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Grève des chauffeurs routiers : En attendant la reprise des activités des compagnies de transport…

LEFASO.NET | Par Herman Frédéric Bassolé
vendredi 11 août 2017.

 

Deuxième jour d’arrêt de travail pour les chauffeurs routiers du Burkina. La situation ne s’est toujours pas décantée après l’intervention du Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, pour apaiser les cœurs des frondeurs et les inviter à reprendre le travail. Dans les gares des sociétés de transport, c’est toujours le statu quo. Les véhicules sont sur cale depuis le déclenchement du mot d’ordre. Constat.

Lors de leur premier mouvement le 4 août dernier, les compagnies de transport n’avaient pas été informées à temps du mot d’ordre d’arrêt de travail illimité lancé par les premiers responsables de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina. Les cars avaient donc assuré le transport des voyageurs sans aucun bémol. Cette fois-ci, les choses sont tout autres. Depuis le 9 août, date d’annonce du second mot d’ordre d’arrêt de travail illimité, la ville de Ouagadougou semble tourner au ralenti. Au niveau des sociétés de transport, les cars sont sur cale et ceux qui avaient bougé dès les premières heures ont dû rebrousser chemin. Solidarité oblige.

Bientôt la pénurie pour Bandé Idrissa

Bandé Drissa a trouvé refuge à la gare STAF de Gounghin

Venu de Kampti, la veille de la grève, Bandé Drissa a tenté de rallier la ville de Fada-N’Gourma pour rester au chevet de sa mère souffrante. Mais, à cause de la grève des chauffeurs routiers, aucun véhicule de la société STAF à Gounghin n’a quitté la gare. Conséquence, M. Bandé dit avoir passé la nuit sur la terrasse du bâtiment administratif de la société. C’est d’ailleurs à cette même place que nous l’avons rencontré. Dans un mooré approximatif, il tente de nous expliquer sa galère puisqu’il ne connait personne à Ouagadougou et sa bourse perd du poids, à l’en croire. « Si d’ici samedi, la grève ne prend pas fin, je serai obligé d’appeler des amis à Fada pour qu’ils me fassent un transfert d’argent. Sinon vous aurez de nombreux pauvres sous la main », a-t-il lancé avec humour.

Possible de se faire rembourser

Pourtant, tout voyageur désireux de se faire rembourser le montant du ticket peut le faire. C’est du reste ce que nous a expliqué Ouédraogo Lassané, le chef de gare. D’ailleurs pendant l’entretien, nous avons été interrompus par un employé de la gare venu informer notre interlocuteur de la présence d’un voyageur qui réclamait son argent. Venu de Bobo-Dioulasso et en partance pour Cinkansé, ce passager, aux dires du chef de gare, n’avait plus un sou en poche. Ordre a été donné donc de le rembourser afin qu’il puisse trouver de quoi manger en attendant de se démerder pour acheter un autre ticket de voyage.

Appel au dialogue

Bansé Mahamoudou veut se faire rembourser son ticket et renter au Bénin

Pour l’instant, l’on ne peut pas estimer les pertes au niveau de la société, mais selon M. Ouédraogo Lassané, la gare de Gounghin enregistre en temps ordinaire plus de 400 voyageurs par jour. Même si aucun départ n’est prévu avant la levée du mot d’ordre, il a rappelé que le service Courrier est fonctionnel et qu’une permanence existe à ce niveau. En attendant, il a invité les différentes parties, chauffeurs routiers et gouvernement, à mettre de l’eau dans leur vin pour la reprise des activités car « la crise ne profite à personne ».

Véhicule Dina, la seule option pour le jeune Bansé

Du côté de la gare TSR toujours dans le quartier Gounghin, c’est le même constat. Mais, là les voyageurs qui attendent qu’une « bonne nouvelle » tombe en fin de soirée sont assez nombreux. Bansé Mahamoudou espère qu’aujourd’hui il pourra embarquer pour le Bénin afin d’y passer ses vacances. Et s’il existe une possibilité de se faire rembourser, le jeune élève de 4e préfère cette option et envisage prendre la route à bord d’un véhicule dina. Pour ce qui est du remboursement du montant du ticket, le chef de gare, Karim Ouédraogo, confie que cela est possible et que plusieurs passagers sont déjà passés à la caisse même si certains ont préféré ajourner leur voyage en attendant la fin du mouvement.

