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Gestion du compte 49 de la police nationale : « On ne peut pas dire qu’il y a eu malversation », soutient Simon Compaoré

LEFASO.NET | Par Maxime Jean-Eudes Bambara (Stagiaire)
mardi 8 août 2017.

 

Sur instruction du ministre de la sécurité, des investigations ont été menées sur le compte 49 de la police nationale encore appelé fonds d’équipement. Les inspecteurs chargés des investigations ont, au cours d’une rencontre tenue ce mardi 08 août à Ouagadougou, restitué les résultats de leurs enquêtes qui ont concerné les années 2014, 2015, 2016. C’était en présence du ministre, de la hiérarchie policière et du syndicat de la police. De ces investigations, il ressort que l’entente directe est la procédure utilisée par la direction générale de la police nationale dans les différentes prestations de services. Mais pour Simon Compaoré il est trop tôt pour parler de malversation à l’état actuel.

« Ce qu’on peut retenir, c’est qu’il y a des problèmes de gestion à revoir pour améliorer la façon dont on gère ce compte 49. Mais au stade où nous en sommes aujourd’hui on ne peut pas dire qu’il y a eu malversation et ça, c’est un point important à souligner parce qu’il était question de dire qu’il y a des milliards qui ont été…, non. On n’a pas vu de milliards. Ça se chiffre en des centaines de millions mais ce n’est pas des milliards », a déclaré Simon Compaoré a la sortie de la rencontre de la restitution des investigations sur le compte 49 de la police nationale.

« Il n’y a pas eu non plus dissipation de fonds comme on pouvait le penser. Mais il y a des réglages à faire pour permettre que l’utilisation de ce fonds puisse être plus efficiente, plus efficace au bénéfice aussi bien des structures centrales que des structures déconcentrées de la police nationale », a-t-il poursuivi.

Le compte 49 encore appelé fonds d’équipement est un fonds d’appui à la dotation budgétaire annuelle de l’État allouée à la police nationale. Il a été créé le 27 juin 1979. Les investigations commanditées par le ministre en charge de la sécurité sur la gestion de ce fonds font suite aux récentes agitations observées au sein de la police nationale et visent à faire l’état des lieux sur la gestion de fonds d’équipement. Il était question à travers ces investigations de s’assurer que les normes relatives à l’orthodoxie budgétaire sont respectées.

Saïdou Zetiyenga inspecteur des services au ministère de la sécurité

Et des résultats de l’enquête présentés par l’inspecteur Saïdou Zetiyenga, on constate entre autre une faiblesse dans l’application des textes régissant les procédures de la commande publique, un déséquilibre dans la répartition des acquisitions sur le fonds d’équipement entre les services centraux et déconcentrés dans la police, une insuffisance de communication sur la gestion dudit fonds.

« Le constat général, c’est la disparité que l’on a constatée dans la répartition des ressources allouées à ce fonds d’équipement. La plus grande partie est consacrée aux directions centrales et une très faible partie, un peu moins de 15% seulement pour les services déconcentrés. Et Dieu seul sait qu’ils sont nombreux », a indiqué l’inspecteur Saïdou Zetiyenga pour qui il est souhaitable qu’il ait au moins d’équité à défaut d’avoir égalité étant donné que tous les services de la police contribuent à l’alimentation de ce fonds constitué d’amendes forfaitaires.

« Chaque fois qu’on verbalise quelqu’un, il y a une certaine somme qu’il paie. 80% vont dans le budget de l’État et 20% reviennent à la direction générale de la police. Il en est de même des taxes de péage. 1,5% des montants collectés sont justement destinés à l’alimentation de ce fonds », a expliqué l’inspecteur général des services du ministère de la sécurité.

Pour M. Zetiyenga, l’élimination de la disparité dans la gestion du compte 49 permettra à toutes les structures de la police de se sentir concernées dans la gestion de ce compte et participera également à la lutte contre l’incivisme « puisque quand on sait où va l’argent on est plus motivé. Mais, quand il n’y a pas de communication, on ne sait pas à combien cet argent s’élève et a quoi il sert ».

