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Grandes écoles : Les deux directeurs des classes préparatoires installés

mardi 3 octobre 2017.

 

La cérémonie officielle de l’installation du Directeur et du Directeur adjoint des classes préparatoires d’entrée dans les grandes écoles (CPGE) s’est tenue ce mardi 03 octobre 2017 à Ouagadougou au sein de l’établissement. Après l’installation du nouveau Directeur, Dr Safimba Soma, maitre-assistant en Mathématiques et Application et son adjoint, Dr Wy S. Boris Ouédraogo, maitre –assistant en Science et Technique de l’ingénieur, ceux –ci ont conduit l’équipe à la visite de tout l’établissement. Un établissement composé de trente-deux salles de classe, une vingtaine de bureaux, des salles de réunion, une bibliothèque, une villa d’hôtes et un réfectoire.

Créées le 02 août 2017 en conseil des ministres, les classes préparatoires d’entrée dans les grandes écoles (CPGE) est un établissement de l’Université Ouaga II. En effet, les CPGE préparent en deux ans les étudiants talentueux dans le domaine des sciences, a expliqué le président de l’Université Ouaga II, le Pr Stanislas Ouaro. Et pour cette première promotion, l’école a retenu les candidats ayant un BAC série D avec au moins 14 de moyenne, a-t-il indiqué.

Pour ceux qui avaient le BAC série C et E, l’école leur exigeait au moins 12 de moyenne au BAC, a ajouté le président de l’Université Ouaga II. Outre cela, il a souligné que le candidat doit être âgé de vingt-deux ans au maximum au 31 décembre 2017. En plus de ces critères, pour les prochaines rentrées, les candidats seront soumis à des tests de sélection. A l’issue des deux ans de formation, les étudiants retenus seront intégrés dans les grandes écoles d’ingénieurs en France, en Tunisie, au Maroc, au Sénégal et partout où ces écoles existent à travers des conventions.

Le Professeur Ouaro a précisé que le dispositif permet à « ceux qui ne pourront pas intégrer ces écoles, si leurs moyennes leur permet, pour les quatre semestres des deux années, de pourvoir s’inscrire en Licence de mathématiques ou de chimie ou encore de science et technique de l’ingénieur à Ouaga II ou dans d’autres écoles ». Pour cette première entrée académique 2017-2018, ce sont quatre classes de vingt-six étudiants par salle qui seront en fonction.

Les CPGE sont ouvertes aux étrangers mais à concurrence de 10% des places, a dit le président de l’Université Ouaga II. A cet effet, cent cinq étudiants ont été sélectionnés pour cette première expérience.

Par ailleurs, le Président a laissé entendre que « la mission du Directeur et de son adjoint serait de manager l’établissement, suivre le déroulement des activités, identifier les personnes ressources à même d’accompagner l’établissement, c’est à dire les enseignants les plus brillants ».

Quand au nouveau Directeur, Dr Safimba Soma, maitre –assistant en mathématiques et application, il a affirmé qu’ils sont confiants dans l’atteinte des objectifs assignés.

Yvette Zongo (Stagiaire), Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 3 octobre 2017 à 23:59, par mm En réponse à : Grandes écoles : Les deux directeurs des classes préparatoires installés

    je salue l’initiative et je souhaite bon vent à la nouvelle équipe dirigeante.je suppose qu’il y a une cité prévue pour les étudiants sur le site.Je remercie du fond du coeur tout ceux qui ont contribué à la réalisation de ce projet.

  • Le 4 octobre 2017 à 04:08, par Un citoyen En réponse à : Grandes écoles : Les deux directeurs des classes préparatoires installés

    Monsieur Waro, votre propension à sélectionner et à fixer les moyennes jusqu’à 14 et/ou 12, à mon avis n’est pas très bien mûri. Je m’explique : 14 de moyenne au bac D et 12 au bac C, cela n’est pas donné à tous les élèves éparpillés à l’intérieur du pays de l’avoir. Ils sont combien au plan national qui peuvent avoir de telle cotation ? En plus, ce n’est pas parce qu’un élève a eu 14 ou 17 au bac D qu’il peut réussir en sciences et technologies. Il y a eu par expérience des élèves qui ont 10 ou 11 au baccalauréat série D et qui sont arrivés à l’université dans les domaines des sciences fondamentales (maths, chimie, physique) et qui ont très bien exceller plus que ceux qui sont venus avec des 14 de moyenne de bac D et étaient même des boursiers et qui ont perdu par la suite leur bourse. Vous pouvez faire sortir les statistiques à l’UFR/SEA et vous verrez vous même. Il y a de multiples facteurs assez complexes qui peuvent avoir pour résultante la moyenne d’un élève. Ces facteurs peuvent tout simplement etre lié à la répartition géographique des élèves à l’intérieur du territoire national. La disponibilité dans ces régions, communes, communes rurales, département et village, des matériels didactiques plus que d’autres. De plus chaque enseignant possède une culture, une expérience et des méthodes qui lui sont propres et fait donc sa propre interprétation du savoir à enseigner qui se trouve dans les programmes officiels. Par conséquent, le savoir enseigné aux élèves dans les différents régions, communes, et villages est différent du savoir à enseigner qui se trouve dans le programme officiel. Dans notre pays, la rigueur dans la correction des épreuves de baccalauréat n’est pas uniforme dans les centres et jurys du territoire national. Sur ce dernier point et par expérience, comment pouvez vous expliquer qu’un élève qui reprenait normalement la classe de 1erD et change complètement de région et s’inscrit en TleD et gagne le bac D avec 13,7 et les meilleurs élèves rester dans la région initiale gagne entre 10 et 12 de moyenne. Cela démontre que certains jurys sont plus rigoureux que d’autres. De plus, laissons les questions sociales de côté, la réussite en sciences et technologies exige des élèves et étudiants de la détermination, du courage et de la motivation ; la capacité à résister au stress est un élément fondamental. Et ce n’est pas parce qu’un élève a eu 14 de moyenne (ce qui est une bonne chose) au bac qu’il possède automatiquement toutes ces qualités pour affronter les défis universitaires particulièrement en sciences et technologies. Il faudra accorder donc la chance aux jeunes gens qui ont la volonté et une capacité minimale. C’est mon point de vue.

