017 à 17:19, par Nekre En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

    Ce qui m’intrigue c’est que des pays comme le Ghana l’ethiopie le Kenya ont leur propre monnaie et n’étaient pas la zone CFA. Expliquez moi SVP.

  • Le 4 octobre 2017 à 17:46, par LAPATRIEBIIGA En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

    On est encore entrain de nous distraire et nous éloigner des faits tangibles qui peuvent expliquer la situation de nos Etats... Ceux qui pensent que c’est en changeant de monnaie que nous allons retrouver notre salut se trompent. On pourra adopter la monnaie "PANGA" ou si voulez le Dollar, l’Euro, le Rouble, etc... Tant que nous n’allons pas changer de comportements (corruption, népotisme, affairisme, égoïsme, jalousie, méchanceté,..) , la route du développement et du bien être nous échappera encore pour bien des années. Les Asiatiques n’ont pas crié sur les toits du monde pour se développer. Ils ont chercher à poser les bases de leur développement :l’industrialisation ... C’est pour cela qu’ils arrivent à commercer convenablement avec le reste du monde en ayant leur propre monnaie. Le fait de disposer de sa propre monnaie ou non, n’est pas un facteur déterminant du sous-développement ou du développement. LE DEVELOPPEMENT EST D’ABORD MENTAL.

    • Le 5 octobre 2017 à 10:02, par Alexio En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

      La PATRIIEBIIGA. Qu est ce tu nous raconte par cu et par la. Les asiatiques ce sont battus contre lordre etabli par l angleterre a son temps. Ma simple question. Pourquoi ces asiatiques ont leur propre monnaie et sa politique monetaire integree dans le marche international ? Parlez vous de la corruption, nepotisme et autres cancers de la societe n est pas africain. Mais universel. Leurs Sources sont en Europe.

      Depuis les annees de nos independances. Les Colóns ont plasses leurs sattellites humains dans tous les secteurs strategiques des pays colonises avant de partir, ils ont tailles a leur mesures et ses signes des traites bidons et irresponsables par des politiciens pour leur services d asservissement. C etait l epoque de l obscurantisme, ou on avait pas assez d intellectuels zeles qui pouvaient leur cracher la verite sur ce mauvais deal. Lire l histoires des colonies francaises en Afrique. Au lieu d avancer des arguments qui sont d ordres sosiologiques innes a l etre humain, soit africain que francais.

      En France, la corruption, le traffic d influences. la jalousie existent depuis la formation de l Etat francais jusqu a nos jours. On a vu un president sous examen. Un pays de la maguouille. Vivre en France pour l observer. ET cela n arien avoir avec le debat sur cette monnaie coloniale et d asservissement a la France. Le peuple africain ont droit a leur independance monnetaire independamment de ces criteres que vous citer. C est du divertissement. La pauvrete aux Indes n est pas erdiquer malgre sa croissance economique. La redustribution de la richesse est aux mains dune elite caste.

      C est parce que ces pays sont riches que la corruption reste souvent inapercues. La France qui a semer les graines de la coruption politique en Afrique. Le favoritisme des familles d elites. Voila pourquoi l affaire CFA a rebondit aujourhui. La malhonnete et l infantilisation
      d une partie du continent sous sa dominance rasiste.

      La corruption y existe comme le nepotisme aussi. Mais cela n empecheche pas un enation d avoir sa politique monnetaire sous son controlle. Le Ghana notre voisin, ou la corruption etait presque une religion, apres Nkrumah, avait son CEDI. Donc ce que vous brosser ici est hors sujet.

  • Le 4 octobre 2017 à 17:58, par pataamleukré En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

    Comment font le Ghana,le Nigeria ; pour ne citer que ces deux pays,ce ne sont pas les plus pauvres au monde non ?
    Il faut arrêter de nous berner !

    • Le 4 octobre 2017 à 19:47, par Etpourtant En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

      Ce débat doit être serein. La monnaie est une donnée complexe. Consommons-nous ce que nous produisons ? Produisons nous ce que nous consommons ? SIFA, SAP Olympic, SAVANA, SOFAPIL,VOLBRICERAM, FASO FANI.... et tant d’autres. Vendre plus et consommer local sont les gages d’une saine économie et d’une monnaie compétitive...

  • Le 4 octobre 2017 à 19:41, par Gangobloh En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

    Mais les investissements dans les autres pays non utilisateurs du Franc CFA se font comment. Les pays utilisant le CFA ne se portent pas mieux que le Maroc , la Tunisie, l’Egypte ....