A en croire Simon Compaoré, cette restitution est un exercice de transparence et le rapport a été transmis au président du Faso, au Premier ministre, au président de l’Assemblée nationale et à l’Autorité supérieure de contrôle d’État et de lutte contre la corruption (ASCE/LC). Selon lui, il revient donc à cette dernière institution d’envoyer les documents au procureur du Faso. « Nous l’avons également envoyé au ministre en charge des finances qui alimente ce compte 49 pour que ce ministère chargé de gérer toutes les finances du Burkina dise son mot, nous donne des orientations, des indications, des recommandations pour que nous puissions être performants dans la gestion du compte 49 au niveau de la direction générale de la police nationale », a-t-il indiqué.

Wakilou Sénou SG UNAPOL

Du coté de l’Union de la police nationale (UNAPOL), le rapport de l’enquête sur la gestion de ce compte est loin d’être satisfaisant. Le principal reproche est que ce rapport de 2014 à 2016 ne prend en compte que la gestion d’une seule personne alors que le fonds existe depuis 1979. L’UNAPOL veut donc voir clair dans la gestion de ce compte depuis sa création. « C’est largement insuffisant. Le compte 49 existe depuis 1979 et il a été rebaptisé en 2003 et actuellement nous sommes en 2017. De 1979 à 2017, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. La situation réelle, actuelle du compte 49, le montant qui existe dans le compte ne nous a pas été présenté et nous estimons que c’est un manque de transparence et il n’y a pas lieu de se jeter dans une autosatisfaction pour dire qu’il y a eu de la transparence », s’est désolé le secrétaire général du syndicat de la police, le commissaire Sénou Wakilou.

« La principale raison invoquée pour justifier la période d’investigations (2014-2016) est le problème d’archivage des documents au niveau de la direction générale de la police nationale où les investigations ont été menées ; problème qui ne concerne pas seulement que la direction de la police mais l’ensemble de l’administration burkinabè », a indiqué le ministre en charge de la sécurité.

Maxime Jean-Eudes BAMBARA (Stagiaire)
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 9 août 2017 à 06:49, par Prudence En réponse à : Gestion du compte 49 de la police nationale : « On ne peut pas dire qu’il y a eu malversation », soutient Simon Compaoré

    Les transporteurs routiers, il faut avoir le courage et l’honnêteté intellectuelle de le reconnaître, ont posé des actes condamnables en voulant forcer les barrières de sécurité. Quelques soient les points de désaccord et de négociations sur les documents règlementaires, les chauffeurs devraient patienter pour que des solutions soient trouvées entre leurs organisations corporatistes et les autorités. En faisant fi de toutes les mesures sécuritaires en ces périodes de terrorisme pour tenter de forcer les barrières de sécurité, les quelques chauffeurs qui ont eu cette mauvaise inspiration, ont agi comme des hooligans, voire des terroristes. Par ces agissements indélicats, personne ne devrait s’aventurer pour jouer des rôles d’avocats du diable auprès de ces chauffeurs d’une autre époque. En de pareilles circonstances, les forces de sécurité sont obligées de faire usage de la force pour rétablir l’ordre. Force doit rester à la loi, sinon à ce rythme, des terroristes déguisés en chauffeurs, pourraient tenter de forcer le passage dans les postes de contrôle de la sécurité, pour s’infiltrer dans le territoire national et commettre des crimes. Ce sont plutôt les responsables des organisations de transport qui doivent présenter des excuses aux autorités et forces de sécurité pour cet incident dont ils sont principalement responsables. Que les chauffeurs aient commis volontairement ces actes répréhensibles ou qu’ils y aient été contraints par une manipulation quelconque, pour semer des troubles afin de s’acharner contre les services de sécurité, leur responsabilité demeure engagée et on doit en tirer toutes les conséquences.