    Un citoyen !

    • Le 4 octobre 2017 à 08:34, par BELEM En réponse à : Grandes écoles : Les deux directeurs des classes préparatoires installés

      Mon frère tu proposes quoi au juste après avoir bavardé . Davoir saches qu’on ne veut que ceux qui excelle laba pas ceux qui se deebrouillent pour arriver. maintenant si tu as d’autres criteres faut donner on va avancer . Merci

    • Le 4 octobre 2017 à 08:43, par Zangoté En réponse à : Grandes écoles : Les deux directeurs des classes préparatoires installés

      Vous avez écrit et même beaucoup écrit mais vous n’avez pas dit quelque chose d’intéressant. Concrètement que proposez-vous ? On ne peut tout de même pas prendre tout le monde. Il faut bien des critères de sélection sinon ça sera compliqué et je pense que qui a été fait c’est déjà bien. Ma préoccupation est plutôt la suivante : étant donné qu’il y a des bourses pour l’extérieur (Maroc, Tunisie, Europe,...) pour les élèves de cette catégorie, comment ont-il pu réunir cette centaine d’élèves ? J’espère qu’on ne va pas décourager ces genres de bourses au profit de ces écoles préparatoires qui sommes toutes regorgent d’aléas ? Quand on regarde les écoles visées, la probabilité que ces génies reviennent servir leur pays est hautement faible mais ça fait du bien de savoir que son compatriote excelle à l’étranger.

    • Le 4 octobre 2017 à 09:12, par sergy En réponse à : Grandes écoles : Les deux directeurs des classes préparatoires installés

      Citoyen,ton argumentaire et vraiment éloquent,mais tu ne fais de proposition concrète quant au mode de recrutement de ces étudiants.Pour ma part,il faut un critère de sélection et pour le moment et en entendant de lancer un test de recrutement,la moyenne au BAC est le baromètre le plus juste.

    • Le 4 octobre 2017 à 13:14, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Grandes écoles : Les deux directeurs des classes préparatoires installés

      - Un citoyen, en tout cas, moi le Kôrô Yamyélé je soutiens ton idée. Ici au Burkina Faso, les professeurs croient que c’est être cher en notes qui veut dire qu’ils sont performants. Là où l’élève doit gagner un 17/20, le professeur lui colle un 15/20 en s’appuyant sur la petite bête ! C’est de la méchanceté ! Certainement que parmi eux aussi il y avaient des cancres qui, le jour de l’examen, sont simplement tombé sur un des rares sujets qu’ils maîtrisaient et ils ont passé.

      Par Kôrô Yamyélé

  • Le 4 octobre 2017 à 05:36, par DOUNI En réponse à : Grandes écoles : Les deux directeurs des classes préparatoires installés

    Copier et copier toujours le système d’éducation français n’a pas de sens pour le Burkina sinon créer des inégalités.

    L’enseignement universitaire burkinabè doit reposer sur un modèle unique à l’anglosaxonne au lieu de reposer sur trois modèles : classes préparatoires, écoles d’ingénieurs et universités.

    A l’heure où la France essaie de casser son système pour s’adapter à la mondialisation, réfléchissons.