    • Le 7 octobre 2017 à 15:15, par Franck Kho Filz En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

      Pour comprendre ta situation prends la carte (économique) du Burkina et compares-là à celle du Maroc. C’est pour cela que tu as beaucoup de parents qui fuient vers la Côte. Maintenant, respire un bon coup, ferme les yeux et imagines une monnaie du Burkina hors du cfa. Avec ton baluchon de coton sur la tête, tu te mettras à courir vers le franc cfa commé les maliens l’ont fait. J’espère que tu as compris. Sinon, tu peux continuer de bavarder pour ne rien dire sur le net. Mais ça ne fais pas une monnaie tunisienne ou marocaine.

  • Le 4 octobre 2017 à 21:26, par Amadoum En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

    Le changement que bon nombre d’Africains de la zone CFA exigent aujourd’hui, il faut le reonnaitre, est revolutionnaire et comme toute revolution, il est une source de doute et de peur legitime. Cependant, soyons honettes et disons le, haut et fort, cette monnaie commune n’a pas ete creee avec comme objectif premier, meme secondaire, le bien des pays membres.
    Tous ces avantages, securite, stabibilite, et convertibilite, ne sont pas suffisants, a eux seuls, pour maintenir le F CFA.
    Ou serions-nous economiquement si le F CFA n’etait pas arrime au Franc Francais ?
    Si les cadres de la BCEAO pouvaient nous dire, donnees a l’appui, la decision sur notre sort serait un tout petit peu plus facile.

    • Le 7 octobre 2017 à 21:58, par Traore En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les gestionnaires de la BCEAO rompent enfin le silence

      Bonjour Amadou. J’ai bien aimé la réponse de Franck Kho Filz ci-dessus. Je pense qu’elle répond également à ton post : "Pour comprendre ta situation prends la carte (économique) du Burkina et compares-là à celle du Maroc. C’est pour cela que tu as beaucoup de parents qui fuient vers la Côte. Maintenant, respire un bon coup, ferme les yeux et imagines une monnaie du Burkina hors du cfa. Avec ton baluchon de coton sur la tête, tu te mettras à courir vers le franc cfa commé les maliens l’ont fait. J’espère que tu as compris. Sinon, tu peux continuer de bavarder pour ne rien dire sur le net. Mais ça ne fais pas une monnaie tunisienne ou marocaine."

  • Le 4 octobre 2017 à 22:01, par Madjiri Ibrahim En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les responsables de la BCEAO rompent enfin le silence

    Je pense que nos pays auront leur propre monnaie le jour où nos populations seront assez instruites pour appréhender tous les enjeux de la création d’une telle monnaie et des dirigeants qui ne soient pas « impuissants » dès qu’il s’agit de rapports avec la France.

  • Le 4 octobre 2017 à 22:41, par MOREBALLA En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les responsables de la BCEAO rompent enfin le silence

    La france n’a pas le un dixième des richesses de la zone franc CFA mais cet handicap géo spatiale des richesses n’affecte à rien la suprématie économique de la France vis à vis de toute la zone franc CFA. L’Espagne et le Portugal ont été des pays colonisateurs plus prospères que la France, aujourd’hui ces Etats connaissent des fortunes diversement dépréciées et même très lamentable au plan mondial, mais, pas la France. Pourquoi ? Parce la France gère à son gré toutes les richesses de 28 pays immensément riches dont le loisir de fabriquer et d’émettre des billets au besoin. L’arrimage du CFA à la tutelle décédée du franc Français est basée par la garantie sécuritaire et protectionniste de la France de l’ensemble de la zone CFA et en retour l’éternité de la tutelle de notre économie. Les revendications des mouvements AZAWAD et de BOKO HARAM sont illustratifs des menaces réelles de notre sécurité manipulée par la tutelle à travers des bras instrumentalistes dont la QARTAR. La France est au centre de tous ces transactions ignobles de l’ère colonial physique, à l’ère coloniale spirituelle et maintenant et toujours à nos colonisations dorés et de sangsue à l’ère économique. La révolte de l’éternel BANTOU sera des plus terribles que l’histoire n’aura jamais connu.

  • Le 4 octobre 2017 à 23:06, par NION H Frederic En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les responsables de la BCEAO rompent enfin le silence

    Quelle position pensiez vous que les cadres de la BCEAO eussent pris ? Les dé sont pipés. Pour moi il ne fallait pas les inviter.