Demi-tour pour les cars partis tôt la veille

Les bagages des passagers à la gare TSR de Gounghin

A la différence de son concurrent STAF, TSR a dû rappeler, la veille, certains de ses cars partis de la gare dès 6h, car il leur était impossible de passer les différents postes de péages. Il y a donc eu un renvoi d’un véhicule en partance pour Bobo-Dioulasso, deux pour Koudougou et un renvoi pour Ouahigouya. Si les départs ont été autorisés, c’est parce que, nous explique M. Ouédraogo, le directeur général adjoint dit n’avoir pas reçu jusqu’à 18h (le 8 août, ndlr) une lettre de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB) à propos du mot d’ordre qui serait lancé le lendemain. Ce n’est donc que le jour-même de la grève, après avoir été informé du mouvement, que l’ordre a été donné aux cars qui avaient quitté la base de la regagner le plus vite possible.

Au poste de péage situé à la sortie Ouest de Ouagadougou sur la route nationale n°1

Au poste de péage situé à la sortie Ouest de Ouagadougou, difficile d’arracher un mot aux chauffeurs routiers ameutés aux abords de la route nationale n°1. « On ne parle pas aux journalistes. Si vous voulez, allez au siège (de l’UCRB, ndlr) », nous a lancé un chauffeur, qui quelques secondes plus tôt avait donné le feu vert au responsable chargé des interventions de répondre à nos questions.

L’attente du retour des émissaires

A quand la fin du mouvement de grève ? Rappelons que lors du tête-à-tête avec le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, les chauffeurs routiers par la voix du secrétaire général de la confédération syndicale burkinabè (CSB), Olivier Ouédraogo, ont annoncé que la décision de lever le mot d’ordre d’arrêt de travail illimité sera prise en assemblée générale. Cette rencontre, ont-ils précisé, ne sera organisée qu’au retour des membres du bureau de l’UCRB envoyés en mission dans les différentes provinces pour s’assurer qu’il n’y ait pas d’affrontements entre les chauffeurs routiers et les forces de sécurité.

Les Chauffeurs routiers réunis au siège de leur Union

Selon le président de l’UCRB, Brahima Rabo, que nous avons rencontré ce jeudi soir, ces émissaires sont attendus ce jour. Et l’assemblée générale pourrait se tenir demain 11 août. Mais bien avant, nous avons appris de source proche de la CSB que Sa Majesté le Mogho Naaba Baongho avait prévu rencontrer ce matin les chauffeurs routiers. A l’heure où nous retracions les lignes de ce papier, la rencontre n’avait pas encore eu lieu.


Lire aussi : Arrêt de travail des chauffeurs routiers du Burkina : Une plainte sera posée contre X, selon le président de l’UCRB, Brahima Rabo

Lire aussi : Grève des chauffeurs routiers : Le mot d’ordre levé


Herman Frédéric Bassolé
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Vos commentaires

  • Le 11 août 2017 à 07:09, par RADAR En réponse à : Grève des chauffeurs routiers : En attendant la reprise des activités des compagnies de transport…

    La situation politique actuelle au Burkina Faso est similaire à celle de la Côte d’Ivoire. Des gens austères et anti démocrates se refugient derrière des immunités pour créer des troubles au sein des forces armées (policiers, gendarmes, militaires) dans l’optique d’une déstabilisation des pouvoirs en place pour espérer accéder à la présidence où ils se prévaudront des intérims constitutionnels. Or, tout le monde sait dans ces deux pays que ces hommes politiques masqués, n’ont pas un tempérament d’hommes d’Etat pour gouverner. Ce sont des anarchistes et des hommes de la dictature. Il appartient aux peuples de ces deux pays de faire preuve de discernement et de vigilance pour éviter que ces anarchistes incorrigibles ne sèment le chaos dans ces pays, qui souffrent déjà de difficultés économiques. La communauté internationale est interpellée sur cette situation .L’ONU, les présidents TRUMP et MACRON devront être fermes contre toute prise de pouvoir par les armes en Afrique, un contingent qui traine abusivement les pas pour entrer dans les démocraties républicaines.

