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2e session ordinaire de l’Assemblée nationale : Le discours d’ouverture du président, Alassane B. Sakandé

jeudi 28 septembre 2017.

 

Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de la sécurité intérieure représentant Son Excellence Monsieur le Premier Ministre ;

Son Excellence, l’honorable Joseph Osei Owusu, Premier Vice-président du parlement de la république sœur du Ghana et sa délégation ;

Mesdames et Messieurs les présidents d’institutions,

Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement,

Leurs Excellences Mesdames et Messieurs les ambassadeurs et représentants des missions diplomatiques et consulaires,

Mesdames et Messieurs les représentants des organisations internationales et interafricaines,

Monsieur le chef de file de l’opposition politique,

Autorités coutumières et religieuses,

Honorables députés à l’Assemblée nationale,

Mesdames et Messieurs,

C’est avec une émotion toute particulière, cette émotion qui vous enserre, cette émotion qui accompagne toujours les premiers pas, oui, c’est avec cette émotion que je préside l’ouverture de cette deuxième session ordinaire de l’année 2017.
Une pensée du philosophe Michaël Menton me vient à l’esprit. Je cite :
« Un homme n’est jamais que le fruit de son époque et souvent, l’histoire scelle son destin avant qu’il ne s’en choisisse un ».

Honorables députés,

En portant très largement vos suffrages sur ma modeste personne pour présider aux destinées de notre auguste Assemblée suite à la disparition de Son
Excellence Monsieur Salifou DIALLO , vous n’avez pas simplement imprimé le sceau du destin sur le parcours politique d’un homme ; mais vous avez voulu faire passer un message fort.

Ainsi, Je reçois cet insigne honneur et cette marque de confiance placée en moi comme une exhortation à l’unité ; l’unité dans la diversité. Ce qui signifie faire en sorte que nos divergences politiques ou idéologiques ne soient pas des éléments séparateurs mais plutôt des richesses à partager. Faire en sorte que ce qui nous rassemble prime sur ce qui nous sépare !

Mesdames et Messieurs les Députés,

Pour l’heure, je vous réitère ma profonde gratitude pour l’honneur fait à ma modeste personne et vous renouvelle ma totale disponibilité à assumer la charge que vous avez bien voulu me confier.

Cette deuxième session ordinaire de l’année 2017 s’ouvre au moment où la Représentation nationale de cette septième législature reste toujours affectée par la disparition de son premier Président.

En cette circonstance toute particulière, mes premiers mots de reconnaissance vont à Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE , Président du Faso.
D’abord, pour son implication personnelle dans l’organisation des obsèques nationales au Président Salifou DIALLO .

Ensuite, pour l’intérêt qu’il a toujours porté au bon fonctionnement de l’institution parlementaire.

Qu’il en soit remercié !

Mes remerciements vont également à l’ensemble du gouvernement, à toute la classe politique, à la société civile, aux autorités coutumières et religieuses, à l’ensemble du peuple burkinabè et aux pays amis pour le mémorable hommage rendu au défunt président de l’Assemblée nationale.

En cet instant solennel, je garde une vive pensée pour l’homme de conviction, d’honneur et de courage que fût mon prédécesseur.

Et comme je le disais dans mon discours d’investiture, il a donné un cap, dessiné un horizon, préfacé une vision, impulsé une dynamique.
De lui, il restera le souvenir d’un modèle d’engagement qui doit continuer à guider notre mission commune.

Au demeurant, nous avons la pleine conscience qu’en me portant au Perchoir, il est essentiellement question de poursuivre l’œuvre parlementaire entamée sous le magistère de l’illustre disparu.

En effet, sous cette quatrième République longtemps marquée par une crise de la Représentation nationale, il est parvenu à susciter un regain d’intérêt pour le pouvoir législatif.

Maintenant que le Président DIALLO est entré dans le Panthéon des Héros Nationaux, la meilleure façon de lui rendre hommage, c’est d’œuvrer avec persévérance à la matérialisation de sa vision, de l’ambition qu’il nourrissait pour son pays et pour l’institution dont il était le premier responsable.