  • Le 4 octobre 2017 à 08:04, par Etudiant CPGE 2iE En réponse à : Grandes écoles : Les deux directeurs des classes préparatoires installés

    Mes parents m’ont inscrit au CPGE 2iE, j’étais un peu retissant mais avec votre article, je suis plus rassuré.
    Bon vent à vous

    • Le 4 octobre 2017 à 13:26, par Awdi En réponse à : Grandes écoles : Les deux directeurs des classes préparatoires installés

      Étudiant CPGE 2iE, merci pour cette affirmation ! Parce que un certain Koro Yamlele avait bel et bien dit un jour sur ce site que le Ministre de l’Éducation Nationale faisait de la récupération de cette affaire, sinon il n’a rien innové en la matière ! Il a même soutenu que le MENA n’a rien créé ni innové de nouveau et que le CPGE existait il y a 2 ou 3 ans auparavant au 2iE. Voilà que tu viens de confirmer son affirmation dont je doutais. En plus le BAC étant un diplôme universitaire et le CPGE faisant partie de l’Université car Grande École, il ne n’appartenait pas au MENA de pirater l’idée pour prononcer cette création. Cette tâche revenait au MESRSI à savoir le Pr Alkassoum MAIGA. La preuve est que dans cet article on ne parle que de Professeurs, de Docteurs ! Ce ne sont pas des enseignants du préscolaire, ni du primaire ni du secondaire. Que chaque ministre se tienne dans son cercle et les brebis seront bien gardées et non chercher à pirater son collègue pour capitaliser des points !

  • Le 4 octobre 2017 à 08:51, par GANDALF En réponse à : Grandes écoles : Les deux directeurs des classes préparatoires installés

    Bonjour cher tous !
    Il est bien de développer des compétences à partir de la crème. Mais je pose une seule question : quels sont les projets de développement pour le Burkina dans lesquels vont travailler les étudiants une fois en possession de leurs parchemins,ou bien préparons nous seulement notre crème pour développer d’autres pays ?

  • Le 4 octobre 2017 à 08:57, par Omar En réponse à : Grandes écoles : Les deux directeurs des classes préparatoires installés

    c’est très bien .
    Bravo.
    Maintenant il faut les rechercher dans tout le Burkina ces génies svp.
    On commence à cultiver l’excellence.

  • Le 4 octobre 2017 à 09:26, par Un ami En réponse à : Grandes écoles : Les deux directeurs des classes préparatoires installés

    Dans tous les pays on sélectionne les meilleurs sur la moyenne ou sur un concours. Bien sur il y aura toujours quelques rares bons éléments laissés de côté. Ceux ci se retrouveront dans le système classique et réussiront. Renseignez vous comment on peut accéder à une grande université américaine. C’est ultra sélectif. Pour le moment on n’a pas vraiment trouvé mieux que cette méthode. Pour le Burkina, n’ayez pas d’inquiétude, il y a plus de 500 bacheliers satisfaisant ces critères.
    Ce qu’il faut demander au pays c’est de proposer quelque chose à ces éléments brillants pour que la formation n’enrichisse pas uniquement d’autres pays. Il faut aussi voir que notre pays manque d’enseignants scientifiques au lycée. Ce sera déjà ça si cette formation aide à combler cette lacune. Mais je pense que le besoin en technologie est immense.
    Le système anglo-saxon ne permet pas à tous ceux qui finissent leurs études secondaires d’aller à l’université. Cela leur convient. Pour imiter ce système il faudra donc dire à certains bacheliers qu’ils ne pourront pas venir à l’université. Que proposez vous ?

  • Le 4 octobre 2017 à 10:49, par Zalla En réponse à : Grandes écoles : Les deux directeurs des classes préparatoires installés

    Je voudrais tout simplement savoir si la sélection est déjà fait ou bien elle doit se faire. J’ai mon fils qui serait intéressé.

  • Le 4 octobre 2017 à 12:44, par Prepa En réponse à : Grandes écoles : Les deux directeurs des classes préparatoires installés

    Bonjour à tous,

    CPGE est une belle iniative mais il faut que personnel enseignant de haut niveau dans leur discipline. Il faut l’élève à comprendre et non le prouver que c’est dur. A l’ex IMP (UFR/SEA) ce qui se passait et on faisait derouter les vrais elites. Donc prenez le temps de bien transmettre les connaissances utiles. Les jeunes verront que y a rien de sorcier dedans. IL faut mettre dans les conditions de bosse. Il faut leur eviter les salles de cours mobile comme genre aller au SIAO. CPGE ce n’est pas fait pour le nom. Renseignez vous combien de Burkinabé qui sont rentrée à la Centrale de Paris et l’X, il ne depassent pas en tout 10. Le Directeur doit veiller à ce que CPGE soit different de l’ex IMP. BONNE SUITE

  • Le 4 octobre 2017 à 12:53, par Prepa En réponse à : Grandes écoles : Les deux directeurs des classes préparatoires installés

    Bonjour à tous,

    CPGE est une belle iniative mais il faut que personnel enseignant soit de très haut niveau dans leur discipline. Il faut l’élève à comprendre et non le prouver que c’est dur. A l’ex IMP (UFR/SEA) ce qui se passait et on faisait derouter les vrais elites. Donc prenez le temps de bien transmettre les connaissances utiles. Les jeunes verront que y a rien de sorcier dedans. IL faut mettre dans les conditions de bosse. Il faut leur eviter les salles de cours mobile comme genre aller au SIAO. CPGE ce n’est pas fait pour le nom. Renseignez vous combien de Burkinabé qui sont rentrée à la Centrale de Paris et l’X, il ne depassent pas en tout 10. Le Directeur doit veiller à ce que CPGE soit different de l’ex IMP. BONNE SUITE