  • Le 9 août 2017 à 07:29, par YIRMOAGA En réponse à : Gestion du compte 49 de la police nationale : « On ne peut pas dire qu’il y a eu malversation », soutient Simon Compaoré

    On peut parler fort si on a le pouvoir ? Mais dire la vérité n’est pas donné à tous ? Si la Douane est bien, c’est à cause du TS ? travail supplémentaire que les agents abattent après les heures normales de travail ? C’est normal et honnête ?
    Si les agents de police, après un service payé, ce gain doit alimenter un compte, enfin, pour qui ces sommes sont destinées ?
    Exceptionnellement, la police est le seul corps où le service payé doit servir au fonctionnement de l’institution donc ?
    A ce rythme, les policiers sanctionnés ne seront pas régularisés si Mr le ministre trouve que la gestion du compte N°........ est régulière sans donner la contenance de celui-ci ? Seule précision, des centaines de million au-lieu de milliards ? WAWAWA ?
    Aussi, le syndicat gagnerait à se taire sur la situation de la garde de sécurité (GSPR), au risque de se tromper de lutte ? Pas facile de mettre cette situation dans une lutte syndicale ? La police peut être victime de l’autre force de gendarmerie, mais seul le PF doit trouver une solution à ce dossier ? Si ailleurs les forces cohabitent dans la sécurité présidentielle, ici, notre gendarmerie se croit au dessus de tous ? Mais enfin.....?

  • Le 9 août 2017 à 07:43, par Juriste En réponse à : Gestion du compte 49 de la police nationale : « On ne peut pas dire qu’il y a eu malversation », soutient Simon Compaoré

    Ecoutez ! Des OSC ont trop tendance à avoir des réactions épidermiques sur des problèmes politiques et sociaux en demandant des arrestations, jugements et condamnations. Les choses ne se passent pas comme cela dans un Etat de droit. Ce sont les autorités compétentes (justice, ASCE-LC) qui sont habilitées à dire au regard du droit s’il y a lieu de faire des poursuites judiciaires. Car, si les présumés coupables sont attaqués au plan judiciaire de façon arbitraire, ils peuvent souligner des vides juridiques sur l’usage des fonds et préciser qu’ils ont utilisé les fonds dans le cadre du service de la police. Donc, attention, il faut bien vérifier le domaine juridique. Ce qui est déjà important et à saluer, c’est la décision du ministre Simon Compaoré de la sécurité qui a pris soin de mener des investigations sur l’usage des services payés. Il faut à partir de là, fixer des règles claires sur ces services dans l’intérêt de la police nationale.

  • Le 9 août 2017 à 08:12, par Kpièrou En réponse à : Gestion du compte 49 de la police nationale : « On ne peut pas dire qu’il y a eu malversation », soutient Simon Compaoré

    Pas d’accord avec ce problème d’archivage des pièces comptables. Il me semble que la loi demande de disposer des pièces comptables sur une période de 10 ans alors nul ne peut sous aucun prétexte se dérober à la loi... Si les particuliers sont condamnés alors les services publics doivent l’être aussi...

  • Le 9 août 2017 à 08:34, par Sidpasata-Veritas En réponse à : Gestion du compte 49 de la police nationale : « On ne peut pas dire qu’il y a eu malversation », soutient Simon Compaoré

    Deux important constats :
    1-« De ces invesstigations, il ressort que l’entente directe est la procédure utilisée par la direction générale de la police nationale dans les différentes prestations de services. »
    2- « Du coté de l’Union de la police nationale (UNAPOL), le rapport de l’enquête sur la gestion de ce compte est loin d’être satisfaisant. Le principal reproche est que ce rapport de 2014 à 2016 ne prend en compte que la gestion d’une seule personne alors que le fonds existe depuis 1979. L’UNAPOL veut donc voir clair dans la gestion de ce compte depuis sa création. » On peut en tirer quelques conclusions et questionnements
    - l’Entente directe ne permet pas une gestion pacifiée et consensuelle des biens de l’État si bien qu’on n’est jamais sûr que celui à qui on reconnait ce droit d’user de la procédure d’entente directe fait bien ou pas. Pourquoi donc l’actuel régime a voté cette loi pop qui favoriser davantage la procédure d’entente directe pour des marchés de l’État où des milliards sont en jeu ? Où est la logique ?
    - On voit que cette affaire a conduit au départ du directeur national de l police alors que l’investigation montre qu’il n’y a pas eu malversation ! À mon avis, le doute est permis sur la politisation de l’administration qui livre des serviteurs honnétes aux manipulations politiciennes.
    - l’UNAPOL dénonce une investigation incomplète, mais ne dit rien sur le résultat de l’investigation actuel ne concernant que la gestion d’une seule personne ! Mais reconnait-elle que cette personne-là est irréprochable ? Preuve s’il en avait besoin que même la quête de la Transparence n’est pas loin d’une certaine forme de politisation !