Dans cette perspective, j’entends placer mon mandat sous le signe d’une gouvernance républicaine, démocratique, transparente et consensuelle.
Je militerai de toutes mes forces pour le débat démocratique c’est-à-dire pour cette confrontation loyale des idées où s’expriment les désaccords et où se construisent les compromis.

La vérité n’est ni dans un camp ni dans un autre. La vérité naîtra du débat et de notre volonté d’agir dans le sens de l’intérêt général.

Députés de la 7e législature, nous sommes les mandataires d’un peuple dont l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, exprime un désir d’être représenté autrement.

Nous comprendrons ce message ou c’est la jeunesse consciente qui se chargera de nous le faire comprendre .

Je ne joue pas au cassandre, je me rends à l’évidence.

Je voudrais dès lors, rassurer le gouvernement de notre engagement à œuvrer pour la concrétisation du programme présidentiel orienté vers l’émergence d’une société démocratique, de liberté, de justice sociale, d’équité et de progrès.

Par ailleurs, je ne doute pas un seul instant que l’opposition parlementaire, dans le rôle qui est le sien, saura, par des critiques constructives dépouillées de tous calculs politiciens, contribuer à notre quête commune d’une nation prospère et solidaire.
Cher collègues députés ,

Afin de poursuivre l’œuvre déjà entamée il nous appartient de veiller à l’exécution judicieuse du plan stratégique 2016-2020 de notre Assemblée.

Pour ce faire, nous devons mettre un point d’honneur à poursuivre notre action dans la logique d’une gestion consensuelle de l’Assemblée nationale et à renforcer le dialogue social par une prompte mise en œuvre des plans de formation pluriannuels 2016-2020 tant au profit des députés que du personnel de l’administration parlementaire.
Par ailleurs, nous devrons œuvrer inlassablement à la promotion d’une citoyenneté responsable tout en essayant dans la mesure du possible d’associer l’expertise de la société civile à la production législative.

Au chapitre de la coopération parlementaire, tout en travaillant à consolider nos acquis, nous agirons dans le sens de la promotion des relations de partenariat et de coopération propices au développement harmonieux de notre pays et qui confortent les intérêts légitimes de notre peuple.

Qu’il me soit permis de saluer ici la présence de nos frères du parlement du Ghana à cette session.

Chers frères, soyez les bienvenus, vous êtes bien chez vous au Burkina Faso !
Pour me résumer, je dirais que je mesure bien l’immensité de la tâche qui m’attend. C’est pourquoi, j’en appelle à plus d’esprit d’ouverture, de dialogue, de compromis et de solidarité.

M’adressant aux honorables députés, je voudrais vous dire que : je sais compter à la fois sur votre engagement et votre disponibilité pour qu’ensemble nous puissions relever les défis qui se présentent ainsi à nous.

Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de la sécurité intérieure représentant Son Excellence Monsieur le Premier Ministre ;
Distingués invités,
Honorables députés,
Mesdames et Messieurs,

L’ouverture de cette session budgétaire intervient dans un contexte marqué par diverses tensions de par le monde :
- Au plan international, certains protagonistes et non des moindres font courir à l’humanité une guerre nucléaire dont nul ne peut imaginer les conséquences.
C’est le lieu pour nous de rappeler l’impératif de mettre fin à la prolifération des arsenaux nucléaires.

Ceux qui en disposent sont invités à agir avec retenue pour la sauvegarde d’un monde de paix.

- Au plan africain et sous régional, on assiste au renforcement des processus démocratiques soit à travers des élections soit à travers des luttes multiformes pour plus de liberté et d’alternance.

- Au plan national, la question sécuritaire préoccupe toujours au plus haut point.
La récurrence de tant d’agressions aussi lâches qu’insoutenables achève de convaincre que notre pays est devenu une cible privilégiée d’une funeste entreprise de déstabilisation.

L’hydre terroriste est entrée dans la maison Burkina par portes et fenêtres. Elle en ressortira par la cheminée. Dans cette implacable lutte contre les forces du mal de tout acabit, nous aurons besoin « 
d’un peuple de convaincu et non d’un peuple de vaincu », comme le disait le président
THOMAS SANKARA

Face à toutes ces épreuves, nous devons, plus que jamais, rester unis pour opposer une résistance sans concession à cette horde de barbares dont les rêves de déstabilisation se fracasseront bruyamment contre notre détermination farouche à défendre la mère patrie.
Comme le disait Napoléon Bonaparte : « La nation rassemblée ne reçoit point d’ordre ! ».