  • Le 5 octobre 2017 à 07:52, par Sidbéwendé Zoungrana En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les responsables de la BCEAO rompent enfin le silence

    Ces débats sur le "Franc CFA" tels que menés sont pour l’ensemble des intervenants des "Débats creux et inutiles" des faits qu’aucun des activistes, ni des Défenseurs de cette monnaie (Cadres Politiques de certains pays, Cadres de la BCEAO & BEAC, la France même si elle se cache derrière un silence complice), ne dit la vérité sur les soucis des peuples concernés. En termes plus clairs, aucun de ces Acteurs n’a compris le souci réel des populations concernées. Parler tantôt de "Coûts de Fabrication", tantôt "d’arrimage international", ou encore de "Sécurité Interne/Externe" de la dite monnaie, des "Inflations probables que toutes évolutions pourraient entraîner" etc. Tout cela n’est que de l’affabulation. Toutes ces analyses, plus intellectuelles et inutiles ne répondent aucunement aux réels soucis des concernés, c’est-à-dire, les peuples. Cette "levée de bouclier" vient s’opposer à l’Aspect d’asservissement" fait de l’utilisation de cette monnaie dans son état et fonctionnement actuels . Que notre Monnaie "Bien africaine comme le dit Mr. Le Gouverneur de la BCEAO" s’appelle Wari, Gombo, Flouse et Benga, n’a aucune importance. Cela ne gênera personne. Son évolution attendue est qu’il soit supprimé : A)-Les conditions de son mariage avec la Banque de France et pourquoi pas, l’Euro ; B)-Les Coûts collatéraux à nous imposés par la France/Banque de France (Dépôts de nos Stocks d’Or dans leurs Caisses à la Banque de France, les Obligations de prises en charge de certaines Charges budgétaires de la France telles les Salaires des Anciens Présidents, les financements ou participations au financement de la Politique étrangère de la France à travers la France-Afrique etc.) ; C)-Que les fixations des Parités d’Echange soit retenue par pays selon les "Bons vouloirs des Politiques de la France" soient abolies ; D)-Qu’il soit laissé aux Africains concernés le "Devoir de Gestion de leurs Développements" plutôt que de soumettre notre Avenir à la France. Voilà ce que les peuples demandent. Nous en sommes là parce que Chefs d’Etat d’alors qu’on peut décomposer En 3 (trois) niveaux ont été "Complices pour le maintien de cet Asservissement de nos pays" que sont : i)-les premiers qui furent les 1ers Présidents issus des Indépendances. Limités intellectuellement faute de Formations, on peut les comprendre pour cette manque de lucidité ; ii)-les seconds qui furent les Militaires à Bottes envieux de Commander qui se laissaient embrigader par les Politiques Français à travers Foccard, le Monsieur Afrique créé pour cela. C’est à ces derniers surtout que nous devons nos échecs ; les 3èmes, les derniers responsables sont les Intellectuels Pseudo-Politiques qui ne se contentent que des Verbiages inutiles qui n’ont absolument rien à voir avec les réels soucis des peuples. Ce sont ceux-là qui nous mèneront dans les méandres de la Perte, dans les profondeurs de nos fleuves. Voilà Messieurs les Acteurs "Activistes et/ou Défenseurs du FCFA ce que les peuples attendent de vous, de la France et de tous ceux qui n’aiment pas l’Afrique. Une Liberté de réfléchir aux Développements de nos pays. Que ceux qui ont d’autres Vues à même de justifier nos Réclamations aient le courage de parler, d’échanger afin qu’on avance dans le Développement de nos Pays, nos Sous-Régions, notre Continent.

  • Le 5 octobre 2017 à 10:14, par J’aime mon pays En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les responsables de la BCEAO rompent enfin le silence

    J’ai quelques questions a poser au Gouverneur, Fasonet, veuillez les transmettre.
    1- Comment le Ghana arrive t-il a avoir une stabilité economique visible alors qu’il a sa propre monnaie ?
    2- Si le Ghana est un pays Africain qui est arrivé a creer sa propre monnaie et continue de vivre de cette situation, pourquoi les autres pays ne peuvent pas alors suivre leur example ?
    3- Est-ce avoir une monnaie commune est en dehors du control de la France est synonyme de crise economique et de la mort d’un pay ?
    4-Quels sont les avantages pour l’Afrique de l’Ouest d’avoir une monnaie commune ? Puisse que surement il y en a et pourquoi ne parlez-vous pas de ca ?
    5- Peut-on, si vraiment, le CFA est Africain, confier sa gestion a la Chine par example ou a l"Amerique ? C’est a dire delocaliser le tresor central du Francs CFA ? Le fabriquer en Allemagne ou en Afrique par example ? Si oui, quel pays est le mieux indiqué ?