    Pour éviter tout cela, il faut une réforme sincère et sérieuse de l’administration burkinabè dans le sens de sa dépolitisation. Mais il ne me semble pas que le régime actuel en soit capable, lui qui, jusqu’à présent, ne fait que recycler les méthodes de l’ancien régime !

  • Le 9 août 2017 à 08:41, par TS En réponse à : Gestion du compte 49 de la police nationale : « On ne peut pas dire qu’il y a eu malversation », soutient Simon Compaoré

    Monsieur le Ministre je sais que ce n’est pas vrai. vous avez seulement protégez les fossoyeurs des biens publics sinon que les jeunes n’allaient pas en parlez. Il faut vivement que ses pratiques s’arrêtent une bonne fois pour tout.

  • Le 9 août 2017 à 09:03, par agozo En réponse à : Gestion du compte 49 de la police nationale : « On ne peut pas dire qu’il y a eu malversation », soutient Simon Compaoré

    les jeunes flics s’indignent contre le ministre par rapport au compte puisque ya des non dits dans cette affaire

  • Le 9 août 2017 à 09:28, par Keisha En réponse à : Gestion du compte 49 de la police nationale : « On ne peut pas dire qu’il y a eu malversation », soutient Simon Compaoré

    « non. On n’a pas vu de milliards. Ça se chiffre en des centaines de millions mais ce n’est pas des milliards », a déclaré Simon Compaoré »Voici une belle manière de dissimuler une gabégie.Comme ce sont des centaines de millions ce n’est pas des milliards.

  • Le 9 août 2017 à 09:36, par Agent En réponse à : Gestion du compte 49 de la police nationale : « On ne peut pas dire qu’il y a eu malversation », soutient Simon Compaoré

    je retiens que selon l’inspecteur Saïdou Zetiyenga, "on constate entre autre une faiblesse dans l’application des textes régissant les procédures de la commande publique, " et aussi
    "De ces invesstigations, il ressort que l’entente directe est la procédure utilisée par la direction générale de la police nationale dans les différentes prestations de services."
    mais soyons sérieux M.Saïdou Zetiyenga, il ya des textes qui régissent la procédure de commandite publique , dites plutôt que les textes n’ont pas été appliqué et si c’est le cas il y a un manquement grave à la règlementation et les sanctions on les connait au lieu de dire " faible application des textes"
    quant au deuxième point qui retient mon attention, depuis quand l’entente directe a été le principe dans les commandes publiques ou la passation d’un contrat alors que les textes qui les régissent sont là, c’est la porte ouverte à la pourriture à laquelle on assiste.
    quand au ministre, il n’est pas juge, ni inspecteur vérificateur et ce n’est pas à lui de dire qu’il n’ya pas eu détournement il n’a qu’à se taire un peu et laisser les techniciens appréciés. et pourquoi circonscrire la période de contrôle à trois ans seulement ? et sortir dire que les malversations ne portent que sur des centaines de millions et non des milliards ? quand on parle de pièces comptables, les textes exigent leur conservation pendant une durée de 10 ans, si vous ne le faites pas en cas de contrôle vous êtes comptables des montants non justifiés. M ; Simon respecte toi un peu tu n’es pas financier laisse les financiers faire leur travail et les jugent d’apprécier et de qualifier au lieu de t’exhiber partout.