C’est le lieu pour moi de féliciter nos forces de défense et de sécurité pour la résistance héroïque qu’elles opposent à cette nébuleuse extrémiste. Malgré tout, nous devons le reconnaître ; l’insuffisance des moyens reste une réalité.
Je renouvelle ici le soutien indéfectible de la Représentation nationale à nos forces de défense et de sécurité.

Face au terrorisme grandissant et à toutes les formes de criminalité transfrontalière, la réponse ne sera pertinente et opérante que si elle s’inscrit dans le cadre d’une action concertée et sous régionale. C’est cet impératif que le chef de l’Etat Son Excellence Roch Marc Christian KABORE a rappelé à la tribune des Nations-Unies lorsqu’il a prévenu : « la lutte contre le terrorisme n’aura de succès que si elle s’inscrit, non seulement dans une approche sous régionale, mais également et surtout dans une dynamique de développement économique des zones les plus vulnérables du Burkina Faso ».

En ce sens, nous saluons et encourageons les différentes initiatives des présidents des Etats membres du G5 Sahel.
Aussi, nous exhortons le Conseil de sécurité des Nations-Unies, tout comme les grandes puissances et les organisations internationales comme l’OTAN à s’impliquer davantage dans cette lutte qui se présente comme l’un des défis majeurs de notre civilisation.

Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de la sécurité intérieure représentant Son Excellence Monsieur le Premier Ministre ;
Distingués invités ;
Honorables députés ;

L’ordre du jour de cette deuxième session ordinaire de l’année 2017 tel qu’arrêté par le bureau de l’Assemblée nationale reste très chargé, mais y figure en bonne place :
- L’examen et l’adoption du projet de Loi de finances de l’Etat, gestion 2018.

S’agissant du projet de loi de finances de l’Etat, gestion 2018, je voudrais rassurer Son Excellence Monsieur le Premier Ministre ici représenté par le Ministre d’Etat, Ministre de la Sécurité intérieure, que mes collègues députés et moi-même mettrons toute la rigueur qui sied pour l’examiner et l’adopter en vue de conférer au Gouvernement un budget à la hauteur de ses ambitions telles que définies par le PNDES et dont la bonne exécution permettra de satisfaire les fortes attentes exprimées par le peuple lors de l’insurrection populaire.

Répondre à ces attentes, c’est faire en sorte que l’examen, l’adoption et l’exécution du budget de l’Etat ne soit pas une simple formalité, un rituel annuel sans contenu et sans conséquences sur la vie des populations ;

Oui, répondre à ces attentes, c’est faire en sorte que la gestion des deniers publics ne soit pas un instrument d’enrichissement personnel ou une source de prédation et de prévarication de tous genres.

Enfin, répondre à ces attentes, c’est faire en sorte que le budget soit un véritable instrument de justice et d’équité sociale.

Pour cela, il nous faut inventer un futur alternatif pour tous ceux-là qui ont été pendant longtemps les grands oubliés des politiques publiques.

Par cette expression, je pense d’abord à cette jeunesse sans emploi longtemps laissée à l’abandon dans nos campagnes et dans nos villes.

Cette jeunesse que la faillite dans la gestion de l’Etat a jetée dans les bras du chômage, de la criminalité et la prostitution.

Cette jeunesse, méprisée, désespérée et habitée par la furieuse envie de déserter la nation pour d’autres contrées, souvent au péril de leur vie.
Je pense également aux femmes. A ces femmes qui continuent de mourir lors des accouchements, qui continuent de parcourir de longues distances à la quête d’une eau à la potabilité douteuse et qui continuent d’être marginalisées par les mécanismes d’accès aux crédits.

Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de la Sécurité intérieure représentant Son Excellence Monsieur le Premier Ministre ;

Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement ;

C’est le lieu pour moi de féliciter l’ensemble du gouvernement pour les multiples efforts déjà consentis pour corriger ces différentes iniquités qui n’ont que trop duré.
La croissance, même timide, est de retour, nous dit-on. Alors, cette embellie doit d’abord profiter en priorité aux couches les plus vulnérables.