    • Le 7 octobre 2017 à 22:32, par Franck Kho Filz En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les responsables de la BCEAO rompent enfin le silence

      Bonjour J’aime mon pays. Le gouverneur de la Bceao m’a fait l’amitié de me charger de vous répondre :
      1 - Ne confondons pas stabilité économique et stabilité de la monnaie. Au Ghana, la monnaie change de valeur tous les jours. C’est pour cela que les ghanéens préfèrent le FCFA,
      2 - Chaque pays à son système. Dans le cas du FCFA, il s’agit d’une union monétaire. Le Burkina fait partie de ces pays. C’est un système complexe basé sur ce qu’on appelle la centralisation des réserves de change. C’est la première expérience d’union monétaire au monde. Le cas de l’euro est venu un demi siècle après.
      3 - Pourquoi voir forcément le "contrôle de la France" là où vous devriez voir "coopération" ? Je sais que l’intox est passée par là. Mais si c’est un contrôle c’est la même chose avec la présence du centre culturel français au Burkina. Pareil pour les bourses de la coopération que les étudiants aiment bien. Si vous êtes convaincu que les burkinabé n’y gagnent rien, vous êtes en droit de parler de contrôle.
      4 - Vous avez raison. Le Burkina peut sortir du Franc Cfa et battre sa propre monnaie. Avec ses grandes richesses, c’est sur que tous les ivoiriens vont migrer vers le pays des zommezintêgres. Leur monnaie fera pâlir le cfa. Les maliens ont essayé à un moment de leur histoire. Ils ont toujours une monnaie qui s’appelle .... enfin ! Vous savez le nom.
      5 - Délocaliser la fabrication de la monnaie en Chine, en Allemagne ou en Afrique .... juste pour emmerder les français. c’est un tres bon programme quinquennal. Sauf que pour l´instant il a demandé aux techniciens de gérer cette question. Et il me semble que dans la considération du rapport qualite/prix/sécurité, le critère "emmerder la France" arrive loin derrière celui de "soyons serieux" et laissons la medecine à ceux qui en ont étudié la science.

  • Le 5 octobre 2017 à 10:41, par liberte En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les responsables de la BCEAO rompent enfin le silence

    ca fait honte des fois quand on voit des africains et surtout des jeunes qui fuient les defis. Ces francais qui protegent le CFA ne sont -ils pas des humains au meme titre que les africains ? Ou pensez-vous qu’ils sont superieurs et qu’il n’y a pas d’intelectuels en Afrique qui puissent travailler a assurer la stabilite d’une monnaie "Africaine" ? Autant fermer a jamais les portes de nos facultes d’economie.
    En tout cas, je pense que si le CFA ne nous a pas permis de developper notre economie pendant 57 ans d’utilisation, il en vaut la peine de l’abandonner et d’envisager une experience purement africaine. Dans tous les cas faut-il le rappeler, les monnaies dites stables ne le sont pas devenues en un jour. Pour finir, je voudrais que nous pensons toujours a cette citation : "... L’esclave qui n est pas capable d assurer sa revolte ne merite pas que l’on s’appitoie sur son sort .... "

  • Le 5 octobre 2017 à 11:02, par Ka En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les responsables de la BCEAO rompent enfin le silence

    Quand des vrais décideurs de l’économie Africaine qui devaient lutter pour conforter la mise en œuvre d’une monnaie forte à l’Africaine, sont murés dans les bureaux cossus, avec des propos incertains, comme l’a défini Anselme Kammanl en disant ’’’’’que ceux qui rêvent de voir l’avènement d’une nouvelle monnaie à court terme vont devoir déchanter parce que pendant que certains politiques en parlent, les experts de la banque centrale eux semblent ne pas y penser.’’’’ C’est pour cette raison que je dis que ce débat sur le franc CFA ouvert par les responsables de la BCEAO n’est qu’un faux débat. Je ne comprends pas que les Africains sont prompts à défendre le maintien du CFA, une monnaie fabriquée en Francs, logée au trésor français. Mais qu’est-ce que l’indépendance signifie pour les Africains ? Donc nous voulons l’indépendance, mais quelqu’un d’autre doit gérer votre argent ? Ou bien on est indépendant et cela va avec ses attribues, ou bien on renonce à l’indépendance et on se rattache à la France. Le problème du franc CFA ce n’est pas la France, le problème c’est à nous. C’est pourquoi ces bonzes de la BCEAO sont murés dans les bureaux en n’y pensant même pas : Car, si un jour ce franc CFA viendra de disparaître pour une autre monnaie, ces bonzes ne sauront pas quoi faire avec notamment leurs amis les grands détourneurs et blanchisseurs de biens sociaux, surtout s’ils accepteront d’être rémunérés par cette monnaie qui sera une monnaie fantôme au départ, surtout est ce que les sociétés qui ont pignon sur rue, accepteront de faire des transactions, et les banques des financements ? Messieurs les décideurs du destin d’un continent béni par Dieu, un continent qui peut être en un clin d’œil parmi les pays le plus puissant du monde, réveillez-vous, et acceptons que nous sommes indépendants, et qu’il faut qu’on apprenne à assumer notre indépendance. Mon cher Webmaster de Lefaso.net, la richesse du Forum de notre site préféré, ce sont des critiques fondées dans la vérité. La vérité n’a jamais tué personne, mais fait avancer les choses.

