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Crise à l’hôtel Sopatel Silmandé : L’UAS invite les travailleurs à un sit-in ce samedi

samedi 16 septembre 2017.

 

L’Unité d’Action Syndicale a rencontré, ce vendredi 15 Septembre, à la Bourse du travail, le personnel licencié de l’hôtel Sopatel Silmandé. Objet de la rencontre, faire part à l’ensemble des travailleurs licenciés, des résultats des dernières rencontres entre l’UAS et le gouvernement dans la tentative de résolution de la crise qui perdure. Elle a par ailleurs annoncé un sit-in, ce samedi 16 septembre, devant ledit hôtel.

Selon Bassolma Bazié, la rencontre de ce jour se tient juste après les dernières rencontres de l’UAS avec le ministre de la fonction publique et celui de la culture, tenues respectivement les mercredi 13 et jeudi 14 Septembre dernier. A l’issue donc de ces deux rencontres, il est ressorti que le patronat est prêt à réintégrer tout le personnel licencié à l’exception de deux personnes, personnes qui semblent être plongés dans des malversations. Dans une moindre mesure, il est prêt à réintégrer l’une des personnes reprochées d’être mêlées à des malversations et exclure la deuxième personne qui se trouve être le délégué.

Le reproche qui est fait à ce dernier est qu’il aurait exhibé une arme sur les lieux du service. A propos du patronat de l’hôtel Sopatel Silmandé, l’UAS estime que les accusations et les sanctions faites depuis le début de la crise au personnel ou encore à des tiers, s’enchainent et varient sans que les preuves ne soient établies. « Nous, nous ne rentrons pas dans ces guéguerres. Ce à quoi on s’en tient, c’est que les travailleurs ont été licenciés. La direction régionale du travail qui répond du ministère de la fonction publique a rendu une décision le 29 mai. Dans cette décision elle a stipulé que, le licenciement ne peut pas être accepté parce qu’il n’a pas respecté les normes de notre pays », a déclaré Bassolma Bazié.

Après ces deux rencontres, l’UAS a jugé de bon ton de rencontrer le personnel de l’hôtel Sopatel Silmandé afin de recueillir leur assentiment. L’UAS a déploré le fait que ces dernières rencontres ne se soient pas réalisées de manière tripartite ; ce qui aurait permis d’éviter certaines contradictions. Qu’à cela ne tienne, elle est restée sur sa position. L’Unité d’action syndicale demande premièrement la réintégration et l’indemnisation de l’ensemble des travailleurs sans condition, sur les bases du départ. Deuxièmement, le respect du protocole d’accord qui avait été signé avant la crise. Et troisièmement, l’UAS demande l’établissement d’une expertise externe afin de vérifier les dires du patronat sur le reproche fait à propos des malversations à lui observé.

L’UAS prévient que si d’ici jeudi prochain, le problème n’est pas convenablement résolu, un préavis de grève sera analysé. Et à la suite de cela, un appel sera lancé à toutes les coordinations des treize régions, à se tenir prêtes.

In fine, l’UAS confirme le sit-in organisé par les travailleurs de l’hôtel Sopatel Silmandé fixé pour ce samedi 16 septembre, et invite par la même occasion, le peuple burkinabé à sortir nombreux afin de prêter main forte aux travailleurs. « Il faut qu’on arrête d’insulter le peuple burkinabé », a martelé Bassolma Bazié.

Tambi Serge Pacôme Zongo (Stagiaire)
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 16 septembre 2017 à 09:08, par ARTUR En réponse à : Crise à l’hôtel Sopatel Silmandé : L’UAS invite les travailleurs à un sit-in ce samedi

    Je suppose après lecture de cette position de l’UAS qu’elle a fini de gérer la situation des ex employés d’ AZALAI HOTEL INDEPENDANCE qui sont licenciés il y a de cela 04 ans. Ceux ci ne sont fautifs ni mêlés à aucune malversation ou faute. Du jour au lendemain leur unité a été vandalisé du faite de la faute d’une réquisition de l’Etat. J’aimerais comme tant de lecteurs et autres employés d’ Azalai savoir si la direction régionale répondant du ministère de la fonction publique s’est penchée sur les licenciements de ces déflatés. Quel verdict a-t-elle rendu ? Je pense que les ministères de la fonction publique et celui de la culture et du tourisme devrons résoudre les problèmes de tous les burkinabe de façon équitable, L’UAS en prenant la situation de sopatel silmandé a bras le corps en invitant les gens à des sit-in devra plus se pencher sur la questions de ceux d’Azalai pour qu’une solution soit trouver. Ils attendent depuis 04 ans s’ils sont toujours en vie.

  • Le 16 septembre 2017 à 12:35, par KONE En réponse à : Crise à l’hôtel Sopatel Silmandé : L’UAS invite les travailleurs à un sit-in ce samedi

    Il faut que les employeurs comprennent et sachent une bonne fois pour toute qu’on ne gère pas le personnel d’une entreprise comme on gère sa famille, où on dicte sa loi sans contradiction aucune, qu’ils ne sont pas dans la jungle où le plus fort dicte ; il faut encore qu’ils comprennent que les employés ne sont pas des esclaves. Une entreprise ne se gère pas au gré des humeurs du responsable. Mr BASSOLMA, respect total à vous pour votre engagement pour la cause noble que vous défendez. A tous les services étatiques impliqués dans ce dossier, il faut qu’ils fassent comprendre à ce Mr de Directeur de cet hôtel qu’il n’est pas au-dessus de la loi burkinabé. Soit il se plie sous les exigences de cette loi, soit il s’en va. Une seule personne ne peut pas défier tout un Etat (une lettre a été écrite au Président du Faso pour cela). L’Etat ne doit pas marchander.
    Courage à vous mes frères (Burkinabé) !!! Maintenez tous ensemble la pression !!! Il faut qu’il cède !!!