Mais pour que nous parvenions à promouvoir le plein emploi et à donner à la femme burkinabé sa dignité, il va falloir en payer le prix : donner l’exemple d’une gouvernance vertueuse fondée exclusivement sur la recherche de l’intérêt général. Il nous faut faire preuve de sacrifice, de sacrifice et encore de sacrifice. Et ce n’est pas cher payé pour tout dirigeant qui aime son peuple.

C’est pourquoi nous mettrons à la disposition du gouvernement les moyens législatifs nécessaires à la réussite de son programme.
Mais que l’on s’entende bien. Ce ne sera pas un blanc-seing encore moins un chèque en blanc que nous offrirons à l’Exécutif.

Le contrôle de l’action gouvernementale, l’une de nos principales missions, se poursuivra sans complaisance et sans la moindre concession.
Au moment où les élus de la nation retrouvent l’hémicycle, le monde de l’éducation quant à lui s’apprête à reprendre le chemin de l’école. Je voudrais par conséquent souhaiter à tous les ordres d’enseignement une bonne rentrée scolaire et académique 2017-2018.

Que la nouvelle année 2017-2018 soit studieuse et couronnée de succès dans l’intérêt supérieur de notre pays.
L’hivernage touche bientôt à sa fin et laissera la place à la récolte. Je souhaite aux paysans et aux agriculteurs une moisson opulente.
Toutefois, les pluies de cette fin de saison étant capricieuses, il est à craindre des poches de disette. C’est pourquoi j’encourage le gouvernement à prendre des mesures anticipatives pour mettre nos populations à l’abri d’éventuelles calamités.
Au monde syndical, dont l’apport dans la lutte pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs reste appréciable, je l’invite tout de même à privilégier davantage l’esprit de dialogue sans lequel notre désir de vivre-ensemble restera un vœu pieux.
Je ne saurais terminer mon propos sans saluer la présence parmi nous des représentants du corps diplomatique et des organisations internationales. Je leur adresse nos sincères remerciements aussi bien pour leur présence à cette cérémonie que pour la solidarité que leurs pays et leurs institutions ont toujours manifestée à l’égard du Burkina Faso.

Honorables députés,

Afin de faire de la présente session ordinaire un succès, je vous invite à vous investir pleinement dans les travaux tant en commission qu’en plénière.
Sur ce, tout en renouvelant à tous et à toutes, ma reconnaissance et mon infinie gratitude, je déclare ouverte la deuxième session ordinaire de l’année 2017.

Dieu bénisse le Burkina Faso

Je vous remercie !



Vos commentaires

  • Le 27 septembre 2017 à 21:33, par ZIYINDO En réponse à : 2e session ordinaire de l’Assemblée nationale : Le discours d’ouverture du président, Alassane B. Sakandé

    Mr le PNA et honorables représentants de notre vaillant peuple. Au moment où vous êtes en session pour des travaux portant sur le budget de nombreuses attaques terroristes sont entrain se secouer nos regions. Trop, c’est trop ! Soyez audacieux. Poussez l’exécutif à déclarer l’état de siège dans certaines régions de notre Faso. Rassurez vous que le peuple vous suivra. Comme mesure d’accompagnement initiez la création d’un fonds de guerre ou effort de guerre comme ce fut le cas de la caisse de solidarité sous le CNR. Tous les burkinabé contribueront massivement et promptement. Aidons nos FDS à nous securiser. Leurs succés dépendront de notre engagement à leurs côtés. Proposition d’un patriote

  • Le 27 septembre 2017 à 22:09, par ZIYINDO En réponse à : 2e session ordinaire de l’Assemblée nationale : Le discours d’ouverture du président, Alassane B. Sakandé

