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Deuxième édition des Journées Universitaires : Eveil des Capacités des Jeunes en Entreprenariat

LEFASO.NET | Par Haoua Touré
mercredi 30 août 2017.

 

Le Professeur Pierre Claver Hien représentant le Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique représenté a procédé au lancement de la deuxième édition de la FATISA (Fondation Anselme Titianma Sanou) le Lundi 28 Aout 2017 à la Maison de la Culture de Bobo-Dioulasso, en présence des autorités religieuses et politiques dont Monseigneur Anselme Titianma Sanou, la directrice du CSC, Nathalie Somé et du député Alfred Sanou. Durant trois jours, du 28 au 30 Aout 2017, les jeunes seront formés à l’entreprenariat.

La question de l’employabilité des jeunes préoccupe aujourd’hui non seulement au plan politique mais aussi au plan social. Les diplômes restent rangés dans les tiroirs allongeant ainsi la liste des chômeurs au Burkina. C’est pour changer cette donne et aider les jeunes à entreprendre que se tiennent depuis 2016 les activités de la FATISA (Fondation Anselme Titianma Sanou).

La FATISA est une fondation de monseigneur Anselme Titianma qui a pour mission la promotion de la culture, la paix et le développement. Cette fondation dont le public cible constitue les jeunes, œuvre à cet effet à la formation des jeunes dans le domaine de l’entreprenariat pour être les futurs bâtisseurs de la nation burkinabè. C’est dans ce sens que se tient cette année du 28 au 30 Aout 2017 la deuxième édition sous le thème « leadership et éveil des capacités des jeunes pour entreprendre ». Ce sont une centaine de jeunes venus de Banfora, Gaoua, Dédougou, Diebougou et Bobo qui prennent part à cette formation. Ils seront formés sur plusieurs travaux dont la recherche, la création et l’innovation, l’entrepreneuriat « Start up »… accompagné de débats porteurs de recommandations.

Selon le président de la fondation, Michel Lamien, cette formation aide les jeunes à oser entreprendre en misant sur leur intelligence et leur volonté, ou partir d’une petite entreprise pour l’agrandir demain.

Monseigneur Anselme Titiama Sanou pour sa part estime que tout commence d’abord par la paix car comme le disait Salif Diallo, ‘’avec la paix on peut tout’’. C’est pourquoi il souhaite voir une jeunesse digne, utile qui cultive la paix plutôt qu’une jeunesse qui ne s’adonne qu’à des distractions malsaines les conduisant à la dérive, et aussi une jeunesse sur qui on compte et avec qui on compte.

Ces trois jours de formations seront donc très instructifs pour les participants et comme l’estime l’un des participants venu de Gaoua, c’est une aubaine pour les jeunes pour développer leur capacité en entreprenariat et mieux entreprendre pour servir le Burkina l’Afrique et même le monde entier.

Haoua Touré
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