  • Le 9 août 2017 à 09:43, par youl En réponse à : Gestion du compte 49 de la police nationale : « On ne peut pas dire qu’il y a eu malversation », soutient Simon Compaoré

    C’est vraiment dommage quand on considère le temps perdu, les ressources engagées et le résultat auquel on a abouti.On va dire que ces investigations qui étaient censées ramener le calme et restaurer la confiance entre les policiers et leur hiérarchie, que moult pratiques peu orthodoxes avaient fini par opposer, ont accouché d’une souris. L’autorité de tutelle qui a voulu jouer la carte de la médiation s’est également plantée dans la mesure où cela a débouché à l’insatisfaction des policiers, tout au moins, de leurs responsables syndicaux. Reste à savoir si cela a été fait par dessein ou si l’autorité a pêché par ignorance.Un certain nombre de questions me taraudent justement l’esprit : les responsables de l’UNAPOL ont-ils été associés à la définition des objectifs de cette mission d’investigation ? Si oui, leurs préoccupations ont elles été prises en compte pendant les investigations ? je le dis parce que certains tirent un malin plaisir à transformer les partenaires sociaux en "vulgaires faire-valoir", en les associant à la dernière étape d’un projet auxquelles ils n’étaient impliqués au départ . Or on auraient pu aboutir à des résultats satisfaisants en associant simplement les responsables de l’UNAPOL à la phase préliminaire. Pourquoi cibler uniquement la période de 2014 à 2016 alors que le fonds a été crée en 1979 ? Es-ce là un manœuvre dilatoire pour protéger les arrières d’un "protégé" ? Au regard du coup de gueule des responsables syndicaux, le problème n’est pas définitivement résolu.Et dans ces conditions, les vieux démons peuvent refaire surface à tout moment.Aux grands maux, les grands remèdes dit-on souvent.Quand la crise est assez profonde, il vaut mieux envisager des actions d’envergures, et en profondeur afin d’aboutir à une solution qui puissent contenter le maximum, ramener le calme au lieu de procéder à un simple saupoudrage qui ne pourrait résister indéfiniment à l’usure du temps.

  • Le 9 août 2017 à 10:18, par Le Duc du Yatenga Nouveau En réponse à : Gestion du compte 49 de la police nationale : « On ne peut pas dire qu’il y a eu malversation », soutient Simon Compaoré

    Courage UNAPOL ! Les Burkinabe comptent sur votre ténacité et savent que tout a toujours été fait pour ne pas inquiéter les gens d’hier avec lesquels les dignitaires du régime actuel ont fait les affaires. Prenez les rapports du RENLAC et vous verrez le classement de LEUR POLICE chaque année que dieu faisait. Simon doit savoir que la Police actuelle est NOTRE POLICE qui, avec l’UNAPOL va briser toute toute LEUR MAFIA opérée sous la tenue para-militaire. Vive l’UNAPOL ! Tout le peuple a le DEVOIR de protéger la police de la forme d’administration néo-coloniale en félicitant l’UNAPOL qui vient de célébrer son An un.

  • Le 9 août 2017 à 10:48, par Christophe En réponse à : Gestion du compte 49 de la police nationale : « On ne peut pas dire qu’il y a eu malversation », soutient Simon Compaoré