    Mr le PNA et honorables représentants de notre vaillant peuple. Au moment où vous êtes en session pour des travaux portant sur le budget de nombreuses attaques terroristes sont entrain se secouer nos regions. Trop, c’est trop ! Soyez audacieux. Poussez l’exécutif à déclarer l’état de siège dans certaines régions de notre Faso. Rassurez vous que le peuple vous suivra. Comme mesure d’accompagnement initiez la création d’un fonds de guerre ou effort de guerre comme ce fut le cas de la caisse de solidarité sous le CNR. Tous les burkinabé contribueront massivement et promptement. Aidons nos FDS à nous securiser. Leurs succés dépendront de notre engagement à leurs côtés. Proposition d’un patriote

  • Le 28 septembre 2017 à 08:34, par HAKIKA En réponse à : 2e session ordinaire de l’Assemblée nationale : Le discours d’ouverture du président, Alassane B. Sakandé

    Mr Sakandé, l’heure n’est plus aux longs discours et aux citations de Napoléon. Regardez ce qui se passe dans le pays sur le plan sécuritaire. Quatre attaques en une semaine. Des burkinabés sont tués chaque jour que Dieu fait et vous, vous vous trouvez moyen de débiter des citations qui ne nous servent pas.
    L’économie est en chute libre.
    Des entreprises ferment ou délocalisent
    Des travailleurs sont mis en chômage technique
    Les touristes évitent le burkina
    Tout ça à cause de votre incapacité à assurer la sécurité de tous et du pays.

  • Le 28 septembre 2017 à 08:49, par KoukaDenis En réponse à : 2e session ordinaire de l’Assemblée nationale : Le discours d’ouverture du président, Alassane B. Sakandé

    "Je militerai de toutes mes forces pour le débat démocratique c’est-à-dire pour cette confrontation loyale des idées où s’expriment les désaccords et où se construisent les compromis.

    La vérité n’est ni dans un camp ni dans un autre. La vérité naîtra du débat et de notre volonté d’agir dans le sens de l’intérêt général." Mr le PAN, vous avez le soutien indéfectible de OUEDRAOGO KOUKA DENIS sur ces 2 points si le 1er ne conduise pas à des compromissions et l’intérêt général au second point au sectarisme au nom d’une certaine majorité primaire. sur ce point , il faut se souvenir que certains sujets la notion majorité mécanique ne justifie.

  • Le 28 septembre 2017 à 08:50, par L’Afro-optimiste En réponse à : 2e session ordinaire de l’Assemblée nationale : Le discours d’ouverture du président, Alassane B. Sakandé

    Mr ZIYINDO j’adhère à votre proposition...Peace

  • Le 28 septembre 2017 à 12:13, par Maurice 883 En réponse à : 2e session ordinaire de l’Assemblée nationale : Le discours d’ouverture du président, Alassane B. Sakandé

    « Dans cette perspective, j’entends placer mon mandat sous le signe d’une gouvernance républicaine, démocratique, transparente et consensuelle.
    Je militerai de toutes mes forces pour le débat démocratique c’est-à-dire pour cette confrontation loyale des idées où s’expriment les désaccords et où se construisent les compromis ».

    « La vérité n’est ni dans un camp ni dans un autre. La vérité naîtra du débat et de notre volonté d’agir dans le sens de l’intérêt général »

    « Par ailleurs, je ne doute pas un seul instant que l’opposition parlementaire, dans le rôle qui est le sien, saura, par des critiques constructives dépouillées de tous calculs politiciens, contribuer à notre quête commune d’une nation prospère et solidaire. »

    Pour son premier discours à l’ouverture de la 2ème session ordinaire de l’année 2017 de l’assemblée nationale, je tire mon chapeau au président de l’assemblée.

    C’est un discours bien pensé, bien à propos ; un discours rassembleur. Il reste à joindre les actes appropriés aux paroles. Pour ce faire, tous les élus devront mouiller le maillot au cours de la session, de sorte qu’à la clôture de ladite session, chacun sente au plus profond de son âme, qu’il a été utile dans toutes les décisions prises et les lois votées.

    Le citoyen que je suis exprime déjà ma reconnaissance à nos vaillants élus pour leur esprit patriotique tout au long de cette session.

    Pour la PATRIE, nous vaincrons !