  • Le 5 octobre 2017 à 12:27, par Jojo En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les responsables de la BCEAO rompent enfin le silence

    Si je comprends bien Monsieur le DG, les 15 pays réunis n’ont aucune compétence pour créer une monnaie et assurer sa stabilité ? Si c’est le cas c’est que nous sommes vraiment nuls. Mais je ne crois pas que ce soit le cas. Je pense plutôt que vous êtes un fils du colon. Et ce que vous devez savoir c’est qu’en toute chose, il faut prendre un risque. S’il y a instabilité, on travaillera à corriger les imperfections au fur et à mesure....

  • Le 5 octobre 2017 à 13:51, par VICTOIRE AU PEUPLE En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les responsables de la BCEAO rompent enfin le silence

    BCEAO signifie Blaise Compaore Et Allassane Ouattara.

  • Le 5 octobre 2017 à 18:15, par rabo En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les responsables de la BCEAO rompent enfin le silence

    Il faut aussi noter que la gestion de la BCEAO est à la limite une arnaque, car elle est contraire à la gestion d’une organisation commune dont chaque pays est détenteur du capital à part égale. en effet, à l’origine, le poste de gouverneur était tournant. Après la Cote d’Ivoire, c’était le tour du Dahomey (actuel Benin) du marxiste Kérékou. Sous la pression de qui vous savez, le poste est resté au fidèle de la françafrique.
    Imaginez si la Haute-Volta ( actuel Burkina) avait pris le poste de gouverneur sous Thomas Sankara !!! on ne serait pas aujourd’hui à chercher le sexe de l’ange.
    Observons que pendant près de 10 ans, la BCEAO a tenu le coup en dépit de la traversée du désert de la Cote d’Ivoire.
    Il est temps que la jeunesse des autres pays se lèvent aussi pour exiger le respect du principe de poste tournant du Gouverneur, avec le secret espoir, qu’un jour, nous aurons un Président nationaliste.
    La responsabilité de la dévaluation de 1994 n’incombait pas forcement aux pays dit faibles !!! Et pourtant, nous avons tous trinqué.

  • Le 5 octobre 2017 à 18:33, par wenlasida En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les responsables de la BCEAO rompent enfin le silence

    ceux qui avancent qu’il faut la sécurité doivent simplement dire à leurs enfants de ne sortir dans la rue car ils risquent de faire des accidents. Ah le nègre. Tes ancêtres ont vécu dans la servitude mais en la combattant. Toi, tu veux y vivre en la défendant. hum

  • Le 5 octobre 2017 à 20:45, par eugenebouda En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les responsables de la BCEAO rompent enfin le silence

    On ne contrôle pas le portefeuille de quelqu’un et prôner son développementeéconomique.naidez pas le ccolonisateur à nous piller.

  • Le 6 octobre 2017 à 12:15, par RATASGKEGRE En réponse à : Polémique sur l’avenir du franc CFA : Les responsables de la BCEAO rompent enfin le silence

    Moi je pense que ceux qui sont pour le maintien du CFA je veux parler des experts de la banque centrale doivent nous convainvre avec d’autres arguments tout en evitant de parler de stabilité.le dollar américain est une monnaie stable ? IL ya des gens qui savent argumenter sans etre experts pour convaincre les profanes . si tu part étudier en france en tant que fils de bourgeois tu reviens on te place pour manger ,tu es nul .tu ne connais rien des mécanismes de la monnaie . prenons l’exemple des autres. les experts de la bceao ont peur pour leur retraite ;ceux qui vous ont enseigner le mécanisme du système monétaire vous diront qu’il faut la stabilité pour une monnaie comme le cfa ; mais dites moi le dollar us est il stable ?