  • Le 11 août 2017 à 07:43, par Minata En réponse à : Grève des chauffeurs routiers : En attendant la reprise des activités des compagnies de transport…

    Les populations du Burkina doivent vite se mobiliser contre les dérives anarchistes que les chauffeurs routiers tentent d’imposer dans le pays. Ils sont libres de faire des grèves mais, ils n’ont aucun droit d’empêcher les autres qui veulent continuer de mener librement leurs activités, sans se mêler à leurs intrigues politiciennes aberrantes. Tous les chauffeurs identifiés qui ont empêché des cars de voyager sur l’axe Bobo-Banfora-Côte d’Ivoire, doivent être interpellés pour leur signifier les règles du droit de grève. Les forces de sécurité doivent à l’avenir se munir d’appareils qui permettent de détecter le taux d’alcool chez les chauffeurs. Car, les accidents dramatiques et le mauvais comportement de nombreux chauffeurs pourraient être dus à la consommation excessive de stupéfiants ou d’alcool. Les propriétaires de camions et cars de transport doivent éviter d’embaucher des jeunes délinquants notoires comme chauffeurs. Les sanctions contre les accidents meurtriers de véhicules doivent être rigoureuses non seulement pour les chauffeurs mais aussi pour les propriétaires.

  • Le 11 août 2017 à 08:19, par IMPARTIAL En réponse à : Grève des chauffeurs routiers : En attendant la reprise des activités des compagnies de transport…

    Prions Dieu que le Moro Naaba puisse rencontrer les deux parties.
    Car c’est la seule et l’unique personne qui peut a l’heure actuelle dire la vérité à l’autorité administrative sans craindre la foudre de ces derniers.
    Le Premier des Ministres s’est contenté de demander aux chauffeurs de voir l’intérêt général sans condamner l’acte de son ministre qui est a vrais dire son patron.
    Allons seulement !!

  • Le 11 août 2017 à 09:05, par ousmane En réponse à : Grève des chauffeurs routiers : En attendant la reprise des activités des compagnies de transport…

    réglez ça vite car ma chérie doit venir me voir .....

  • Le 11 août 2017 à 09:15, par le vrai En réponse à : Grève des chauffeurs routiers : En attendant la reprise des activités des compagnies de transport…

    Chers chauffeurs ! Vous avez le plein droit d’arrêter de travailler mais vous n’avez aucun droit de prendre l’économie et les populations du pays en otage. Pour l’amour du bon Dieu, permettez aux véhicules de transport qui souhaitent le faire de circuler librement car votre liberté s’arrête où commence celle d’autrui. Pour revenir aux faits, la sécurité ne devrait pas vous violenter mais vous non plus ne devriez aucunement bloquer la route nationale suite à cela. A continuer ainsi, nous nous transformons en acteurs de la destruction de notre cher pays et ce sont les plus pauvres qui en payent malheureusement le prix.

  • Le 11 août 2017 à 09:28, par wennonga tounsba En réponse à : Grève des chauffeurs routiers : En attendant la reprise des activités des compagnies de transport…

    La méthode de lutte ne correspond pas à une grève. Les routiers font plutôt un débrayage actif contre les populations et non les autorités.

  • Le 11 août 2017 à 09:56, par yameogo En réponse à : Grève des chauffeurs routiers : En attendant la reprise des activités des compagnies de transport…

    La leçon de la gestion du régime Blaise Compaoré n’a pas servi à celui de Roch Kaboré. Les mêmes écarts de langage, inconduites, arrogances et en plus par les mêmes pitres.
    A pousser les FDS dans la violence gratuite, chacun y passera : (Simon Compaoré connait déjà cette musique depuis la mutinerie de 2011), mais à la moindre infraction (brûler un feu, refuser d’obtempérer, défaut de carte d’identité, de carte grise, d’assurance,etc....) on te bastonnera. Simon assume.
    Cela mènera à quoi, par la faute de ce monsieur ?
    Mais personne n’y échappera, car les FDS auront le droit de s’attaquer à tout le monde.