    Maurice 883

  • Le 28 septembre 2017 à 12:44, par Kôrô Yamyélé En réponse à : 2e session ordinaire de l’Assemblée nationale : Le discours d’ouverture du président, Alassane B. Sakandé

    ’’Je ne joue pas au cassandre, je me rends à l’évidence’’.

    - D’accord Mr Bala, mais il faut aussi arrêter de mal parler. D’ailleurs c’est pourquoi ZEPH t’a traité d’artilleur ! Et puis l’heure n’est plus aux discours fleuves. C’étant en 1960 que c’était à la mode. Sékou Touré faisait des interventions de près de 5 heures chaque nuit à la radio ’’Voix de la Guinée’’ au point d’abrutir les guinéens en fin de compte !!!! Donc toi aussi ressaisit-toi sinon tu vas abrutir les députés à la longue !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 28 septembre 2017 à 12:52, par maiga En réponse à : 2e session ordinaire de l’Assemblée nationale : Le discours d’ouverture du président, Alassane B. Sakandé

    Excellence Mr Le Président votre allocution a été longue selon moi,je propose que le discours soit résumé en donnant juste les grands points,évitez les discours long,cela fait endormir ceux et celles qui vous écoutent.Excellence vous portez sur vos épaules toute la jeunesse de ce pays,ne nous décevez pas.Excellence ayez toujours en tête qu’ils y a eu des personnes qui ont été assassinées pour que deviendriez président de l’assemblée nationale.Excellence je suis un jeune samandin,en rappel pendant les campagnes municipales dont vous avez été élu conseiller,ce jour j’ai pris la parole après la votre,vous avez déjà oublié.Excellence ne fermez pas la porte aux autres,soyez plus respectueux qu’avant,restez humble et modeste,soyez a l’écoute,participez dans tout ce qui se passe dans votre quartier.Excellence je vous dis cela en tant que votre frangin,je ne vous conseille pas,je suis trop petit pour ça mon grand-frère prési.Excellence ne dites pas comme certains nous dormons bien,ou sont ces personnes actuellement ?dormez peu ;travaillez encore plus.Excellence faites mieux que le défunt pour rentrer dans la liste très fermée des panthéons des héros nationaux.Sinon vous un zéro dans l’histoire de ce pays.Excellence j’attends à gauche et à droite certaines personnes qui disent regretter le départ de son Excellence compaoré.Excellence vous voyez les remue ménage sur le sujet,votre parti doit s’investir sérieusement pour que ces personnes sachent que Son Excellence Mr Kaboré est capable de satisfaire les vœux de son peuple.Votre parti doit faire mieux que le régime passé c’est un devoir pour vous.A l’état actuel rien a changé,c’est toujours les mêmes habitudes qui perpétuent toujours et le comble c’est toujours les mêmes têtes.Excellence ayez en tête ceci,hier peuple mouton mais aujourd’hui ce peuple est devenu plus exigent,vigilant et qui n’ont plus peur de mourir,faites très attention,gardez ceci dans vos penses même en sommeil des personnes qui ont été tuées pour que vous soyez la vous êtes,hier vous ne pensez pas dans votre fond intérieur qu’un jour vous atteindrez cette ascension,travaillez,travaillez pour cette population.J’aimerai solliciter une audience avec son excellence Mr le président du Faso.J’ai tellement des choses a lui dire,je souhaiterai que Son Excellence mr le Président du Faso devient mon mentor,c’est une personnalité que j’ai toujours aimée comme un papa,je l’admire et j’ai un profond respect envers lui.Excellence Mr Sakandé je me limite sur ces mots, bientôt très vite

  • Le 28 septembre 2017 à 13:31, par en verité je vous le dis En réponse à : 2e session ordinaire de l’Assemblée nationale : Le discours d’ouverture du président, Alassane B. Sakandé

    maiga tu dis que le discours du PAN a été trop long et voici que toi aussi tu as été long.Si tu veux voir le président RMCK va demander audience à la présidence ou invite le chez toi il fera le deplacement bande de mendiant ce n’est pas ton frère du quartier PAN qui fera cela pour toi .Ce sont ces comportements mouta mouta qu’on ne veut plus changer vos mentalités laisser cette histoire de frère de quartier du village etc.Travaillons pour l’intérêt de la nation