    En cas de troubles à l’ordre public, les forces de sécurité ont le droit de faire usage de la force si nécessaire, pour rétablir l’ordre. Pour le cas des chauffeurs à Tenkodogo,les forces de l’ordre ne pouvaient pas user utiliser du gaz lacrymogène compte tenu du risque d’incendie avec les camions stationnés. Les forces de sécurité étaient non seulement dans leur rôle de rétablissement de l’ordre mais aussi dans une situation de légitime défense face à des chauffeurs rebelles qui refusaient d’obtempérer et qui les lapidaient. Ils se devaient de donner quelques coups de ceinturons à ces chauffeurs terroristes d’un autre genre. Le ministre d’Etat en charge de la sécurité Simon Compaoré aurait failli à sa mission s’il ne félicitait pas les forces de sécurité pour leur action qui a permis de rétablir l’ordre. Par conséquent, Simon Compaoré n’a nullement mal parlé. Aucune autorité d’un Etat voisin du Burkina ne soutiendra les chauffeurs de son territoire qui forcent les barrières de sécurité en ces temps de terrorisme. Les soupçons de manipulation politicienne qui pesaient contre certains des chauffeurs pour des règlements de comptes avec le ministre de la sécurité se confirment par les mots d’ordre intempestifs de grèves du syndicat des transporteurs routiers. Ils peuvent adresser une lettre de protestation au ministre ou publier une déclaration dans la presse. Mais, brandir chaque fois les menaces de grèves, démontrent leur intention de manipulation politicienne pour créer des pénuries d’essence et de produits de consommation dans le but de révolter les populations contre le Président Roch Marc Christian Kaboré et le ministre de la sécurité. C’est ceux qui espèrent arriver au pouvoir par la subversion, qui utilisent ces méthodes de troubles sociaux et des actes terroristes sporadiques. Ils essaient de diviser l’armée, d’opposer la police à la gendarmerie. Les populations doivent comprendre cette stratégie malveillante pour s’en démarquer en la dénonçant vivement. Le gouvernement est dans son rôle de défense des règles démocratiques et de la restauration de l’autorité de l’Etat. Le Burkina ne doit pas être utilisé par des anarchistes prédateurs de tout pour l’instauration d’un Etat voyou.

  • Le 9 août 2017 à 10:53, par neya boukari En réponse à : Gestion du compte 49 de la police nationale : « On ne peut pas dire qu’il y a eu malversation », soutient Simon Compaoré

    Et pourtant il y a des chefs de la police qui sont devenus des milliardaires et qui on construits des châteaux sur ce fonds. Avec ces moyens, d’autres même ont poussé l’outrecuidance jusqu’à créer pendant qu’ils étaient en activité des agences de sécurité qui rivalisaient avec la Police Nationale. Arrêtons un peu de vouloir prendre les gens pour des idiots et des nez perces. Que Simon veuille protéger des gens, c’est son droit. Mais de grâce n’essayez pas de vouloir nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Simon est tout puissant aujourd’hui, c’est sa "chance", mais de grâce arrêtez de nous prendre pour des imbéciles !!!!!!

  • Le 9 août 2017 à 11:10, par Commissaire En réponse à : Gestion du compte 49 de la police nationale : « On ne peut pas dire qu’il y a eu malversation », soutient Simon Compaoré

    Le SG de l’UNAPOL doit faire attention à ses propos et agissements qui frisent la recherche du sensationnel et de l’exhibition médiatique au détriment des règles de droit dans une démocratie. Des irrégularités ont été constatées dans le fonctionnement des services payés de la police et les audits ont permis de déceler les failles avec la prise de mesures pour un usage optimal des fonds au profit de l’Etat et de la police dans son ensemble. Si le SG de l’UNAPOL,Wakilou Sénou pense qu’il détient des preuves concrètes contre tel ou tel responsable de la police pour malversations sur les services payés, il peut ester en justice. Mais, il ne devrait pas continuer d’exiger de quiconque de traduire des gens en justice sur des infractions visiblement non constituées. Qu’il sache raison garder sinon il risque de se compromettre dans certains propos et comportements contraires aux règles juridiques.

    • Le 10 août 2017 à 13:27, par YIRMOAGA En réponse à : Gestion du compte 49 de la police nationale : « On ne peut pas dire qu’il y a eu malversation », soutient Simon Compaoré

      Mon cher commissaire, au lieu des menaces à l’endroit de votre camarade comm SG de l’UNAPOL, au juste le service payé est destiné à qui ? Si la règle de partage était définie clairement, la dispute ne serait plus dans la rue ? Y aurait plus de licenciement d’agents contestataires ? 60/100 pour l’agent qui effectue un service payé, et le reste dans le fameux compte pour aider toute la police même ceux qui sont dans les bureaux ? Si les chefs se sucrent après du compte 49, puisqu’on peut pas partager la viande sans lécher les mains ?
      Donc à voir le partage et y aura plus de bruit ? Dire de faire des investigations quoi quoi là, c’est du mouta mouta.