    • Le 11 août 2017 à 11:55, par Pousga En réponse à : Grève des chauffeurs routiers : En attendant la reprise des activités des compagnies de transport…

      Yaméogo, accepterais-tu qu’on te jette des pierres sans répliquer ? Le gendarme n’agresse pas gratuitement. Dans tous les cas, les chauffeurs se sont accaparés d’une bagarre qui ne les concerne point. C’est l’OTRAF qui aurait dû se plaindre car le paiement des taxes leur incombe et non aux chauffeurs. Si le patron n’a pas remis l’argent de la taxe, le chauffeur gare le véhicule et rend compte à son patron. C’est à ce dernier d’agir et non le chauffeur qui n’est qu’un employé. L’employé n’a pas à s’opposer au paiement d’une taxe. Ce sont les transporteurs qui paient les taxes et non les chauffeurs. Eux sont chargés d’aller les reverser.

  • Le 11 août 2017 à 09:56, par neya boukari En réponse à : Grève des chauffeurs routiers : En attendant la reprise des activités des compagnies de transport…

    Merci à Simon la gaffe !! Comme toujours, ce sont les irresponsables qui allument le feu, et c’est les petites gens qui souffrent et paient les pots cassés. Comme quoi, il nous faut des dirigeants qui assument leurs actes et leurs paroles. Qu’est-ce que ce monsieur fait pour ceux qui souffrent de cette situation qu’il a créée ? N’Y-a-t’il pas moyen dégager ces transporteurs tout aussi irresponsables que lui pour laisser circuler en toute quiétude les paisibles populations ? Quelqu’un a-t-il calculé l’impact financier et économique de cette guerre de pieds nickelés (Simon et ses amis les transporteurs) sur l’économie du pays ? Quelqu’un a-t-il calculé les drames sociaux et familiaux que cette situation va engendrer ?

  • Le 11 août 2017 à 10:16, par pendasangaré@yahoo.fr En réponse à : Grève des chauffeurs routiers : En attendant la reprise des activités des compagnies de transport…

    je demande aux deux parties de mettre un peu d’eau à leur vin, surtout à Simon Compaoré qui continu à parler comme un CDR.

    • Le 11 août 2017 à 11:28, par OUEDRAOGO Pamouse En réponse à : Grève des chauffeurs routiers : En attendant la reprise des activités des compagnies de transport…

      Les chauffeurs, surtout , doivent mettre de l’eau dans leur vin. Ils doivent savoir que nous somme dans un État de droit. ils doivent savoir que les textes leur donnent le droit de grever mais aussi à d’autres de pas grever. ils doivent comprendre que la participation à un mouvement est libre et consciente. Ils doivent alors permettre à ceux qui ne se sentent pas concernés par leur mouvement de travailler librement.
      A Monsieur le Ministre de la Sécurité, je demande qu’il prenne toutes les dispositions utiles pour garantir à chacun l’exercice de ses droits et empêcher qu’un groupe d’individus fasse subir au peuple les souffrances qu’il vit aujourd’hui. Les forces de défense et de sécurité devraient alors mettre fin au blocage des voies. La place des chauffeurs grévistes est au siège de leur syndicat, chez leurs patrons, chez eux ou ailleurs, sauf sur les points de blocage des voies.

  • Le 11 août 2017 à 11:01, par gym En réponse à : Grève des chauffeurs routiers : En attendant la reprise des activités des compagnies de transport…

    Chers chauffeurs arrêter de barrer nos routes allez a la brousse du travaille dans vos gares ou autre lieux pour manifester votre mécontentement car c’est votre droit de grever.Si vous barrer les routes on va mal vous matés et très copieusement. Les autres couches de la société civile vont grevé aussi et là ça sera dure pour vous.

  • Le 11 août 2017 à 11:03, par Sam En réponse à : Grève des chauffeurs routiers : En attendant la reprise des activités des compagnies de transport…

    Prenez vos responsabilités.Si vous avez voté des MALCAUSEURS,il faut assumer.

  • Le 11 août 2017 à 11:51, par vision En réponse à : Grève des chauffeurs routiers : En attendant la reprise des activités des compagnies de transport…

    Il est temps de faire respecter le Droit au Burkina Faso. Le véritable problème ne se situe pas au niveau des propos du Ministre de la sécurité. Il convient de savoir comment l’incident est survenu ? Si des chauffeurs ont porté atteintes à la règlementation en vigueur en matière de transport, ils doivent être punis. Si des FDS ont manqué aussi aux règles de maintien de l’ordre, ils doivent aussi être punis. Ceux qui empêchent aussi les autres de travailler doivent aussi être puni. Au tant le droit de grève est un principe à valeur constitutionnelle, au tant la liberté de militer dans un syndicat, de gréver ou de ne pas gréver est un principe à valeur constitutionnelle. Il appartient donc au gouvernement de tirer les conséquences pour faire respecter les libertés individuelles et collectives.

  • Le 11 août 2017 à 13:02, par SOME En réponse à : Grève des chauffeurs routiers : En attendant la reprise des activités des compagnies de transport…

    les candidats qui sont à bobo sont très inquiet,car nous devons effectuer la destination bobo-ouaga pour le sport de la police national à ouaga,et l’affaire n’est toujours pa close,et les epreuves debutes du 14 au 20 aoùt. s’il vous plais reglé ça vite !!!

  • Le 11 août 2017 à 13:05, par juan nabidad En réponse à : Grève des chauffeurs routiers : En attendant la reprise des activités des compagnies de transport…

    À défaut de pouvoir nationaliser le secteur du transport je propose au pouvoir de créer des sociétés de transport à l’image de x 9 de l’époque de la révolution pour parer à cette merde. avec tout ça vous voulez qu’on fasse confiance au secteur privé à travers le ppp. ils vont passer le temps à vous prendre en otage. ils ne sont pas sérieux du tout

  • Le 11 août 2017 à 13:50, par elshada En réponse à : Grève des chauffeurs routiers : En attendant la reprise des activités des compagnies de transport…

    je pense que les chauffeurs ne s’attaquent pas a leur cible. ils empêchent les honnêtes citoyen d’aller chercher le pain quotidien. néanmoins nos agents de sécurité ne sont pas des justiciers. est ce que se sont les policier qui encaisse l’argent ? même si c’est de la bas que viens leur salaire encore une raison de plus de respecter ces routier.
    des quartier son frapper parce que un tel a draguer la copine d’un homme de tenue.
    il ya un probleme entre civile et homme de tenu qu’on doit regler ? que chacun connait sa place te son role dans ce pays

  • Le 11 août 2017 à 14:46, par brahima En réponse à : Grève des chauffeurs routiers : En attendant la reprise des activités des compagnies de transport…

    Monsieur le ministre de l’insécurité, viellez contrôler et bien choisir vos avant de les prononcer ! Nous déplorons vraiment vos propos !

  • Le 11 août 2017 à 14:57, par Julbert En réponse à : Grève des chauffeurs routiers : En attendant la reprise des activités des compagnies de transport…

    Moi je ne comprends vraiment pas les chauffeurs qui ne sont que des envoyés (donc des employés que les patrons envoient en mission)
    Pourquoi faire une bagarre de taxe à la place de vos patrons ? Qui du reste ne se préoccupent même pas de vos agissements actuels ? Moi si mon patron m’envoie en mission sans les frais de mission je ne part pas !!!! Point barre !!!! C’est plutôt le patronat qui devrait aller en grève pour des questions de taxe routière !!!
    Vous chauffeurs, je comprends pas pourquoi vous allez vous faire mollester vraiment pour quelques chose qui ne vous concerne pas !!! Votre rôle est de conduire .... Si le patron ne réuni pas pour vous les conditions nécessaires pour conduire son camion, pourquoi vous prenez la route ???? Si vous parliez de tracasseries sur la route, là on allait mieux vous comprendre ... Mais questions de taxe-reglementaire que vous ne voulez pas payer !!!!!?
    Là, Vraiment je ne comprends rien dans votre affaire !!! Eclairez-moi !
    Une autre chose est que les taxes ne sont pas perçues seulement au Burkina !!!! Et pourquoi c’est au Burkina et non au Togo, par exemple, que vous décidez de ne pas payer ?