  • Le 9 août 2017 à 11:20, par Drissa En réponse à : Gestion du compte 49 de la police nationale : « On ne peut pas dire qu’il y a eu malversation », soutient Simon Compaoré

    Internaute 9,vous dites que Simon n’est pas financier.Sachez qu’il est économiste de formation.Dans le cas du dossier des services payés de la police,il ne s’y ingère pas.Il a commandité un audit qui a décelé des failles et diligente des mesures pour que désormais les choses fonctionnent dans la transparence.Il ne saurait se substituer à la justice et à l’ASCE -LC pour ordonner des poursuites judiciaires contre qui que ce soit surtout qu’il n’a pas des faits constitutifs avérés de malversations.Chacun doit rester dans son rôle sans outrepasser ses prérogatives.

  • Le 9 août 2017 à 11:32, par Jerkilo En réponse à : Gestion du compte 49 de la police nationale : « On ne peut pas dire qu’il y a eu malversation », soutient Simon Compaoré

    Les inspecteurs techniques et le commanditaire (ministre de tutelle) ont reconnu qu’il y a eu des irrégularités et non respect des textes sur la commande publique dans la gestion de ce compte 49. L’impression est que les inspecteurs-contrôleurs ont voulu couvrir sinon blanchir leurs collègues. Car on ne peut pas conclure avec légèreté que ce n’est pas grave de mal gérer des centaines de millions provenant des contributions des citoyens. Qu’est ce qui prouve qu’avec la procédure d’entente directe les commandes ont été effectivement livrées et consommées et qu’il n’y a pas eu des deals ? Les inspecteurs techniques ont-ils vérifié cela ? L’absence de pièces justificatives peut être faite à dessein pour empêcher de voir clair dans cette gestion dudit compte. Il serait souhaitable que l’ASCE-LC appondisse ce contrôle-vérification.

  • Le 9 août 2017 à 18:16, par Par Moi En réponse à : Gestion du compte 49 de la police nationale : « On ne peut pas dire qu’il y a eu malversation », soutient Simon Compaoré

    Ho Mon Dieu. Hé La Police,vous Souffrez Woo. Le Corps Est Demandé Presque Partout Mais Il Soufre A Cause Des Chefs Qui Revusent L’honneteté

  • Le 9 août 2017 à 19:40, par Dikiélté En réponse à : Gestion du compte 49 de la police nationale : « On ne peut pas dire qu’il y a eu malversation », soutient Simon Compaoré

    Hummm ! IMAGINONS un peu qu’aujourd’hui, si des policiers corrompus et organisés font une commande de 23850 carnets de contraventions. Je ne sais pas combien coûte une amende pour avoir brûlé un stop ou pour avoir surchargé un car ou pour avoir laissé des animaux en divagation ? Dans tous les cas, supposons le coût d’une contravention à 4000FCFA minimum, si dans un carnet il y existe 100 feuilles. Si, un carnet est bien rempli, nous aurons : 4000x100= 400 000FCFA par carnet. Donc ces policiers organisés auront : 400 000x23850= 9 540 000 000FCFA ; cette somme pourrait s’ échapper du trésor public.
    C’est comme les timbres fiscaux parallèles à un certain moment au Burkina Faso. Personne n’en parle ; où se trouve aujourd’hui le commissaire qui enquêtait sur cette hémorragie financière ? Que devient cette affaire ? est ce que cette pratique continue ?
    En ce qui concerne les différents comptes de la police et sa gestion catastrophique pour ne dire "mafieuse", on ne saura rien sauf ce que SIMON COMPAORE a déclaré. Il serait souhaitable qu’on reprenne l’enquête de 1979 à 2017 de ce compte 49 ; qu’on vérifie également les carnets de contraventions parallèles qui existeraient entre 1981et 1982 ; est ce que cette pratique existe encore au sein de la police ?

  • Le 10 août 2017 à 13:34, par paysannoir En réponse à : Gestion du compte 49 de la police nationale : « On ne peut pas dire qu’il y a eu malversation », soutient Simon Compaoré

    Chacun a dû manger un peu. vous croyez que DG va manger sans remonter en haut ? qui est fou ?