  • Le 11 août 2017 à 15:15, par OKEY En réponse à : Grève des chauffeurs routiers : En attendant la reprise des activités des compagnies de transport…

    Voilà ma proposition : comme nos amis chauffeurs sont intransigeants et ne voient pas les pertes énormes qu’ils causent, la population sera inflexible aussi lorsqu’ un chauffeur va faire un accident sur la voie. A bon entendeur, chauffeur ! Le gofnèma (gouvernement) vous a dit de voir l’intérêt général. Est-ce-que vous aviez compris ? Ok, on vous tient à l’œil. Gare à vous si..........

  • Le 11 août 2017 à 15:53, par Le Faso d’abord En réponse à : Grève des chauffeurs routiers : En attendant la reprise des activités des compagnies de transport…

    Chers chauffeurs trouvez une solution juste et légale à cette histoire. Car ce sont surtout les pauvres qui peinent présentement dans cette affaire.
    Du côté de nos autorités qu’ils soient à tout moment des modérateurs. Il faut se dire qu’en agissant dans le cadre de vos fonctions c’est au nom du peuple que vous parlez et non à votre nom propre.
    Toutefois, Le Faso d’abord.

  • Le 11 août 2017 à 16:07, par bibi En réponse à : Grève des chauffeurs routiers : En attendant la reprise des activités des compagnies de transport…

    bravo aux chauffeurs le ministre de la sécurité ne doit pas encourage la violence !!!!

  • Le 11 août 2017 à 17:33, par bibi En réponse à : Grève des chauffeurs routiers : En attendant la reprise des activités des compagnies de transport…

    bravo aux chauffeurs le ministre de la sécurité ne doit pas encourage la violence !!!!

  • Le 11 août 2017 à 18:24, par Kotigui En réponse à : Grève des chauffeurs routiers : En attendant la reprise des activités des compagnies de transport…

    Nos forces de l,ordre doivent revoir leur maniere de faire l,heure de exclavage est de passer et pourquoi tabasser meme ce son les meme tabasserie qu,ils ont fait a karpala de grace s,il y,a un problems eviter la violence eux meme ne donnent pas de Bon exemple ces forces du Deordre quand a Simon franchement dit prochain conseil des ministres revoyez son cas

  • Le 11 août 2017 à 19:58, par Kima Armel En réponse à : Grève des chauffeurs routiers : En attendant la reprise des activités des compagnies de transport…

    Soutien total Aux transporteurs. La grève des transporteurs n’a rien à voir avec les manoeuvres politiciennes. Nous connaissons tous l’origine de ce mouvement et trouver une solution simple à Un tel problème n’est pas difficile. Mais si le pouvoir en place est négligeant sur les choses les plus simples, il ne devrait pas accuser l’autre Camp. Il est facile de voir la paille dans l’oeil de son prochain mais la poutre qui est le sien est difficile à apercevoir. Rien n’est encore perdu il suffit de savoir manager et pour cela il faut un homme impartial

  • Le 11 août 2017 à 21:54, par en verité je vous le dis En réponse à : Grève des chauffeurs routiers : En attendant la reprise des activités des compagnies de transport…

    voila à cause de votre ennemi Simon vous avez eu inopportunité de rencontrer le Président si le président l’enlève qui vous permettra de le rencontrer.Contrairement à ce que vous dites un bon père de famille doit pouvoir dire à ses enfants qui se bagarrent la vérité non pas parce qu’il n’aime pas celui qui a tord mais qu’il puisse changer.Comment voulez vous franchir la barrière malgré l’interdiction et se mettre à insulter les agents de FDS eux aussi défendent leur manger comme vous et vous pensez que c’est votre manger qui est plus important.Avec cette bastonnade chacun saura le sort qui lui sera réservé.Que celui qui a été bastonné aille porter plainte.Avec votre mouvement non patriotique vous venez montrer à l’opinion que seul vos intérêt comptent.Voila pourquoi le Président a tenu à vous rappeler d’avoir surtout l’idée d’intérêt général plutôt orgueilleux mais comme vous ne comprenez rien vous vous êtes sentis importants car le Président himself vous a reçu et vous a soutenu.Pauvres chauffeurs ressaisissez vous avant que vos employeurs ne vous foutent à la porte car la liste d’entente est longue du coté des chauffeurs

  • Le 11 août 2017 à 22:29, par mytibketa En réponse à : Grève des chauffeurs routiers : En attendant la reprise des activités des compagnies de transport…

    Les chauffeurs ont une fois démontrer que le burkina est devenu une plateforme anarchiste.Et le pouvoir de négocier avec des gens qui non seulement ne respectent pas les textes mais s’en prennent aux autorités en lieu et place de leurs patrons qui soit dit ne leur donnent pas les frais.Et les patrons tranquillement laissent faire. Qui ne connait pas les magouilles et les fraudes de ces chauffeurs.Vous savez l’ordre doit être établi dans ce pays et n’est plus question que le président rencontrent n’importe qui.Force est à la loi.Maintenant que fera t-on des chauffeurs bandits qui n’obtempèreront aux injonctions des forces de l’ordre.Que les manipulateurs de ces syndicats cessent sinon c’est le peuple qui réagira à la place des forces de l’ordre.

  • Le 12 août 2017 à 12:11, par Brice En réponse à : Grève des chauffeurs routiers : En attendant la reprise des activités des compagnies de transport…

    Diriger une famille n’est toujours pas chose facile .Quant à une nation, celle relève du parcours du combattant. Dans la pratique de la démocratie, les autorités doivent être à l’écoute des citoyens administrés sans se laisser prendre en otage par les populations dont, certaines revendications, s’avèrent du chantage et de l’irrationnel. Sous la transition en 2015 au Burkina Faso, certaines pratiques et mentalités anarchistes se sont développées consistant en des mouvements de dénonciation et de protestation contre tel président, tel premier ministre, des ministres, des DG et autres responsables de l’administration publique. La finalité de ces mouvements d’humeur découle sur des appels à la démission de X ou Y. Des syndicats ont souvent joué un rôle sournois et pernicieux dans ces agitations en outrepassant leurs prérogatives qui n’est pas de s’immiscer dans le choix et la démission des responsables étatiques. Le choix des ministres est du ressort du pouvoir régalien du Premier ministre et du Chef de l’Etat et de toutes autres personnalités qui ont voix aux chapitres. Les transporteurs routiers ont mis à nu l’incurie et l’inculture de certains de leurs membres qui demandent au Président du Faso de trouver un ministre spécialement pour les transporteurs. Le ministre des transports joue déjà ce rôle. Si chaque corporation devrait demander qu’on leur nomme un ministre spécial, on aurait une pagaille indescriptible avec des ministres des boulangers, des vendeurs de dolo, des vendeuses de légumes etc…La démission du ministre de la sécurité ne relève pas de leur rôle. On se rappelle que suite aux récentes attaques terroristes en fin juillet 2017 dans la région du Sahel, des voix s’étaient élevées pour réclamer la démission du Chef de l’Etat Roch Marc Christian Kaboré. Dans les autres pays où il y a des attaques terroristes et parfois des bavures des forces de l’ordre, on ne demande pas systématiquement comme au Burkina, la démission du Président, du Premier ministre ou des ministres. On recherche plutôt des solutions aux problèmes posés. Les transporteurs routiers ont suffisamment démontré leur ignorance des règles d’une république. Ils ont transgressé la législation du travail sur le droit de grève qui est libre et ont forcé d’autres transporteurs qui voulaient continuer d’accomplir leur travail. Ils sont donc mal placés pour donner des leçons. C’est eux qui doivent faire l’effort d’apprendre beaucoup de leçons de la république.